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31/10/2009

(FR) Nicolas le Floch : Délicieux flirt avec le XVIIIe siècle

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Hier, chose très rare, j'ai passé la soirée devant une chaîne de télévision. Habituée de l'instantanée et de l'indépendance qu'offrent les DVD et autres modes de visionnage, je fuis généralement la contrainte d'une heure fixe à laquelle débuter sa soirée. Cependant, j'avais pris mes quartiers sur France 2, pour un nouvel épisode de sa série policière historique nous immergeant dans le Paris du siècle des Lumières. J'ai trouvé ce second épisode (la brièveté de ces "saisons", qui n'ont de "saison" que l'étiquette, est vraiment frustrante) encore plus réussi que le précédent. Sans doute parce qu'il touchait plus personnellement notre héros et bousculait un peu ses certitudes routinières.

Il s'agissait cette fois de démêler L'affaire Nicolas le Floch. Notre commissaire favori entretenait des rapports intimes avec Madame de Lastérieux, sur ordre de son supérieur, de Sartine ; mais la dame, séduite (et enceinte), s'était prise au jeu de cette romance et souhaitait la voir se conclure par un mariage. Après un esclandre public en soirée, elle était retrouvée morte empoisonnée. Logiquement, les soupçons se tournent vers Nicolas, en dépit des réticences de l'inspecteur Burdeau, comme de Sartine, prompts à tenter d'épargner leur protégé. Seulement, avec cette opiniâtreté qui lui est chère, le jeune commissaire établit avec certitude l'absence de mort naturelle. A mi-parcours, l'épisode délaisse alors l'enquête policière classique pour nous propulser dans les mailles de l'espionnage international du XVIIIe siècle. Nicolas se voit confié la mission d'aller intimider, voire tuer, un auteur qui s'apprête à publier un livre compromettant les favorites de Louis XV. Cette opération est l'occasion assez jubilatoire de croiser des personnages historiques haut en couleurs : le fameux Chevalier (ou -ière?) d'Eon et Beaumarchais, qui orchestrent l'ensemble et manipulent tout un chacun. Quelques aventures plus tard, l'auteur intimidé ayant accepté de sacrifier ses livres à un autodafé des services secrets, et l'Angleterre suffisamment troublée politiquement pour admettre la libération d'un agent Français arrêté, Nicolas est de retour à Paris. Où un des esclaves de Madame de Lastérieux a avoué son meurtre. Sous la Question. Il n'y a pas survécu. Faisant preuve de son obstination habituelle, le commissaire achève de démêler les fils du complot et met à jour la plaque tournante de renseignements que constituait le salon de la jeune noble.

Cette affaire, nous conduisant loin de Paris, sort donc de l'ordinaire. La compromission du héros permet de changer de perspective, même si cela tient plus du mauvais concours de circonstances qu'à de réels soupçons d'un entourage qui reste bienveillant -même Monsieur de Sartine y trahit quelques inquiétudes sur le sort de son subordonné. Cependant, Nicolas s'agite, en perd son sang froid et ses déférences codifiées envers son chef. Alors qu'il devient plus vulnérable à mesure que ses défenses se craquellent, l'épisode prend une autre dimension. Si on ne craint jamais réellement pour son sort, notre intérêt n'en demeure pas moins décuplé.

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Je crois que ce que j'aime le plus, dans cette série, ce sont ses dialogues. Certains pourraient les trouver ampoulés à l'excès, mais ce théâtralisme fleure bon le XVIIIe siècle. On tend l'oreille devant son écran. On savoure avec gourmandise ces tournures de phrases enrichies, déclamées de façon si usuelle. L'espace d'un épisode, bien plus sûrement que par le décor, on a l'impression diffuse de remonter le temps ; d'être transporté aux côtés de ces héros. On s'abreuve de ces belles envolées, de ces échanges superbement ciselés et savamment distillés où s'exprime toute la richesse de la langue française. Il y flotte une atmosphère particulière, où la célébration du Verbe sert de base à la mise en scène des basses intrigues policières. L'occasion est si rare de voir transposé à l'écran un langage que l'on ne croise désormais que dans les livres ou les théâtres, que cela s'apprécie d'autant plus. Un moment délicieux.

Pour autant, il manque sans doute quelque chose à Nicolas le Floch pour réellement marquer le petit écran. Dans ce décor, les héros paraissent trop souvent évoluer sur du papier glacé. On peine à réellement s'attacher. L'humanisation des personnages semble pâtir du soin extrême accordé à la forme. Comme si, à travers ces belles phrases ainsi récitées, qui comblent notre oreille, les sentiments des protagonistes peinaient à percer, occultés par les codes sociaux mis en scène. C'est dommage, car la série rate ainsi la dernière marche pour s'imposer en référence du costumes dramas français. Cependant, il est vrai que ce manque d'humanité des personnages est un reproche que l'on peut également adresser aux livres d'origine de Jean-François Parot. De manière encore plus marquante que dans l'adaptation télévisuelle, on y retrouve une description minutieuse et très vivante du milieu du XVIIIe siècle à Paris, où l'on perçoit avec délice -et presque gourmandise, grâce aux multiples aperçus culinaires offerts par l'auteur- les senteurs et les humeurs de la capitale française, mais il est difficile de dégager les sentiments des héros derrière cet esthétique tableau.

Bilan : Au final, Nicolas le Floch se savoure un peu sans attache. Mais c'est déjà beaucoup. Tout amoureux des costumes dramas historiques devrait y trouver son plaisir. Quel mets téléphagique succulent que cette excellente soirée devant France 2 !

NOTE : 8,5/10


Le générique :

30/10/2009

(Mini-série UK) State of Play : des jeux de pouvoir immuables

Ce soir, Arte rediffuse une des plus réussies mini-séries britanniques des années 2000 : State of Play (Jeux de pouvoir).

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J'ai beau connaître l'histoire sur le bout des doigts, finir par être capable de réciter certaines scènes par coeur et avoir presque rayé mes DVD à force de visionner en boucle certaines scènes, c'est toujours un plaisir de la regarder à nouveau. Cela reste toujours aussi facile de s'enthousiasmer devant son petit écran, de jubiler devant ces dialogues finement écrits qui sonnent justes, de se prendre au jeu de cette tension qui se construit peu à peu, de se piquer aux relations entre les protagonistes qui se font et se défont, de s'interroger sur la complexité des personnages, d'applaudir devant l'ultime retournement de situation avec l'estomac noué.

C'est un thriller médiatico-politique qui s'interroge sur cette zone d'ombre trouble où évoluent les initiés du pouvoir et sur les pratiques qui y ont cours ; on plonge dans les coulisses et les rouages amers d'une démocratie, des secrets de fabrication dont nous ne sommes normalement pas témoin. Une intrigue prenante et passionnante se déroule et captive rapidement. Si bien qu'une adaptation en film a même été faite cette année par les américains. Autant le dire tout de suite, je n'ai pas réussi à trouver l'envie d'aller y risquer un oeil. C'est difficile de se motiver pour voir rejouer une intrigue simplifiée (6 heures réduites au format d'un film) et américanisée (translation géographique, mais aussi des enjeux derrière la trame principale). Mais surtout, il y a un élément, plus brise-coeur, plus répulsif : le casting original a disparu. Et imaginer State of Play sans Bill Nighy, John Simm, David Morrissey, Polly Walker, James McAvoy... C'est juste blasphématoire.

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Il faut dire que State of Play et moi, cela se joue également sur un plan purement affectif. Mon premier visionnage, c'était au temps où je commençais juste à découvrir la télévision britannique. C'était au temps où je ne connaissais pas encore toutes les têtes familières du petit écran d'outre-Manche. Et ce fut juste le coup de foudre. Du genre à me conduire à aller fouiller la filmographie de tous ces acteurs, pour découvrir d'autres petits bijoux. Je garde encore les noms de John Simm (en dépit de Life on Mars) ou de David Morrissey (Blackpool, Meadowland, etc...) associés en priorité à cette mini-série. James McAvoy conservera toujours à mes yeux cette image de dandy irrésistible, en dépit de sa carrière cinématographique future. Dans mon esprit, seule Polly Walker a pu se détacher de l'image de l'épouse subissant les évènements pour devenir un symbole de Rome.

On a tous, vous comme moi, près de notre coeur de téléphage, quelques séries qui sont particulières. Ce serait trop réducteur de parler uniquement d'une question de qualité. C'est cela, certes, mais bien plus encore. Cela renvoie à l'impact que telle ou telle fiction a pu avoir sur nous lors du premier visionnage, à sa place dans notre expérience téléphagique globale. C'est purement subjectif. Souvent conjoncturel. Tellement personnel. Cela ne s'explique pas en termes rationnels. Je suis certaine que ce sentiment ne vous est pas non plus étranger. Toujours est-il que State of Play est, pour moi, une de ces fameuses séries. Une de ces éternelles et immuables qui occupent mon petit Panthéon personnel du petit écran.

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Si jamais State of Play vous est encore inconnu. Je n'ai qu'un seul conseil : Arte, ce soir, 22h10 (bon, en VF, cela me hérisse un peu car il manquera quand même la savoureuse multitude d'accents offerte par la mini-série ; mais ce sera un début!). Car même si ce billet n'est pas vraiment une critique, je peux bien attribuer une note à cette série, et ce sera sans hésitation, avec tout ma subjectivité :

NOTE : 9,5/10

29/10/2009

(UK) Blackadder, series 2 : Il était une fois... Hugh Laurie

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Pour occuper les monotones soirées d'automne, il y a toujours les classiques. Blackadder, véritable institution culte de la comédie britannique, est un des remèdes les plus efficaces contre ces petits moments de déprime passagère.

J'aurais sans doute l'occasion de vous parler plus en détail de cette seconde saison ultérieurement. Bien plus que la première saison, encore inachevée et hésitante sur le ton à tenir, elle consacre l'arrivée de Blackadder au panthéon des comédies britanniques. Enchaînant les épisodes réussis aux thèmes très divers, la série y trouve son équilibre ; les personnages, leur personnalité. Et les dialogues, agrémentés de répliques acides où aucun mot n'est laissé au hasard, ne peuvent laisser indifférents, délicieusement jubilatoires. Le cynisme décapant, désenchanté ou presque espiègle par moment, de Lord Blackadder, son opportunisme constant teinté de lâcheté, atteignent leur sommet dans des réparties qui font toujours mouche ; tout en trouvant un pendant parfait dans la naïveté de ce simplet de Baldrick, son serviteur, ou bien dans les frasques de son "ami", Lord Percy. Cette saison 2 se déroule à la fin du XVIe siècle, sous le règne d'Elizabeth Ier.

Outre cette consécration qualitative, la saison 2 voit l'arrivée d'un nouvel acteur en guest-star, dans les deux derniers épisodes (Beer et Chains) : Hugh Laurie. Il rejoindra ensuite le casting principal pour les deux saisons suivantes. Hier soir, quelque peu désoeuvrée, je me suis fait plaisir en regardant le dernier épisode de la saison. Hugh Laurie y incarne "l'infâme" prince Ludwig, personnage aussi machiavélique qu'absolument hilarant. Si, pour moi, Hugh Laurie restera, dans Blackadder, sans doute éternellement associé à la figure maniérée du Prince régent dans la saison 3, ces premières apparitions ne manquaient pas de piment. Il excelle dans l'art de moduler sa voix, de jouer sur des mimiques dans un théâtralisme au confinement du ridicule, déclamant avec un sérieux improbable les répliques les plus invraisemblables.

Nous sommes en février 1986, sur BBC One, soit presque deux décennies avant que Hugh Laurie ne commence à faire les beaux jours de la Fox avec House MD :

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Blackadder est vraiment un classique de l'humour, indémodable à travers les années et qui se revisionne toujours avec autant de plaisir. Si jamais vous n'avez pas eu l'occasion de découvrir cette série, n'hésitez pas (elle est connue en France sous le titre de La Vipère noire). Ne serait-ce que pour découvrir certains acteurs sous un jour totalement nouveau ; et parce que c'est réducteur et tellement dommage d'avoir seulement le docteur House à l'esprit quand on pense à Hugh Laurie.

Une comédie à consommer sans modération.


Pour les nostalgiques, le générique de cette saison 2 :


28/10/2009

(UK) Spooks (MI-5) : One week before...

Dernier jour de repos. En famille. Je continue de griffonner quelques mots avec mon netbook... Je prends mes aises sur le blog. La peinture sèche. Je tente des expériences, comme l'ouverture d'un compte twitter. Céder à sa compulsion d'écrire sur un sujet que l'on aime, cela fait du bien aussi.


S'il y a un retour que j'attends en trépignant d'impatience derrière mon petit écran, c'est bien celui des agents secrets de Sa Majesté !

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Après l'excellence d'une septième saison qui aura surclassé ses classiques inspirations et un renouvellement d'effectif parfaitement maîtrisé dans la tradition spooks-ienne, cette huitième saison s'annonce afin de résoudre le cliffhanger intenable sur laquelle la saison dernière s'était refermée. Comme toujours avec cette série (une exception dans ma pratique téléphagique toujours prompte à aller aux nouvelles, avouons-le), j'ai résolument fermé les yeux devant le moindre début d'informations potentielles, j'ai évité de cliquer sur tout sujet sensible sur les forums, j'ai détourné le regard devant les communiqués de presse de la BBC... Je ne sais rien. Je ne sais même pas s'il y a quelque chose à savoir, en fait. Me voilà donc vierge de tout spoiler. Ignorant crânement ce qui se dit dans les milieux autorisés, je suis prête à jubiler, tressaillir, mais souffrir aussi, devant ces nouvelles aventures, craignant pour la vie si fragile de ces personnages faillibles, terriblement humains dans un milieu déshumanisant. Spooks est en effet une de ces très rares séries où ce suspense macabre se retrouve trop souvent justifié.

L'échéance du 4 novembre approchant et ma mémoire, semblable à une passoire, n'ayant guère été épargnée par le passage du temps, je me suis décidée à me replonger dans cette saison 7. Hier soir, agrémenté d'une cup of tea fumante, j'ai ressorti mes DVD pour m'offrir une soirée placée sous le signe des espions de Sa Majesté. J'ai seulement revisionné les derniers épisodes, replongeant instantanément dans la tension ambiante. Il faut bien avouer que, hormis quelques images floues, la situation de fin de saison s'était évaporée dans la brume de mes souvenirs. Tout est rapidement revenu. Les Russes. La menace nucléaire sur Londres. Le sacrifice ultime de Connie, dont le prix des traîtrises  se paye toujours. Et surtout, le clap de fin : Harry, enfermé dans le coffre de la voiture. Cruels scénaristes.

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Tremblant pour Harry, voilà bien la crainte la plus forte que la série peut susciter.

Harry Pearce (l'excellent Peter Firth, pour lequel je suis à court de superlatifs) est l'âme de Spooks. Les crises se succèdent. Les agents de son équipe passent, se flétrissent sur le terrain, ont des fins tragiques et sont remplacés. Le service doit continuer. Et Harry demeure en son centre, point de référence qu'on finirait par imaginer immuable. Oh, ne vous méprenez pas. Je suis bien tombée sous le charme de nos héros successifs, de Tom à Lucas, en passant par Adam. A croire que ce poste au MI-5 est le rôle parfait pour se réconcilier avec un acteur, comme ce fut mon cas pour Richard Armitage (Lucas North) qui était loin de m'avoir laissé un souvenir impérissable dans Robin Hood (certes, le problème venait sans doute en bonne partie de la série). Mais au-delà de mes tendres flirts sériephilistiques, je reviens toujours à Harry. Il est le ciment de Spooks. Ses principes, son comportement, jusqu'à son élocution feutrée mais ferme (et son accent), reflètent, incarnent, l'esprit de la série.

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Je serais donc au rendez-vous pour ces inédits. Prête à me morfondre en craignant la résolution du cliffhanger ; l'impatience aiguisée par le revisionnage de la très réussie saison 7 et sa fin, tellement Spooks, tellement frustrante. Alala, vivement mercredi prochain !


Spooks, Saison 8 inédite, BBC One, à partir du 4 novembre 2009.


Un bref trailer :


Récapitulatif en séries

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Voici ci-dessous la liste des séries qui ont eu droit à (au moins) un article sur ce blog.
Classement alphabétique établi par nationalité.


Blog créé le 27 octobre 2009
 Liste mise à jour au 07.12.2014

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Au nom de la loi

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White collar

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A Mother's Son (mini)
A Touch of Cloth (mini)
A very British Coup (mini)
Accused
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Ashes to Ashes
Bad Education
Bedlam
Being human

Black Books
Blackadder
Blackpool (mini)
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Callan
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Lip Service
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The State Within (Affaires d'Etat) (mini)
The Suspicions of Mr Whicher
The Thick of It
The Trip
The Village
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The Wipers Times (unitaire)
The Wrong Mans
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Ultraviolet
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Utopia
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Warriors (mini)
What remains (mini)
Whitechapel
Whites

Wire in the blood (La Fureur dans le sang)
Yes Minister

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CHINE

The Legend of the Condor Heroes (2003)

COREE DU SUD

A wife's credentials
Arang and the Magistrate
Art (SP)
Athena : Goddess of War

Bad Guy

Beethoven Virus

Bicheonmu (BiChunMoo / Fei Tian Wu) (K/C)
Birdie Buddy
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Can we get married ?
Can't Lose (Can't live with losing)
Cheongdamdong Alice
Chuno (Slave Hunters)
Cinderella's Sister
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Coma
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Conspiracy in the Court (Seoul's Sad Song)
Crime Squad
Cruel City (Heartless City)
Damo
Doctor Champ
Dong Yi
Eight Days Mystery of Jeong Jo Assassination
Empire of Gold
Fermentation Family (Fermented Family)
Flower Boy Ramyun Shop
Freeze
Fugitive: Plan B
Ghost
God of Study (Master of Study)
God of War
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Hero (OCN)
History of the Salaryman
Hometown Legends (2008)
I am  Legend
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IRIS
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JeJoongWon
Jeon Woo Chi
Jin Jin (SP)
Jumong
Jungle Fish 2
King 2 Hearts
King Geunchogo
Korean Peninsula (Hanbando)
Lie to me
Little Girl K (Killer K)
Marry me, Mary !
(Mary stayed out all night)
Midas
My Girlfriend is a Gumiho
Myung Wol the Spy
Nice Guy (The Innocent Man)
Oh! My Lady

On Air
Queen of reversals
Partner

Pasta
Personal Preference (Personal Taste)
President
Prosecutor Princess
Protect the Boss
Queen In Hyun's Man
Re-Memory (SP)
Reply 1994 (Answer me 1994) (2)
Reply 1997 (Answer me 1997) (1)
Resurrection
Road Number One
Rock Rock Rock (mini)
Running
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Sign
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Story of a Man (A Man's Story / The Slingshot)
Sungkyunkwan Scandal
That winter, the wind blows
The Birth of The Rich
The Blade and Petal (Sword and Flower)
The Empress
The End of the World
The Equator Man
The Gate of Truth (The Temple) (SP)
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The Memory in the my old wallet (A faded memory) (SP)
The Rooftop Prince
The Sandglass
The Suspicious Housekeeper
The Thousandth Man
The Virus
The Woman Who Still Wants To Marry
Time between Dog and Wolf
Tree with deep roots (Deep rooted Tree)
Two Weeks
War of the Flowers - Cruel Palace
Warrior Baek Dong Soo
What's up
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Yacha
Yeon Woo's Summer (SP)
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HONG KONG

7 Days in Life

JAPON

Atami no Sousakan
BOSS
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Chase
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Densha Otoko
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Gaiji Keisatsu
Gaikoukan Kuroda Kousakou
Going My Home
Gold
Guilty akuma to keiyakushita onna
Hagetaka
Haitatsu Saretai Watashitachi
Hanzawa Naoki
Hei no Haka no Chuugakkou (SP)
Henshin Interviewer no Yuutsu
Hitori Shizuka
Hoshi Hitotsu no Yoru (SP)
Hotaru no Haka (Le tombeau des lucioles) (SP)
Iki mo Dekinai Natsu
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Kanata no Ko
Karei Naru Ichizoku
Kaseifu no Mita
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Magma
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Meitantei no Okite
Mother
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Ningen no Shoumei
Nobuta wo Produce
Pan to Supu to Neko Biyori
Ri Kouran
Ryuuten no Ouhi - Saigo no Koutei (Princess Hiro) (SP)
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Saikou no Rikon
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Shikei Kijun (SP)
Shinya Shokudou
Shokuzai
Shukumei
Soratobu Taiya
Sunao Ni Narenakute
Suteki na Kakushidori (SP)
Suzuki Sensei
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Tobo Bengoshi
Towa no Izumi
Tsugunai
Tsukahara Bokuden
Tsumi to Batsu
Umoreru (SP)
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xxxHOLiC
Yuusha Yoshihiko to Maou no Shiro
Yuusha Yoshihiko to Akuryou no Kagi (saison 2)

TAIWAN

Gloomy Salad Days
The Graduate

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1788... et demi
Ainsi soient-ils
Alias Caracalla
Ardéchois coeur fidèle
Borgia
Fabien de la Drôme
L'invention de Morel
La Brigade des Maléfices
La Commanderie
Le Voyageur des Siècles
Les Mystères de Lisbonne (BR/FR/POR)
Les Rois maudits

Nicolas le Floch
Odysseus
Reporters
Un village français



EUROPEENNES AUTRES

"10" (Suisse)
27 sekundmeter snö
(Vertiges) (Suède)
30 grader i februari (30 Degrees in February) (Suède)
Äkta Människor (Real Humans)
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Anno 1790 (Suède)
Buzz Aldrin, hvor ble det av deg i alt mylderet? (Buzz Aldrin, what happened to you in all the confusion?) (Norvège)
Borgen (Danemark)
Bron/Broen (The Bridge) (Suède/Danemark)
Cordon (Belgique / Flamande)
Dag (Norvège)
Den som draeber (Danemark)
Edderkoppen (Mini) (Danemark)
En Pilgrims Död (Death of a Pilgrim) (Mini) (Suède)
ENSV: Eesti Nõukogude Sotsialistlik Vabariik (RSSE) (Estonie)
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Forbrydelsen (The Killing) (Danemark)
Gomorra la serie (Italie)
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Hamarinn (The Cliff / La Falaise) (Islande)
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Im Angesicht des Verbrechens (Face au crime) (Allemagne)
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Kommissarie Winter (Les enquêtes du commissaire Winter) (Suède)
Koselig Med Peis (Norwegian cozy / Esprit norvégien) (Norvège)
L'heure du secret (Suisse)
Les Mystères de Lisbonne (Brésil/France/Portugal)
Lilyhammer (Norvège/Etats-Unis)
Livvagterne (The Protectors) (Danemark)

Love / Hate (Irlande)
Lulu & Leon (Danemark)
Naeturkvatkin (The Night Shift) (Islande)
Overspel (Pays-Bas)
Polseres Vermelles (The Red Band Society) (Espagne)
Pressa (Islande)
Prosperity (Prospérité) (Irlande)
Réttur (The Court) (Islande)
Rita (Danemark)
Romanzo Criminale
(Italie)
Tími Nornarinnar (Islande)
Torka aldrig tårar utan handskar (Don't ever wipe tears without gloves) (Suède)
Torpedo (Torpille) (Norvège)
Upp till kamp (How soon is now ?) (Suède)

 

RUSSES

Master i Margarita (Le Maître et Marguerite)
Nebesnyi Soud (Le Tribunal Céleste)

Semnadtsat mgnoveniy vesny (Seventeen Moments of Spring)

 

CANADIENNES

Aveux (Québec)
Continuum

Lost Girl
Orphan Black
Slings & Arrows
The Bridge
The Yard
Unité 9 (Québec)

 

AUSTRALIENNES

A Moody Christmas
A Place to call Home
Bikie Wars : Brothers in Arms

Crownies
Devil's Playground
East West 101
Miss Fisher's Murder Mysteries
Please Like Me
Rake
Redfern Now
Serangoon Road
The Code
The Gods of Wheat Street
The Slap
The Straits
Wild Boys

 

NEO-ZELANDAISES

Nothing Trivial
The Almighty Johnsons

This is not my life

 

ISRAELIENNES

30 Shekel per hour (6 dollars per hour)
Hatufim
Srugim
Ta Gordin (The Gordin Cell / Mice)

 

AFRIQUE

Room 9 (Afrique du Sud)

 

AMERIQUE LATINE

Cidade dos Homens (La Cité des Hommes) (Brésil)
(fdp) Filhos da puta (Brésil)
Filhos do Carnaval (Brésil)
Profugos (The Fugitives) (Chili)

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