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03/01/2010

(K-Drama) IRIS : plongeon au coeur d'une vaste conspiration


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En ce premier *dimanche asiatique* de 2010, nous allons clôturer un kdrama pour lequel je vous avais promis un bilan global il y a quelques semaines. Je vous avais parlé à l'époque des débuts d'une intrigante série d'action et d'espionnage, qui a fait d'excellentes audiences lors de sa diffusion en Corée du Sud cet automne. J'étais assez enthousiaste de découvrir une série coréenne qui, sur la forme comme sur le fond, faisait entrer la production télévisée dans une autre dimension, notamment en raison d'un très important budget. Pour vous remettre à l'esprit tout cela, ma note de fin novembre : IRIS : jeux mortels d'espions.

Depuis, j'ai donc poursuivi ma découverte de cette série qui s'est achevée en décembre 2009 (il existe des rumeurs concernant une possible saison 2, mais pour le moment, rien de concret) et dont j'ai fini le dernier épisode (le 20ème) cette semaine. Si j'ai un peu plus nuancé mon premier jugement, reste que je ne regrette pas ce visionnage.

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L'attrait principal de IRIS réside dans son concept de base, mettant en scène une complexe histoire de conspiration et d'espionnage qui parvient dans ses meilleurs moments, à insuffler un souffle de paranoïa et de suspicion digne d'un classique occidental comme 24. Les premières minutes de la série, qui voient l'assassinat du premier ministre nord-coréen par le héros, donnent immédiatement le ton et les enjeux internationaux majeurs qui vont être au centre de cette fiction. La trahison et la division des loyautés vont s'imposer comme un des thèmes forts, d'une histoire qui se complexifie rapidement. En effet, au-delà des oppositions entre services de différents pays, IRIS dépasse les simples contingences nationales, en leur superposant un deuxième niveau de lecture, qui redistribue les rôles : l'existence d'une organisation secrète, du nom d'IRIS, transnationale, qui dispose d'agents hauts placés dans la hiérarchie de chacun des pays en cause et qui tire les ficelles dans l'ombre.
 
Apparaissent ainsi progressivement les contours d'une vaste conspiration, dont on ne perçoit pas a priori tous les tenants et aboutissants, mais qui modèle à sa guise la géopolitique et les rapports de force de la région, en fonction de ses propres intérêts. Sévissant depuis des décennies, elle utilise tous les moyens, même les plus extrêmes, pour parvenir à ses fins, à commencer par des assassinats de personnalités importantes. Pour maintenir un certain équilibre, elle influe notamment sur les programmes nucléaires qu'ont, ou ont pu avoir, les deux Corées. Dans l'histoire qui nous préoccupe, IRIS s'oppose à la politique du président sud-coréen, qui souhaiterait initier le processus de une réunification des deux pays. Pour cela, l'organisation est prête à tout : à avoir recours à des attentats utilisant des armes nucléaires, à renverser des gouvernements ou des dictateurs dans le cadre de coup d'Etat, mais aussi à précipiter ces nations dans une guerre fratricide.
 
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Tous ces aspects conspirationnistes sont dans l'ensemble bien exploités et constituent les éléments les plus réussis de la série. Ils lui offrent une solide base scénaristique, qui maintient l'attention pleine et entière du téléspectateur, assurant une fidélité renforcée par des cliffhangers réguliers. Seuls quelques maladresses d'écriture entraînent parfois une certaine confusion et des problèmes de cohérence en ce qui concerne l'évolution des personnages, qui grippent un peu cette machine pas aussi bien huilée que les apparences le laisseraient croire a priori.

Car IRIS se révèle être d'une qualité très fluctuante, passant trop souvent de moments intenses et passionnants à de longues scènes interminables à l'utilité discutable. Outre une gestion parfois insuffisamment rigoureuse de l'intrigue principale, égarant un peu le téléspectateur, la série souffre surtout de ruptures de rythme qui viennent briser l'homogénéité d'ensemble du récit. C'est particulièrement flagrant dans la première partie de la série. En parallèle de sa dominante action, IRIS, comme toute série sud-coréenne qui se respecte, se sent obliger d'inclure des romances. Ce ne sont pas les relations amoureuses en elles-même, ou les timides triangles qui les pimentent, qui posent problème. Mais plutôt, l'excessive longueur et le pseudo-romantisme qui s'imposent dans certains passages. N'étant pas du tout une amatrice de ce genre de fiction, j'ai bien cru ne pas arriver au bout d'un ou deux épisodes. De plus, entre l'assassinat de l'officiel nord-coréen à Budapest et la reprise réelle de l'intrigue en Corée du Sud, avec un dévoilement progressif des enjeux, la série souffre d'un long flottement de 2 ou 3 épisodes, où l'utilité et/ou l'intérêt de certaines scènes sont très discutables. Cela vient plomber l'histoire de façon assez dommageable.

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Pourtant, en dépit de quelques doutes sur le moment, je ne regrette vraiment pas d'avoir persévéré. En effet, le téléspectateur qui dépasse ses quelques hésitations d'installation est justement récompensé, car la deuxième partie de la série offre une intensité beaucoup plus constante et vraiment très prenante. La méfiance qui monte progressivement au sein du NSS, l'agence de renseignements à laquelle appartenait le héros, et qui a été infiltrée jusqu'à certains postes de hautes responsabilités par IRIS, est digne de la tension des meilleurs moments de la CTU. Les retournements de situation, et le caractère international de la conspiration, conduisent à des alliances les plus improbables. Si les menaces sont classiques (terrorisme, nucléaire, etc...), le cadre géopolitique, très différent de celui auquel un téléspectateur occidental est habitué, offre un dépaysement rafraîchissant et efficace. J'ai bien aimé la superposition des différents intérêts en jeu, ce qui entraîne, finalement, une alliance entre tous ceux qui entendent faire obstacle au plan d'IRIS, provoquant une coopération entre sud et nord-coréens, loin de toute approche manichéenne d'opposition entre les deux pays.

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Mitigée sur le fond, mais entrecoupée d'excellents moments qui en donnent pour leur argent au téléspectateur, la série suit ce même schéma concernant ses acteurs. Au sein du casting où figurent beaucoup de têtes connues, les acteurs principaux s'en tirent diversement. Parmi les points positifs, il faut évidemment commencer par évoquer la performance de Lee Byung Hun (Kim Hyun Joon), qui interprète de façon très convaincante un héros entraîné dans un enchaînement d'évènements qui le dépasse. Il impose une forte présence à l'écran, et maîtrisera de manière convaincante, tant les scènes d'action que les séquences d'émotions, assurant parfois à lui seul la solidité de certains passages à l'écriture quelque peu douteuse.
 
A ses côtés, ce sont finalement les acteurs incarnant les deux agents nord-coréens, qui vont pleinement tirer leur épingle du jeu. Si elle s'enferme parfois dans une passivité étrangement impassible, sans doute en partie due à l'écriture de son personnage, Kim So Yeun (Kim Sun Hwa) délivre dans l'ensemble une interprétation pleine et offre un pendant convaincant à Lee Byung Hun, avec lequel elle fait équipe une bonne partie de la série. Tandis que Kim Seung Woo (Park Chul Young) joue, de façon très posée et sobre, son supérieur hiérarchique, parfaitement en adéquation avec l'image que renvoie son personnage, à la fois pragmatique et calculateur. Il y a d'ailleurs quelque chose d'assez paradoxal à ce que le personnage de la série le plus versé dans la fidélité à certains idéaux et idées de la nation soit un Nord-Coréen. Mais cette impression doit venir de ma vision biaisée par toutes les fictions d'espionnage occidentales, dans lesquelles les Nord-Coréens sont rarement dans le bon camp.
 
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Mais à côté de ce trio efficace, les trois acteurs restant (si tant est que l'on puisse objectivement y inclure la participation marginale et plutôt anecdotique de TOP) le sont beaucoup moins. A leur décharge, il faut quand même préciser qu'il s'agit aussi des trois personnalités les plus faibles scénaristiquement, tant en terme d'envergure du personnage que de cohérence d'ensemble. Reste que je crois pouvoir annoncer officiellement que Kim Tae Hee, en plus de ne pas savoir jouer, ni de parvenir à faire naître chez le téléspectateur la moindre émotion, est devenue une de ces actrices qui fait naître en moi un profond énervement qui va croissant au fil des épisodes. De la même façon que j'avais fini par la détester dans Gumiho (Nine Tailed Fox), j'ai fini par la trouver insupportable dans IRIS. Absolument pas crédible dans son rôle d'espionne avec des responsabilités, il émane d'elle une telle fragilité que le téléspectateur s'attend à tout moment à ce qu'elle se brise en mille morceaux. Ajoutons à cela une expression monolithique qui est invariable, quelque soit le sentiment exprimé, et je crains de l'avoir vraiment et définitivement prise en grippe cette fois-ci.

L'acteur qui incarne son vis-à-vis au NSS, ex-"meilleur ami" de Kim Hyun Joon, Jin Sa Woo, sombre dans des travers quelque peu similaires. Mais ici, c'est sans conteste l'écriture du personnage qui pose problème. Jung Jun Ho ne parvient en effet jamais à prendre la mesure de son rôle, paraissant la plupart du temps ailleurs, naviguant entre émotions contradictoires qu'il exprime, plus ou moins maladroitement, de façon sporadique. Il n'a probablement pas plus compris Jin Sa Woo que le téléspectateur. Enfin, TOP, crédité au casting principal, nous gratifie de quelques brèves apparitions qui ne justifient pas un tel statut, lequel a sans doute surtout été accordé dans le but de capter quelques fans du chanteur. Avec un personnage créé artificiellement, dispensable, et dont les lignes de dialogue sont réduites à portion congrue, il n'y avait pas grand chose à faire pour TOP. Mais même en en faisant le minimum, la seule impression qu'il laisse au téléspectateur est une perplexité constante, ponctuée d'un oubli rapide.

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Finalement, c'est probablement sur la forme que IRIS va fédérer sans doute le plus ses téléspectateurs. Son budget permet en effet de proposer une réalisation efficace et soignée. L'image est parfois très belle, avec des grands plans qui permettent de profiter pleinement de certains cadres superbes. Les passages à Akira, au Japon, notamment, sont très réussies. De manière générale, d'ailleurs, ce sont tous les voyages de cette série résolument tournée vers l'international qui sont bien exploités et dont les changements de décors sont accueillis avec plaisir : à partir de la Corée du Sud, nous sommes ainsi amenés à faire des incursions au Japon, en Chine, en Hongrie et en Corée du Nord. De plus, les scènes d'action sont bien mises en scène, qu'il s'agisse des combats ou des fusillades. Ce qui leur confère une crédibilité très appréciable, qui n'est pas toujours présente dans les dramas coréens. La bande-son est fournie et permet plutôt bien de souligner la portée de certaines scènes, sans trop en faire. IRIS tient donc parfaitement son rang et ses promesses sur la forme.

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Bilan : Chargée de toutes ses contradictions, IRIS laisse une impression mitigée. Le téléspectateur reste admiratif devant la tension atteinte dans certains épisodes, nous plongeant dans un degré de paranoïa et de double jeu au sein d'agences de renseignements qui s'imposent en dignes héritiers de 24. La forme est particulièrement soignée, en particulier la réalisation. Mais cela ne peut faire oublier les moments où l'écriture du scénario prend un tour vraiment faible, confus, brisant le rythme de la série. Même constat du côté des acteurs, entre d'excellentes performances d'une part, et de très pauvres d'autre part, on reste sur la réserve.
Si bien qu'en fin de compte, IRIS se révèle être une série d'action prenante, à voir notamment pour la modernisation de certains codes de dramas coréens qu'elle introduit, mais elle laisse aussi un téléspectateur quelque peu frustré et partagé, en ne concrétisant pas toutes les ambitions affichées au départ.


NOTE : 6,5/10


Une preview, sous-titrée en anglais, de la série :


22/11/2009

(K-Drama) IRIS : mortels jeux d'espions

Encore un dimanche coréen. Toujours une histoire d'espionnage. Cela résume bien la semaine téléphagique anglo-coréenne, plutôt agréable, que j'ai passée.

Souvenez-vous, sériephile varie, ses envies fonctionnent souvent en cycle. Attendez-vous donc à ce que, pendant quelques semaines au moins, je vous parle de découvertes coréennes plus ou moins régulièrement, ayant pris le temps de mettre de côté un petit échantillon de séries potentiellement intéressantes que je me sens d'humeur à tester prochainement.

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Initialement, si je me suis intéressée à IRIS, c'est en raison du billet enthousiaste consacré au pilote, chez Ladytelephagy, lundi dernier. La curiosité piquée, The Legend à peine terminée, je me suis dit que c'était le moment ou jamais de m'ouvrir à de nouveaux horizons et de changer un peu de genre. En provenance de Corée, j'ai surtout "l'habitude" (enfin, tout est relatif, ce sont plus des excursions en Asie qu'une téléphagie asiatique que je développe) des dramas historiques, et je garde des souvenirs assez mitigés des quelques dramas contemporains que j'ai pu suivre. Cependant, IRIS offrait non seulement un pitch de départ attractif, mais elle apparaissait aussi comme une série aux ambitions hautement affichées et dotée d'un budget important. Elle rencontre d'ailleurs actuellement un joli succès en Corée, où sa diffusion sur KBS2 est en cours depuis octobre 2009, et bénéficie d'un beau buzz internaute.

L'ensemble des épisodes n'ayant pas été encore diffusé, c'est une note sous forme d'impressions au premier quart de la saison que je vous propose, puisque j'ai visionné les cinq premiers épisodes (sur les 20 qu'elle comptera au total).

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IRIS nous plonge dans les coulisses de l'espionnage international, avec en toile de fond, comme sources de tensions et de méfiances continuelles, la division persistante des deux Corées et la question, classiquement et universellement problématique, de l'armement nucléaire. Deux amis des forces spéciales sud-coréennes, Kim Hyun Joon et Jin Sa Woo, sont recrutés par une organisation secrète, branche à part des services de renseignements du pays, le NSS. Ils vont opérer sous les ordres d'une jeune femme, Choi Seung Hee, qui les avait déjà rencontrés dans les jours précédents, sous un prétexte quelconque, afin d'évaluer leur potentiel, et, du même coup, leur faire tourner la tête. Un triangle amoureux s'esquisse, avec une présentation typiquement coréenne.

Mais, si la réalité du terrain prouve rapidement la valeur des deux nouvelles recrues, la partie d'échecs réelle se joue à un autre niveau, dans un univers où les agents sont des pions sacrifiables, où la confiance est un luxe que l'on ne peut se permettre d'accorder et où les apparences sont trompeuses. Les personnages principaux se retrouvent ainsi happés dans un enchaînement d'évènements qui échappe à leur contrôle. Tour à tour assassin puis cible, chasseur puis chasssé, officiel puis fugitif, les loyautés se brisent et les alliances fluctuent, dans une ambiance sombre et réaliste.

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En effet, la série va progressivement se complexifier, se concentrant autour d'une intrigue principale solide qui s'emballe rapidement. Car IRIS n'adopte pas le format classique d'autres fictions d'espionnage, consistant en une mission par épisode. Au contraire, le fil rouge devient rapidement prépondérant. Elle se présente alors sous le format d'un vaste thriller prenant, dominés par les faux-semblants, les trahisons et les agendas personnels cachés. Résolument orientée à l'international, elle nous donne l'occasion de voyager en Asie comme en Europe. Petit à petit, les pièces se révèlent, sans que le téléspectateur puisse pleinement apprécier quel est le tableau final. Entre concurrence entre diverses organisations, assassinats politiques et sacrifices de la main d'oeuvre, nos héros vont devoir essayer de survivre et de démêler les mystères, face à ces vastes conspirations, dont ils ne connaissent pas toujours les réels enjeux.

Les scénaristes se révèlent particulièrement efficaces dans l'art d'esquisser des réponses qui génèrent surtout de nouvelles interrogations et de générer un suspense prenant et nerveux. Pour le moment, la gestion de cette intrigue principale est intelligemment et subtilement menée. Le téléspectateur est attentif et ne décroche pas. Tout cela est parfaitement servi par une réalisation impeccable, où les scènes d'action notamment sont magistralement exécutées. A l'image des dix premières minutes de la série, conduites tambour battant avec une maîtrise qui n'a rien à envier aux fictions occidentales, la caméra dynamique nous plonge très bien dans l'ambiance et la tension des moments-clés.

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Le petit bémol que l'on pourrait cependant adresser à IRIS réside dans sa tentative de conciliation entre le thriller et une certaine romance qu'elle prend le temps de développer. Certes, les passages plus calmes, qui sont l'occasion de développer les personnalités nuancées des personnages, permettent de poser les jalons des futures alliances et trahisons. Cependant, sans remettre en cause leur utilité dans la narration globale, certaines scènes dites "romantiques" s'éternisent, rompant un peu le rythme du récit. Cependant, cela n'est pas préjudiciable à l'intérêt porté à la série dans son ensemble. Dès que le rythme s'accélère, ces parenthèses nous paraissent bien loin ; et, comme je l'ai dit plus tôt, IRIS devient alors redoutablement efficace pour capter notre pleine attention.

Le scénario est aussi bien servi par un casting solide. Qu'il s'agisse de Lee Byun Hun (Kim Hyun Joon) ou Jung Jun Ho (Jin Sa Woo), ils sont très crédibles. Idem pour les deux agents nords-coréens, Kim Seung Woo et la ravissante Kim So Yun. En fait, ma seule réserve concerne Kim Tae Hee. qui fait encore tourner des têtes à son insu, un peu comme dans Gumiho (Nine Tailed Fox), le dernier k-drama où j'avais eu l'occasion de la croiser. Je l'avais assez peu appréciée à l'époque, pas pleinement convaincue par son sourire figé. Cependant, sans doute aidée par un rôle plus consistant, elle est un peu plus convaincante dans IRIS. Mais j'ai toujours du mal avec cette actrice.

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Bilan : Après cinq épisodes, me voici fébrilement skotchée devant mon petit écran, frustrée par le cliffhanger efficace du dernier épisode (autant qu'alléchée par la bande-annonce du suivant) et complètement rentrée dans une intrigue qui se complexifie considérablement au fil des épisodes. IRIS dépasse rapidement les simples enjeux de froide géopolitique, arbitrés par les services d'espionnage, pour y mêler les destinées humaines des personnages, broyés par cette partie d'échecs qui constitue la trame principale de la série. Une forme de fil rouge qui étend progressivement ses ramifications sur la fiction et fait enchaîner les épisodes sans s'en rendre compte. C'est d'autant plus intriguant que nous ne disposons pas de tous les éléments, ne pouvant que constater les manipulations et les forces en présence. Une impression de "toutélié" s'impose, sans que l'on connaisse le tableau d'ensemble. Très prenant.

Sombre et diablement efficace, en dépit de quelques longueurs amoureuses, IRIS devrait ravir tous les amateurs d'espionnage, et plus généralement de bon thriller. Je dresserai un bilan d'ensemble lorsque j'aurai eu l'occasion de regarder tous les épisodes ; mais, en attendant, n'hésitez pas à céder à la curiosité !


NOTE : 7,5/10


La bande-annonce de la série :