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28/12/2011

(Bilan) Les tops et flops (éclectiques) de mon année sériephile 2011

Aujourd'hui, petite entorse au rendez-vous du mercredi asiatique pour terminer le mois de décembre. La période est en effet propice à toutes sortes de bilans ; et, comme l'an dernier, je veux saisir l'occasion pour revenir sur les séries qui ont marqué, en bien comme en mal, mon année 2011.

Cette dernière m'aura permis de poursuivre des explorations sériephiles dans des contrées téléphagiques insoupçonnées. La part de mes visionnages consacrés au "reste du monde" (en dehors des quatre pays principaux que sont l'Angleterre, les Etats-Unis, la Corée du Sud et le Japon) a ainsi considérablement augmenté. J'ai entamé un passionnant et très excitant tour européen (Danemark, Islande) qui aura apporté son lot de révélations en séries non anglophones. L'Océanie n'aura pas été en reste, et mon affection pour la Nouvelle-Zélande se sera confirmée. Et j'ai même craqué pour une série de Hong Kong, ce qui est plutôt rare pour moi ! Et puis, j'ai aussi pu prendre le temps de rattraper des séries plus anciennes (comprendre : non diffusées dans leur pays d'origine en 2011). La conséquence, c'est qu'il a fallu arbitrer de manière encore plus drastique et crève-coeur les séries que j'ai suivies en direct. J'ai tant de fictions intéressantes et dont j'ai lu du bien qui restent sur ma liste "à rattraper" (Enlightened, The Princess Man, The Crimson Petal and the White...).

Le bilan qui suit reprend le modèle de l'année dernière. Ne prétendant à aucune exhaustivité (avec toutes les limites de mes visionnages et retards), il s'agit juste de revenir sur les séries qui ont construit et fait mon année 2011. Le principe demeure inchangé : il y a différentes catégories, et un seul élu par nationalité (avec des choix discrétionnaires) ; le but est d'esquisser imparfaitement une rétrospective assez large des fictions du petit écran.

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LES TOPS des séries diffusées en 2011

S'il ne devait en rester qu'une :
Angleterre : The Promise (Le Serment) (mini)
Corée du Sud : White Christmas
Etats-Unis : Game of Thrones, saison 1
Japon : JIN, saison 2
Reste du monde :
The Yard, saison 1 (Canada)

Les (bonnes) surprises du chef :
Angleterre : The Shadow Line (mini)
Corée du Sud : President
Etats-Unis : Boss, saison 1
Japon : Kaseifu no Mita
Reste du monde : The Slap, saison 1 (Australie)

Le top des confirmations :
Angleterre : Rev., saison 2
Corée du Sud : -
Etats-Unis : Justified, saison 2
Japon : Shinya Shokudou, saison 2
Reste du monde : Borgen, saison 2 (Danemark)

Le top des séries en costumes :
Angleterre : The Hour, saison 1
Corée du Sud : Gye Baek
Etats-Unis : Mildred Pierce (mini)
Japon : JIN, saison 2
Europe autre : Les Mystères de Lisbonne (Brésil/France/Portugal)
Océanie : Cloudstreet (Australie)

Le top des séries WTF?! de l'année :
Angleterre : -
Corée du Sud : The Greatest Love
Etats-Unis : Once upon a time, saison 1
Japon :
Yuusha Yoshihiko to Maou no Shiro
Reste du monde : The Almighty Johnsons, saison 1 (Nouvelle-Zélande)

Le top des comédies que j'ai aimées (parce que oui, cela arrive !) :
Angleterre : The Café, saison 1
Corée du Sud : Protect the boss
Etats-Unis : -
Japon : Boss, saison 2
Reste du monde : 7 days in life (Hong Kong)

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LES FLOPS des séries diffusées en 2011

Le flop des nouveautés au concept intéressant qui n'ont pas tenu leurs promesses :
Angleterre : Mad Dogs, saison 1
Corée du Sud :
Myung wol the spy
Etats-Unis : Terra Nova, saison 1 / The Kennedys (mini)
Japon : -
Europe autre : Rani (France)
Océanie : Wild Boys, saison 1 (Australie)

Les déceptions dont j'attendais plus :
Angleterre : Silk, saison 1
Corée du Sud :
Midas
Etats-Unis : Hell on wheels, saison 1
Japon : -
Europe autre : Den som Draeber, saison 1 (Danemark)
Océanie : Crownies, saison 1 (Australie)

Le flop des comédies pas drôles (que j'ai testées et qui ne m'ont pas fait sourire) :
Angleterre : Life's too short, saison 1 / Spy, saison 1
Corée du Sud : -
Etats-Unis : Suburgatory, saison 1
Japon : Don Quixote
Reste du monde : At home with Julia (Australie)

Le flop des remakes inutiles dont on se serait passé :
Angleterre : -
Corée du Sud : The Empress (remake de
Jotei Kaoruko)
Etats-Unis : The Killing (remake de Forbrydelsen)
Japon : Ikimen Desu Ne (remake de You're Beautiful)
Reste du monde : -

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LES AWARDS en tout genre

Le top de mes personnages masculins préférés :
Angleterre : William Garrow, interprété par Andrew Buchan (Garrow's Law, saison 3)
Etats-Unis : Raylan Givens, interprété par Timothy Olyphant (Justified, saison 2)
Corée du Sud : Lee Youn Sung, interprété par Lee Min Ho (City Hunter)
Japon : Akira Suzuki, interprété par Hiroki Hasegawa (Suzuki Sensei)
Reste du monde : Kasper Juul, interprété par Johan Philip Asbæk(Borgen, saisons 1 & 2)

Le top de mes personnages féminins préférés :
Angleterre : Bel Rowley, interprétée par Romola Garai (The Hour, saison 1)
Etats-Unis : -
Corée du Sud :
Yang Eun Bi, interprétée par Lee Chung Ah (Flower Boy Ramyun Shop)
Japon :
Mitamura Momoko, interprétée par Matsushita Nao (Kurumi no Heya)
Reste du monde : Sarah Lund, interprétée par Sofie Gråbøl (Forbrydelsen, saisons 1 & 2)


Les traumatismes / Le top mémoriel des animaux sacrifiés sur l'autel du divertissement. RIP :

Angleterre : Le chat, The Shadow Line
Etats-Unis : Le cheval, Luck
Corée du Sud : -
Japon : Les chiens, Nankyoku Tairiki
Reste du monde : -

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BONUS : LE TOP en retard (des séries rattrapées en 2011)

Elles n'ont pas été diffusées cette année dans leur pays d'origine, je les ai regardées en 2011... Et vu leur qualité, elles méritent un top !

1. Borgen, saison 1 (Danemark)
2. Fumou Chitai (Japon)
3. The Lost Prince (mini) (Angleterre)
4. The Sandglass (Corée du Sud)
5. Forbrydelsen, saisons 1 et 2 (Danemark)
6. Soratobu Taiya (Japon)
7. Edge of Darkness (mini) (Angleterre)
8. Naeturvaktin (The Night Shift), saison 1 (Islande)
9. Shinya Shokudou, saison 1 (Japon)
10. Conspiracy in the Court (Corée du Sud)

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L'année 2011 aura donc été une nouvelle fois une année très riche. Je crois que ma principale frustration tient surtout à tous ces arbitrages que j'ai été contrainte de faire au sein de cette programmation ; trouver un équilibre et ne pas non plus tomber dans une sur-consommation qui ferait perdre leur saveur à toutes ces découvertes. Je crois que je me suis fait une raison : je ne peux plus essayer de couvrir quasiment toutes les fictions d'un pays donné (même si l'Angleterre continue de bénéficier d'un passe-droit).

Moins de spécialisation, mais plus de curiosité et de diversité, cela aura été ma ligne de conduite pour 2011... Une décision que je ne regrette pas. Ma passion pour le petit écran demeure intacte, c'est bien le principal. Et j'ai pris beaucoup de plaisir à partager cette année avec vous.

15:15 Publié dans (Bilans) | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : bilan |  Facebook |

31/12/2010

(Téléphagie) Bilan 2010 : une sériephilie sans frontières et des certitudes retrouvées

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La fin d'une année, ce n'est pas seulement l'heure des tops divers et variés de toutes les productions du petit écran, c'est aussi l'heure de faire son bilan personnel de ses propres programmations. Après 2009 et une téléphagie quelque peu moribonde ou "en crise", je termine 2010 avec plus de certitudes. Ces derniers mois auront été à la fois l'occasion d'une renaissance grisante, riche en nouvelles découvertes, et une confirmation que certains cycles se sont bel et bien achevés et sont désormais derrière moi. 

La téléphagie est ainsi faite avec ses passades, ses coups de coeur, ses illusions et ses déceptions... Pour ce 31 décembre, voici donc une réflexion plus personnelle et introspective, dans la lignée des précédents billets du genre, de la crise de foi téléphagique de fin 2009 à la question existentielle une crise, quelle crise ? de la mi-saison 2010. Dans cette optique, les captures d'écran du générique d'Episodes m'ont semblé on ne peut plus appropriées. Sauf que mon esprit de contradiction aidant, elles vont logiquement défiler à l'envers (et on va passer par l'océan Pacifique !).

Les balades téléphagiques de l'année 2010 : entre rupture, surprise et confirmation

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La rupture : La téléphagie, c'est un peu une nouvelle frontière permanente...

En fait, je crois que la vraie rupture de 2010, cela aura été le fait que, contrairement aux deux années précédentes, j'ai cessé de m'entêter dans mes schémas traditionnels à écumer vainement les productions d'outre-Atlantique. J'ai préféré consacrer mon temps à d'autres petits écrans. J'ai bien tenté d'identifier les causes de ce désamour, mais aucun argument ne me paraît vraiment convaincant : les problèmes qualitatifs, les thématiques traitées, le format marathon interminable... Certes, il y a sans doute une part de lassitude dans tout cela. La conséquence d'une téléphagie compulsive depuis plus d'une décennie se perçoit lorsque le carcan d'une seule culture télévisuelle devient étouffant, où la reproduction des mêmes recettes, des mêmes schémas, finit par perdre tout charme pour adopter un parfum mécanique. Mais les raisons de cette fin de cycle sont à mon avis ailleurs.

Non, la télévision américaine n'a pas perdu en quelques années tout son attrait. Certes la rentrée de septembre n'a pas tenu ses promesses. Les grilles des grands networks US peuvent nourrir certaines insatisfactions. Mais le problème, ce n'est pas ce serpent de mer de la supposée fin de "l'âge d'or des séries US". Ce qui a changé, ce n'est pas le petit écran américain, c'est tout simplement moi. J'ai continué de grandir et mes goûts d'évoluer.

Non, je n'ai pas découvert de Graal téléphagique ailleurs. Je n'ai même pas effectué le tri qualitatif tant espéré au sein de mes séries dans une passion toujours trop chronophage. Je n'ai pas trouvé de télévision plus intéressante dans l'absolu. Ce n'est pas non plus une simple question de curiosité désintéressée qui me conduirait à vouloir multiplier les expériences sériephiles à travers le monde. Soyons franc, la curiosité internationale, c'est un moteur qui joue seulement à la marge dans mes programmes. Elle offre une mise en perspective salvatrice et rafraîchissante, mais elle n'est jamais une fin en soi. Elle intervient quand j'entrouvre les frontières de la Nouvelle-Zélande, de Hong Kong ou de Taïwan. Elle est aussi instigatrice : c'est sans doute elle qui m'a conduite un jour en Corée du Sud, ou qui m'a permis d'avoir des coups de coeur pour les pilotes de séries 30 ans après leur diffusion d'origine.

Seulement, je reste aussi une passionnée naturellement casanière, qui aime savoir et comprendre l'univers téléphagique dont je pousse la porte. Le tout est de trouver le bon équilibre. Ma téléphagie en 2010 est à l'image de la ligne éditoriale de ce blog. Les instruments et ressorts pour vivre cette passion sont toujours là, mais l'équation d'ensemble a considérablement évolué. Aujourd'hui, j'ai d'autres attentes. Je recherche quelque chose de différent par rapport à la manière dont j'ai pu nourrir cette passion au cours de la décennie précédente. Ne réduisez pas cela à un simple "besoin d'exotisme". Il y a quelque chose de plus structurel derrière, un désir de grille de lecture différente, de constructions narratives qui ne vont pas engendrer les mêmes ressentis, les mêmes saveurs. Ca n'a pas de sens de les placer en confrontation tout simplement parce que derrière ces termes génériques de "séries" ou de "divertissement", ce sont des codes différents qui sont à l'oeuvre. Les grilles de lecture de chacune de ces productions ne peuvent se superposer.

2010 aura donc été internationale, pleine de voyages téléphagiques. Pour autant, la téléphage casanière que je suis aura trouvé plus particulièrement ses marques dans deux pays. Sur ce point, s'il y a du classique prévisible, j'avoue que mes goûts conservent encore une bonne part de mystère. Même pour moi.

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La surprise : La téléphagie, ça évolue quand même sur des voies bien impénétrables...

Si on peut admettre facilement le désintérêt relatif pour la production américaine, ou encore le renforcement logique d'une anglophilie qui n'a fait que croître depuis 2002 (date de mon dernier été anglais), en revanche, il reste une bien étrange énigme : comment ai-je fait pour atterrir en Corée du Sud ? Quels atomes crochus pouvais-je avoir avec cette production particulière ?

Honnêtement, a priori, nous n'étions pas faits pour nous rencontrer. Parmi mes récurrentes allergies téléphagiques déclarées, on trouve tout d'abord une détestation traditionnelle toute particulière des histoires d'amour. Je n'aime pas non plus vraiment les comédies. Et le mélange des deux genres me fait normalement fuir le petit comme le grand écran. De plus, je raffole de dialogues écrits à 100 à l'heure et de pitch minutieusement finalisés. Bref, des affinités qui seraient plutôt à l'opposé des principales caractéristiques des k-dramas. Je dis toujours pour caricaturer que ces derniers m'ont permis de découvrir que j'avais un coeur, et même des instincts "fleur bleue" qu'aucune série américaine n'avait jamais réveillés. Ce n'est pas si éloigné de la réalité. Les séries sud-coréennes que je chéris touchent en moi une sensibilité qui n'avait jamais jusqu'à présent été sollicitée.

Pour tout vous dire, la première fois que j'ai découvert la télévision sud-coréenne, c'était lors de mon cycle japonais. Un été, il y a quelques années. Le premier k-drama que j'ai lancé, je m'en souviens comme si c'était hier, il venait de sortir, il s'agissait de A love to kill. Et vous savez quoi ? J'ai détesté. Comme rarement. Je ne vous parle pas seulement de la qualité de la vidéo très médiocre des épisodes sur lesquels j'avais mis la main. Il y avait la langue aux sonorités beaucoup plus confuses pour mes oreilles que le japonais, conséquence de quoi le courant ne passait pas vraiment avec les acteurs... Mais surtout, il y eut le coeur du problème : le scénario et sa construction complètement illogique pour mon cerveau de téléphage occidentale. Avec le recul, ça me fait sourire, mais c'est bien simple, je n'ai absolument rien compris aux trois premiers épisodes que j'ai eu la patience de regarder. Le synopsis que j'avais sous les yeux était le seul élément tangible me permettant d'appréhender l'histoire. Et honnêtement, on aurait pu me raconter n'importe quoi, le rapport entre le résumé et le premier épisode semblait relever d'une dimension ésotérique. Un jour, il faudra sans doute que j'y rejette un oeil, juste pour voir comment ma perception a évolué. Je crois qu'on y trouvait pourtant un certain nombre d'élément narratifs classiques : cette habitude de commencer par une navigation entre flashforward et/ou flashback, l'amour impossible, le drame, une façon particulièrement alambiquée de poser les enjeux, etc.

Il n'y eut donc pas ce vertige de la nouveauté face à un nouvel horizon téléphagique. Si je m'offris quelques incursions dans la péninsule du Matin Calme dans les années qui suivirent, si je savais que les k-dramas existaient à portée de clic, cela ne dépassa jamais le stade de la découverte "le temps d'une parenthèse". Et puis... Peut-être ai-je moi-même changé au fil des années. Est arrivée la fin de l'année 2009, et ce blog a été le témoin privilégié de cet étrange bouleversement. Objectivement, j'attribue la responsabilité de tout cela à The Legend et Story of a Man. A un degré moindre, peut-être aussi IRIS et Beethoven Virus. Reste que j'ai alors mis le doigt sur un engrenage inattendu. Cela aurait pu être une lubie passagère, c'est devenu une sorte de coup de foudre à retardement pour une télévision qui semble désormais naturellement installé dans mes moeurs télévisuelles.

Comme tout dans la téléphagie, cela obéit à un cycle. Mais le simple fait que cette année, j'ai suivi naturellement des k-dramas que je jugeais objectivement juste moyens, alors que dans le même temps, je n'éprouvais aucune envie d'attaquer la saison 3 des Sons of Anarchy ou la dernière de Friday Night Lights résume à mon sens parfaitement l'inversion qui s'est opéré dans mon ordre des priorités. 

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La confirmation : Les voyages, c'est bien. Les voisins, aussi.

Certes, j'ai passé du temps en Corée du Sud. J'ai exploré plus avant le Japon avec des découvertes qui m'ont vraiment très très enthousiasmé (Hagetaka reste pour moi LA révélation de l'année). Je me suis baladée en Asie, en Océanie. Mais le pays où j'ai le plus naturellement pris mes quartiers n'est pas à l'autre bout du monde. Il n'est même pas sur un autre continent. Car si son cousin américain m'a lassé, le petit écran anglais continue, lui, d'exercer sur moi une fascination non démentie. En ayant de mettre en retrait les séries venues d'Outre-Atlantique, 2010 aura été une année de consécration pour la télévision britannique : j'ai enfin pu la placer tout en haut de mes priorités, après avoir passé les 5/6 dernières années à tergiverser.

Et elle aura été à la hauteur. Pensez que c'est une télévision qui vous propose des nouveautés brillantes comme Downton Abbey et Sherlock, une dose de science-fiction avec Doctor Who, du fantastique prenant et diversifié avec Going Postal ou Misfits, des comédies sympatiques comme Rev ou Whites, des polars stylés comme Luther, des legal dramas historiques comme Garrow's Law, des fictions chaleureuses et inclassables comme The Indian Doctor, le tout saupoudré de mini-séries plus ou moins abouties, mais qui réservent parfois de plaisantes surprises et dans lesquelles on s'investit facilement pour une poignée d'épisodes... Et bien, voilà bien le petit écran occidental que j'ai envie de suivre !

Les séries britanniques ont un style qui leur est propre. Je ne saurais trop précisément le caractériser. Il est difficile de généraliser, mais on y croise souvent une écriture plus directe, un style plus brut. L'exercice de comparaison que permet le simple visionnage de la bande-annonce du remake de Shameless, qui débute dans quelques jours sur Showtime, est suffisamment représentatif : il y a quelque chose de moins alambiqué, moins consensuel, de plus vrai et déglingué dans l'original. Au final, c'est sur une impression diffuse de proximité mêlée d'authenticité que nous laisse cette télévision.

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Ainsi, après avoir un peu déserté mon petit écran - notamment un semestre de 2009 de quasi-sevrage -, j'ai retrouvé cette année un équilibre téléphagique. J'ai non seulement de longues listes de programmes que j'ai envie de découvrir, mais j'ai aussi désormais la certitude que je n'ai plus "besoin" des Etats-Unis pour continuer à vivre ma sériephilie pleinement... Par sa dimension internationale, par sa diversité, mais aussi par les rencontres et les échanges qu'elle aura permis au sein de cette vaste et si diversifiée communauté de passionnés sériephiles, c'est plus de perspective et de recul face au petit écran que 2010 m'aura apporté.

En résumé, je termine l'année sur une note d'optimisme... En espérant que 2011 poursuive sur cette voie !

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22/12/2010

(Bilan) L'année téléphagique 2010 en Corée du Sud

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Ce n'est certes pas le dernier mercredi asiatique de décembre, mais les deux premiers épisodes de It's okay, Daddy's Girl ne m'ayant pas particulièrement enthousiasmé, profitons de ce jour pour dresser un petit bilan des k-dramas de l'année 2010. Pour tout vous dire, l'exercice est une nouveauté, puisque c'est bien la première fois que je suis de façon aussi assidue et "en direct" la saison sud-coréenne.

Comme dans tous les billets rétrospectifs de ce blog, le résultat donne un mélange de sérieux et de décalé permettant d'évoquer tout ce qui a pu me marquer au cours de l'année. J'ai choisi de retenir en priorité des dramas achevés ; cependant, une exception notable et irréductible est venue se glisser dans ce bilan, car il était inconcevable de ne pas évoquer Secret Garden qui s'impose un peu plus chaque semaine comme mon coup de coeur de 2010. Je vais donc prendre le risque de l'inclure sans en connaître la conclusion, choisissant de faire confiance aux scénaristes.

Pour le reste, les références sont diverses et variées. Dans la mesure du possible, j'ai essayé de privilégier des passages peu spoilerisant, parlant par exemple des scènes des premiers épisodes. Enfn, le dernier problème à surmonter fut de réactiver mes souvenirs des dramas du début de l'année ; cela a été réalisé avec plus ou moins de succès... N'hésitez donc pas à partager vos souvenirs !

 

LES SERIES

Mon top 5 :
5. Joseon X-Files / Pasta
4. Doctor Champ
3. Coffee House
2. Jejoongwon
1. Secret Garden

Le top des séries historiques :
5. Comrades
4.
Chuno (Slave hunters)
3. Dong Yi
2. Joseon X-Files
1. Jejoongwon

Les lots de consolation :
Prix de l'originalité du concept : Joseon X-Files
Prix de l'originalité de l'écriture : Harvest Villa
Prix de la comédie la plus gourmande : Pasta
Prix de la meilleure OST : My girlfriend is a gumiho
Prix de la plus belle image : Doctor Champ
Prix de la photographie la plus cinématographique et aboutie : Joseon X-Files
Prix de la série la plus kitsch : A man called God
Prix de la série ayant réalisé le plus d'économies budgétaires dans la conception des costumes de ses acteurs : Chuno ( Slave hunters)
Prix de la série la plus fédératrice du public (audiences)  : Baker King
Prix de la série la plus légère : Marry me, Mary
Prix du buzz internet le plus important : Sungkyunkwan Scandal
 
Prix de la série que je n'ai pas regardée dont on m'a le plus parlé : Prosecutor Princess

Le top des déceptions :
5. My country calls 
4. God of Study
3. A man called God
2. Kim So Roo
1. Road Number One


ILS ONT MARQUE 2010 : instantanés choisis


La scène comique devant laquelle je ris encore en me la remémorant :

Personal Taste : Un ascenseur, deux hommes, un problème de fermeture éclair, deux possibilités et une ouverture de porte inopinée... ai-je besoin d'en dire plus ?

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La scène la plus intense émotionnellement parfaite :

Cinderella's sister : Dans le train que Song Eun Jo a pris avec sa mère pour échapper à son "beau-père" du moment, la jeune fille voit les hommes de main lancés à leur poursuite approcher. Sa mère dort. Durant un instant de tergiversation, l'adolescente envisage de l'abandonner pour s'enfuir seule. Une scène dont la brièveté n'a d'égale que son intensité. Un déchirement sobrement et si justement mis en scène.

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 La scène d'action à la meilleure chorégraphie de combat :

Chuno (Slave Hunter) : S'il y a bien un aspect qui fut soigné dans Chuno, ce fut sa forme. Une photographie travaillée, des combats superbement chorégraphiés, avec cascades et autres prouesses, le tout (parfois trop?) magnifiquement mis en relief à grand renfort de ralentis et autres effets de style. Aucun doute sur ce point, le drama était destiné à impressionner visuellement le téléspectateur.

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 La scène d'action à la cascade la plus improbable :

Fugitive Plan B : Tout ce que vous n'aviez jamais soupçonné pouvoir faire au volant d'une moto... sans même être décoiffé (et en gardant sa chemise d'un blanc immaculé, et nécessairement ouverte façon négligé chic). Au moins voilà une entrée en matière (explosive) où le drama annonce clairement la couleur.

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La scène esthétique qui a mis plein d'étoiles dans les yeux du téléphage :

Doctor Champ : L'image de ce drama fut dans l'ensemble vraiment superbe, alors même que l'enjeu ne se situait pas dans cet aspect formel. La scène qui symbolise peut-être le mieux cette dimension esthétique reste le magnifique lâcher de lanternes à souhait ô combien symbolique. C'est d'ailleurs au cours de ce moment, lors du pilote, que s'est produit le déclic qui m'a définitivement fait tomber sous le charme de ce drama.

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Le plus beau paysage :

My Girlfriend is a Gumiho avait de vrais accents féériques par moment, profitant du concept particulier de la série pour mettre en valeur et exploiter certains cadres superbes. Comment ne pas tomber en admiration devant de tels décors ?

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Le final ésotérique qui a donné mal à la tête :

Joseon X-Files : Disons juste qu'il s'inscrit dans la lignée de l'ambiance atypique de la série et laisse à chacun le soin de faire ses interprétations.

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La créature fantastique de l'année :

Le Gumiho. Désormais, le renard à neuf queues n'a plus de secret pour le téléphage coréanophile, les chaînes sud-coréennes ayant entrepris de revisiter cette légende populaire célèbre, avec deux séries adoptant deux approches très différentes du sujet : Gumiho : Tale of the Fox's Child et My girlfriend is a Gumiho.

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Mes instants "fleur bleue"


Le couple de l'année :
Gil Ra Im et Kim Ji Won (Secret Garden)

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Le baiser de l'année :

Coffee House : Le premier baiser entre Seo Eun Young et Lee Jin Soo, à la fin de l'épisode 8. Sous la pluie, dans une cabine téléphonique, une impulsion irréfléchie qui sonne juste et me fait complètement fondre devant mon petit écran (même au bout du dixième vingtième re-visionnage de ladite scène).

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La scène romantique de l'année :

Doctor Champ : J'ai déjà évoqué ces fameux lâchers de lanternes destinés à exaucer un souhait et la symbolique qu'ils ont pris dans ce drama. Je crois bien que tous les téléphages qui ont suivi Doctor Champ n'ont pu que sentir une chaleur particulière envahir leur coeur devant cette conclusion ouverte sur l'avenir. 

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LES PERSONNAGES

Un personnage principal masculin : Kim Joo Won, interprété par Hyun Bin (Secret Garden). Pour son narcissisme, ses maladresses, et la force et l'intensité de ses sentiments.

Un personnage principal féminin : Gu Miho, interprétée par Shin Min Ah (My girlfriend is a Gumiho). Pour sa fraîcheur, sa spontanéité, et ce mélange confus de douceur et d'exubérance.

Un vrai bad guy : Son Hyuk, interprété par Cha Seung Won (Athena). Oui, je sais, je n'ai pas encore regardé un seul épisode d'Athena... et alors ?

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LES ACTEURS

Celui dont je suis amoureuse : Kang Ji Hwan (Coffee House)

Celui qui aurait mérité d'être mieux exploité : Uhm Tae Woong (Doctor Champ)

Celui dont j'aimerais qu'il choisisse mieux ses projets : So Ji Sub (Road Number One)

Celle que j'aime toujours très fort : Ha Ji Won (Secret Garden)

Celle qui a été une confirmation après le coup de coeur dans IRIS, même si je n'ai pas aimé tous ses dramas de 2010 : Kim So Yeon (Prosecutor Princess, Doctor Champ)

L'apparition cameo qui m'a fait plaisir : Kim Seung Woo (Queen of Reversals)

Ma découverte eye-candy de l'année : Kim Jin Hoon (Joseon X-Files)

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LES SOUNDTRACK

Le top 3 des plus belles chansons de l'année :

3. That woman, par Baek Ji Young (Secret Garden)



2. Page One, par SG Wannabe & Ok Ju Hyun (Coffee House)



1. Fox Rain, par Lee Sun Hee (My girlfriend is a gumiho)


L'année aura donc été diversifiée et intéressante. Cependant, paradoxalement, s'il y eut finalement beaucoup de dramas plaisant à suivre, il y en a peut-être eu peu de véritablement marquants se détachant unanimement du lot. Certes, 2010 vit un gros succès d'audience et quelques buzz importants, mais je n'ai été très sensible ni à l'un, ni aux autres.

J'espère en tout cas que vous avez pris autant de plaisir que moi devant cette année téléphagique en Corée du Sud. En tout cas, les "mercredi asiatique" furent de loin les critiques les plus visitées sur ce blog, merci beaucoup !

Reste à souhaiter que 2011 soit aussi riche !

20/12/2010

(Bilan) Les tops en séries éclectiques de l'année téléphagique 2010

Les derniers jours du mois de décembre sont la période où le téléphage jette un regard rétrospectif, déjà presque empreint d'une nostalgie diffuse, sur l'année écoulée, en se remémorant les coups de coeur et autres désamours qui ont rythmé ses relations passionnelles avec le petit écran.

Il sera sûrement temps de s'attarder plus précisément sur chaque pays ultérieurement, mais, aujourd'hui, en guise de hors-d'oeuvres, je vous propose une série de tops plus ou moins sérieux et orientés, histoire de se remettre en tête tous les divers ingrédients qui ont fait et marqué cette année téléphagique, en positif comme en négatif. Un seul critère pour que la série puisse être citée ci-dessous : avoir été diffusée en 2010 dans son pays d'origine.

Parce que ce blog reste à vocation sériephile internationale, j'ai essayé (dans la mesure du possible) de choisir un élu de cinq nationalités différentes pour chacune des catégories spécialement créées pour l'occasion (Angleterre, Etats-Unis, Corée du Sud, Japon et un "Reste du monde"). Une façon d'essayer d'offrir une rétrospective plus large, sans pour autant s'égarer dans des classements qui perdraient tous leurs sens si on mélangeait toutes ces productions trop différentes.

 

Voici donc une petite piqûre de rappel téléphagique pour 2010. 

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Les essentiels

LES TOPS

Le top des inattendues (bonnes) surprises du chef :
Angleterre : The Indian Doctor (mini)
Etats-Unis : -
Corée du Sud : Harvest Villa
Japon : Mother
Reste du monde : Rake  (Australie)

Le top des meilleures séries sous-estimées (dont on n'a pas assez parlé) :
Angleterre : Garrow's Law / The Silence (mini)
Etats-Unis : Rubicon
Corée du Sud : Jejoongwon
Japon : Atami no Sousakan
Reste du monde : This is not my life (Nouvelle-Zélande)

Le top des meilleures séries que je n'ai pas regardées (mais pour lesquelles je vous fais confiance) :
Angleterre : This is England 86'
Etats-Unis : Mad Men
Corée du Sud : Daemul
Japon : Mioka / Chase
Reste du monde : Hero Corp (France)

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LES FLOPS

Le top des séries sur-estimées (dont on a trop parlé) :
Angleterre : Skins
Etats-Unis : The Walking Dead
Corée du Sud : SungKyunKwan Scandal
Japon : -
Reste du monde : Maison Close (France)

Le top des concepts au potentiel intéressant qui sont tombés à l'eau (et ont coulé) :
Angleterre : The Deep (mini)
Etats-Unis : No Ordinary Family
Corée du Sud : My girlfriend is a Gumiho
Japon : Toubou Bengoshi
Reste du monde : Lost Girl (Canada)

Le top des séries qui ont jumpé the shark en cours de route (et c'est triste) :
Angleterre : Spooks (MI-5)
Etats-Unis : True Blood
Corée du Sud : Chuno (Slave Hunters)
Japon : -
Reste du monde : la dernière saison d'Avocats & Associés (France)

Le top des remake officiels ou rip-off non officiels qu'il aurait mieux fallu ne pas tenter (et dont on se serait bien passé) :
Angleterre : Bouquet of Barbed Wire (mini)
Etats-Unis : V
Corée du Sud : God of Study, remake de Dragonzakura
Japon : Joker Yurusarezaru Sosakan, rip-off de Dexter à Kanagawa
Reste du monde : Every move you make, rip-off de Lie to me à Hong Kong (Chine)


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Les autres petits bonus inutiles pour se remémorer l'année 2010

 

LES SERIES

Mon top international des meilleures séries historiques (juste pour souligner combien ce genre est diversifié) :
10. La Commanderie (France)

9. Ryomaden (Japon)
8. Dong Yi (Corée du Sud)

7. The Pillars of the Earth (Les Pilliers de la Terre) (co-production internationale)
6. Joseon X-Files (Secret Investigation Record) (Corée du Sud)
5. Nicolas le Floch (France)
4. Garrow's Law (Angleterre)
3. Boardwalk Empire (Etats-Unis)
2. Jejoongwon (Corée du Sud)
1. Downton Abbey (Angleterre)

Le top des fins de séries ésotériques aux influences communes (qui ont occasionné une nuit blanche à se perdre en conjectures au téléphage) :
3. Lost (Etats-Unis)
2. Atami no Sousakan (Japon)
1. Ashes to Ashes (Angleterre)

Le top lacrymal de l'année (hommage pour leur contribution à la construction de pyramides de kleenex) :
Angleterre : Single Father
Etats-Unis : The Pacific (mini)   
Corée du Sud : - 
Japon : Sunao ni Narenakute  
Reste du monde : Gloomy Salad Days (Taiwan)

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LES PERSONNAGES

Le top de mes personnages principaux masculins préférés :
Angleterre : Le Docteur, interprété par Matt Smith (Doctor Who )
Etats-Unis : Jimmy Darmody, interprété par Michael Pitt (Boardwalk Empire) 
Corée du Sud : Lee Jin Soo, interprété par Kang Ji Hwan (Coffee House)
Japon : Kenzo Hoshizaki, interprété par Odagiri Joe (Atami no Sousakan)
Reste du monde : Nicolas le Floch, interprété par Jérôme Robart (Nicolas le Floch - France)

Le top de mes personnages principaux féminins préférés :
Angleterre : Alex Drake, interprétée par Keeley Hawes (Ashes to Ashes )
Etats-Unis : Nicky Grant, interprétée par Chloë Sevigny (Big Love) 
Corée du Sud : Gil Ra Im, interprétée par Ha Ji Won (Secret Garden )
Japon : Saotome Yuri, interprétée par Amami Yuki (GOLD)
Reste du monde : -

Le top des couples qui m'ont fait shipper devant mon petit écran :
Angleterre : Lady Mary et Matthew (Downton Abbey)
Etats-Unis : Jessica et Hoyt (True Blood)  
Corée du Sud : Gil Ra Im et Kim Jin Won (Secret Garden)
Japon : Haru et Nakaji (Sunao ni Narenakute)
Reste du monde : -

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En fin de compte, je me rends compte que 2010 fut quand même une année assez chargée (et très riche, en qualité comme en quantité)... Je l'ai sans doute vécue de manière différente par rapport aux saisons précédentes. Mais la sériephilie demeure intacte, et c'est peut-être ce qu'il y a de plus rassurant.

16:21 Publié dans (Bilans) | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : 2010, tops |  Facebook |

05/06/2010

(Bilan) Petit état des lieux de la saison 2009-10 sur les grands networks US


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Tordons le cou aux idées reçues : je n'ai rien contre les grands networks américains, encore moins contre leurs séries. Certes, après une tendre lune de miel initiatique qui aura duré une bonne décennie, notre relation s'est quelque peu dégradée. Quantitativement parlant, leur part dans mes programmes téléphagiques n'a cessé de décroître au cours de ces quatre dernières années. L'émergence de nouvelles puissances n'y est certes pas étrangère ; mais il faut bien se dire aussi que si j'ai traversé un océan supplémentaire pour aller jusqu'en Asie, c'est aussi parce qu'une partie de la production américaine (hors câble) ne me suffisait plus, ne m'apportait plus ce que j'attendais du petit écran. Cependant, si je parle assez peu de ces séries sur ce blog, ce n'est pas forcément que je ne les regarde pas, c'est aussi un choix éditorial : je considère qu'il existe suffisamment de très bonnes critiques dans la blogosphère francophone les concernant.

Reste que le mois de juin s'ouvrant, le soleil et le ciel bleu se rappellent à notre bon plaisir. C'est summertime comme le dit Ladytelephagy, l'heure des séries-cocktails, rafraîchissantes et chaleureuses (en résumé, c'est la période dorée de USA Network). Et donc, en parallèle, cette transition vers la prochaine saison nous fait nous arrêter un instant pour regarder en arrière. C'est bien connu, le téléphage est un passioné à l'organisation pointue : il aime ses classements, ses bilans. Il  va donc s'efforcer de tirer quelques enseignements de cette année sériephile 2009-2010 qui s'achève sur les grands networks US.

Les questions existentielles se succèdent alors : Qu'ai-je suivi, qu'est-ce que j'ai aimé, détesté, oublié ? Quelle(s) série(s) retenir de cette saison qui ne fut pas particulièrement transcendante ? Quelle est la nouveauté qu'il ne fallait pas rater en septembre dernier ? Quelle est celle si vite oubliable que je n'ai plus souvenir de l'avoir testée ? Quels sont les grands buzzs que j'ai (encore) ratés ?

Avant de s'atteler aux différents bilans d'ensemble et de rédiger de longues critiques "constructives" (que j'essaierai de vous proposer tout au long de l'été), voilà donc ma vision synthétique de la saison 2009-2010... Cela n'a rien d'exhaustif, ni de très rigoureux, mais voici ce que ma mémoire téléphagique très biaisée a retenu. (C'est un peu plus décalé que mes billets habituels, ne m'en veuillez pas, il fait 30°, c'est la pause-détente.)

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Les nouveautés de la saison sur les grands networks US :


Le vrai (legal) drama réussi qu'il ne fallait pas rater : The Good Wife.

La résurrection du teen-show attachant : Life Unexpected.

La saga familiale que tu as envie de regarder juste pour son casting : Brothers & Sisters Parenthood.

La nouveauté dont le buzz ne s'explique rationnellement que parce que les téléspectateurs doivent couper le son de leur télévision : Glee.

La touche bit-lit version The CW (non interdite aux moins de 16 ans - pour l'inverse s'adresser à HBO) : The Vampire Diaries.

Le rip-off mythologique déjà oublié : Flash Forward.

Le remake de trop qui a détruit le mythe des lézards : V.

Le remake de trop que tu n'as pas regardé de toute façon : Melrose Place.

Le spin-off inutile qui prouve qu'il y a vraiment quelque chose de cassé au royaume des dirigeants des grandes chaînes US : Criminal Minds:Suspect Behaviour NCIS L.A. (Criminal Minds: Suspect Behaviour a déjà réservé la place pour la saison prochaine)

La comédie qui est, paraît-il, super mais que tu as ratée parce que tu ne regardes pas les comédies : Community.

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Les séries qui avaient déjà quelques saisons derrière elles :


L'Apocalypse m'a tuer : Supernatural, saison 5.

La série dont il fallait juste regarder le season finale : Fringe, saison 2.

La série que tu regrettes d'avoir abandonné à cause du season finale : Grey's Anatomy, saison 6.

La série que tu ne regrettes pas d'avoir abandonné, tant pis pour le series finale sur lequel tu as été spoilée sans rien demander en plus : Lost, saison 6.

La série que tu as abandonnée depuis longtemps, et dont même le series finale ne t'intéresse pas : 24, saison 8.

Les séries que tu regardes juste pour la discussion "séries" de la machine à café au boulot... Un épisode sur deux : The Big Bang Theory, saison 3.

... Un épisode sur trois : How I Met Your Mother, saison 5.

Les séries dont tu as laissé la diffusion filer mais qui vont être tes devoirs de vacances d'été afin de les rattraper d'ici septembre : House, saison 6 ; Brothers & Sisters, saison 4.

Les séries tombées au champ d'honneur du cap de la deuxième saison, que tu as abandonnées sans faire exprès mais que tu ne rattraperas pas : The Mentalist, saison 2 ; Castle, saison 2.

La série dont tu as appris qu'elle était encore diffusée le jour de l'annonce de son annulation : Heroes, saison 4.

 

Et vous, que retiendrez-vous de cette saison 2009-2010 ?