28/12/2011
(Bilan) Les tops et flops (éclectiques) de mon année sériephile 2011
Aujourd'hui, petite entorse au rendez-vous du mercredi asiatique pour terminer le mois de décembre. La période est en effet propice à toutes sortes de bilans ; et, comme l'an dernier, je veux saisir l'occasion pour revenir sur les séries qui ont marqué, en bien comme en mal, mon année 2011.
Cette dernière m'aura permis de poursuivre des explorations sériephiles dans des contrées téléphagiques insoupçonnées. La part de mes visionnages consacrés au "reste du monde" (en dehors des quatre pays principaux que sont l'Angleterre, les Etats-Unis, la Corée du Sud et le Japon) a ainsi considérablement augmenté. J'ai entamé un passionnant et très excitant tour européen (Danemark, Islande) qui aura apporté son lot de révélations en séries non anglophones. L'Océanie n'aura pas été en reste, et mon affection pour la Nouvelle-Zélande se sera confirmée. Et j'ai même craqué pour une série de Hong Kong, ce qui est plutôt rare pour moi ! Et puis, j'ai aussi pu prendre le temps de rattraper des séries plus anciennes (comprendre : non diffusées dans leur pays d'origine en 2011). La conséquence, c'est qu'il a fallu arbitrer de manière encore plus drastique et crève-coeur les séries que j'ai suivies en direct. J'ai tant de fictions intéressantes et dont j'ai lu du bien qui restent sur ma liste "à rattraper" (Enlightened, The Princess Man, The Crimson Petal and the White...).
Le bilan qui suit reprend le modèle de l'année dernière. Ne prétendant à aucune exhaustivité (avec toutes les limites de mes visionnages et retards), il s'agit juste de revenir sur les séries qui ont construit et fait mon année 2011. Le principe demeure inchangé : il y a différentes catégories, et un seul élu par nationalité (avec des choix discrétionnaires) ; le but est d'esquisser imparfaitement une rétrospective assez large des fictions du petit écran.
LES TOPS des séries diffusées en 2011
S'il ne devait en rester qu'une :
Angleterre : The Promise (Le Serment) (mini)
Corée du Sud : White Christmas
Etats-Unis : Game of Thrones, saison 1
Japon : JIN, saison 2
Reste du monde : The Yard, saison 1 (Canada)
Les (bonnes) surprises du chef :
Angleterre : The Shadow Line (mini)
Corée du Sud : President
Etats-Unis : Boss, saison 1
Japon : Kaseifu no Mita
Reste du monde : The Slap, saison 1 (Australie)
Le top des confirmations :
Angleterre : Rev., saison 2
Corée du Sud : -
Etats-Unis : Justified, saison 2
Japon : Shinya Shokudou, saison 2
Reste du monde : Borgen, saison 2 (Danemark)
Le top des séries en costumes :
Angleterre : The Hour, saison 1
Corée du Sud : Gye Baek
Etats-Unis : Mildred Pierce (mini)
Japon : JIN, saison 2
Europe autre : Les Mystères de Lisbonne (Brésil/France/Portugal)
Océanie : Cloudstreet (Australie)
Le top des séries WTF?! de l'année :
Angleterre : -
Corée du Sud : The Greatest Love
Etats-Unis : Once upon a time, saison 1
Japon : Yuusha Yoshihiko to Maou no Shiro
Reste du monde : The Almighty Johnsons, saison 1 (Nouvelle-Zélande)
Le top des comédies que j'ai aimées (parce que oui, cela arrive !) :
Angleterre : The Café, saison 1
Corée du Sud : Protect the boss
Etats-Unis : -
Japon : Boss, saison 2
Reste du monde : 7 days in life (Hong Kong)
LES FLOPS des séries diffusées en 2011
Le flop des nouveautés au concept intéressant qui n'ont pas tenu leurs promesses :
Angleterre : Mad Dogs, saison 1
Corée du Sud : Myung wol the spy
Etats-Unis : Terra Nova, saison 1 / The Kennedys (mini)
Japon : -
Europe autre : Rani (France)
Océanie : Wild Boys, saison 1 (Australie)
Les déceptions dont j'attendais plus :
Angleterre : Silk, saison 1
Corée du Sud : Midas
Etats-Unis : Hell on wheels, saison 1
Japon : -
Europe autre : Den som Draeber, saison 1 (Danemark)
Océanie : Crownies, saison 1 (Australie)
Le flop des comédies pas drôles (que j'ai testées et qui ne m'ont pas fait sourire) :
Angleterre : Life's too short, saison 1 / Spy, saison 1
Corée du Sud : -
Etats-Unis : Suburgatory, saison 1
Japon : Don Quixote
Reste du monde : At home with Julia (Australie)
Le flop des remakes inutiles dont on se serait passé :
Angleterre : -
Corée du Sud : The Empress (remake de Jotei Kaoruko)
Etats-Unis : The Killing (remake de Forbrydelsen)
Japon : Ikimen Desu Ne (remake de You're Beautiful)
Reste du monde : -
LES AWARDS en tout genre
Le top de mes personnages masculins préférés :
Angleterre : William Garrow, interprété par Andrew Buchan (Garrow's Law, saison 3)
Etats-Unis : Raylan Givens, interprété par Timothy Olyphant (Justified, saison 2)
Corée du Sud : Lee Youn Sung, interprété par Lee Min Ho (City Hunter)
Japon : Akira Suzuki, interprété par Hiroki Hasegawa (Suzuki Sensei)
Reste du monde : Kasper Juul, interprété par Johan Philip Asbæk(Borgen, saisons 1 & 2)
Le top de mes personnages féminins préférés :
Angleterre : Bel Rowley, interprétée par Romola Garai (The Hour, saison 1)
Etats-Unis : -
Corée du Sud : Yang Eun Bi, interprétée par Lee Chung Ah (Flower Boy Ramyun Shop)
Japon : Mitamura Momoko, interprétée par Matsushita Nao (Kurumi no Heya)
Reste du monde : Sarah Lund, interprétée par Sofie Gråbøl (Forbrydelsen, saisons 1 & 2)
Les traumatismes / Le top mémoriel des animaux sacrifiés sur l'autel du divertissement. RIP :
Angleterre : Le chat, The Shadow Line
Etats-Unis : Le cheval, Luck
Corée du Sud : -
Japon : Les chiens, Nankyoku Tairiki
Reste du monde : -
BONUS : LE TOP en retard (des séries rattrapées en 2011)
Elles n'ont pas été diffusées cette année dans leur pays d'origine, je les ai regardées en 2011... Et vu leur qualité, elles méritent un top !
1. Borgen, saison 1 (Danemark)
2. Fumou Chitai (Japon)
3. The Lost Prince (mini) (Angleterre)
4. The Sandglass (Corée du Sud)
5. Forbrydelsen, saisons 1 et 2 (Danemark)
6. Soratobu Taiya (Japon)
7. Edge of Darkness (mini) (Angleterre)
8. Naeturvaktin (The Night Shift), saison 1 (Islande)
9. Shinya Shokudou, saison 1 (Japon)
10. Conspiracy in the Court (Corée du Sud)
L'année 2011 aura donc été une nouvelle fois une année très riche. Je crois que ma principale frustration tient surtout à tous ces arbitrages que j'ai été contrainte de faire au sein de cette programmation ; trouver un équilibre et ne pas non plus tomber dans une sur-consommation qui ferait perdre leur saveur à toutes ces découvertes. Je crois que je me suis fait une raison : je ne peux plus essayer de couvrir quasiment toutes les fictions d'un pays donné (même si l'Angleterre continue de bénéficier d'un passe-droit).
Moins de spécialisation, mais plus de curiosité et de diversité, cela aura été ma ligne de conduite pour 2011... Une décision que je ne regrette pas. Ma passion pour le petit écran demeure intacte, c'est bien le principal. Et j'ai pris beaucoup de plaisir à partager cette année avec vous.
15:15 Publié dans (Bilans) | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : bilan | 
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Commentaires
Sinon, je ne commenterai pas plus, mais j'ai de plus en plus de mal à regarder des séries du cable américain pourtant vantées partout ailleurs, auxquelles je ne comprends pas l'intérêt : Homeland, Luck, Boardwalk Empire, Treme, je me suis fait chier royal devant et ne leur trouve aucun intérêt même en tant que sériephile. Je trouve qu'elles n'ont rien à dire.
A part peut-être Homeland, qui montre une Amérique prête à accepter consciemment la perte du droit à la vie privée et la video-surveillance à outrance...
Écrit par : KNIGHT | 28/12/2011
Sinon, je te rejoins totalement sur plusieurs séries comme JIN et Game of Thrones.
Quant à moi, j'ai pris beaucoup de plaisir à te lire au fil de cette année :)
Écrit par : Kerydwen | 30/12/2011
(Lee Youn Sung ! :D)
Écrit par : Saru | 30/12/2011
Tes impressions sur le câble us sont intéressantes. Si je conserve intacte mon attrait pour HBO, je constate cependant d'autres désamours récurrents (et cet argument selon lequel elles n'ont "rien à dire", c'est un des reproches que j'adresserais à Mad Men par ex.). Je me demande dans quelle mesure ce sont nous et nos goûts qui changeons, et dans quelle mesure, c'est aussi la télévision elle-même qui évolue... C'est difficile à apprécier, mais le visionnage de séries et l'expérience acquise transforment et aiguisent notre oeil critique. On n'attend plus la même chose de la télé ; et cette dernière n'offre pas non plus la même chose qu'il y a une décennie...
Sur HBO, as-tu regardé Game of Thrones ? Il me semble qu'elle a été la série la plus attractive de cette année. En 2012, j'attends sur HBO beaucoup de Newsroom (probablement trop d'ailleurs).
Enfin, espérons toujours trouver des fictions devant lesquelles on prend du plaisir, peu importe leur genre et leur chaîne de diffusion ! ^^
@ Kerydwen : J'ai tenu un épisode devant Rani ; et, alors même que j'ai d'habitude un seuil de tolérance assez haut pour de l'historique (a fortiori français), mais si le cadre a sa part d'exotisme, les dialogues sonnent terriblement creux et c'est tellement manichéen et caricatural que c'est très difficile de rentrer dans l'histoire et ses enjeux !
En tout cas, merci beaucoup pour ta contribution à la poursuite de mon exploration du petit écran japonais ;)
@ Saru : Il y en aura eu encore pour tous les goûts et dans tous les genres cette année ! :)
Écrit par : Livia | 31/12/2011
Une notion qui me semble particulièrement subjective. On devrait plutôt dire que l'on entre en résonance ou pas avec une série et son propos. Et évidemment admettre que cette résonance est largement tributaire de notre vécu et de tout ce que l'on peut y associer.
Personnellement, cela me fait bondir de lire que Mad Men est une série qui n'aurait rien à dire alors que personnellement, je ne peux penser qu'à très peu de séries qui auraient plus de choses à me dire que Mad Men.
Et c'est exactement pareil pour des séries citées par Knight. Avec mon référentiel personnel, je ne peux pas imaginer un seul instant que l'on puisse avancer que Treme est une série qui n'a rien à dire alors que le seul léger reproche que je pourrais lui faire est de parfois tomber dans le didactisme en voulant trop en dire...
Ceci dit, en prenant un peu de recul et en essayant de laisser de côté ma subjectivité, je peux évidemment comprendre que ces séries ne plaisent pas à tous.
Bon sinon, la meilleure nouveauté de l'année, pour moi, ce n'est pas Game of thrones mais Boss. Un choix qui ne fera certainement pas l'unanimité mais que j'assume pleinement.
Et ma série préférée en cours de diffusion reste Treme.
J'aurai peut-être l'occasion d'y revenir.
Écrit par : Fred | 31/12/2011
==> Elle n'a rien à dire.
Et si on veut je pourrais développer le fond de ma pensée sur chacune des séries citées.
@Livia : je ne sais pas, moi j'ai l'impression que les séries HBO de maintenant manquent d'âme, d'une personnalité forte à l'origine d'un projet, tournant autour d'une idée forte. Les Sopranos, c'était David Chase, Oz c'était Tom Fontana.
Les Sopranos, c'était une réflexion autour de la notion de famille et de valeurs face à un monde qui devient de plus en plus incompréhensible.
Oz, c(était une réflexion sur la société à travers les monstres qu'elle enferme, sur la liberté, sur plein de sujets.
Luck c'est quoi ? Ben c'est Dustin Hoffman et des chevaux. Et après ?
Boardwalk Empire c'est quoi ? C'est une replongée dans les années 30 luxuriante de moyens et Steve Buscemi enfin en vedette d'une série.
Mais le fond et l'intérêt de tout ça ?
Game of Thrones, c'est la formidable exception dûe à sa puissance évocatrice, ce monde qui prend naissance sous nos yeux, ce déploiement mythologique.
@Livia : Ma sériephilie a ses mauvais côtés, je kiffe aussi parfois regarder des séries "faciles". Et pour Charlie's Angels, j'ai consacré sur mon blog de nombreuses notes aux séries "Boobs & Ass". Je me devais d'y jeter un oeil, d'autant plus qu'en fan absolu d'ALIAS, Victor Garber prétait sa voix à Charlie dans ce remake.
Écrit par : KNIGHT | 31/12/2011
C'est bien ce que je disais, il s'agit avant tout d'une question de résonance et pas de savoir si la série a des choses à dire ou pas.
La démarche de David Simon dans Treme ne te parle pas du tout (c'est pas un reproche, hein...), comment pourrais-tu dès lors être sensible à son propos?
Personnellement, la liste des choses sans intérêt que tu cites à propos de Treme, c'est justement ce qui, moi, m'enthousiasme au plus haut point.
Et dès lors, je suis évidemment plus incliné à y trouver du fond, à voir les enjeux thématiques qui sous-tendent ces parcours individuels et communautaires "lambdas".
Game of thrones, j'aime beaucoup parce que c'est très bien fait mais on ne sort pas du canevas classique des jeux de pouvoirs, loyauté, trahisons et tout le tralala...
C'est porté par un vrai souffle enthousiasmant mais dans le fond, il n'y là rien de bien original.
Écrit par : Fred | 01/01/2012
Et donc l'intérêt de la démarche de David Simon ? De la série ? Le fond ? Les enjeux thématiques dont tu parles sans les expliciter ?
Pour Game of Thrones, oui, et alors ? C'est annoncé dans le titre. Maintenant ça ne se limite pas à cela, et c'est quand même extrêmement bien fait.
Écrit par : KNIGHT | 01/01/2012
A priori, je n'attends rien de spécifique d'une série. Je prends ce qu'elle a à me donner sans idée préconçue de ce que je voudrais qu'elle soit ou ne soit pas.
Le grand cinéaste et critique Jacques Rivette disait de Howard Hawks qu'il filmait "à hauteur d'homme". C'est pour un artisite une manière d'aborder son art qui souvent me touche beaucoup. Il me semble que l'on peut très bien utiliser cette expression pour désigner la démarche de David Simon dans Treme.
David Simon aborde des foules de choses, met en communication des tas d'enjeux, au travers d'un kaleidoscope de personnages qui interagissent "à hauteur d'homme".
Par exemple, j'ai beaucoup aimé l'opposition entre les personnages d'Albert Lambreaux et de Clay dans la première saison. Je ne crois pas qu'ils se rencontrent une seule fois physiquement ni même qu'ils se connaissent mais leurs parcours respectifs riment continuellement au cours de la saison.
On a d'un côté un black pauvre qui a perdu sa maison mais qui veut reconstruire sa communauté de Mardi Gras Indians (et au-delà lors de l'occupation des projects) parce qu'il n'a psychologiquement aucune autre option possible. Il est entièrement dans l'action.
De l'autre, Clay est un universitaire blanc qui n'est pas originaire de La NO (sa femme le mentionne au détour d'une phrase), dont l'implication dans la culture de la ville est sincère mais avant tout intellectuelle. Et cette intellectualisation, même si elle lui permet de pérorer inutilement sur internet, ne lui donne aucune arme pour lutter contre le désespoir qui le gagne. Son point de vue reste extérieur et ne lui permet pas d'agir comme Albert Lambreaux, qui lui, est, totalement imperméable à toute intellectualisation.
C'est une des lignes, parmi tant d'autres dans cette série, qui mettent en rapport les notions d'individu et de communauté et les formes très variée de rapports que ces notions peuvent entretenir ou pas.
Treme, dans un contexte de catastrophe où la résilience devient essentielle et vitale, met cela en lumière avec une intelligence plus que remarquable.
Mais si tu veux, on peut choisir de ne voir que la "médiocrité" de la vie de gens sans intérêt...
Écrit par : Fred | 01/01/2012
Écrit par : Fred | 01/01/2012
Alors chacun le faisant avec sa propre culture, avec les moyens dont il dispose.
En fait, j'ai regardé un peu sur le net, en dehors des personnages, et du fait que ce soit écrit par David Simon, que la série donne à voir la musique de la Nouvelle Orléans, personne n'est capable de dire pourquoi Treme est un tel "chef-d'oeuvre".
Alors je veux bien que suivre des individus lambdas dans leur quotidien banal ça peut en intéresser certains, mais je le répète, il y a les documentaires ou le cinéma pour ça. Le faire pour une série TV, sur 10 heures, sans ligne directrice forte générale hormis que de croiser destinées individuelles et destin d'une ville, c'est long et chiant. Les arcs narratifs des personnages ne sont pas ici assez forts.
Sinon, donc, pourquoi c'est intéressant de "filmer", observer des personnages "à hauteur d'homme" ? C'est quoi les foules de choses abordées par David Simon, les "enjeux" de la série ?
Écrit par : KNIGHT | 01/01/2012
Je ne vois pas pourquoi les séries télévisées ne devraient ou ne pourraient pas aborder ce genre de choses.
Tout ce que tu montres en écrivant cela, c'est que tu as une perception limitée de ce que peut être une série.
Et après, on s'étonnera que les séries ne jouissent pas d'une considération équivalente à d'autres formes d'expression artistique...
"Le faire pour une série TV, sur 10 heures, sans ligne directrice forte générale hormis que de croiser destinées individuelles et destin d'une ville, c'est long et chiant."
"Les arcs narratifs des personnages ne sont pas ici assez forts."
Ben oui, quand on trouve ça long et chiant, je ne vois pas comment on pourrait penser le contraire.
Par contre, quand, comme pour moi, on trouve ça passionant, on n'a vraiment pas de mal à trouver les arcs narratifs assez forts.
"Sinon, donc, pourquoi c'est intéressant de "filmer", observer des personnages "à hauteur d'homme" ? C'est quoi les foules de choses abordées par David Simon, les "enjeux" de la série ?"
J'écris, j'écris et j'ai la désagréable impression de me huertuer à un mur qui me dit que de toute façon tout ce que je pourrai écrire se heurtera à une formule lapidaire du style "ouais, mais de toute façon, Treme, c'est juste long et chiant".
Alors, si tu veux bien m'en excuser, je vais arrêter ici les frais.
Tu peux commencer par lire les articles de Pierre Sérisier sur la série, c'est un bon début pour commencer à comprendre de quoi elle parle. Ce qui, sans vouloir paraitre offensant, semble te passer largement au-dessus de la tête.
Pour toi.
Écrit par : Fred | 01/01/2012
"Le faire pour une série TV, sur 10 heures, sans ligne directrice forte générale hormis que de croiser destinées individuelles et destin d'une ville, c'est long et chiant."
My bad.
Écrit par : Fred | 01/01/2012
Je te rejoins sur pas mal de séries anglophones (GoT, The Yard, The Cafe, The Hour) ! Je vais peut-être tester White Christmas l'année prochaine, ça a l'air trèsdifférent des habituelles comédies romantiques aux gros sabots !
Écrit par : JainaXF | 01/01/2012
Meilleure série en cours : Treme
Meilleure comédie en cours : Louie
Meilleure nouvelle série : Boss
Meilleure dernière saison avant la fin : Friday night lights
Meilleure mini-série : Mildred Pierce ex aequo avec This is England '88
Meilleur épisode : Louie 02.11 "Duckling"
Meilleure amélioration en deuxième saison : Justified
Meilleure série avec un nain : Game of thrones
Meilleure série qui aurait pu être vraiment bien mais en fait pas tant que ça : Homeland
Meilleure série qui n'a trouvé sa place dans aucune catégorie mais que j'ai quand même envie d'inclure dans mon top : Enlightened
Meilleure chaîne diffusant des séries télévisées : HBO
Déceptions de l'année : Borgia (la version Canal, l'autre ne mérite même pas d'être mentionnée) et Downton Abbey
Tristesse : disparition de Hung et Bored to death
Trop de retard de visionnage pour les inclure : Mad Men et Breaking Bad.
Écrit par : Fred | 02/05/2012
Rien à redire sur tes choix (notamment je garde également sur une réserve sur Homeland), si ce n'est qu'il va falloir me pardonner : je n'arrive toujours pas à me convaincre de regarder Louie (mais ne perds pas espoir, un jour, sur un coup de tête, ton prosélytisme paiera et je me lancerai ^^). En tout cas, tu me rappelles surtout qu'il faut vraiment que je rattrape Enlightened durant l'été (j'ai beaucoup de regret d'avoir dû la laisser de côté au moment de sa diffusion) ! Idem pour This is England '88.
Écrit par : Livia | 02/05/2012
Meilleure interprétation masculine de l'année : Sami Bouajila pour son interprétation extraordinaire du personnage de Toman dans la mini-série "Signature" de Hervé Hadmar.
Écrit par : Fred | 26/05/2012
Écrit par : Livia | 02/06/2012
Comme dans Pigalle la nuit (que j'avais déjà beaucoup aimé), on voit très bien que ce qui intéresse les créateurs, ce n'est pas tant de raconter une histoire que de créer une véritable expérience sensorielle au travers de la création d'atmosphères.
On trouve ça très peu en dehors de la France en fait (on est très loin de l'écriture à l'américaine). C'est pourquoi je reste toujours très curieux des productions françaises qui ne tentent pas de copier servilement (et souvent très mal) les méthodes américaines.
Et comme je l'ai déjà écrit, je trouve toujours très important qu'une fiction s'enracine profondément dans l'endroit où elle se déroule et ici à La Réunion, comme précédemment à Pigalle, Hadmar et Herpoux suivent complètement cette démarche.
Au final, on pourra sans doute trouver plein de défauts à Signature mais moi, ça m'a donc beaucoup plu.
Bon sinon, complètement autre chose (et carrément estampillé 2012) mais, là, je regarde Magic city et je recommande aussi.
Écrit par : Fred | 02/06/2012
J'ai beaucoup aimé Signature. Il y avait une ambiance particulière, et des personnages attachants.
Pour une fois qu'un série française trouve grâce à mes yeux, autant la citer !
Écrit par : k3c | 03/06/2012
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