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31/12/2013

(Bilan) Les tops (éclectiques) de mon année sériephile 2013

2013 s'achève. L'heure est aux traditionnels bilans, rendus plus difficiles cette année, avec beaucoup de séries mises de côté en attendant un temps libre qui n'est pas venu. J'ai moins regardé de fictions, mais je garderai pourtant de nombreux très bons souvenirs de ces 12 derniers mois. Une preuve supplémentaire - s'il en était besoin - de la richesse de la télévision actuelle. Aujourd'hui, avant d'ouvrir 2014, je vous propose une petite revue par zones géographiques de ce qui a marqué mon année 2013, en quatre temps (Angleterre, Amérique du Nord, Reste de l'Europe, Asie).

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(Peaky Blinders)


I. Le petit écran incontournable : le top de la télévision d'Outre-Manche

L'Angleterre est le petit écran vers lequel je me tourne comme un réflexe. C'est celui qui me correspond le mieux, par ses formats comme ses tonalités. Le seul dont je lis les médias et suit les news quotidiennement. Certes, regarder la télévision d'un pays sans réelle présélection implique nécessairement son lot de déceptions, mais, en jetant un regard à l'année écoulée, pas de doute, elle a offert de très bons moments. Si bien que c'est sans doute un top 15, pour ne pas dire 20, que j'aurais sans doute pu faire sur la télévision anglaise.

1. Peaky Blinders, saison 1 : un gangster period drama réalisé avec style, plongeant le téléspectateur dans une ambiance à part, usant de l'anachronisme de sa bande-son à bon escient. Ma belle surprise de cette rentrée.
2. Utopia, saison 1 : une autre fiction d'ambiance marquante, au visuel particulièrement travaillé, dans une belle réappropriation du genre thriller, qui n'aura laissé aucun téléspectateur indifférent.
3. Broadchurch, saison 1 : une recette classique de crime drama choral, parfaitement huilée, à la mise en scène assurée et porté par un casting cinq étoiles. Poignant juste comme il faut.
4. In the Flesh, saison 1 : un drame humain et social aux thématiques riches, se réappropriant de façon toute personnelle le thème des zombies, dont les ambitions méritent assurément le détour.
5. The Fall, saison 1 : une déclinaison sobre et maîtrisée du thème pourtant trop galvaudé du serial killer, offrant un double portrait croisé des plus fascinants.
6. Endeavour, saison 1 : un classique policier du petit écran britannique qui s'est offert une seconde jeunesse avec ce prequel particulièrement bien mené. Avis aux amateurs des enquêtes de l'inspecteur Morse... et au-delà. Elle devrait prochainement arriver sur France 3.
7. Southcliffe (mini) : une expérience narrative autant qu'un drame psychologique, brut et intense, autour d'une tragédie. Un essai intéressant sur un thème difficile.
8. Foyle's War, saisons 1 - 8 : un de mes grands rattrapages britanniques de l'année - et un de mes coups de coeur -, pour une solide fiction policière qui offre en filigrane un récit détaillé de la Seconde Guerre Mondiale du point de vue d'un policier en Angleterre. Je ne suis pas encore arrivée à la saison 8 diffusée au printemps, mais la qualité est pour l'instant constante. A découvrir.
9. Ripper Street, saisons 1 & 2 : un crime period drama qui aura eu le temps de vivre deux saisons et d'être annulé au cours de cette année 2013. Il aura pourtant réussi à trouver ses marques en offrant une reconstitution soignée de la fin du XIXe siècle au travers d'enquêtes qui se sont consolidées au fil des épisodes.
10. The Mill (mini) : un portrait sans fard des enfants-ouvriers derrière la révolution industrielle anglaise, avec des thèmes forts que l'on aimerait voir plus souvent évoqués dans les period dramas.

Du policier, de l'historique, et une pointe de fantastique : mes genres de prédilection sont évidents. Il faut cependant noter que sont absentes les deux séries anglaises phares que sont Doctor Who et Downton Abbey. Elles m'ont toutes deux déçu à des degrés divers. Si elles ont toujours leurs moments de grâce, à l'image de l'épisode du cinquantième anniversaire du Docteur, je reste fidèle, mais sans la passion d'antan. En outre, d'autres nouveautés méritent une mention spéciale : la saison 1 de My Mad Fat Diary, un portrait sincère et touchant d'adolescence, aura sans doute été la plus jolie surprise anglaise de l'année. Tandis que The Wrong Mans aura tenu ses promesses dans un étonnant registre comique dual. En mini-séries, Restless, portrait de femme sur fond de jeux d'espions, et What remains, déclinaison policière autour du thème de la solitude, sont toutes deux sorties du lot et méritent de ne pas être oubliées. Enfin, parce que tout n'est pas prime à la nouveauté, cette année 2013 aura vu se conclure une série qui m'était chère : Being Human, avec une ultime cinquième saison qui a rendu pleinement justice à cette série fantastique engageante et attachante.

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(Rectify)


II. Le petit écran où il faut présélectionner : le top de l'Amérique du Nord (Etats-Unis / Canada)

Cette année, j'ai beaucoup pré-trié et fait de nombreuses impasses en remettant à des lendemains qui ne sont pas encore venus diverses découvertes (des nouveautés comme House of Cards, Top of the Lake, Masters of Sex... ou bien des séries plus anciennes comme Treme ou Boardwalk Empire...). J'en rattraperai certaines, mais le plus important est ailleurs : pour la première fois depuis longtemps, je n'ai pas eu de vraies déceptions. J'ai bien tenté quelques pilotes qui ne m'ont guère emballé, mais j'ai surtout suivi mes envies du moment, varié les genres, et, plus important, j'ai pris du plaisir. Si bien que j'arrive à constituer un top 10 assez représentatif de mes affinités américaines actuelles.

1. Rectify, saison 1 : ma révélation de l'année, une fiction fascinante et contemplative construite autour d'un thème fort de retour à la liberté après un long passage dans le couloir de la mort. Magnifique.
2. Justified, saison 4 : elle reste ma série américaine préférée, avec son ambiance du fin fond du Kentucky, sa faculté à construire des scènes de pure tension prenantes, ses dialogues souvent jubilatoires, ses personnages si haut en couleurs. Juste génial.
3. Hannibal, saison 1 : une fiction d'ambiance révélant en parallèle le portrait inquiétant d'un serial killer et la dérive aux confins de la raison d'un profiler. Un mets policier fascinant.
4. Orange is the new Black, saison 1 : une dramédie carcérale habile qui vaut le détour pour la galerie de portraits qu'elle esquisse : je n'aurais pas échappé à la "révolution" Netflix, voilà une série parfaite pour une session de binge-watching.
5. Game of Thrones, saison 3 : je ne saurais dire dans quelle mesure mon rapport à cette série est indépendant de celui que je nourris envers les livres, mais l'univers de cette oeuvre continue d'exercer sur moi une fascination non démentie.
6. The Americans, saison 1 : une fiction sérieuse sur des jeux d'espion entre FBI et KGB à laquelle il manque sans doute un petit quelque chose, mais qui n'en reste pas moins très engageante.
7. Orphan Black, saison 1 (Canada) : une fiction sur le thème du clonage, vite addictive, riche en révélations et rebondissements, reposant sur une performance d'actrice à saluer.
8. Longmire, saison 2 : délaissée en cours de saison 1, puis rattrapée et reprise lors de la diffusion de sa saison 2, c'est plus qu'une simple fiction policière classique. Il s'agit d'une série profondément dépaysante, d'un autre temps, qui sait happer le téléspectateur.
9. Vikings, saison 1 : un divertissement historique moyen-âgeux efficace et musclé, dépaysant aussi, qui aura su imposer son style.
10. The Borgias, saison 3 : dernière saison de ce divertissement en costumes qui aura bien romancé l'Histoire, avec une progression intéressante des dynamiques de cette famille à part. Si je n'ai toujours pas avancé dans la version de Canal+, je me suis lancée depuis dans le manga Cesare : il est difficile de quitter les Borgia.

De l'historique, du policier, une pointe de fantastique, un peu de drame humain... Mes goûts sont sans surprise. Côté mentions spéciales, on pourra retenir que le seul nouveau drama de network de la rentrée dans laquelle je me suis investie est Sleepy Hollow, qui offre un genre fantastique improbable, s'assumant totalement, dont je ne sais trop jusqu'où il conduira le téléspectateur. Sinon, sachez aussi que pour la première fois depuis... cinq ans au moins... j'ai tenu jusqu'à la mi-saison d'une... comédie ! Ne vous jetez pas pour autant sur cette intruse, les raisons qui me font poursuivre The Crazy Ones ne sont, je le crains, guère liées à la qualité propre de la série... Et 20 minutes sont si vite passées... Bref, non, je ne suis toujours pas guérie de mon manque d'attrait pour les comédies. Et je n'ai même pas osé lancer la saison 4 de Arrested Development de crainte de fragiliser le piédestal sur lequel j'ai placé cette série.

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(Torka aldrig tårar utan handskar)

III. Le petit écran qui continue de grandir : le reste de l'Europe (avec beaucoup de Scandinavie)

Ce petit écran conserve encore l'attrait de la nouveauté. Cela fait des années - plus d'une décennie - que je sur-consomme des séries américaines ou anglaises, tandis que je ne me suis vraiment ouverte à cette télévision européenne que depuis trois ans. Entre séries diffusées en 2013 et rattrapage, mon amour pour la Scandinavie n'a pas flétri, en témoigne ce top où l'on retrouve tout simplement quelques-unes des fictions qui m'ont le plus marqué cette année, et notamment un trio gagnant juste magistral.

1. Borgen, saison 3 (Danemark) : une ultime saison qui aura confirmé combien cette série politique pouvait être engageante et stimulante, offrant un portrait vivant de la société danoise, mais aussi une caractérisation particulièrement réussie d'une femme de pouvoir qu'il est impossible de ne pas aimer.
2. Broen/Bron, saison 2 (Danemark/Suède) : diffusée cet automne en Scandinavie, cette série aura peut-être plus fait parler d'elle par ses nombreux remakes (The Bridge, The Tunnel) que par ses qualités propres. Or sa seconde saison a confirmé combien il s'agit d'une grande série, impressionnante dans son registre de policier feuilletonnant, dans sa maîtrise narrative jusqu'à l'ultime scène de la saison, mais aussi par sa gestion d'un duo auquel le téléspectateur s'est profondément attaché.
3. Torka aldrig tårar utan handskar (Don't ever wipe tears without gloves) (mini) (2012, Suède) : si elle concourt au prix du titre le plus imprononçable de l'année, il s'agit surtout d'une somptueuse mini-série poignante, évoquant le thème difficile du sida. Une incontournable.
4. Hellfjord (2012, Norvège) : une comédie noire, féroce et jubilatoire, abrasive, qui constitue un échappatoire salvateur pour quiconque cherche une fiction loin de tout cadre calibré et aseptisé.
5. Buzz Aldrin, hvor ble det av deg i alt mylderet (2011, Norvège) : deuxième digne participante au concours du titre le plus imprononçable de l'année, c'est une belle fiction, simple et sincère, un parcours de reconstruction empreint d'humanité qui se révèle très revivifiant.
6. 30 grader i February (2012, Suède) : découverte permise grâce au Festival SeriesMania dont je reste frustrée de ne pas pouvoir découvrir la suite. Un drame humain dépaysant qui mérite le détour.
7. Horici Ker (mini) (République Tchèque) : autre découverte du Festival SériesMania dont j'attends de pouvoir visionner la fin. Une histoire tchèque, entre reconstitution politique des années 60 et drame personnel, à la sobriété travaillée.
8. Upp till kamp (2007, Suède) : une chronique générationnelle dans le tourbillon des années 60-70, qui mérite le détour pour l'immersion particulièrement vivante permise dans une époque (le premier épisode entièrement en noir & blanc est un bel exercice de style, notamment d'ambiance musicale).

Pour compléter ce top européen et parvenir à 10 séries, il me faut signaler deux autres fictions que j'ai actuellement en cours de visionnage. La première est Halvbroren, la fameuse mini-série historique qui a connu un joli succès en début d'année 2013 en Norvège. La seconde est la suite d'une fiction dont je vous ai déjà parlé : Äkta Människor (Real Humans). Sa saison 2 est actuellement en cours de diffusion en Suède.

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(A wife's credentials)

IV. Le top le plus exotique : le continent asiatique

Rétrospectivement, c'est l'Asie qui a le plus souffert de mon manque de temps libre. Si j'y ai trouvé de belles fictions dans lesquelles m'investir, j'ai aussi dû laisser en cours de route un certain nombre de dramas - principalement sud-coréens du fait de leur durée plus longue que les japonais - qui ne le méritaient pas toujours. Pour 2014, je pense opter pour des présélections plus drastiques pour mieux aménager mes plannings. En attendant, j'ai quand même retenu 10 séries qui sont sorties du lot à leur façon.

1. A wife's credentials (2012, Corée du Sud) : un rattrapage de l'année précédente qui s'est imposé comme mon grand coup de coeur sud-coréen de ces dernières années. Un portrait de femme, mais aussi un portrait de société, à l'authenticité des plus marquantes. Incontournable.
2. Hitori Shizuka (2012, Japon) : un captivant drama à la construction narrative solide, tour à tour inquiétant, mystérieux et intriguant.
3. The End of the World (Corée du Sud) : un thriller pandémique qui se révèle dans un registre de fiction d'ambiance ambitieuse privilégiant l'authenticité. Une expérience à saluer. 
4. Lady Joker (Japon) : un récit choral proposant tous les points de vue autour d'un kidnapping puis d'une tentative d'extorsion. Un drama qui démontre une nouvelle fois que WOWOW s'épanouit pleinement dans ce registre particulier profitant d'une enquête pour jeter un éclairage sur l'envers de la société japonaise.
5. Woman (Japon) : un drama poignant qui évoque avec subtilité les relations humaines, en proposant en filigrane un portrait de femme, de mère, mais aussi d'une famille, et de la société japonaise. Une série qui ne peut laisser personne indifférent.
6. War of the Flowers (Corée du Sud) : le traditionnel sageuk qui s'offre une place dans mon top annuel, un drama historique des plus solides.
7. Pan to Supu to Neko Biyori (Japon) : une mini-série assez contemplative, profondément humaine et authentique, réconfortante en un sens, qui introduit un bout de Japon dans votre petit écran.
8. Tsumi to Batsu (2012, Japon) : une libre adaptation de 'Crime et Châtiment' qui pose la question troublante et dérangeante du droit de tuer, en glissant le téléspectateur dans la tête d'un individu qui va commettre l'irréparable. Extrêmement noir et marquant.
9. Answer me 1994 (Corée du Sud) : le portrait d'une génération, tour à tour drôle et touchant, qui a su conserver une part du charme de l'originale dont il s'inspire (Answer me 1997).
10. The Blade and the Petal (Corée du Sud) : si ce drama historique n'aura pas tenu ses promesses, j'en retiens pourtant une réalisation assez magistrale, avec une caméra sur-interventionniste qui aura été une intéressante expérience narrative et visuelle.
 

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(Profugos)


Si j'ai l'impression d'avoir moins regardé le petit écran, il est rassurant de constater qu'au moment du bilan, plusieurs dizaines de séries sortent aisément du lot pour venir former quelques beaux souvenirs sériephiles. D'autant plus que ces tops géographiques m'ont conduit à occulter deux coups de coeur venus d'Amérique Latine, tout aussi marquants : Filhos do Carnaval (2006, Brésil) et Profugos (2011, Chili) - dont j'ai tellement envie de découvrir la saison 2 qui s'est achevée ce mois-ci au Chili. Je n'ai pas non plus parler d'Australie, et pourtant l'attachante Please Like Me ou bien la saison 2 de Redfern Now méritent elles-aussi une mention. 

Mon regret principal, outre le fait d'avoir dû un peu délaisser l'Asie, reste les fictions françaises. Si la saison 5 de Un Village Français a été à la hauteur, si les enquêtes de Nicolas Le Floch constituent toujours un rendez-vous auquel je suis fidèle, si j'ai eu quelques jolies surprises comme Alias Caracalla, je n'ai pas progressé du tout dans mes découvertes de séries françaises sur les chaînes payantes, ni du côté de Canal +, ni du côté de OCS. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir acheté des DVD... qui sont restés dans leur plastique... Il faut par exemple vraiment que je prenne le temps de regarder Les Revenants un de ces jours. Une résolution de plus pour 2014.

 

2013 s'efface donc sur quelques chouettes souvenirs (ce n'est pas un hasard si j'ai choisi de finir l'année en terminant de regarder la saison 2 de Broen/Bron !). Et de votre côté, quelques fictions ont marqué votre année ?


Il me reste à vous dire que le blog reprend ses publications en 2014, et que je vais de nouveau être en mesure de répondre aux commentaires laissés à la suite des billets, ainsi qu'aux mails qui se sont accumulés. Bon réveillon à tous et à l'année prochaine, pour douze mois que je vous souhaite tout aussi riches en découvertes !

13:29 Publié dans (Bilans) | Lien permanent | Commentaires (23) | Tags : bilan, tops, 2013 |  Facebook |

22/12/2010

(Bilan) L'année téléphagique 2010 en Corée du Sud

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Ce n'est certes pas le dernier mercredi asiatique de décembre, mais les deux premiers épisodes de It's okay, Daddy's Girl ne m'ayant pas particulièrement enthousiasmé, profitons de ce jour pour dresser un petit bilan des k-dramas de l'année 2010. Pour tout vous dire, l'exercice est une nouveauté, puisque c'est bien la première fois que je suis de façon aussi assidue et "en direct" la saison sud-coréenne.

Comme dans tous les billets rétrospectifs de ce blog, le résultat donne un mélange de sérieux et de décalé permettant d'évoquer tout ce qui a pu me marquer au cours de l'année. J'ai choisi de retenir en priorité des dramas achevés ; cependant, une exception notable et irréductible est venue se glisser dans ce bilan, car il était inconcevable de ne pas évoquer Secret Garden qui s'impose un peu plus chaque semaine comme mon coup de coeur de 2010. Je vais donc prendre le risque de l'inclure sans en connaître la conclusion, choisissant de faire confiance aux scénaristes.

Pour le reste, les références sont diverses et variées. Dans la mesure du possible, j'ai essayé de privilégier des passages peu spoilerisant, parlant par exemple des scènes des premiers épisodes. Enfn, le dernier problème à surmonter fut de réactiver mes souvenirs des dramas du début de l'année ; cela a été réalisé avec plus ou moins de succès... N'hésitez donc pas à partager vos souvenirs !

 

LES SERIES

Mon top 5 :
5. Joseon X-Files / Pasta
4. Doctor Champ
3. Coffee House
2. Jejoongwon
1. Secret Garden

Le top des séries historiques :
5. Comrades
4.
Chuno (Slave hunters)
3. Dong Yi
2. Joseon X-Files
1. Jejoongwon

Les lots de consolation :
Prix de l'originalité du concept : Joseon X-Files
Prix de l'originalité de l'écriture : Harvest Villa
Prix de la comédie la plus gourmande : Pasta
Prix de la meilleure OST : My girlfriend is a gumiho
Prix de la plus belle image : Doctor Champ
Prix de la photographie la plus cinématographique et aboutie : Joseon X-Files
Prix de la série la plus kitsch : A man called God
Prix de la série ayant réalisé le plus d'économies budgétaires dans la conception des costumes de ses acteurs : Chuno ( Slave hunters)
Prix de la série la plus fédératrice du public (audiences)  : Baker King
Prix de la série la plus légère : Marry me, Mary
Prix du buzz internet le plus important : Sungkyunkwan Scandal
 
Prix de la série que je n'ai pas regardée dont on m'a le plus parlé : Prosecutor Princess

Le top des déceptions :
5. My country calls 
4. God of Study
3. A man called God
2. Kim So Roo
1. Road Number One


ILS ONT MARQUE 2010 : instantanés choisis


La scène comique devant laquelle je ris encore en me la remémorant :

Personal Taste : Un ascenseur, deux hommes, un problème de fermeture éclair, deux possibilités et une ouverture de porte inopinée... ai-je besoin d'en dire plus ?

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La scène la plus intense émotionnellement parfaite :

Cinderella's sister : Dans le train que Song Eun Jo a pris avec sa mère pour échapper à son "beau-père" du moment, la jeune fille voit les hommes de main lancés à leur poursuite approcher. Sa mère dort. Durant un instant de tergiversation, l'adolescente envisage de l'abandonner pour s'enfuir seule. Une scène dont la brièveté n'a d'égale que son intensité. Un déchirement sobrement et si justement mis en scène.

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 La scène d'action à la meilleure chorégraphie de combat :

Chuno (Slave Hunter) : S'il y a bien un aspect qui fut soigné dans Chuno, ce fut sa forme. Une photographie travaillée, des combats superbement chorégraphiés, avec cascades et autres prouesses, le tout (parfois trop?) magnifiquement mis en relief à grand renfort de ralentis et autres effets de style. Aucun doute sur ce point, le drama était destiné à impressionner visuellement le téléspectateur.

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 La scène d'action à la cascade la plus improbable :

Fugitive Plan B : Tout ce que vous n'aviez jamais soupçonné pouvoir faire au volant d'une moto... sans même être décoiffé (et en gardant sa chemise d'un blanc immaculé, et nécessairement ouverte façon négligé chic). Au moins voilà une entrée en matière (explosive) où le drama annonce clairement la couleur.

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La scène esthétique qui a mis plein d'étoiles dans les yeux du téléphage :

Doctor Champ : L'image de ce drama fut dans l'ensemble vraiment superbe, alors même que l'enjeu ne se situait pas dans cet aspect formel. La scène qui symbolise peut-être le mieux cette dimension esthétique reste le magnifique lâcher de lanternes à souhait ô combien symbolique. C'est d'ailleurs au cours de ce moment, lors du pilote, que s'est produit le déclic qui m'a définitivement fait tomber sous le charme de ce drama.

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Le plus beau paysage :

My Girlfriend is a Gumiho avait de vrais accents féériques par moment, profitant du concept particulier de la série pour mettre en valeur et exploiter certains cadres superbes. Comment ne pas tomber en admiration devant de tels décors ?

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Le final ésotérique qui a donné mal à la tête :

Joseon X-Files : Disons juste qu'il s'inscrit dans la lignée de l'ambiance atypique de la série et laisse à chacun le soin de faire ses interprétations.

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La créature fantastique de l'année :

Le Gumiho. Désormais, le renard à neuf queues n'a plus de secret pour le téléphage coréanophile, les chaînes sud-coréennes ayant entrepris de revisiter cette légende populaire célèbre, avec deux séries adoptant deux approches très différentes du sujet : Gumiho : Tale of the Fox's Child et My girlfriend is a Gumiho.

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Mes instants "fleur bleue"


Le couple de l'année :
Gil Ra Im et Kim Ji Won (Secret Garden)

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Le baiser de l'année :

Coffee House : Le premier baiser entre Seo Eun Young et Lee Jin Soo, à la fin de l'épisode 8. Sous la pluie, dans une cabine téléphonique, une impulsion irréfléchie qui sonne juste et me fait complètement fondre devant mon petit écran (même au bout du dixième vingtième re-visionnage de ladite scène).

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La scène romantique de l'année :

Doctor Champ : J'ai déjà évoqué ces fameux lâchers de lanternes destinés à exaucer un souhait et la symbolique qu'ils ont pris dans ce drama. Je crois bien que tous les téléphages qui ont suivi Doctor Champ n'ont pu que sentir une chaleur particulière envahir leur coeur devant cette conclusion ouverte sur l'avenir. 

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LES PERSONNAGES

Un personnage principal masculin : Kim Joo Won, interprété par Hyun Bin (Secret Garden). Pour son narcissisme, ses maladresses, et la force et l'intensité de ses sentiments.

Un personnage principal féminin : Gu Miho, interprétée par Shin Min Ah (My girlfriend is a Gumiho). Pour sa fraîcheur, sa spontanéité, et ce mélange confus de douceur et d'exubérance.

Un vrai bad guy : Son Hyuk, interprété par Cha Seung Won (Athena). Oui, je sais, je n'ai pas encore regardé un seul épisode d'Athena... et alors ?

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LES ACTEURS

Celui dont je suis amoureuse : Kang Ji Hwan (Coffee House)

Celui qui aurait mérité d'être mieux exploité : Uhm Tae Woong (Doctor Champ)

Celui dont j'aimerais qu'il choisisse mieux ses projets : So Ji Sub (Road Number One)

Celle que j'aime toujours très fort : Ha Ji Won (Secret Garden)

Celle qui a été une confirmation après le coup de coeur dans IRIS, même si je n'ai pas aimé tous ses dramas de 2010 : Kim So Yeon (Prosecutor Princess, Doctor Champ)

L'apparition cameo qui m'a fait plaisir : Kim Seung Woo (Queen of Reversals)

Ma découverte eye-candy de l'année : Kim Jin Hoon (Joseon X-Files)

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LES SOUNDTRACK

Le top 3 des plus belles chansons de l'année :

3. That woman, par Baek Ji Young (Secret Garden)



2. Page One, par SG Wannabe & Ok Ju Hyun (Coffee House)



1. Fox Rain, par Lee Sun Hee (My girlfriend is a gumiho)


L'année aura donc été diversifiée et intéressante. Cependant, paradoxalement, s'il y eut finalement beaucoup de dramas plaisant à suivre, il y en a peut-être eu peu de véritablement marquants se détachant unanimement du lot. Certes, 2010 vit un gros succès d'audience et quelques buzz importants, mais je n'ai été très sensible ni à l'un, ni aux autres.

J'espère en tout cas que vous avez pris autant de plaisir que moi devant cette année téléphagique en Corée du Sud. En tout cas, les "mercredi asiatique" furent de loin les critiques les plus visitées sur ce blog, merci beaucoup !

Reste à souhaiter que 2011 soit aussi riche !

20/12/2010

(Bilan) Les tops en séries éclectiques de l'année téléphagique 2010

Les derniers jours du mois de décembre sont la période où le téléphage jette un regard rétrospectif, déjà presque empreint d'une nostalgie diffuse, sur l'année écoulée, en se remémorant les coups de coeur et autres désamours qui ont rythmé ses relations passionnelles avec le petit écran.

Il sera sûrement temps de s'attarder plus précisément sur chaque pays ultérieurement, mais, aujourd'hui, en guise de hors-d'oeuvres, je vous propose une série de tops plus ou moins sérieux et orientés, histoire de se remettre en tête tous les divers ingrédients qui ont fait et marqué cette année téléphagique, en positif comme en négatif. Un seul critère pour que la série puisse être citée ci-dessous : avoir été diffusée en 2010 dans son pays d'origine.

Parce que ce blog reste à vocation sériephile internationale, j'ai essayé (dans la mesure du possible) de choisir un élu de cinq nationalités différentes pour chacune des catégories spécialement créées pour l'occasion (Angleterre, Etats-Unis, Corée du Sud, Japon et un "Reste du monde"). Une façon d'essayer d'offrir une rétrospective plus large, sans pour autant s'égarer dans des classements qui perdraient tous leurs sens si on mélangeait toutes ces productions trop différentes.

 

Voici donc une petite piqûre de rappel téléphagique pour 2010. 

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Les essentiels

LES TOPS

Le top des inattendues (bonnes) surprises du chef :
Angleterre : The Indian Doctor (mini)
Etats-Unis : -
Corée du Sud : Harvest Villa
Japon : Mother
Reste du monde : Rake  (Australie)

Le top des meilleures séries sous-estimées (dont on n'a pas assez parlé) :
Angleterre : Garrow's Law / The Silence (mini)
Etats-Unis : Rubicon
Corée du Sud : Jejoongwon
Japon : Atami no Sousakan
Reste du monde : This is not my life (Nouvelle-Zélande)

Le top des meilleures séries que je n'ai pas regardées (mais pour lesquelles je vous fais confiance) :
Angleterre : This is England 86'
Etats-Unis : Mad Men
Corée du Sud : Daemul
Japon : Mioka / Chase
Reste du monde : Hero Corp (France)

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LES FLOPS

Le top des séries sur-estimées (dont on a trop parlé) :
Angleterre : Skins
Etats-Unis : The Walking Dead
Corée du Sud : SungKyunKwan Scandal
Japon : -
Reste du monde : Maison Close (France)

Le top des concepts au potentiel intéressant qui sont tombés à l'eau (et ont coulé) :
Angleterre : The Deep (mini)
Etats-Unis : No Ordinary Family
Corée du Sud : My girlfriend is a Gumiho
Japon : Toubou Bengoshi
Reste du monde : Lost Girl (Canada)

Le top des séries qui ont jumpé the shark en cours de route (et c'est triste) :
Angleterre : Spooks (MI-5)
Etats-Unis : True Blood
Corée du Sud : Chuno (Slave Hunters)
Japon : -
Reste du monde : la dernière saison d'Avocats & Associés (France)

Le top des remake officiels ou rip-off non officiels qu'il aurait mieux fallu ne pas tenter (et dont on se serait bien passé) :
Angleterre : Bouquet of Barbed Wire (mini)
Etats-Unis : V
Corée du Sud : God of Study, remake de Dragonzakura
Japon : Joker Yurusarezaru Sosakan, rip-off de Dexter à Kanagawa
Reste du monde : Every move you make, rip-off de Lie to me à Hong Kong (Chine)


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Les autres petits bonus inutiles pour se remémorer l'année 2010

 

LES SERIES

Mon top international des meilleures séries historiques (juste pour souligner combien ce genre est diversifié) :
10. La Commanderie (France)

9. Ryomaden (Japon)
8. Dong Yi (Corée du Sud)

7. The Pillars of the Earth (Les Pilliers de la Terre) (co-production internationale)
6. Joseon X-Files (Secret Investigation Record) (Corée du Sud)
5. Nicolas le Floch (France)
4. Garrow's Law (Angleterre)
3. Boardwalk Empire (Etats-Unis)
2. Jejoongwon (Corée du Sud)
1. Downton Abbey (Angleterre)

Le top des fins de séries ésotériques aux influences communes (qui ont occasionné une nuit blanche à se perdre en conjectures au téléphage) :
3. Lost (Etats-Unis)
2. Atami no Sousakan (Japon)
1. Ashes to Ashes (Angleterre)

Le top lacrymal de l'année (hommage pour leur contribution à la construction de pyramides de kleenex) :
Angleterre : Single Father
Etats-Unis : The Pacific (mini)   
Corée du Sud : - 
Japon : Sunao ni Narenakute  
Reste du monde : Gloomy Salad Days (Taiwan)

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LES PERSONNAGES

Le top de mes personnages principaux masculins préférés :
Angleterre : Le Docteur, interprété par Matt Smith (Doctor Who )
Etats-Unis : Jimmy Darmody, interprété par Michael Pitt (Boardwalk Empire) 
Corée du Sud : Lee Jin Soo, interprété par Kang Ji Hwan (Coffee House)
Japon : Kenzo Hoshizaki, interprété par Odagiri Joe (Atami no Sousakan)
Reste du monde : Nicolas le Floch, interprété par Jérôme Robart (Nicolas le Floch - France)

Le top de mes personnages principaux féminins préférés :
Angleterre : Alex Drake, interprétée par Keeley Hawes (Ashes to Ashes )
Etats-Unis : Nicky Grant, interprétée par Chloë Sevigny (Big Love) 
Corée du Sud : Gil Ra Im, interprétée par Ha Ji Won (Secret Garden )
Japon : Saotome Yuri, interprétée par Amami Yuki (GOLD)
Reste du monde : -

Le top des couples qui m'ont fait shipper devant mon petit écran :
Angleterre : Lady Mary et Matthew (Downton Abbey)
Etats-Unis : Jessica et Hoyt (True Blood)  
Corée du Sud : Gil Ra Im et Kim Jin Won (Secret Garden)
Japon : Haru et Nakaji (Sunao ni Narenakute)
Reste du monde : -

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En fin de compte, je me rends compte que 2010 fut quand même une année assez chargée (et très riche, en qualité comme en quantité)... Je l'ai sans doute vécue de manière différente par rapport aux saisons précédentes. Mais la sériephilie demeure intacte, et c'est peut-être ce qu'il y a de plus rassurant.

16:21 Publié dans (Bilans) | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : 2010, tops |  Facebook |