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31/12/2013

(Bilan) Les tops (éclectiques) de mon année sériephile 2013

2013 s'achève. L'heure est aux traditionnels bilans, rendus plus difficiles cette année, avec beaucoup de séries mises de côté en attendant un temps libre qui n'est pas venu. J'ai moins regardé de fictions, mais je garderai pourtant de nombreux très bons souvenirs de ces 12 derniers mois. Une preuve supplémentaire - s'il en était besoin - de la richesse de la télévision actuelle. Aujourd'hui, avant d'ouvrir 2014, je vous propose une petite revue par zones géographiques de ce qui a marqué mon année 2013, en quatre temps (Angleterre, Amérique du Nord, Reste de l'Europe, Asie).

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(Peaky Blinders)


I. Le petit écran incontournable : le top de la télévision d'Outre-Manche

L'Angleterre est le petit écran vers lequel je me tourne comme un réflexe. C'est celui qui me correspond le mieux, par ses formats comme ses tonalités. Le seul dont je lis les médias et suit les news quotidiennement. Certes, regarder la télévision d'un pays sans réelle présélection implique nécessairement son lot de déceptions, mais, en jetant un regard à l'année écoulée, pas de doute, elle a offert de très bons moments. Si bien que c'est sans doute un top 15, pour ne pas dire 20, que j'aurais sans doute pu faire sur la télévision anglaise.

1. Peaky Blinders, saison 1 : un gangster period drama réalisé avec style, plongeant le téléspectateur dans une ambiance à part, usant de l'anachronisme de sa bande-son à bon escient. Ma belle surprise de cette rentrée.
2. Utopia, saison 1 : une autre fiction d'ambiance marquante, au visuel particulièrement travaillé, dans une belle réappropriation du genre thriller, qui n'aura laissé aucun téléspectateur indifférent.
3. Broadchurch, saison 1 : une recette classique de crime drama choral, parfaitement huilée, à la mise en scène assurée et porté par un casting cinq étoiles. Poignant juste comme il faut.
4. In the Flesh, saison 1 : un drame humain et social aux thématiques riches, se réappropriant de façon toute personnelle le thème des zombies, dont les ambitions méritent assurément le détour.
5. The Fall, saison 1 : une déclinaison sobre et maîtrisée du thème pourtant trop galvaudé du serial killer, offrant un double portrait croisé des plus fascinants.
6. Endeavour, saison 1 : un classique policier du petit écran britannique qui s'est offert une seconde jeunesse avec ce prequel particulièrement bien mené. Avis aux amateurs des enquêtes de l'inspecteur Morse... et au-delà. Elle devrait prochainement arriver sur France 3.
7. Southcliffe (mini) : une expérience narrative autant qu'un drame psychologique, brut et intense, autour d'une tragédie. Un essai intéressant sur un thème difficile.
8. Foyle's War, saisons 1 - 8 : un de mes grands rattrapages britanniques de l'année - et un de mes coups de coeur -, pour une solide fiction policière qui offre en filigrane un récit détaillé de la Seconde Guerre Mondiale du point de vue d'un policier en Angleterre. Je ne suis pas encore arrivée à la saison 8 diffusée au printemps, mais la qualité est pour l'instant constante. A découvrir.
9. Ripper Street, saisons 1 & 2 : un crime period drama qui aura eu le temps de vivre deux saisons et d'être annulé au cours de cette année 2013. Il aura pourtant réussi à trouver ses marques en offrant une reconstitution soignée de la fin du XIXe siècle au travers d'enquêtes qui se sont consolidées au fil des épisodes.
10. The Mill (mini) : un portrait sans fard des enfants-ouvriers derrière la révolution industrielle anglaise, avec des thèmes forts que l'on aimerait voir plus souvent évoqués dans les period dramas.

Du policier, de l'historique, et une pointe de fantastique : mes genres de prédilection sont évidents. Il faut cependant noter que sont absentes les deux séries anglaises phares que sont Doctor Who et Downton Abbey. Elles m'ont toutes deux déçu à des degrés divers. Si elles ont toujours leurs moments de grâce, à l'image de l'épisode du cinquantième anniversaire du Docteur, je reste fidèle, mais sans la passion d'antan. En outre, d'autres nouveautés méritent une mention spéciale : la saison 1 de My Mad Fat Diary, un portrait sincère et touchant d'adolescence, aura sans doute été la plus jolie surprise anglaise de l'année. Tandis que The Wrong Mans aura tenu ses promesses dans un étonnant registre comique dual. En mini-séries, Restless, portrait de femme sur fond de jeux d'espions, et What remains, déclinaison policière autour du thème de la solitude, sont toutes deux sorties du lot et méritent de ne pas être oubliées. Enfin, parce que tout n'est pas prime à la nouveauté, cette année 2013 aura vu se conclure une série qui m'était chère : Being Human, avec une ultime cinquième saison qui a rendu pleinement justice à cette série fantastique engageante et attachante.

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(Rectify)


II. Le petit écran où il faut présélectionner : le top de l'Amérique du Nord (Etats-Unis / Canada)

Cette année, j'ai beaucoup pré-trié et fait de nombreuses impasses en remettant à des lendemains qui ne sont pas encore venus diverses découvertes (des nouveautés comme House of Cards, Top of the Lake, Masters of Sex... ou bien des séries plus anciennes comme Treme ou Boardwalk Empire...). J'en rattraperai certaines, mais le plus important est ailleurs : pour la première fois depuis longtemps, je n'ai pas eu de vraies déceptions. J'ai bien tenté quelques pilotes qui ne m'ont guère emballé, mais j'ai surtout suivi mes envies du moment, varié les genres, et, plus important, j'ai pris du plaisir. Si bien que j'arrive à constituer un top 10 assez représentatif de mes affinités américaines actuelles.

1. Rectify, saison 1 : ma révélation de l'année, une fiction fascinante et contemplative construite autour d'un thème fort de retour à la liberté après un long passage dans le couloir de la mort. Magnifique.
2. Justified, saison 4 : elle reste ma série américaine préférée, avec son ambiance du fin fond du Kentucky, sa faculté à construire des scènes de pure tension prenantes, ses dialogues souvent jubilatoires, ses personnages si haut en couleurs. Juste génial.
3. Hannibal, saison 1 : une fiction d'ambiance révélant en parallèle le portrait inquiétant d'un serial killer et la dérive aux confins de la raison d'un profiler. Un mets policier fascinant.
4. Orange is the new Black, saison 1 : une dramédie carcérale habile qui vaut le détour pour la galerie de portraits qu'elle esquisse : je n'aurais pas échappé à la "révolution" Netflix, voilà une série parfaite pour une session de binge-watching.
5. Game of Thrones, saison 3 : je ne saurais dire dans quelle mesure mon rapport à cette série est indépendant de celui que je nourris envers les livres, mais l'univers de cette oeuvre continue d'exercer sur moi une fascination non démentie.
6. The Americans, saison 1 : une fiction sérieuse sur des jeux d'espion entre FBI et KGB à laquelle il manque sans doute un petit quelque chose, mais qui n'en reste pas moins très engageante.
7. Orphan Black, saison 1 (Canada) : une fiction sur le thème du clonage, vite addictive, riche en révélations et rebondissements, reposant sur une performance d'actrice à saluer.
8. Longmire, saison 2 : délaissée en cours de saison 1, puis rattrapée et reprise lors de la diffusion de sa saison 2, c'est plus qu'une simple fiction policière classique. Il s'agit d'une série profondément dépaysante, d'un autre temps, qui sait happer le téléspectateur.
9. Vikings, saison 1 : un divertissement historique moyen-âgeux efficace et musclé, dépaysant aussi, qui aura su imposer son style.
10. The Borgias, saison 3 : dernière saison de ce divertissement en costumes qui aura bien romancé l'Histoire, avec une progression intéressante des dynamiques de cette famille à part. Si je n'ai toujours pas avancé dans la version de Canal+, je me suis lancée depuis dans le manga Cesare : il est difficile de quitter les Borgia.

De l'historique, du policier, une pointe de fantastique, un peu de drame humain... Mes goûts sont sans surprise. Côté mentions spéciales, on pourra retenir que le seul nouveau drama de network de la rentrée dans laquelle je me suis investie est Sleepy Hollow, qui offre un genre fantastique improbable, s'assumant totalement, dont je ne sais trop jusqu'où il conduira le téléspectateur. Sinon, sachez aussi que pour la première fois depuis... cinq ans au moins... j'ai tenu jusqu'à la mi-saison d'une... comédie ! Ne vous jetez pas pour autant sur cette intruse, les raisons qui me font poursuivre The Crazy Ones ne sont, je le crains, guère liées à la qualité propre de la série... Et 20 minutes sont si vite passées... Bref, non, je ne suis toujours pas guérie de mon manque d'attrait pour les comédies. Et je n'ai même pas osé lancer la saison 4 de Arrested Development de crainte de fragiliser le piédestal sur lequel j'ai placé cette série.

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(Torka aldrig tårar utan handskar)

III. Le petit écran qui continue de grandir : le reste de l'Europe (avec beaucoup de Scandinavie)

Ce petit écran conserve encore l'attrait de la nouveauté. Cela fait des années - plus d'une décennie - que je sur-consomme des séries américaines ou anglaises, tandis que je ne me suis vraiment ouverte à cette télévision européenne que depuis trois ans. Entre séries diffusées en 2013 et rattrapage, mon amour pour la Scandinavie n'a pas flétri, en témoigne ce top où l'on retrouve tout simplement quelques-unes des fictions qui m'ont le plus marqué cette année, et notamment un trio gagnant juste magistral.

1. Borgen, saison 3 (Danemark) : une ultime saison qui aura confirmé combien cette série politique pouvait être engageante et stimulante, offrant un portrait vivant de la société danoise, mais aussi une caractérisation particulièrement réussie d'une femme de pouvoir qu'il est impossible de ne pas aimer.
2. Broen/Bron, saison 2 (Danemark/Suède) : diffusée cet automne en Scandinavie, cette série aura peut-être plus fait parler d'elle par ses nombreux remakes (The Bridge, The Tunnel) que par ses qualités propres. Or sa seconde saison a confirmé combien il s'agit d'une grande série, impressionnante dans son registre de policier feuilletonnant, dans sa maîtrise narrative jusqu'à l'ultime scène de la saison, mais aussi par sa gestion d'un duo auquel le téléspectateur s'est profondément attaché.
3. Torka aldrig tårar utan handskar (Don't ever wipe tears without gloves) (mini) (2012, Suède) : si elle concourt au prix du titre le plus imprononçable de l'année, il s'agit surtout d'une somptueuse mini-série poignante, évoquant le thème difficile du sida. Une incontournable.
4. Hellfjord (2012, Norvège) : une comédie noire, féroce et jubilatoire, abrasive, qui constitue un échappatoire salvateur pour quiconque cherche une fiction loin de tout cadre calibré et aseptisé.
5. Buzz Aldrin, hvor ble det av deg i alt mylderet (2011, Norvège) : deuxième digne participante au concours du titre le plus imprononçable de l'année, c'est une belle fiction, simple et sincère, un parcours de reconstruction empreint d'humanité qui se révèle très revivifiant.
6. 30 grader i February (2012, Suède) : découverte permise grâce au Festival SeriesMania dont je reste frustrée de ne pas pouvoir découvrir la suite. Un drame humain dépaysant qui mérite le détour.
7. Horici Ker (mini) (République Tchèque) : autre découverte du Festival SériesMania dont j'attends de pouvoir visionner la fin. Une histoire tchèque, entre reconstitution politique des années 60 et drame personnel, à la sobriété travaillée.
8. Upp till kamp (2007, Suède) : une chronique générationnelle dans le tourbillon des années 60-70, qui mérite le détour pour l'immersion particulièrement vivante permise dans une époque (le premier épisode entièrement en noir & blanc est un bel exercice de style, notamment d'ambiance musicale).

Pour compléter ce top européen et parvenir à 10 séries, il me faut signaler deux autres fictions que j'ai actuellement en cours de visionnage. La première est Halvbroren, la fameuse mini-série historique qui a connu un joli succès en début d'année 2013 en Norvège. La seconde est la suite d'une fiction dont je vous ai déjà parlé : Äkta Människor (Real Humans). Sa saison 2 est actuellement en cours de diffusion en Suède.

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(A wife's credentials)

IV. Le top le plus exotique : le continent asiatique

Rétrospectivement, c'est l'Asie qui a le plus souffert de mon manque de temps libre. Si j'y ai trouvé de belles fictions dans lesquelles m'investir, j'ai aussi dû laisser en cours de route un certain nombre de dramas - principalement sud-coréens du fait de leur durée plus longue que les japonais - qui ne le méritaient pas toujours. Pour 2014, je pense opter pour des présélections plus drastiques pour mieux aménager mes plannings. En attendant, j'ai quand même retenu 10 séries qui sont sorties du lot à leur façon.

1. A wife's credentials (2012, Corée du Sud) : un rattrapage de l'année précédente qui s'est imposé comme mon grand coup de coeur sud-coréen de ces dernières années. Un portrait de femme, mais aussi un portrait de société, à l'authenticité des plus marquantes. Incontournable.
2. Hitori Shizuka (2012, Japon) : un captivant drama à la construction narrative solide, tour à tour inquiétant, mystérieux et intriguant.
3. The End of the World (Corée du Sud) : un thriller pandémique qui se révèle dans un registre de fiction d'ambiance ambitieuse privilégiant l'authenticité. Une expérience à saluer. 
4. Lady Joker (Japon) : un récit choral proposant tous les points de vue autour d'un kidnapping puis d'une tentative d'extorsion. Un drama qui démontre une nouvelle fois que WOWOW s'épanouit pleinement dans ce registre particulier profitant d'une enquête pour jeter un éclairage sur l'envers de la société japonaise.
5. Woman (Japon) : un drama poignant qui évoque avec subtilité les relations humaines, en proposant en filigrane un portrait de femme, de mère, mais aussi d'une famille, et de la société japonaise. Une série qui ne peut laisser personne indifférent.
6. War of the Flowers (Corée du Sud) : le traditionnel sageuk qui s'offre une place dans mon top annuel, un drama historique des plus solides.
7. Pan to Supu to Neko Biyori (Japon) : une mini-série assez contemplative, profondément humaine et authentique, réconfortante en un sens, qui introduit un bout de Japon dans votre petit écran.
8. Tsumi to Batsu (2012, Japon) : une libre adaptation de 'Crime et Châtiment' qui pose la question troublante et dérangeante du droit de tuer, en glissant le téléspectateur dans la tête d'un individu qui va commettre l'irréparable. Extrêmement noir et marquant.
9. Answer me 1994 (Corée du Sud) : le portrait d'une génération, tour à tour drôle et touchant, qui a su conserver une part du charme de l'originale dont il s'inspire (Answer me 1997).
10. The Blade and the Petal (Corée du Sud) : si ce drama historique n'aura pas tenu ses promesses, j'en retiens pourtant une réalisation assez magistrale, avec une caméra sur-interventionniste qui aura été une intéressante expérience narrative et visuelle.
 

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(Profugos)


Si j'ai l'impression d'avoir moins regardé le petit écran, il est rassurant de constater qu'au moment du bilan, plusieurs dizaines de séries sortent aisément du lot pour venir former quelques beaux souvenirs sériephiles. D'autant plus que ces tops géographiques m'ont conduit à occulter deux coups de coeur venus d'Amérique Latine, tout aussi marquants : Filhos do Carnaval (2006, Brésil) et Profugos (2011, Chili) - dont j'ai tellement envie de découvrir la saison 2 qui s'est achevée ce mois-ci au Chili. Je n'ai pas non plus parler d'Australie, et pourtant l'attachante Please Like Me ou bien la saison 2 de Redfern Now méritent elles-aussi une mention. 

Mon regret principal, outre le fait d'avoir dû un peu délaisser l'Asie, reste les fictions françaises. Si la saison 5 de Un Village Français a été à la hauteur, si les enquêtes de Nicolas Le Floch constituent toujours un rendez-vous auquel je suis fidèle, si j'ai eu quelques jolies surprises comme Alias Caracalla, je n'ai pas progressé du tout dans mes découvertes de séries françaises sur les chaînes payantes, ni du côté de Canal +, ni du côté de OCS. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir acheté des DVD... qui sont restés dans leur plastique... Il faut par exemple vraiment que je prenne le temps de regarder Les Revenants un de ces jours. Une résolution de plus pour 2014.

 

2013 s'efface donc sur quelques chouettes souvenirs (ce n'est pas un hasard si j'ai choisi de finir l'année en terminant de regarder la saison 2 de Broen/Bron !). Et de votre côté, quelques fictions ont marqué votre année ?


Il me reste à vous dire que le blog reprend ses publications en 2014, et que je vais de nouveau être en mesure de répondre aux commentaires laissés à la suite des billets, ainsi qu'aux mails qui se sont accumulés. Bon réveillon à tous et à l'année prochaine, pour douze mois que je vous souhaite tout aussi riches en découvertes !

13:29 Publié dans (Bilans) | Lien permanent | Commentaires (23) | Tags : bilan, tops, 2013 |  Facebook |

Commentaires

De nombreuses séries à regarder en rattrapage en 2014......Merci pour cette liste (et les liens)! Comme je souhaite commencer les séries asiatiques, c'est parfait.
Côté anglais, je rajouterais personnellement les 3 épisodes d'Ambassadors, en espérant en voir plus.
Et je n'ai jamais dépassé le 1er épisode de The Fall mais on en dit du plus grand bien qu'il faut que je persévère.
Soutcliffe c'était effacé de ma mémoire jusqu'à ce que je lise ta liste. Et on a trop parlé de Broadchurch pour avoir eu envie de le remettre dans mon palmarès perso ;-)
Côté US, The Americans m'a lassé vers la fin et ai définitivement abandonné Game of Thrones et je conseille à tous Masters of Sex!

Écrit par : Isabelle | 31/12/2013

j'ai commencé justified avec la saison 1 j'aime beaucoup on verra si ça continue! j'ai comme toi beaucoup apprécié orphan black, et the fall, mais j'ai pas pu finir la saison 1 de hannibal, j'espère pouvoir le faire; game of throne reste ma série préféré pour ce qui est des séries encore en production; pour ce qui est des séries française, y'a pas grand chose hélas, mais je note quand même Fais pas ci fais pas ça que j'aime beaucoup, série à laquelle je me suis beaucoup attachée! dommage qu'il n'y ait pas d'autre séries réussie en france (exception de canal plus) j'avais beaucoup aimé Les beaux mecs avec simon abkarian, mais ça remonte à quelques années déjà!

Écrit par : trillian | 31/12/2013

J'en profite entre deux passages aux fourneaux pour commenter ton bilan 2013. Ce top anglais est magnifique mais celle que je mettrai définitivement en n°1 dans mon top est My Mad Fat Diary, mon coup de coeur absolu dont j'attend la saison 2 avec impatience. Dans cette liste, il ne me reste qu'à regarder Endeavour faute de temps. Et j'ai également beaucoup aimé la comédie Plebs complètement nawak mais les 6 épisodes de la saison 1 m'ont profondément marquée et mise de bonne humeur.

Je suis un poil déçue par DW mais il en faut plus pour enlever mon enthousiasme surtout avec un Peter Capaldi. Le soufflé est en revanche complètement retombé avec Downton Abbey et je suis aussi très très déçue par l'ultime saison de Luther. Et j'espère très sincèrement que LoveFilm s'imposera (ou une autre société) pour donner une 3e saison à Ripper Street.

Un peu moins à jour sur les séries US, je mettrais en effet Top of the Lake au même niveau que Rectify dans mes coups de coeur. Très bon début pour Sundance Channel avec des thématiques et des cadres similaires pour les deux séries, mais deux identités très différentes. Enorme coup de coeur pour Vikings également et j'adore toujours les excellentes Justified et Game of Thrones (dont j'attend désespérément le 5e ouvrage côté livres ^^).

Je céderai peut-être à la lecture du manga Cesare! Je passe souvent devant en librairie et ce petit manga m'intrigue (petite fascination pour la Renaissance). Je n'ai pas réussi à aller très loin sur la version Canal non plus.

Je note au passage, Halvbroren en futur visionnage :)

Et je me réserve au chaud également la saison 2 de Redfern Now que je n'ai pas eu le temps de voir ^^

Très bon réveillon et tous mes voeux pour l'année 2014 !

Écrit par : Clara | 31/12/2013

Une année marquée sur sa fin par un gros coup de mou dans mes envies télévisuelles.
L'impression d'avoir fait le tour peut-être ou bien l'envie de consacrer mon temps à autre chose.
On verra ce que ça donnera en 2014 mais il y a fort à parier que ça restera très limité.
Ceci dit, j'ai toujours beaucoup de choses à rattraper donc je ne vais pas complètement couper les ponts.

Bon sinon, comme d'habitude, je partage assez peu ton amour inconditionnel pour les séries anglaises.
Parmi ce que j'ai pu voir en 2013, il n'y a guère que Southcliffe qui m'a paru sortir du lot.
A part ça, ça reste du bien fait sans grand relief (Peaky blinders, Broadchurch)ou du tape à l'œil casse-couille (Utopia).
Les valeurs sures restent chez moi quoiqu'il en soit sur les chaînes cablées US. Avec mention spéciale pour Top of the lake.
Faudra que je choppe la saison 2 de Bron pour assurer mon quota scandinave, mais à part ça, je dois dire que les froids nordiques m'intéressent finalement assez peu.
Au rayon asiatique, rien à faire, je préfère regarder plein de films que de me taper à peu près n'importe quelle série.
Et au milieu de tout cela, il y a Un village français, qui pour moi en terme d'investissement émotionnel surpasse à peu près tout. Juste magistral.

Écrit par : Fred | 01/01/2014

Ce que je retiens principalement et ce aussi pourquoi je te remercie, c'est ton classement et donc les idées que tu nous donnes sur les séries asiatiques !!
Lady Joker et Woman déjà en prévision de visionnage :)

Écrit par : MounirEB | 01/01/2014

Excellente année 2014!
J'espère que tu as passé d'agréables fêtes!

Je reste très impressionnée par le nombre de séries que tu as regardé et le nombre de critiques écrites.... De mon côté, j'ai complètement renoncé à suivre ton exemple car j'ai realisé qu'au delà d'un certain nombre d'heures de visionnage, j'ai comme Fred "un coup de mou" et je ne parviens plus à apprécier même les séries qui ont tout pour me plaire.

2013 a été pour moi aussi globalement une bonne année sériephile: peu de séries mais de qualité qui se sont révélées passionantes, et qui maintiennent mon intérêt pour les fictions TV à un niveau élevé.
Je pense avoir compris que cette méthode qui consiste à ne pas s'inquiéter de la quantité (je ne suis pas une exploratrice) et à me concentrer sur la qualité (me faire plaisir en choisissant les séries vers lesquelles mon intuition me guide clairement) est celle qui me convient le mieux.

Au sommet de la liste des belles surprises de 2013, côté américain , il y a Babylon 5: meilleur série de l'année pour moi (avec 20 ans de retard mais chut!Il ne faut pas le dire), sans rivale possible.
Je prolonge le plaisir avec la lecture d'un grand classique de la SF: le cycle de Fondation d'Asimov, qui a très très largement inspiré le créateur de B5 (au point que je me demande si certains épisodes de la série n'étaient pas davantage une adaptation de Fondation qu'une création originale), et qui s'élève largement au desssus de toutes les novélisations de la série.

Hannibal est officiellement devenu une obsession. J'ai sauté à pieds joints dans l'imaginaire morbide de Bryan Fuller et je ne regrette rien. L'attente de la saison 2 semble interminable...

J'adore Justified mais je mets un temps fou à rattraper mon retard (je suis toujours bloquée à la saison 2). C'est le syndrome The Wire: je refuse d'avancer dans la série car je ne veux pas la voir prendre fin.

Game of Thrones: je n'aime pas l'écriture de la série. Et même si ses qualités techniques sont nombreuses, je préfère largement les livres. J'attendrai la publication du reste des volumes pour tout rattraper.

Je n'ai pas pu finir le pilote d'orphan black, mais je garde un oeil sur rectify et longmire, ta présentation les rend affreusement tentantes....

Côté britannique, je suis toujours sous l'effet de l'envoûtement de Top of the Lake, que je ne peux m'empêcher de comparer à Twin Peaks. Deux séries très noires aussi imparfaites, troublantes et dérangeantes que leurs personnages, qui font l'effet de vivre un cauchemar éveillé dans lequel tous les sens et instincts sont exacerbés et dont le génie repose paradoxalement sur leurs défauts.
Et je ne parviens pas non plus à dire au revoir à mon espion favori après avoir terminé les gens de Smiley: ce second volet de l'adaptation produite par la BBC de la célèbre et indémodable trilogie de John Le Carré est aussi élégant et fascinant que TTSS. La capacité des scénaristes des années 70/80 à créer des oeuvres aussi complexes et sophistiquées avec une telle économie de moyens est impressionante. La simplicité érigée au rang d'art).

Je ne sais pourquoi les séries britanniques récentes m'attirent becaucoup moins que celles produites par la BBC dans les années 70/80. Je pense donc continuer la découverte ou re-découverte des grands classiques de ces périodes comme tu l'as conseillé: The Sandbaggers, Edge of the darkness, Yes minister, Blackadder, le Sherlock Holmes de Granada...

Côté dramas coréens, je suis hantée par White Christmas, qui aura été la fiction la plus intense que j'ai pu voir sur le petit écran sud coréen. Je ne parviens pas à me défaire de l'impression laissée par ces adolescents torturés errant dans cette atmosphère noire et désespérée, ni à retrouver un drama aussi prenant...
Du coup, j'ai décidé de changer complètement de registre avec a Wife's credential, dont l'authenticité promise par ta critique devrait me dépayser fortement à nouveau...

Mes bonnes résolutions pour 2014: plus de dramas asiatiques (japonais surtout) et de séries francaises (essentiellement des "oldies" que tu as recommandé si je peux les trouver)

Écrit par : Titania | 01/01/2014

"J'adore Justified mais je mets un temps fou à rattraper mon retard (je suis toujours bloquée à la saison 2). "

Même si les saisons 3 et 4 ne déméritent pas vraiment, elles sont à mon sens très loin d'être aussi brillantes que l'excellente saison 2 (de loin la meilleure à ce jour).
L'espace d'une saison, Justified était parvenue à se tailler une place parmi les grandes mais je trouve que depuis deux ans, elle est rentrée dans le rang des séries sympathiques et bien faites, occasionnellement brillantes, mais dans le fond pas essentielles.
Si les échos concernant la future saison 5 ne sont pas exceptionnels, il est même fort probable que Justified ne passe pas la sélection drastique que je vais m'imposer en 2014.

Top of the lake, je partage tout à fait ton impression.
Tes mots décrivent parfaitement ce que j'ai moi aussi ressenti à la vision de la mini-série.
C'est pour ce genre de choses que je garde mes antennes en éveil pour ce qui concerne la production télévisuelle actuelle.

Game of thrones.
A la base, le genre ne m'attire pas donc je n'avais pas lu les livres de Martin.
J'ai tenté la série parce que bon, c'est du HBO quand même et j'ai bien accroché sur les deux premières saisons.
Et puis, patatras, je me suis dit que je tenterais bien le premier livre, genre pour voir, quoi.
Ouille ouile, me voilà complètement accro.
Je suis en train de terminer la cinquième intégrale (en vo) et je n'ai toujours pas vu la saison 3...
Ceci dit, je trouve que, vu les limitations inhérentes au format télévisuel, la série s'en tire très très bien.
Mais je me demande vraiment comment les créateurs de la série vont faire pour gérer l'explosion de personnages et de storylines des volumes 4 et 5.

Écrit par : Fred | 02/01/2014

"Même si les saisons 3 et 4 ne déméritent pas vraiment, elles sont à mon sens très loin d'être aussi brillantes que l'excellente saison 2 (de loin la meilleure à ce jour).
"L'espace d'une saison, Justified était parvenue à se tailler une place parmi les grandes mais je trouve que depuis deux ans, elle est rentrée dans le rang des séries sympathiques et bien faites, occasionnellement brillantes, mais dans le fond pas essentielles."

Ton commentaire confirme donc ma crainte. Dommage! Je me doutais un peu que la saison 2 était exceptionnelle: le bond qualitatif entre la saison 1 et la saison 2 était trop grand (et surprenant) pour pouvoir être maintenu sur la durée, même pour une série de 13 épisodes. Très peu de séries y parviennent.
Mais il y avait toujours ce petit espoir...
Si je ne débute rien de nouveau côté américain en 2014, je parviendrais peut être à caser la saison 3. Sinon, plus le temps passe, plus je risque d'"oublier" de voir la suite...

Sur le trône de fer, je ne suis pas surprise par ta réaction, l'écart entre les livres et la série est vraiment impressionnant, même si la série ne démérite pas: les acteurs sont très bons pour la plupart, la réalisation et les moyens techniques (costumes, décors, effets spéciaux) sont dignes des meilleurs productions cinématographiques.

Seulement, cette série est trop belle et froide: c'est davantage une prouesse technique, qu'une oeuvre de fan portée par la passion pour l'intrigue et les personnages, comme le seigneur des anneaux et Bilbo le hobbit le sont (du moins un voyage inattendu l'est, la désolation de Smaug est très décevant sur ce point).

"Ceci dit, je trouve que, vu les limitations inhérentes au format télévisuel, la série s'en tire très très bien."

Je ne sais pas si c'est le format télévisuel qui est en soi limité ou les producteurs qui faisant un complexe d'infériorité par rapport au cinéma, ont voulu faire une série spectaculaire qui marque les esprits, alors même que la TV se prête davantage aux séquences intimistes et développement progressif (comme Lost ou plus récemment the walking dead).

HBO typiquement semble aimer ces titanesques productions à costumes: on a eu précédemment Rome, Deadwood, Boardwalk Empire, bientôt American Gods...
Alors même que The Wire en étant l'opposé de ce type de productions, parvient à être leur plus grand succès (elle est la série la plus souvent citée en tête des meilleurs séries des dernières décennies).

Les volumes 4 et 5 du trône de fer apportent effectivement trop de nouveaux personnages. Je serai à la place des scénaristes, j'ignorerais tout ceux qui n'ont pas une relation directe avec les 4 grandes maisons (Stark, Lannister, Baratheon, et Targaryen). Beaucoup d'intrigues sont seulement périphériques et servent uniquement à enrichir l'univers de Westeros (comme le périple de Brienne à travers le royaume des 7 Couronnes, les maisons Greyjoy, Martell, Tyrell).

Écrit par : Titania | 02/01/2014

"Seulement, cette série est trop belle et froide: c'est davantage une prouesse technique, qu'une oeuvre de fan portée par la passion pour l'intrigue et les personnages, comme le seigneur des anneaux et Bilbo le hobbit le sont (du moins un voyage inattendu l'est, la désolation de Smaug est très décevant sur ce point)."

Ben moi, je suis plutôt content que ce ne soit pas ce que tu appelles une "œuvre de fan".
Je me méfie des "fans" comme de la peste.
Pour ce qui est des tolkieneries, aucune idée de la qualité de l'adaptation. Ni les livres ni les films ne m'intéressent le moins du monde).
Peter Jackson est un "fan"?
Ca ne m'étonnerait pas... De toute façon, je n'aime pas ses films (sauf Bad taste et Meet the Feebles qu'il a réalisé dans une autre vie).

"Je ne sais pas si c'est le format télévisuel qui est en soi limité ou les producteurs qui faisant un complexe d'infériorité par rapport au cinéma, ont voulu faire une série spectaculaire qui marque les esprits, alors même que la TV se prête davantage aux séquences intimistes et développement progressif (comme Lost ou plus récemment the walking dead)."

Lost, pas vu.
The walking dead, j'ai tenu la première saison en trouvant ça ridiculement risible.
Faut dire aussi que je trouve le comic extrêmement surfait.

Sinon, ce que je voulais dire, c'est que la quantité d'informations contenues dans les livres est totalement inadaptable à l'écran.
Pour un téléspectateur qui n'a pas lu les livres (mettons-nous un peu à sa place), il est nécessaire d'élaguer, d'effectuer des coupes claires dans la richesse impressionnante du roman (en terme de nombre et variété des personnages, de richesse du background historique,...).
C'est inévitable sous peine de faire quelque chose de totalement incompréhensible et indigeste.
Par contre, délestée de tous ces éléments (qui font la richesse des livres mais qui, aussi il faut bien le reconnaître, les entraînent parfois dans des longueurs un peu soporifiques), la série gagne en efficacité, en nervosité (même si beaucoup la trouvent trop lente), en puissance formelle.
Il y a un travail vers l'essentiel qui est parfois frustrant pour celui qui a lu les livres mais qui me semble toujours s'insérer dans l'esprit des livres.
Ce travail vers l'essentiel, réalisé avec beaucoup d'intelligence, rend pour moi les deux expériences à la fois différentes et complémentaires.
Et c'est justement ce que je demande à une adaptation, bien plus qu'une "œuvre de fan portée par la passion" et, j'ajouterais avec une pointe de provocation, par l'aveuglement.

"Les volumes 4 et 5 du trône de fer apportent effectivement trop de nouveaux personnages. Je serai à la place des scénaristes, j'ignorerais tout ceux qui n'ont pas une relation directe avec les 4 grandes maisons (Stark, Lannister, Baratheon, et Targaryen). Beaucoup d'intrigues sont seulement périphériques et servent uniquement à enrichir l'univers de Westeros (comme le périple de Brienne à travers le royaume des 7 Couronnes, les maisons Greyjoy, Martell, Tyrell)."

Ce sera sans doute, au-moins en grande partie, nécessaire.
Il faudra de toute façon juger sur pièces.
Personnellement, ce sont assez souvent des personnages et intrigues périphériques qui me plaisent le plus (comme par exemple le périple de Brienne, ou le voyage de Samwell avec Aemon ou encore tout ce qui touche à Beric Dondarrion et sa bande).
Mais comme je sais très bien que la série ne pourra donner à ces intrigues "secondaires" la profondeur et l'importance qu'elles peuvent avoir dans le livre, je n'attends pas cela d'elle et je cherche ses qualités ailleurs.

Écrit par : Fred | 02/01/2014

Cette année fut encore pour moi riche en découvertes. Je note que certaines des créations les plus marquantes de ces derniers mois proviennent de chaînes nouvellement productrices de séries (JTBC en Corée ou encore Sundance Channel aux USA),apportant un sang neuf bienvenu dans l'univers télévisuel de leurs pays respectifs.

J'ai déjà vu pas mal des séries qui figurent dans tes tops, mais concernant la liste des fictions européennes, il y a bien les deux tiers que je n'ai pas encore eu l'occasion de découvrir (en particulier, Halvbroren, Buzz Aldrin et Upp till kamp figureront sans doute parmi mes prochains visionnages).


Ces derniers mois, j'ai moi aussi eu un peu moins de temps à consacrer aux séries télé, mais j'ai tout de même fait quelques découvertes des plus intéressantes. J'ai choisi de présenter les deux suivantes:



Seventeen Moments of Spring: une série soviétique de 1973, dirigée par la cinéaste Tatyana Lioznova, d'après un roman de Yulian Semyonov. Une captivante intrigue d'espionnage se déroulant durant l'hiver 1945, où un maître espion soviétique, Maxim Isaev alias Stierlitz (interprété par Vyacheslav Tikhonov), est infiltré en tant qu'officier dans les cercles du pouvoir nazi. Sa mission est de faire capoter les négociations secrètes en vue d'une paix séparée entre Karl Wolff et ALLen Dulles.
Cette mini-série, très populaire en russie, bénéficie d'une réalisation très soignée et qui ne manque pas de style. A la fois scénario d'espionnage au suspense palpitant et fine analyse des mentalités des différents protagonistes, la série présente aussi l'intérêt de montrer une vision soviétique de la fin du conflit, soulignant la défiance de Moscou à l'égard de ses alliés. D'autre part, j'ai trouvé un lien entre cette série et The Sandglass: la bande son (de grande qualité) comporte quelques chansons interprétées par Joseph Kobzon, crooner qui était aussi au générique du drama coréen.
Il y a bien quelques rares anachronismes et inexactitudes, mais globalement le feuilleton (en noir et blanc, cependant une version colorisée existe depuis peu) est très marquant et réserve quelques scènes chargées d'émotion.
Enfin, je signale que Tatyana Lioznova a réalisé dans les années 80 une autre série d'espionnage, se déroulant cette fois pendant la guerre froide, TASS upolnomochen zayavit, toujours avec Vyacheslav Tikhonov, mais dont je n'ai hélas pas trouvé de version sous-titrée.


De geheimen van Barslet: une série néerlandaise de 2012 en sept épisodes, construite sur le même modèle que Forestillinger. L'action se situe dans un village de la campagne frisonne où une succession d'évènements mystérieux se produit en quelques heures d'intervalle. Chaque épisode présente les mêmes faits vus par l'un des protagonistes, dévoilant peu à peu une vérité singulière. Chaque personnage a ses troubles psychologiques et s'avère être impliqué dans un drame survenant au sein de la communauté.
L'ensemble forme une intrigue habile qui conserve au final une part de mystère. Cette mini-série aurait-elle vu le jour sans Forestillinger? L'affirmative est possible car, bien que la série danoise date de 2007, le scénario de la fiction batave a été écrit dès 2005. Quoi qu'il en soit, De geheimen van Barslet demeure une expérimentation plutôt réussie, les épisodes étant d'un intérêt assez homogène.


Meilleurs voeux pour 2014!

Écrit par : Greg | 03/01/2014

"Ben moi, je suis plutôt content que ce ne soit pas ce que tu appelles une "œuvre de fan".
Je me méfie des "fans" comme de la peste.
Pour ce qui est des tolkieneries, aucune idée de la qualité de l'adaptation. Ni les livres ni les films ne m'intéressent le moins du monde).
Peter Jackson est un "fan"?"

Tolkieneries! Je ne pense pas me remettre de ce qualificatif...
L'oeuvre de Tolkien est la référence absolue à laquelle sont comparées tous les autres romans/nouvelles de fantasy. Et pourtant à ce jeu, Tolkien depuis plus de 70 ans n'a aucun rival.
A côté, le trône de fer fait un excellent second, mais reste dans la catégorie du divertissement...
Plaisanterie mise à part (je ne juge pas du tout tes goûts et tout le monde a le droit de trouver Tolkien ennuyeux ou de ne pas être attiré par son oeuvre), ce que je voulais dire c'est que chez Peter Jackson, l'amour éprouvé par le cinéaste pour les personnages du seigneur des anneaux se voit très clairement dans l'écriture.
Sa fascination pour l'imaginaire de Tolkien alimente chaque scène des films, chaque détail, amplifie le souffle épique qui traverse l'oeuvre et mon plaisir de spectatrice.
Je n'éprouve pas cette excitation quand je regarde la série le Trône de fer, alors que je la ressens fortement quand je lis les romans....
Du papier à l'écran, la série a perdu un peu de "son âme" pour moi et je ne sais pas pourquoi.

"Par contre, délestée de tous ces éléments (qui font la richesse des livres mais qui, aussi il faut bien le reconnaître, les entraînent parfois dans des longueurs un peu soporifiques), la série gagne en efficacité, en nervosité (même si beaucoup la trouvent trop lente), en puissance formelle.
Il y a un travail vers l'essentiel qui est parfois frustrant pour celui qui a lu les livres mais qui me semble toujours s'insérer dans l'esprit des livres.
Ce travail vers l'essentiel, réalisé avec beaucoup d'intelligence, rend pour moi les deux expériences à la fois différentes et complémentaires.
Et c'est justement ce que je demande à une adaptation, bien plus qu'une "œuvre de fan portée par la passion" et, j'ajouterais avec une pointe de provocation, par l'aveuglement."

Pour l'anedocte, il n'y avait pas d'aveuglement dans la passion de Peter Jackson pour l'oeuvre de Tolkien: en réalité, il a été victime d' attaques violentes par les littéralistes et autres puristes qui considèrent son adaptation, pourtant très réussie, comme une hérésie sur tous les plans (le projet même étant rejeté dans certains cas, par la famille de Tolkien par exemple) en raison de son manque de fidélité aux romans (il aurait supprimé des passages essentiels).

Le problème ne se pose pas de la même manière pour Georges R.R.Martin puisqu'il participe en tant que scénariste à la série. Ce qui ne l'empêche pas de critiquer les producteurs sur certains points.

Je ne suis pas une puriste mais je reconnais que l'absence de références depuis la saison 1 à la 1ère rébellion de Robert, au drame de Lyanna Stark, au mystère entourant sa disparition, ainsi que la véritable filiation de Jon me gêne beaucoup. Probablement parce que je me suis beaucoup attachée aux personnages concernés par cette intrigue. Et comme ces questions sont pendantes depuis le tome 1, je ne peux pas m'empêcher de penser qu'elles sont essentielles à la résolution de l'intrigue principale, ce qui serait effectivement gênant pour la compréhension du final de la série qui fait l'impasse sur ce point... Mais c'est juste une théorie à ce point.

Globalement, ce n'est pas les coupes qui me gênent en soi, mais le remplacement des scènes coupées par des scènes nouvelles ou la réécriture de scènes conservées mais complètement transformées (la logique m'échappe).

Pour le reste, les défauts de la série sont pour beaucoup ceux des livres (trop de personnages, pas assez de convergence entre les intrigues, ce qui pose dans les deux cas un problème d'équilibre et de rythme).

"Ces derniers mois, j'ai moi aussi eu un peu moins de temps à consacrer aux séries télé, mais j'ai tout de même fait quelques découvertes des plus intéressantes. J'ai choisi de présenter les deux suivantes".

Un grand merci pour ces recommandations, qui piquent bien ma curiosité (j'ai un grand faible pour les séries d'espionnage).
Mais ou peut on se les procurer?

Écrit par : Titania | 03/01/2014

@Titania :
"Tolkieneries! Je ne pense pas me remettre de ce qualificatif..."

Mais si mais si... :)

"L'oeuvre de Tolkien est la référence absolue à laquelle sont comparées tous les autres romans/nouvelles de fantasy. Et pourtant à ce jeu, Tolkien depuis plus de 70 ans n'a aucun rival."

Je veux bien te croire.
Mais je m'en tape. :)
La fantasy, en règle générale, ça m'emmerde.

"ce que je voulais dire c'est que chez Peter Jackson, l'amour éprouvé par le cinéaste pour les personnages du seigneur des anneaux se voit très clairement dans l'écriture.
Sa fascination pour l'imaginaire de Tolkien alimente chaque scène des films, chaque détail, amplifie le souffle épique qui traverse l'oeuvre et mon plaisir de spectatrice. "

Euh... comment dire sans que tu ne fasses un infar instantané...
Euh... si je dis que j'ai trouvé visuellement hideux tous les extraits ou bande-annonces que j'ai pu voir des adaptations du Seigneur des anneaux par Peter Jackson, tu crois que ça va aller? :)

"Je ne suis pas une puriste mais je reconnais que l'absence de références depuis la saison 1 à la 1ère rébellion de Robert, au drame de Lyanna Stark, au mystère entourant sa disparition, ainsi que la véritable filiation de Jon me gêne beaucoup. Probablement parce que je me suis beaucoup attachée aux personnages concernés par cette intrigue. Et comme ces questions sont pendantes depuis le tome 1, je ne peux pas m'empêcher de penser qu'elles sont essentielles à la résolution de l'intrigue principale, ce qui serait effectivement gênant pour la compréhension du final de la série qui fait l'impasse sur ce point... Mais c'est juste une théorie à ce point."

Je crois que la série introduira ces points plus tard d'une manière ou d'une autre.
Les créateurs ont dû penser qu'introduire des indices en saison 1 pour ne pas les utiliser avec la saison genre 28 ne passerait pas auprès d'un public généraliste (ben ouais, HBO ne s'adresse pas qu'aux geeks fans de fantasy).
Alors, c'est peut-être frustrant pour les geeks lecteurs amateurs de théories diverses qui voudraient que le spectateur lambda leur ressemble mais l'approche choisie par les responsables de la série me semble plus appropriée.

Écrit par : Fred | 04/01/2014

@Titania

Evidemment, je ne peux t'indiquer que les options légales pour se les procurer:
les deux séries sont disponibles en DVD avec sous-titres anglais. La version originale (en noir et blanc) de 17 moments of spring est aussi visible sur YouTube.
Si comme moi tu as apprécié Tinker, Tailor, Soldier, Spy, il y a des chances pour que cette série te convienne également.

Écrit par : Greg | 03/01/2014

@ Isabelle : Si jamais tu as besoin d'aide pour les séries asiatiques, n'hésite pas. ;) J'ai bien noté ton prosélytisme en faveur de Masters of Sex, j'espère pouvoir la caser cet été. Elle a en tout cas été consciencieusement mise de côté.

@ Trillian : Justified connaît un apogée au cours de sa saison 2, par conséquent, si tu te laisses entraîner dès la saison 1, je pense que cela ne peut qu'être positif pour la suite. Savoure bien, la série le mérite !

@ MounirEB : Bonnes découvertes asiatiques ;)

@ Titania : Le "coup de mou" que vous évoquez m'est aussi familier. Le nombre de séries peut sembler important sur cette liste, mais mon affection pour les séries UK et autres recoupe justement ce besoin de ne pas tomber dans la sur-consommation. Pour beaucoup, ce sont des fictions de quelques épisodes, 5-6 heures en moyenne. Nous sommes loin des séries des grands networks avec leurs 22 épisodes.
La sélection est nécessaire, la diversité tout autant. Après chacun a un seuil qui lui est propre, il faut se connaître pour pouvoir continuer à apprécier. Et puis je pense que le fait de tenir ce blog aide à me réguler : le plaisir de partager des découvertes est une émulation et encourage à la poursuite de nouveaux horizons. C'est un peu votre faute en somme cette consommation qui reste très riche. ;)

@ Clara, Titania et Fred : Top of the Lake est vraiment mon regret de 2013, et certainement la série US tout en haut de mes priorités de rattrapage. La manière dont vous la décrivait fait plus qu'aiguiser la curiosité.

Comme beaucoup d'entre vous le soulignent, Sundance Channel a fait une entrée extrêmement remarquée dans l'univers des séries. De quoi attendre avec beaucoup de curiosité et un peu d'impatience sa nouvelle série pour 2014, The Red Road, dont les thèmes me parlent tout autant que ses deux précédentes (la bande-annonce : http://youtu.be/qt9dUBKOLHM)

Concernant Justified, la saison 2 était parvenue à quelque chose de vraiment à part, mais à mes yeux, les deux saisons suivantes ne déméritent pas. La série assume ses ambitions feuilletonnantes, elle reste fidèle à la caractérisation soignée accordée à chaque personnage, elle continue d'explorer toujours plus avant Harlan, ses dynamiques humaines et ses dessous. La saison 4 manquait parfois d'homogénéité dans son ensemble, mais elle n'en a pas moins délivré de sacrés épisodes. Clairement, pour moi, Justified en terme de combinaison entre la qualité d'écriture et le plaisir pris devant les épisodes reste la plus proche de mon idéal de séries US.

Concernant Game of Thrones, je rejoins Titania quand elle dit qu'une partie des défauts des livres sont perceptibles dans la série : la profusion de personnages, d'intrigues éclatées sans forcément qu'une trame s'impose en arrière-plan, handicapent la narration télévisée. Le format littéraire seul permet de capturer l'ampleur du récit, et la force de l'ensemble. Je vois également la série comme une oeuvre complémentaire. Non seulement par la manière dont est synthétisé le trop dense récit littéraire, mais aussi parce qu'elle "objectivise" un récit raconté par l'intermédiaire de POV dans les romans. Le changement de narration, par-delà les modifications et autres coupes apportées par les scénaristes, reste très intéressant pour qui apprécie l'histoire.
Je m'interroge par contre beaucoup sur la manière dont la série va être capable de prendre son indépendance par rapport aux livres à l'avenir : comment adapter le tome 4 ? Il faudra se concentrer sur l'essentiel, mais il faudra aussi de toute façon à un moment donné trancher le lien, car GRRM n'aura jamais fini ses deux derniers tomes avant la fin de la série. La collaboration de GRRM à la série est sur ce point intéressante, mais la réappropriation va devoir aller encore plus loin pour les prochaines saisons : les plus grands défis sont encore à venir pour la série.
Cependant rien que le plaisir de visionner le magnifique générique avant de se plonger dans un chapitre du livre suffit à donner un sens à cette oeuvre ! :)


@ Greg : Un grand grand merci pour ces deux recommandations qui ont l'air d'être deux belles pépites sériephiles.
Comme Titania, la série soviétique d'espionnage, tout particulièrement, a beaucoup éveillé ma curiosité (c'est mon amour pour l'espionnage qui s'exprime, et puis ta référence à TTSS achève de donner envie !). Et puis depuis la si fascinante Master & Margarita cet automne, j'ai vraiment envie d'essayer de poursuivre mes explorations russes.

Écrit par : Livia | 04/01/2014

"Concernant Justified, la saison 2 était parvenue à quelque chose de vraiment à part, mais à mes yeux, les deux saisons suivantes ne déméritent pas. La série assume ses ambitions feuilletonnantes, elle reste fidèle à la caractérisation soignée accordée à chaque personnage, elle continue d'explorer toujours plus avant Harlan, ses dynamiques humaines et ses dessous. La saison 4 manquait parfois d'homogénéité dans son ensemble, mais elle n'en a pas moins délivré de sacrés épisodes. Clairement, pour moi, Justified en terme de combinaison entre la qualité d'écriture et le plaisir pris devant les épisodes reste la plus proche de mon idéal de séries US."

Je crois que ce qui cloche vraiment dans les deux dernières saisons de Justified, c'est le fait que le personnage de Boyd Crowder a perdu l'ambiguité qui faisait son intérêt. Il est juste (re)devenu un bad guy assez banal alors qu'il fonctionnait bien mieux comme alter ego ambigu de Raylan.
La relation entre Raylan et Boyd, qui était à mon sens, le coeur de la série, est dès lors devenue beaucoup moins intéressante.
A la place, on nous bombarde de menaces venues de l'extérieur avec des gars de la ville qui se font dézinguer parce qu'ils ne connaissent rien au fonctionnement de Ploucville.
Ouais, je veux bien, mais ça, on a déjà vu des zillions de fois. En mieux.

Il y a toujours des épisodes brillants, comme celui avec les reins de Dewey Crowe (hilarant) mais dans leur globalité, les deux dernières saisons me paraissent assez moyennes.

Écrit par : Fred | 04/01/2014

"les deux séries sont disponibles en DVD avec sous-titres anglais. La version originale (en noir et blanc) de 17 moments of spring est aussi visible sur YouTube.
Si comme moi tu as apprécié Tinker, Tailor, Soldier, Spy, il y a des chances pour que cette série te convienne également"

Merci Greg pour toutes ces précieuses infos!
Je suis une très grande fan de TTSS! C'est l'adaptation parfaite, qui devrait être la référence pour producteur/scénariste (selon moi).
Si ces séries sont au 3/4 aussi bien, je serais dejà aux anges...

"Je m'interroge par contre beaucoup sur la manière dont la série va être capable de prendre son indépendance par rapport aux livres à l'avenir : comment adapter le tome 4 ? Il faudra se concentrer sur l'essentiel, mais il faudra aussi de toute façon à un moment donné trancher le lien, car GRRM n'aura jamais fini ses deux derniers tomes avant la fin de la série. La collaboration de GRRM à la série est sur ce point intéressante, mais la réappropriation va devoir aller encore plus loin pour les prochaines saisons : les plus grands défis sont encore à venir pour la série. "

J'ai lu quelques interviews des producteurs, de Georges R. R Martin et de HBO sur ce point. L'interprétation que j'en tire, c'est que les producteurs veulent rester fidèle autant que possible à l'oeuvre de Martin: ils envisagent soit de conserver la même fin pour les personnages les plus importants tout en modifiant de nombreuses intrigues principales et secondaires ( et ainsi conserver l'effet de surprise pour les livres), soit même de suspendre la série pour permettre à l'écrivain de publier le dernier roman (les producteurs semblent penser que le tome 6 devrait sortir avant la fin de la saison 6 qui devrait correspondre au tome 5, la supension serait donc valable uniquement pour le dernier tome).
Je doute personnellement qu'ils aillent jusqu'à écrire leur propre fin comme le pensent certains fans...

Écrit par : Titania | 04/01/2014

@ Fred :
"La relation entre Raylan et Boyd, qui était à mon sens, le coeur de la série, est dès lors devenue beaucoup moins intéressante."
Ce qui a pris la relève pour moi, c'est l'ambiguïté vers laquelle tend de plus en plus Raylan, et dont la dernière saison est particulièrement révélatrice. Et dans cette optique d'un jeu de miroirs avec Boyle, les similitudes et la manière dont ils peuvent se rejoindre reste à mon sens à venir, mais avec un renversement de la perspective initiale : il ne s'agit plus de s'interroger sur l'ambiguïté de Boyle, mais sur celle de Raylan (la dimension good/bad guy me semble dépassée). Le thème de la série, c'est que l'on ne quitte jamais véritablement Harlan et qu'on finit toujours par être rattrapé par ce passé, ces codes... Et finalement on tend irrémédiablement vers le fait que chacun va être dévoré par l'univers de cette ville. "You'll never leave Harlan alive"

@ Greg : J'ai commencé Seventeen Moments of Spring hier soir. Je me suis si bien laissée happer par la série que j'ai visionné les trois premiers épisodes. Autant te dire que j'aime beaucoup, les thèmes et la manière dont la narration s'agence. C'est typiquement une approche de l'espionnage qui me captive. La décennie des 70s', "âge d'or des séries d'espionnage" ? ^^
En tout cas, un grand merci pour cette très chouette recommandation qui permet de démarrer cette année 2014 en beauté.

@ Titania : Je t'ai envoyé par dm sur twitter la manière dont j'ai récupéré la série soviétique. La série néerlandaise peut être récupérée de la même façon.

Encore une fois, Greg, merci d'avoir partagé ces séries avec nous ! :)


Concernant GoT, la différenciation entre fins secondaires et fins principales pourrait être la solution la plus logique et viable. Je croise les doigts pour que les producteurs aient raison de tabler sur un t6 avant la s6 : l'attente post-t5 est déjà bien longue !

Écrit par : Livia | 05/01/2014

"Ce qui a pris la relève pour moi, c'est l'ambiguïté vers laquelle tend de plus en plus Raylan, et dont la dernière saison est particulièrement révélatrice. Et dans cette optique d'un jeu de miroirs avec Boyle, les similitudes et la manière dont ils peuvent se rejoindre reste à mon sens à venir, mais avec un renversement de la perspective initiale : il ne s'agit plus de s'interroger sur l'ambiguïté de Boyle, mais sur celle de Raylan (la dimension good/bad guy me semble dépassée). Le thème de la série, c'est que l'on ne quitte jamais véritablement Harlan et qu'on finit toujours par être rattrapé par ce passé, ces codes... Et finalement on tend irrémédiablement vers le fait que chacun va être dévoré par l'univers de cette ville. "You'll never leave Harlan alive" "

Mouais, je ne suis pas vraiment convaincu...
Le côté, on ne quitte jamais vraiment Harlan, il est là dès le départ, justement dans l'ambiguité du tandem Boyd / Raylan et aussi dans le thème de la relation père / fils.
Mais mon appréciation mi-figue mi-raisin des deux dernières saisons, au-delà de méchants pas très passionnants, vient peut-être du fait que le personnage de Boyd me paraisse à la base beaucoup plus intéressant que celui de Raylan et que, là, depuis deux saisons, il n'est franchement plus vraiment intéressant.

Écrit par : Fred | 05/01/2014

@ Greg : Je te renouvelle mes remerciements pour la découverte de Seventeen Moments of Spring. Un visionnage vraiment très intéressant, et de sacrés jeux d'espion. Certaines scènes m'ont durablement marqué, c'était génial !


@ Fred : En parlant de séries sudistes, je pense qu'il faut que tu prévois de caser dans tes programmes la "petite" dernière de HBO : True Detective.
J'ai vu le pilote hier. C'est du pur feuilletonnant donc à juger sur la durée. Mais la série s'impose dans un registre de "southern noir" fascinant et magnétique assez impressionnant. C'est du polar lent, qui prend son temps, une véritable fiction d'ambiance qui est une belle invitation à se laisser happer dans le sillage du duo principal, si dissemblables, de flics sudistes. C'est intriguant, presque dérangeant. Les ingrédients de base sont très classiques, mais il y a une réappropriation du genre, et aussi du cadre spatio-temporel qui est prometteuse. La photographie est magnifique (la Louisiane). Le casting vaut dix étoiles. Et le générique parfait : http://youtu.be/FxXRkqXfhYM
(Je pense privilégier les bilans de saison aux billets sur les pilotes cette année, donc je profite des commentaires, puisque je ne vais en faire un article tout de suite.)

Écrit par : Livia | 17/01/2014

True detective est évidemment sur mes tablettes.
De toute façon, je jette au-moins un œil sur à peu près toutes les productions HBO.

Bon sinon, j'ai tenté Orange is the new black. J'ai vu les deux premiers épisodes et je n'ai pas accroché.
L'héroine m'horripile, le supporting cast m'indiffère et les flashbacks sont insupportables.
Je ne crois pas que j'irai plus loin. :)

Écrit par : Fred | 17/01/2014

Je viens de finir True detective, et vous pouvez y aller, les yeux fermés.

C' est la 1ère fois que je vois Matthew McConaughey en tant qu' acteur réellement. Et là, j' avoue qu' il m' a mit une claque. J' ai même mis du temps à le reconnaître ^^, c' est pour dire. Il crève l' écran!

La réalisation est très soignée et le rythme parfaitement maitrisé.
Et il y a même quelques questions métaphysiques, que demander de plus?!

Bon après la fête des voisins, je pense envoyer mon neveu en colo en Louisiane cet été. ^^

Écrit par : Trankill | 18/03/2014

Salut, les séries de cette année que j'ai apprécié :
- The walking dead, la meilleure histoire de survie après l'apocalypse zombie du cinéma et de la télé.
- Banshee, que j'avais confondu avec Justified, et en fait j'ai préféré regarder banshee, qui est assez cru et brutal, avec une situation de départ très accrocheuse.
- The Arrow, sur une base épisodique, il y a beaucoup d'éléments de continuité lui donnant davantage un coté feuilleton. On accroche beaucoup, pourtant j'aime pas vraiment le super-héros DC.
- Scéance de rattrapage : "Ce que j'aime chez toi", un sitcom que je ne connaissais pas, j'aime bien son actrice principale qui est un peu (trop) insouciante et gaffeuse.
- Burn notice, sur les dernières saisons, il y a davantage de suite entre les épisodes, mais cela reste une série épisodique.
- Spartacus (enfin je sais plus si cela finissait en 2013).
- Sherlock saison 3, très drôle.

Il manque toujours de bonnes séries de SF. Depuis battlestar galactica, tout a semblé fade, et plus de space opera. Plus grosse nullité en la matière : falling sky.

A part ça je suis en manque de "feuilleton". Du coup je regarde "pretty little liars", pas dément, mais cela reste du feuilleton avec une bonne carotte.

Écrit par : Tommy Lobo | 25/03/2014

J'ai oublié : The IT Crowd, la meilleure surprise comique de l'année. Le premier épisode est désopilant.

Écrit par : Tommy Lobo | 25/03/2014

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