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06/07/2011

(K-Drama / Pilote) Heartstrings (You've fallen for me) : une parenthèse étudiante et musicale dispensable

 
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C'est l'été, il fait (théoriquement) beau. En ce premier mercredi asiatique du mois de juillet, intéressons-nous à un de ces dramas légers qui convient à la période estivale, avec une des dernières nouveautés du petit écran sud-coréen : Heartstrings (You've fallen for me). Autant le dire sans détour, derrière ces allures de Playful Kiss musical, ce drama ne semblait a priori pas vraiment m'être destinée. D'autant que le mois de de juillet s'annonce chargé et promet a priori beaucoup de Warrior Baek Dong Soo à The Princess' Man, en passant par Myung Wol the Spy.

En attendant, soyons malgré tout curieux. Hearstrings, c'était aussi l'occasion de retrouver au moins brièvement Park Shin Hye, pour qui j'ai beaucoup d'affection. Lancé le 29 juin 2011 sur MBC, ce drama devrait comporter 16 épisodes et s'achever le 18 août prochain, diffusé tous les mercredi et jeud soirs. Reste que les deux premiers épisodes auront plutôt confirmé mes réticences vis-à-vis de cette série : un drama très dispensable, mais dont l'alchimie prendra peut-être auprès d'un certain public si le couple principal sait s'affirmer.

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Heartstrings se déroule sur un campus universitaire, nous plongeant dans les différents départements de musique. Lee Kyun Won est une jeune femme étudiant les instruments traditionnels coréens, perpétuant ainsi l'oeuvre de son grand-père qui l'a élevé et poussée sur cette voie musicale particulière. Dévouée, elle s'efforce de remplir les attentes que ce dernier place en elle. Un soir, ses amies l'entraînent malgré elle à un concert d'un groupe de musique autrement plus moderne, qui fait fureur sur le campus : "The Stupid". Le chanteur et guitariste du groupe, Lee Shin, jouit d'une jolie popularité auprès des étudiantes ; mais le jeune homme, au-delà de sa passion pour la musique, se montre particulièrement froid et arrogant avec tous ceux qu'il côtoie. La seule qui semble l'atteindre est une professeure de danse.

La performance du groupe ne laisse cependant pas indifférente Kyun Won, qui embauche The Stupid pour une soirée de récolte de fonds afin de payer les frais d'hospitalisation d'une enseignante du département des instruments traditionnels. Lee Shin ne pouvant s'y rendre à temps, la tension entre lui et Kyun Won ne cesse de monter et les conduit à se poser un challenge sur la popularité de leurs genres de musique respectifs : lequel est susceptible de remporter les suffrages des autres jeunes gens du campus ? Pendant ce temps, un directeur ayant travaillé à Broadway est sollicité pour monter un important spectacle qui représentera l'université..

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Heartstrings est un de ces dramas frustrant contre lequel il est paradoxalement difficile de s'énerver au vu des ambitions minimales affichées. Sans prétention aucune d'originalité, il assume pleinement le fait d'investir une recette bien connue qui a l''avantage d'avoir fait ses preuves. Il faut d'ailleurs concéder que la dynamique du duo principal, logiquement aussi peu accordé que possible de prime abord, fonctionnent relativement bien, en dépit d'une prévisibilité constante, qui donne un peu l'impression de voir rejouer des scènes auxquelles on a déjà assisté 100 fois, mais avec autrement plus d'intensité et de justesse. La seule réelle valeur ajoutée de l'ensemble tient à l'intégration de l'univers musical, l'opposition entre musique traditionnelle et moderne servant de fil rouge aux confrontations des protagonistes. Si cela sonne parfois un peu artificiel, cela a le mérite de renforcer la légitimité estivale de ce drama qui, sans être une comédie, semble finalement plutôt léger.

Cependant l'aspect high school musical ne va parvnir à réellement donner le change et à masquer les maladresses de ces deux premiers épisodes. Trop brouillon, Heartstrings souffre du syndrome des intrigues secondaires parachutées où les faux-raccords sont nombreux. Souvent déconnectées et contribuant à prêter à confusion sur la tonalité réelle du drama et sur ses enjeux, elles plombent le rythme de l'ensemble, à a fois trop longues et inintéressantes pour s'intégrer dans l'histoire. Le manque de maîtrise dans la narration est assez criant à ce niveau : soit ces passages introduisent des parenthèses trop légères (le running-gag déjà si lourd avec le bassiste et la nourriture), soit ils survolent brièvement des thématiques au potentiel beaucoup plus pesant (l'anorexie par exemple). Cela part un peu dans tous les sens sans vraiment de liant. Pour autant ce manque d'homogénité du récit ne serait pas si dommageable si le drama n'échouait pas à éveiller l'intérêt du téléspectateur pour tout cet à côté complètement dispensable.

Les limites de Heartstrings se révèlent donc assez rédhibitoires. Pour dépasser ses défauts, ses deux seuls attraits résident dans un univers musical qui semble trop semblable à une pièce artificiellement rapportée pour pouvoir à lui seul séduire et un couple où le lead-in masculin fait trop pâle figure pour que la dynamique prenne complètement.

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Poussif sur le fond, Heartstrings n'est guère mieux loti sur la forme. La réalisation est acceptable, mais donne plus l'impression de subir que de conduire et maîtriser les scènes portées à l'écran. Sans doute trop classique, voire trop scolaire, pour s'affirmer. En revanche, l'univers musical s'impose sans hésitation comme l'attrait majeur de ce drama : l'alternance proposée entre musique moderne et instruments traditionnels nous offre des sonorités très différentes. Les musiques ou chansons, accrochant plutôt bien l'oreille du téléspectateur, accompagnent ainsi agréablement ces deux épisodes.

Reste que Hearstring aurait certainement eu besoin d'un casting très solide pour espérer compenser en partie ces faiblesses. Ce n'est malheureusement pas le cas. Si l'ensemble manque de naturel, la seule à s'imposer est sans surprise Park Shin Hye (You're Beautiful), qui sait capitaliser sur un charme plein de vitalité où perce une forme d'innocence rendant son personnage instantanément attachant. Face à elle, j'avais quelques inquiétudes sur le fait de confier le lead-in masculin à Jung Yong Hwa (You're Beautiful). Le couple s'avère en effet très déséquilibré à l'écran. Si l'acteur sait parfaitement s'en sortir dans la partie musicale (il fait partie du groupe C.N. Blue), il manque singulièrement de présence et reste très limité en terme d'expression émotionnelle pour le reste des scènes. Mais il faut dire que, de manière générale, l'absence de direction se ressent sur tout le casting, où chacun peine un peu à trouver sa place : on croise notamment Song Chang Ui (Life is beautiful), So Yi Hyun (Assorted Gems), Woo Ri, Kang Min Hyuk (lui-aussi membre de C.N. Blue), Lee Hyun Jin (Assorted Gems) ou encore Im Se Mi (Pure Pumpkin Flower).

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Bilan : Sans ambition particulière, l'intérêt de Heartstrings tiendra principalement dans le vaste champ musical mis en scène. Si ses débuts ne manquent pas de maladresses, à la fois trop prévisibles et trop dispersés, son couple principal s'installe cependant dans une dynamique pas déplaisante, même si elle reste inégale. Mais l'ensemble peine à trouver une réelle consistance, les intrigues secondaires ne réussissant jamais à intéresser un téléspectateur déjà naturellement porté à faire quelques avances-rapides avant même la fin du deuxième épisode.

Hearstrings a sans doute pour elle de bénéficier d'une diffusion estivale, où le téléspectateur accueille plus facilement ce type de divertissement. Mais même dans ce registre sans prétention, la série demeure très dispensable. Je pense qu'elle est à réserver aux amateurs du genre ou si vous n'avez vraiment rien de mieux à faire (ce que j'ai du mal à imaginer vu les programmes chargés de ces dernières semaines et à venir !).


NOTE : 4,5/10


Un teaser :


Une chanson de l'OST :

10/01/2010

(K-Drama) You're Beautiful : A.N.JELL dans le monde des Idols


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Si vous fréquentez un tant soit peu les communautés internautes appréciant les séries coréennes, vous n'avez sans doute pas pu échapper au cours des derniers mois au "raz-de-marée" You're Beautiful. En dépit d'audiences un peu décevantes (mais le drama était en confrontation directe avec la "série-blockbuster" IRIS de KBS), la popularité de You're Beautiful a en revanche dépassé toutes les attentes sur internet. Le dernier drama des soeurs Hong (les prolifiques scénaristes de My Girl, Fantasy Couple, Hong Gil Dong...), diffusé au cours de l'automne 2009, devenant ainsi un petit phénomène.

J'avoue avoir été initialement assez réticente à me lancer dans You're Beautiful, en dépit (ou à cause -je suis dotée d'un esprit de contradiction tenace) du buzz énorme entourant la série. De plus, les reviews lues la comparaient aux Boys Before Flowers du début d'année 2009 (adaptation coréenne de la célèbre série japonaise, Hana Yori Dango) ; ce qui ne constitue a priori pas du tout le style de drama qui m'attire et, surtout, que je recherche. Mais le prosélytisme insistant de certains, combiné à son casting (je venais de finir Beethoven Virus), a vaincu mes dernières résistances. N'ayant pas regretté l'expérience, cela me permet donc d'y consacrer le dimanche asiatique de la semaine !

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You're Beautiful nous plonge dans l'univers de l'entertainment coréen, et plus précisément celui des Idols, au sein d'un des groupes les plus célèbres du pays : A.N.JELL. S'ils s'apprêtent à sortir leur sixième album, leur responsable décide qu'ils ont besoin d'un deuxième chanteur, de façon à soulager un peu leur chanteur principal, qui est aussi le leader du groupe, Hwang Tae Kyung. Pour cela, après des sélections, un certain Go Mi Nam est choisi. Mais suite à une opération de chirurgie esthétique qui nécessite une correction, Go Mi Nam ne peut se présenter au siège du groupe pour signer son contrat. Son manager se tourne alors vers sa soeur jumelle, Go Mi Nyu, jeune fille qui n'est jamais allée au-delà du couvent, faisant office d'orphelinat, où elle a grandi, et qui s'apprête à devenir religieuse. Go Mi Nyu accepte, avec beaucoup de réticence, de prendre très provisoirement la place de son frère, afin d'éviter que ce dernier ne rate ce qui pourrait être la chance de sa vie.

Mais Mi Nyu va devoir progressivement s'impliquer de plus en plus dans la vie des A.N.JELL. Ce qui ne devait être à l'origine qu'une substitution pour une signature officielle, la conduit finalement à partager la maison des membres du groupe, à faire des conférences de presse officielles, puis même à réaliser une performance dans un premier concert et à enregistrer un album. En plus de ce difficile ajustement à une nouvelle vie dans un milieu qui lui était étranger, la tâche de Mi Nyu va se trouver compliquée par la méfiance de ses camarades. Cette première impression va d'ailleurs se changer, chez Tae Kyung, en une profonde hostilité, les maladresses de la jeune femme ne cessant de la mettre en porte-à-faux, voire en confrontation directe, par rapport au leader des A.N.JELL.

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Au-delà de ce concept, somme toute guère novateur, You're Beautiful va surtout se démarquer par son traitement de ces diverses situations. Elle va pratiquer, voire même abuser d'une mise en scène par l'absurde, jouant avec excès sur un registre burlesque, peu crédible, mais très divertissant, qui lui permet d'exploiter pleinement son potentiel comique... Une fois bien empreinte d'une légèreté contagieuse, pleine de bonne humeur, la série peut ensuite se tourner vers d'autres dynamiques plus émotionnelles. Car, derrière la comédie romantique, comme toute série coréenne qui se respecte, se cachent des histoires de famille, des amours impossibles et/ou condamnés et le complexe héritage de sentiments contradictoires que les enfants héritent de leur passé. You're Beautiful adopte un ton adéquat, empli d'une autodérision salvatrice et bienvenue, pour évoquer toutes ses complications. La série ne se prend jamais au sérieux, tout en parvenant parfois à miser de façon juste, sur quelques scènes où l'émotion va primer.

En somme, elle trouve un équilibre approprié, tout en conservant une certaine distance avec ses personnages et les situations qu'elle crée. La preuve la plus flagrante que la série ne recherche pas le réalisme, et encore moins le premier degré, se trouve probablement dans la transformation même de Go Mi Nyu. La jeune femme fait un garçon guère crédible, avouons-le, avec des traits physiques féminins qui restent bien trop marqués pour que l'on puisse croire que le changement abuse ceux qui l'entourent (qui, certes, la découvrent dans l'ensemble assez rapidement).

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Si les histoires sont divertissantes, l'aspect indéniablement très attachant de ce drama tient beaucoup à ses personnages. Certes, chacun incarne un stéréotype, offrant en fin de compte peu de surprises. Mais ils sont toujours présentés sous un jour très supportable, si bien que, même à travers les oppositions qui naissent, le téléspectateur n'ait jamais amené à prendre partie pour l'un ou l'autre, suivant simplement avec plaisir ces éclats d'humeur.

La distribution des rôles m'a un peu rappelé les dynamiques d'un classique comme Hana Yori Dango, ou son adaptation coréenne de début 2009, Boys Before Flowers. Leur diversité est une source constante de décalages et de clashs, génératrice d'un comique burlesque, souvent excessif, mais qui prête régulièrement à sourire (voire à éclater de rire). Go Mi Nam est une jeune femme qui ne connaît encore rien de la vie,  un brin fleur bleue, plutôt innocente, elle dispose d'un talent hors du commun pour faire exactement ce qu'il ne fallait pas, et bouleverser ainsi la vie du groupe. Pleine de bonne volonté, avenante, mais d'une maladresse qui confine au tragi-comique, elle s'attire rapidement les foudres du leader, Hwang Tae Kyung. Ce dernier incarne plus ou moins son opposé. D'un abord très abrasif, avec un caractère colérique, il ne supporte pas que le contrôle d'une situation lui échappe. D'un naturel autoritaire, il se révèle aussi très maniaque et perfectionniste. S'emportant régulièrement contre Go Mi Nam, il sera cependant le premier du groupe à lui révéler qu'il connaît son secret, qu'en dépit de ses vives objections initiales, il va par la suite protéger. L'apparent bad boy qui cache, derrière cette allure, un grand coeur et des blessures personnelles anciennes, voici un classique jamais démodé, toujours efficace.

Les deux autres membres du groupe s'inscrivent dans ce même schéma global. Kang Shin Woo symbolise en quelque sorte le compagnon idéal, toujours compréhensif et d'un calme à toute épreuve. Il va constituer un allié de l'ombre pour Go Mi Nam, ayant rapidement découvert, lui aussi, qui elle est, mais restant effacé et préférant nouer une relation plus subtile avec la jeune femme. Sans doute trop subtile pour elle, avec sa capacité unique à être aveugle aux évidences. Le dernier membre du groupe, Jeremy est probablement le plus immature, mais aussi le plus spontané. Tout d'abord peu diplomate, il va s'imposer rapidement comme un ami simple et joyeux, qui saura aussi être particulièrement touchant en quelques occasions.

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Ce mélange, désordonné en apparence, mais en réalité savamment dosé, entre burlesque absurde et émotions touchantes est une constante de la série. Car You're Beautiful est avant tout une comédie romantique. Go Mi Nyu, sous les traits de Go Mi Nam, ne va pas laisser indifférente ses compagnons, rapidement très confus devant ce nouveau venu, qui enchaîne les gaffes les plus incroyables et dont l'attitude et les réactions paraissent parfois entourées d'un étrange mystère. De son côté, restera-t-elle ancrée dans sa conviction initiale qu'elle doit devenir religieuse, ou verra-t-elle la vie différemment une fois ce passage dans les coulisses des Idols effectué ?

Chaque personnage va mûrir et évoluer au fil de la saison ; Tae Kyung étant peut-être celui chez qui ce changement est le plus flagrant. Cependant, l'évolution de Go Mi Nyu ne doit pas masquer les quelques réserves de fond que l'on peut adresser à la base-même de la série. Sans remettre en cause cette absence voulue de réalisme, il me semble dommage que les scénaristes n'aient pas exploré plus concrètement le vrai Go Mi Nam. Lequel est introduit comme une ombre fantomatique dans les derniers épisodes. Il ne constitue qu'un simple prétexte ayant permis de propulser sa soeur dans cet univers, mais n'est jamais reconnu comme un vrai personnage. Cela laisse un goût d'inachevé, car ces quelques images, presque volées, ne permettent pas de fonder de façon cohérente l'idée qui est pourtant à la base de la série. Cela accroît l'impression qu'il ne s'agit que d'un simple artifice scénaristique, une facilité ensuite mise de côté. Le téléspectateur reste ainsi quelque peu frustré, insuffisamment satisfait par les résolutions de fin.

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Reste que pour nous immerger dans cette ambiance, le casting se révèle globalement efficace. La série doit beaucoup à son acteur principal masculin, Jang Geun Suk (Hwang Tae Kyung), déjà croisé dans Hong Gil Dong ou Beethoven Virus. Parfaitement à l'aise pour s'identifier à son personnage, charismatique, intense et maniéré, il délivre une très solide performance, prouvant qu'il peut désormais assurer sans faillir le rôle majeur dans un drama, excellant dans un registre très expressif, à des lieues de cette impassibilité qui avait divisé les téléspectateurs dans Hong Gil Dong. A ses côtés, si Park Shin Hye (Go Mi Nam/Go Mi Nyu), vue notamment dans Goong S, ne fait pas un garçon très crédible, mais ce n'est pas l'objectif de la série. Au contraire, le plus invraisemblable cela paraît a priori, le plus drôle cela finira le plus souvent, grâce à des situations exploitant un ressort comique généralement des plus improbables. Par conséquent, avec son air constamment effarouché et ses grands yeux expressifs, Park Shin Hye s'impose, sans avoir l'air d'y toucher, de façon convaincante. Par ailleurs, pour son premier drama, Jung Yong Hwa reste prudemment cantonné au rôle du jeune homme mignon et très posé, finalement assez effacé. Cela convient tout à fait à son personnage de Shin Woo. Enfin, Lee Hong Ki apporte une touche de folie spontanée et bon enfant à son personnage de Jeremy. 

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Bilan : You're Beautiful est une série souvent drôle, maniant un humour par l'absurde qui lui permet d'enchaîner les situations les plus improbables sans faire sourciller le téléspectateur qui aura bien du mal à ne pas éclater de rire devant certaines scènes. L'ensemble se révèle attachant et plein de vie. Si bien que les ficelles scénaristiques exploitées, d'un classique confinant aux clichés, parfaitement assumé, ne l'empêchent pas d'être un agréable divertissement, misant sur une autodérision salvatrice et un second degré rafraîchissant.

Si je n'ai toujours pas trop compris la fascination que You're Beautiful a suscité lors de sa diffusion, en faisant abstraction du buzz qui l'a entourée, j'avoue que j'ai pris pas mal de plaisir à suivre, sans arrière-pensée, cette série.


NOTE : 7/10


La bande-annonce :


Une des chansons récurrentes du drama, les A.N.JELL interprétant "Promise" :