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14/11/2012

(K-Drama / Pilote) The King of Dramas : dans l'univers impitoyable de la conception des dramas

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Quand on regarde autant de séries que nous, forcément, c'est avec une curiosité mêlée d'excitation que l'on se glisse devant une fiction sur le fameux envers d'un décor qu'on connaît trop bien. L'exercice est risqué : il est toujours difficile de tendre un miroir vers soi-même pour dresser le portrait d'une industrie dont le drama en question ne reste pas moins une émanation. Il faut éviter de se complaire dans le récit romancé glamour et un peu vide, mais aussi de renvoyer l'impression d'une certaine hypocrisie à mettre l'accent sur des dysfonctionnements et excès qui sont également présents à l'origine du drama regardé. En Corée du Sud, des dramas ont déjà essayé ces dernières années de se glisser dans les coulisses : de On Air à Worlds Within, les résultats ont été pour le moins mitigés.

Avec de tels antécédents, se posait la question de savoir comment allait se positionner la dernière nouveauté du genre, lancée par SBS le 5 novembre 2012, The King of Dramas (aka The Lord of Dramas). Sans qu'il s'agisse d'une de mes réelles attentes pour cette fin d'année, la sériephile que je suis résiste rarement à l'invitation à une immersion dans le monde des producteurs, scénaristes et autres diffuseurs. Ces deux premiers épisodes n'ont pas démérité : sans échapper à certains excès (sur le fond, comme sur la forme), ils proposent une introduction énergique. Reste à espérer que le drama n'en fasse pas trop et ne se disperse pas ; une de mes principales craintes à terme.

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Anthony Kim est un producteur à succés à qui tout semble réussir. Requin aux dents acérées dans un milieu où personne ne se fait de cadeaux, il n'hésite pas à provoquer sa chance, poussant toutes ses équipes à bout pour atteindre les objectifs qu'il se fixe. Pour lui, une seule chose compte : faire de l'argent et donc rentabiliser le produit qu'il développe, à savoir le drama. Pour assurer un product placement efficace ou pour passer une barre d'audience symbolique, il n'hésite pas à sacrifier sans hésiter toute créativité scénaristique, voire même la logique de l'histoire mise en scène. Que ses dramas génèrent des sous, voilà le seul objectif qui importe à ses yeux.

C'est lors de la finalisation d'une de ses séries qu'il entre dans la vie de Lee Go Eun, une jeune assistante scénariste qu'il va manipuler pour finir les dernières scènes d'un drama que la scénariste principale vient de quitter en claquant la porte. Mais à trop forcer sa chance, Anthony Kim va être à son tour broyé par le système dont il s'est tant de fois servi à son profit. Un scandale éclate en effet suite à la mort d'un coursier qu'il avait mandaté pour un service extrêmement dangereux. Chacun en profite dans l'industrie pour se retourner contre cet être qui a suscité autant de jalousie qu'il s'est fait d'ennemis. Anthony Kim perd alors tout, y compris sa compagnie.

Trois ans plus tard, il se morfond en rêvant d'un come-back et, surtout, de vengeanace. Il croit venue sa chance lorsqu'il met la main sur un projet de financement japonais de drama. Mais le thème l'oblige tout d'abord à recontacter Go Eun, laquelle a abandonné toute idée de carrière suite à ses mensonges. Non seulement il va devoir essayer de la convaincre de travailler avec lui, mais en plus le Japonais commanditaire semble avoir lui-aussi son propre agenda...

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Si les débuts de The King of Dramas capturent immédiatement l'attention du téléspectateur, c'est qu'ils reposent sur une première demi-heure sur-vitaminée et assez réjouissante, proposant un aperçu condensé - de la manière la plus excessive possible - de la réalité derrière la façade policé et doré de l'hallyu. On a l'occasion d'apprécier le véritable contre-la-montre, tellement tendu et éprouvant, que représentent les tournages en "live", avec la mise sous pression de toute l'équipe et les rythmes dantesques à tenir dans lesquels chacun - du scénariste aux acteurs, en passant par le réalisateur - se ruine la santé. En outre, le volet marketing n'est pas absent : tous ces psychodrames naissent en effet de la nécessité de caser un jus d'orange en product placement dans la scène finale du drama qui voit le héros mourir. Savoureuse absurdité. Devant cet attentat à sa création, la scénariste en avale son stylo, et renvoie le producteur insistant dans les cordes, laissant toute la production en stand-by tandis que, le soir-même, ce fameux épisode dont les dernières minutes n'ont même pas encore été écrites doit être diffusé à la télévision.

L'introduction de The King of Dramas prend donc un malin plaisir à croquer toutes les dérives trop bien connues de l'industrie des k-dramas, oscillant entre la caricature presque satirique et une pointe d'autodérision, portées par une écriture énergique et sans nuance. Les thèmes abordés ne laissent pas le téléspectateur amateur de dramas insensible, lui qui s'est plus d'une fois arraché les cheveux devant les aléas de scénarios dont l'écriture souffre du rythme à tenir, ou encore devant l'insertion inutile de flashbacks faisant gagner une poignée de minutes (quand ce ne sont pas des épisodes que l'on ajoute avec ces extensions dans lesquelles trop de dramas se perdent). La thématique principale de The King of Dramas revêt d'ailleurs un intérêt particulier, avec un potentiel indéniable : dès le départ, est mis l'accent sur la tension entre marketing et créativité. Forcer Anthony Kim et Go Eun à travailler ensemble promet beaucoup. Personnifiant les deux natures presque antinomiques du drama, à la fois produit commercial et création issue de l'imaginaire, ces personnages vont devoir collaborer pour essayer de construire une fiction qui satisfera leurs deux exigences. Un tel résultat est-il possible ?

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Nous glissant dans la conception d'une série, The King of Dramas n'en demeure pas moins un k-drama qui s'assume et se réapproprie les recettes très familières du genre. Ce sera là une de mes réserves : la caractérisation des personnages s'esquisse sur des bases très calibrées, rentrant trop parfaitement dans les canons. Face à l'abrasif ambitieux et arrogant personnage masculin, se dresse la naïve apprentie entendant faire ses preuves en tant que scénariste. Tout sonne ici très prévisible, jusqu'au détail qui vient fendiller la froideur apparente d'Anthony Kim - le fait de devoir enchaîner les anti-dépresseurs pour ne pas fondre constamment en larmes. Il y a une impression d'artificialité qui se dégage de ces personnages encore trop standards, et auprès desquels, conséquence logique de cette prévisibilité un peu superficielle, le téléspectateur met un temps à s'impliquer. 

De manière générale, The King of Dramas a le clinquant, assumé et même revendiqué, propre à l'environnement dans lequel il nous plonge, s'inscrivant ainsi en continuité avec le sujet traité. Il s'agit d'un drama plein de vitalité, avec le lot d'excès qui lui est inhérent. Le cocktail fonctionne pour le moment car l'écriture est assurée, et les traits de caractères comme les situations ont les traits volontairement forcés. Cependant cette énergie n'est pas toujours bien canalysée, et se perçoivent certaines limites : le risque de trop en faire, en versant dans une surenchère discutable (le "cliffhanger" du deuxième épisode est une de mes sources d'inquiétude). Tout dépendra de la manière dont le ton s'équilibrera, mais attention à la dispersion et à la volonté de tenter de se lancer à la poursuite d'un tel rythme pour tout le drama. Une fiction solide permettant la confrontation et l'évolution des deux figures principales suffira amplement.

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Cette tendance à trop d'effets se retrouve sur la forme de la série. Plus que par sa réalisation qui répond bien au clinquant du milieu du showbiz, The King of Dramas est surtout un drama saturé musicalement. Pareillement au scénario qui semble craindre le moindre temps-mort et relance constamment l'histoire, il n'ose envisager la possibilité d'une scène au fond sonore silencieux : les musiques s'enchaînent, interchangeables et vites oubliables pour la plupart, mais faisant que tout l'épisode ronronne musicalement sans véritable nuance, ni sans trouver la tonalité qui lui est propre.

Enfin, côté casting, j'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir Jung Ryu Won, à laquelle je me suis attachée et dont j'avais beaucoup aimé la performance dans History of a salaryman. Elle a une façon de se réapproprier ses personnages qui les rend immédiatement attachants, sachant retranscrire la détermination inébranlable et les sautes d'humeur, comme les moments de vulnérabilité. Cela explique qu'en dépit de mes réticences face au traitement des protagonistes, elle ait su m'interpeller. Face à elle, Kim Myung Min (que je n'avais pas revu depuis Beethoven Virus, soit une éternité) délivre une interprétation parfaitement maîtrisée, dans le registre du businessman, véritable requin prêt à tout, pour qui seul l'argent importe. Reste à voir comment se développeront les nuances qui viendront forcément (et j'espère, pas uniquement via quelque chose d'aussi artificiel que la prise de médicaments psychotropes). Le reste de la distribution principale est confiée à Choi Si Won (Oh! My Lady, Poseidon), Jung Man Shik (The King 2 Hearts) et Oh Ji Eun (I Live in Cheongdam-dong).

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Bilan : N'en cachant ni les dérives, ni les excès, et sans tomber dans le glamour romancé, The King of Dramas propose une incursion dans l'univers impitoyable de la conception et de la production des k-dramas. L'écriture est énergique, ne cherchant pas à faire dans la nuance. Du fait de personnages encore trop stéréotypés, qui empruntent à des recettes assez convenues, le principal attrait du drama réside dans son sujet, et cette alliance malaisée entre marketing et créativité qu'il va nous relater. Quelques tendances à la surenchère me laissent un peu réservée pour la suite. Mais, vous me connaissez, je serai forcément là pour vérifier, et croiser les doigts pour que The King of Dramas tienne le cap.


NOTE : 6,5/10


Une bande-annonce de la série :

Une chanson de l'OST :


27/12/2009

(K-Drama) Beethoven Virus : une touchante aventure humaine sur fond de musique classique


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C'est un vrai coup de coeur que je vais vous présenter aujourd'hui dans le cadre de ce dimanche asiatique, en trempant ma plume dans l'encre du prosélytisme pour vous parler d'une série que je ne m'attendais pas à autant aimer : Beethoven Virus. Comme son titre l'indique, elle se déroule dans un cadre de musique classique. J'avais déjà visionné, il y a quelques années, un drama japonais ayant ce même thème, Nodame Cantabile. Si l'ambiance musicale m'avait bien plu dans cette comédie un brin loufoque, agréable à suivre mais sans plus, Beethoven Virus s'inscrit dans un tout autre registre, plus matûre et, en un sens, plus aboutie, qui m'a vraiment séduite. Composée de 18 épisodes, elle fut diffusée à l'automne 2008, sur MBC.

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Beethoven Virus nous raconte l'histoire d'un orchestre improbable. Après s'être fait escroquer l'argent public devant être consacré au financement d'un concert municipal, Du Ru Mi (Lee Ji Ah), une jeune violoniste passionnée, est forcée de tenter de mettre en place un orchestre composé d'amateurs bénévoles. Les auditions voient défiler des individus de tout horizon. Finalement, un groupe est formé. Cependant, le maire a décidé, cette année, de faire appel aux services de Kang Gun Woo (Kim Myung Min), un chef d'orchestre d'élite, dont le talent est reconnu, mais qui jouit d'une très mauvaise réputation en raison de son caractère colérique et souvent blessant, un individu en apparence sans qualité humaine. Ce n'est pas pour rien qu'il est affublé du surnom d' "Orchestra Killer".

C'est un euphémisme que de dire que la collaboration entre des bénévoles encore amateurs et un tel dirigeant commence de façon très chaotique. La réussite de l'orchestre au concert prochain paraît difficilement envisageable. Pourtant, tandis que peu à peu des liens d'amitié et de solidarité se créent entre les musiciens, chacun progresse à son rythme et suivant ses facultés. En leur sein figure notamment un jeune policier (Jang Geun Suk), brillant trompettiste autodidacte portant le même nom que le maestro, Kang Gun Woo, qui manifeste rapidement un véritable don pour la musique. Une bien étrange relation de professeur à élève se noue entre les deux hommes, dont les tempéraments ne pourraient être plus opposés. Leurs rapports sont d'autant plus compliqués qu'au milieu, Du Ru Mi va tisser des liens forts avec chacun d'eux.

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A partir de cette base, la série ne va jamais s'enfermer dans un schéma répétitif, choisissant de faire évoluer ses protagonistes vers de nouveaux objectifs, de les faire affronter des obstacles inattendus, en dépassant rapidement la simple problématique de départ. Elle va ainsi s'intéresser véritablement au devenir des musiciens composant l'orchestre : des réussites aux échecs, des auditions au chômage, elle prend le temps de dépeindre avec humanité la vie des ces amateurs.

En parallèle, Beethoven Virus va aussi s'arrêter sur son trio principal, curieux triangle qui va bien souvent aller à l'encontre des idées reçues. Flirtant parfois avec une forme de comédie romantique non identifiée, cette fiction reste étonnamment rafraîchissante dans son approche, surprenant plus d'une fois le téléspectateur. En somme, la série se réapproprie pleinement, pour les adapter à ses besoins, des schémas relationnels classiques. Car, en dépit de la mise en scène de thématiques connues, Beethoven Virus se forge une identité originale. Elle réside, en premier lieu, dans le ton particulier qui s'en dégage. En effet, le drama réussit habilement, en dosant opportunément chacun de ces moments, à alterner les genres, tour à tour vrai drame humain, puis comédie romantique, fable légère sur l'amitié et évocation émouvante d'instants de vraie solidarité.

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Avec pour base cette humanité souvent touchante, Beethoven Virus se révèle être une série intense en émotions. Elle offre un kaléidoscope impressionnant de sentiments les plus divers, parvenant à toucher, directement au coeur, le téléspectateur captivé, qui vit ainsi le drama de la plus troublante des manières. Illustration de cette empathie, on se surprend à s'impliquer dans les projets des personnages, à vibrer lors de leurs concerts, à chavirer avec eux lors des consécrations, à réprimer un pincement de coeur devant la cruauté de certains des assauts verbaux du maestro, tout en admirant, fasciné, ce personnage conflictuel.

Dans cette perspective, les personnages principaux constituent bel et bien l'âme de la série. Leurs rapports vont atteindre une profondeur ambivalente, insoupçonnable initialement au vu de l'incompatibilité affichée du chef d'orchestre avec ses semblables. Pourtant, si l'attitude du Maestro apparaîtra proprement insupportable à plusieurs reprises, peu à peu, les musiciens, comme le téléspectateur, vont apprendre à comprendre cet homme distant, aux priorités toutes tournées vers la musique. A mesure que le personnage se complexifie, il permet à ceux qui l'entourent de prendre également une dimension supplémentaire, leur proposant finalement une leçon de vie dont aucun ne sortira indemne. La richesse de ces relations humaines tient également au fait que cette influence n'est pas unilatérale : le Maestro lui-même va changer, et peu à peu faire la paix avec lui-même et ses émotions, en fréquentant ces jeunes gens à l'innocence encore tangible et à l'optimisme envers la vie non encore altéré.

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La série s'appuie également de façon inspirée sur une galerie de personnages secondaires qu'elle prend le temps de développer tout au long de la série. Car, au-delà la musique, Beethoven Virus traite avant tout d'une expérience collective d'une intensité rare : une véritable aventure humaine où, ce qui est en jeu, ce n'est pas seulement l'exercice d'un art et le dépassement de ses limites, c'est aussi l'apprentissage de la vie au sein d'un groupe. A travers cette agitation constante, cet étrange chaos organisé, rythmé par des sautes d'humeur et des soudains moments de tensions ou de détente, la série nous dresse le riche et nuancé portrait d'un ensemble d'individus qui n'ont a priori rien d'autre en commun que leur passion pour la musique classique. Parmi eux, vous trouvez, notamment, une mère de famille étouffée par son mari et ses enfants, un joueur de cabaret qui a toujours rêvé de classique, une lycéenne encore rebelle, un retraité ancien musicien professionnel qui perd peu à peu la mémoire et sombre dans la sénilité... Aussi différents qu'ils soient, l'orchestre va devenir ce lien fort qui les unit, la musique les rapprochant et les soudant plus sûrement que toute autre base d'amitié. Et c'est ce qui fait la richesse humaine de Beethoven Virus : loin de se concentrer uniquement sur son trio principal, la série choisit de s'intéresser sincèrement à ses personnages secondaires, les faisant évoluer les uns au contact des autres, pour conter une véritable histoire humaine.

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Si les personnages constituent le point fort de la série, c'est aussi parce que Beethoven Virus bénéfice d'un excellent casting grâce auquel ils peuvent prendre leur pleine dimension. En premier lieu, c'est Kim Myung Min (White Tower) qui impressionne, incarnant magistralement ce maestro brillant au caractère difficilement supportable et qui constitue le pivot de la série. L'acteur dégage une telle présence à l'écran qu'il exerce une fascination captivante sur le téléspectateur, à mesure que son personnage se nuance, que la glace se fissure et que son jeu se complexifie d'autant. Il est pleinement à la hauteur de la richesse de l'écriture.

Les deux acteurs complétant le trio principal sont à l'image de leur personnage. Je vous ai déjà dis toute l'affection que j'ai pour Lee Ji Ah (The Legend). Dynamique et lumineuse, parfois si émouvante, elle joue parfaitement ce rôle d'une entêtée passionnée, parfois trop impulsive, mais toujours d'une spontanéité touchante et rafraîchissante. Enfin, Jang Geun Suk (auquel vous n'avez pas pu échapper cet automne, si vous suivez un tant soit peu les séries coréennes sur internet, avec le raz-de-marée You're beautiful) capitalise à merveille sur l'innocence et l'inexpérience d'un personnage qui va peu à peu grandir et mûrir. Les trois acteurs parviennent rapidement à un équilibre très complémentaire dans leurs scènes.

Cette alchimie se trouve d'autant plus renforcée que c'est l'ensemble du casting qui se révèle très solide. La série s'appuie fortement sur ses personnages secondaires et elle en est pleinement récompensée par les prestations qu'ils délivrent. Cela donne ainsi l'impression d'un ensemble homogène et soudé.

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Bilan : Beethoven Virus est une série profondément humaine, pleine émotions les plus diverses, tour à tour drôle et émouvante, suprenante et spontanée, qui parvient à toucher le téléspectateur comme rarement. On s'attache facilement à cette aventure collective, rythmée et riche, où chacun va apprendre sur lui-même au contact des autres, permettant à tous les personnages d'évoluer. L'immersion dans la musique classique ajoute une touche particulière à ce drama, qui est ainsi accompagné d'une belle bande-son.

Ce récit d'une histoire finalement simple m'a donc vraiment touchée, me prenant un peu au dépourvu. Il se dégage de Beethoven Virus quelque chose de rare, presque magique, sans doute très subjectif, mais que tout téléspectateur s'immergeant dans la série doit pouvoir ressentir. Si bien que je ne peux que vous conseiller chaudement cette découverte !

NOTE : 8/10

 

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Une brève bande-annonce (avec la dynamique musique de fin des épisodes) :