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07/09/2013

(DAN) Borgen, saison 3 : un nouveau défi, de nouvelles épreuves


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Le jeudi 3 octobre prochain, Arte débutera la diffusion de la troisième et dernière saison de Borgen (elle sortira ensuite en DVD dès la semaine suivante). Comme pour Forbrydelsen, la chaîne publique danoise DR a adopté le schéma d'une série construite sur trois saisons, évitant ainsi tout risque d'essoufflement. Une façon de s'assurer de partir par la grande porte, ce que Borgen a réussi au Danemark l'hiver dernier, où elle a été proposée du 1er janvier au 10 mars 2013.

Quand vient l'heure de quitter une telle série, les mots me manquent, le coeur se serre. Elle n'a pas été la première fiction danoise que j'ai visionnée, ni celle qui a éveillé mon intérêt pour les productions scandinaves, mais elle reste ma préférée. C'est avec des yeux un peu émerveillés que je l'avais découverte en mai 2011, moi qui aime tant les fictions politiques depuis The West Wing. La suite aura été à la hauteur. Parcourue d'une énergie communicative, composée de personnages engageants, elle a marqué ma sériephilie de ces dernières années. J'ai donc remis au lendemain pendant plusieurs semaines le visionnage de ces ultimes épisodes, caressant l'illusion de conserver un peu plus longtemps de l'inédit. Il est cependant temps de refermer ce beau chapitre.

[La review qui suit contient des spoilers sur la saison 3.]

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La saison 3 de Borgen s'ouvre plus de deux ans après le final de la saison précédente. Birgitte a perdu les élections législatives et s'est retirée de la vie politique, s'investissant à l'international dans le privé. C'est en Chine qu'on la retrouve lorsque la saison débute ; en plus des affaires, elle y côtoie notamment son nouveau compagnon, Jeremy Welsh, un architecte anglais. Au Danemark, Katrine est toujours présentatrice sur TV1, chaîne sur laquelle Kasper anime désormais une émission d'analyse politique. S'ils ont eu un enfant, leur couple n'y a pas survécu. Tout en réglant à l'amiable la question de la garde, c'est surtout Katrine qui jongle avec son emploi du temps sur-chargé, pouvant heureusement compter sur l'assistance de sa mère.

L'intérêt de Birgitte pour les affaires publiques est resté intact. Elle assiste d'un mauvais oeil au rapprochement de son parti avec certaines des politiques menées par le gouvernement de droite actuelle, notamment sur l'immigration. Cela la décide à vouloir revenir dans l'arène politique ; mais elle se heurte à l'hostilité du nouveau leader centriste, Jacob Kruse, avec lequel elle a déjà un lourd passif du temps où elle était Premier Ministre. Après avoir échoué dans sa tentative de reprendre le contrôle du parti, elle imagine une autre voie : la création de son propre parti centriste. Ayant débauché Katrine pour l'aider, les deux femmes se lancent sur la scène politique décidées à y constituer et à y imposer cette nouvelle force.

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Avec cette saison 3, une redistribution importante des cartes s'est opérée dans le paysage politique danois. Borgen nous entraîne dans l'après-gouvernement. Ce choix est très intéressant, car il a le mérite de placer Birgitte dans un tout autre contexte par rapport à celui dans lequel elle a évolué au cours de deux premières saisons. Le récit ne porte plus sur l'exercice du pouvoir et sa défense, mais raconte l'histoire d'un nouveau départ, en repartant de la base, celle de la formation d'un parti. Par conséquent, les problématiques traitées sont différentes : la série nous avait appris les arbitrages d'intérêts et l'art des négociations pour adopter une législation, cette troisième saison est surtout celle des stratégies électorales et des manœuvres politiciennes ayant pour but de progressivement compter dans le débat public. Il ne s'agit plus de gouverner, mais de construire un programme, de tenter de s'engager pour l'avenir sans avoir les moyens présents de peser comme on le souhaiterait.

Les dynamiques humaines sont également différentes. Le passage d'un parti amateur, proche d'une auberge espagnole, où chacun projette des attentes parfois très éloignées des opinions de Birgitte, à un groupe politique cohérent et en ordre de bataille, ne se fait pas en un jour. De plus, seuls trois parlementaires, insatisfaits dans leurs partis d'origine, prennent initialement le risque de rejoindre cette nouvelle formation. Ce n'est certes plus la vie agitée d'un gouvernement qu'il faut s'efforcer de réguler, mais la gestion des égos, des ambitions et des caractères de chacun reste une oeuvre complexe, dans laquelle il y a aura des déceptions pour Birgitte. Cette dernière s'impose avec une force inchangée. Femme de conviction, politicienne habile et solide, elle démontre tout au long de la saison, face à ces nouveaux enjeux, pourquoi le leadership lui est tout naturellement échu. Rarement une figure de pouvoir féminine aura été si magistralement caractérisée.

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Dans son traitement des personnages, Borgen ne modifie pas la recette qui a fait son succès : elle continue de lier professionnel et personnel, en cherchant le juste équilibre pour permettre à ces deux pans de s'emboîter. Cela donne l'occasion d'explorer plus avant ses figures principales. C'est tout particulièrement le cas pour Birgitte, car, en plus de devoir se réinventer politiquement, elle est confrontée à une toute autre épreuve, plus intime, à laquelle rien ne peut préparer : la maladie. A la différence d'autres fictions politiques ayant abordé le sujet sous l'angle de la transparence ou de la remise en cause de la capacité à exercer des fonctions à responsabilité (telle The West Wing), Borgen privilégie un angle personnel.

C'est donc du point de vue de Birgitte que la série nous relate la difficulté à mener de front des ambitions politiques - surtout une campagne électorale - et un traitement médical lourd comme une chimiothérapie. Le téléspectateur mesure ici la détermination inébranlable du personnage. Il assiste aussi à sa prise de conscience progressive : Birgitte ne peut pas continuer comme si de rien n'était, dans le secret y compris vis-à-vis de sa famille. Cela l'érode physiquement, nerveusement. Elle se voit contrainte d'évoluer, mais ce qu'elle parvient malgré tout à accomplir n'en est que plus à saluer. Elle reste fidèle à elle-même, avec la force qu'on lui connaît, pour venir confirmer sa stature de grande femme d'Etat.

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Suivant le schéma qui a fait la réussite des deux premières saisons, Borgen ne néglige pas non plus la dimension médiatique de son histoire. Si la série fonctionne toujours avec trois têtes d'affiche, il faut signaler un changement : aux côtés de Birgitte et de Katrine, c'est désormais Torben Friis, responsable de l'information à TV1, qui est mis en avant, tandis que Kasper est beaucoup plus en retrait. Associer Birgitte et Katrine permet de découvrir un autre type de relation entre la politicienne et sa spin-doctor. Faisant un pari osé, elles s'allient pour construire de toutes pièces un nouveau parti. Il en résulte une réelle complicité. Le changement est notable par rapport à Kasper. La série perd en confrontations potentielles, les voix dissidentes, avec des divergences de stratégie, se retrouvant portées par des figures plus extérieures, comme Jon Berthelsen. Si le téléspectateur regrette parfois les explosions passées, cette unité et le consensus apparent entre ces deux femmes souvent sur la même longueur d'ondes se justifient par la différence de cadre. Birgitte n'affronte plus ses adversaires en situation de force, elle a besoin du soutien inébranlable de Katrine.

L'autre storyline médiatique entraîne le téléspectateur dans les coulisses de la chaîne TV1, en phase de restructuration. Borgen aborde la question du traitement de l'information dans les médias. Mettant en scène la course aux audiences, elle s'interroge sur l'endroit où placer le curseur : dans quelle mesure peut-on sacrifier la rigueur de l'information pour adopter des concepts et des mises en scène plus aguicheuse à destination d'un public élargi ? Torben est confronté à un nouveau supérieur qui entend donner un coup de jeune à la chaîne de télévision. Mis sous pression, il tente tant bien que mal d'intégrer ces nouvelles exigences en forçant sa nature et en allant à contre-courant. La saison suit sa progressive perte de repères, dans laquelle le téléspectateur craint longtemps qu'il ne s'égare définitivement. On peut regretter que la mise en scène de cette problématique ne soit pas aussi nuancée que la partie politique, avec quelques évolutions un peu abruptes, mais elle offre des moments pertinents, éclairant notamment la dangereuse porosité de la frontière entre divertissement et information.

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Côté casting, le téléspectateur retrouve avec plaisir des acteurs principaux toujours aussi solides et convaincants. Sidse Babett Knudsen rayonne à l'écran avec une présence et une force inchangée : son personnage affronte des épreuves nouvelles, l'occasion de nuancer son jeu, de parfois craquer, tout en continuant de façonner une figure de pouvoir absolument fascinante. Quant à son nouveau compagnon, il est interprété par l'écossais Alastair Mackenzie (Psychos, Monarch of the Glen), l'occasion pour Borgen de prendre quelques accents anglophones puisque son personnage ne parle pas un mot de danois (et de tester du même coup l'accent anglais des autres personnages !).

Par ailleurs, en nouvelles têtes danoises, Borgen a décidément tout fait pour rester durablement dans mes séries préférées : elle accueille en effet plusieurs acteurs que j'apprécie beaucoup. Ainsi, parmi ceux qui rejoignent le parti de Birgitte dès la première heure, figure Jens Albinus  (Ørnen: En krimi-odyssé) qui incarne Jon Berthelsen, politicien ambitieux qui, s'il partage un certain nombre de convictions politiques avec Birgitte, fait preuve d'un pragmatisme parfois très empressé. Autre recrue notable, Lars Mikkelsen est introduit en économiste réputé, doté d'un passé communiste encombrant qu'il va falloir gérer. Depuis le temps que je vous parle de cet acteur - croisé dans Forbrydelsen, Edderkoppen, Den Som Draeber... -, il faut que je fasse mon mea culpa : ce n'est que cet été - quand sa participation à la saison 3 de Sherlock a été annoncée - que j'ai découvert ses liens de parenté avec un autre acteur reconnu qui s'est rappelé aux sériephiles cette saison dans Hannibal, Mads Mikkelsen. Conclusion, promis je consulterai plus les pages "trivia" des fiches imdb à l'avenir !

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Bilan : Cette saison 3 démontre une nouvelle fois combien Borgen est une série engageante et stimulante, un portrait vivant du Danemark et de sa société. Dotée d'un propos très riche lui permettant d'aborder toutes les facettes du débat public et des moeurs politiques, elle a su passionner pour ces problématiques, en sachant notamment s'appuyer sur des protagonistes principaux à la caractérisation soignée. Le mélange entre vie publique et vie privée a permis d'impliquer émotionnellement un peu plus fortement un téléspectateur déjà séduit par l'écriture. Enfin, la série se conclut de la plus logique et légitime des façons : son dernier épisode referme ces trois saisons par le rappel de cette fièvre caractéristique des soirées électorales, en écho au début de la série où une de ces soirées avait justement propulsé Birgitte, dans d'autres circonstances, sur le fauteuil de Premier Ministre.

Enfin, terminons sur un autre type de bilan. Il y a 2 ans et demi, mon premier billet sur Borgen contenait un souhait : que la série ait l'occasion de faire ses preuves devant le public français. Cela a été le cas, puisqu'elle aura eu la chance de connaître une exposition optimale : une diffusion en prime-time, en VM, sur une chaîne gratuite, avec une campagne promotionnelle solide lors de son lancement, et une sortie DVD de ses trois saisons. Donc un grand merci à Arte !


NOTE : 8,75/10


Le générique de la troisième saison :

Des images de cette saison dans la bande-annonce "séries" d'Arte :

Commentaires

Je comptais regarder cette saison 3, encore plus avoir après t'avoir lue.
Pure curiosité, as-tu déjà donné une meilleure note que ce 8,75 à une série ?

Écrit par : k3c | 08/09/2013

Comme pour Forbrydelsen, c'est toujours difficile de voir une série de cette trempe amorcer son dernier vol. Pourtant difficile d'avoir quelconque regret tant la forme trilogique sied parfaitement à l'exercice télévisuel, c'est d'ailleurs à mon sens le meilleur modèle de création et diffusion que j'ai pu rencontrer (en grande partie grâce à ce blog d'ailleurs).
Sinon, cette bande-annonce d'Arte est impressionnante tant la chaîne est ambitieuse en matière de programmes. Et pour poursuivre ta conclusion, que l'exigence de la direction de la fiction d'Arte ait pu combler un tel vide - presque scandaleux - dans la télévision française est totalement grisant.

Écrit par : 1991 | 08/09/2013

@ k3c : Il m'arrive de monter jusqu'à 9, souvent quand la série allie qualité et coup de coeur personnel ! ;)
Les deux premières saisons de Borgen étaient ainsi notées plus haut, cette 3e saison perd un peu à cause des problèmes sur la storyline médiatique à TV1, et d'une démonstration qui est perfectible.

Historiquement, sur ce blog, la série qui a été le plus haut notée sur un billet est Band of Brothers. J'étais revenue sur l'épisode sur Bastogne lors d'un revisionnage, et c'est un épisode qui me laisse tellement sans voix à chaque fois que je lui avais attribué 10/10 : http://myteleisrich.hautetfort.com/archive/2010/01/24/mini-serie-us-band-of-brothers-freres-d-armes-bastogne.html

Mais sinon, en petit récapitulatif, j'ai pu donner 9/10 à :
- L la saison 2 de Justified : http://myteleisrich.hautetfort.com/archive/2011/05/25/us-justified-saison-2-le-temps-de-la-maturation.html
- La saison 1 de Hatufim : http://myteleisrich.hautetfort.com/archive/2012/08/30/isrl-hatufim-prisoners-of-war-saison-1.html
- La si fascinante Heimsendir venue d'Islande : http://myteleisrich.hautetfort.com/archive/2012/05/27/isl-heimsendir-world-s-end.html
- La saison 1 de Forbrydelsen
- La fresque magnifique des Mystères de Lisbonne : http://myteleisrich.hautetfort.com/archive/2011/05/20/br-fr-por-les-mysteres-de-lisbonne-fresque-romanesque-envou.html
- Treme
- Yes Minister : http://myteleisrich.hautetfort.com/archive/2009/11/22/uk-yes-minister.html
...
Aussi aux oeuvres de Kosminsky : The Promise (http://myteleisrich.hautetfort.com/archive/2011/02/27/mini-serie-uk-the-promise-le-serment.html), The Project (http://myteleisrich.hautetfort.com/archive/2009/10/31/mini-serie-uk-the-project-les-annees-tony-blair-des-lendema.html), et je suis même montée à 9,5 pour sa mini-série Warriors (http://myteleisrich.hautetfort.com/archive/2009/10/31/mini-serie-uk-warriors-yougoslavie-pays-de-toutes-les-desil.html).

J'ai aussi dépassé les 9/10 pour :
- The Sandbaggers : http://myteleisrich.hautetfort.com/archive/2012/04/28/uk-the-sandbaggers.html
- la mini-série The Lost Prince : http://myteleisrich.hautetfort.com/archive/2011/01/14/mini-serie-uk-the-lost-prince-un-prince-que-l-histoire-oubl.html
- A la Maison Blanche : http://myteleisrich.hautetfort.com/archive/2011/07/26/us-a-la-maison-blanche-the-west-wing.html
- Babylon 5 : http://myteleisrich.hautetfort.com/archive/2012/10/20/us-babylon-5-la-fin-des-reves.html
- la mini-série John Adams : http://myteleisrich.hautetfort.com/archive/2010/03/19/mini-serie-us-john-adams-a-la-genese-des-etats-unis-d-ameri.html
- House of Cards (UK) : http://myteleisrich.hautetfort.com/archive/2010/02/21/mini-serie-uk-house-of-cards.html
...

Je suis aussi montée à 9/10 et au-delà pour des séries asiatiques comme :
- Hagetaka : http://myteleisrich.hautetfort.com/archive/2010/08/01/j-drama-hagetaka-road-to-rebirth.html
- Fumou Chitai : http://myteleisrich.hautetfort.com/archive/2011/04/17/j-drama-fumo-chitai-une-fresque.html
- Soratobu Taiya : http://myteleisrich.hautetfort.com/archive/2011/05/04/j-drama-soratobu-taiya-the-flying-tire.html
- Mousou Shimai : http://myteleisrich.hautetfort.com/archive/2010/08/07/j-drama-mousou-shimai-paranoid-sisters.html
- Karei Naru Ichizoku : http://myteleisrich.hautetfort.com/archive/2010/10/31/j-drama-karei-naru-ichizoku.html
- White Christmas : http://myteleisrich.hautetfort.com/archive/2011/06/11/k-drama-white-christmas-un-thriller-psychologique-tres-pren.html
- The Sandglass : http://myteleisrich.hautetfort.com/archive/2011/12/16/k-drama-the-sandglass.html).

En résumé, même si je ne monte pas souvent jusqu'à 9, cela m'arrive malgré tout. Mais on touche là à celles qui demeurent mes séries favorites. Ce sont toutes des séries qui m'ont vraiment touché. Après, je pense aussi que je deviens un peu plus exigeante au fil du temps.
Je devrais peut-être les mettre en avant sur une page spéciale, pour les lecteurs qui ne suivent pas forcément le blog depuis le début ! :)


@ 1991 : Je partage cet avis d'une durée idéale de trois saisons. Certes, certaines séries s'en tirent très bien avec plus, mais c'est la durée moyenne, équilibrée, théoriquement idéale, qui permet une pleine exploitation du concept sous toutes ces facettes en évitant de trop tirer sur la corde. C'est d'autant plus intéressant comme approche que DR bâtit sa politique de diffusion là-dessus, et a donc le temps de travailler en amont les séries qui sont destinées à prendre la suite de ces fictions.
Pour ce qui est d'Arte, c'est certain que sa politique séries ces dernières années est vraiment à saluer. La qualité proposée est assez bluffante (surtout en allant chercher des fictions de toutes origines). On est en plus sur une chaîne gratuite accessible à tous. Elle contribue à la construction d'une belle culture sériephile pour un public français auquel elle démontre la richesse et la diversité du petit écran. C'est extrêmement stimulant !

Écrit par : Livia | 10/09/2013

@ Livia

Merci pour cette réponse-fleuve !
Si j'ai vu quelques rares séries citées, il m'en reste un grand nombre à visionner.

Écrit par : k3c | 10/09/2013

Ciao tutti
toujours un plaisir de retrouver Borgen avec comme rôle principale une femme à fort caractère. 3 moments épiques dans cette saison Brigitte arguant ses troupes en posant les fondamentaux de son nouveau partie, la scène dans le couloir de l’hôpital avec ses enfants, et le long plan séquence sur le regard de Soren Malling pendant les retrouvailles avec sa femme. spéciale dédicace à Lars Mikkelsen toujours au top.
Cela dit au niveau relation humaine c est un peu le pays merveilleux chez oui oui moins de rapports cyniques au niveau professionnel et moins de relations conflictuelles et parfois subtile du coté personnel comparé au saison précédentes. cela reste une valeur "trés" sure dans le paysage international des tv show.
à regarder sans modération
ride on

Écrit par : Dibs | 14/09/2013

merci pour cette analyse, je vais regarder avec encore un plus grand interêt la saison 3 . Magnifique série et juste envie de prendre Birgitte Nyborg comme modèle ...

Écrit par : chrisgio | 17/09/2013

Je viens de terminer le visionnage de cette ultime saison de BORGEN et c'est confirmé : cette série est un bijou !
Un joyau de la production télévisée internationale au même titre que THE WEST WING, dont elle est la digne héritière.
Le changement de cap de cette dernière salve d'épisodes m'a d'ailleurs fait penser au changement de perspective des saisons finales d'A LA MAISON BLANCHE.
La fiction danoise part sur une excellente note, mais j'en aurais bien repris une saison ou 2... comme pour THE WEST WING tiens...
Concernant la politique de programmation d'Arte en matière de séries, la chaîne a (presque) toujours proposé des productions de qualité, puisque les géniales WARRIORS et THE PROJECT (pour ne citer qu'elles)ont été proposées pour la première fois chez nous sur la chaîne franco-allemande.
Bon après, il y a aussi des erreurs (LA MINUTE VIEILLE, SILEX IN THE CITY, THE TUDORS, VENUS ET APOLLON etc.) mais celles-ci ne constituent que l'exception qui confirme la règle après tout.

Écrit par : Jérôme | 18/09/2013

@ Dibs : " la scène dans le couloir de l’hôpital avec ses enfants" --
Cette scène en particulier m'a donné des frissons. Marquante. Superbe. D'accord avec toi sur la question des relations humaines, mais quel plaisir cela reste de savourer cette série. Un grand moment de télévision.


@ Chrisgio : Savoure bien cette troisième et dernière saison. C'est certain que ce personnage central qu'est Birgitte restera longtemps dans nos esprits. Superbe caractérisation, une figure de pouvoir qui se sera vraiment imposée.



@ Jérôme : Heureuse de lire que tu partages mon enthousiasme sur Borgen. Héritière européenne de TWW, sans conteste. En ayant su se forger une identité propre. Savoureuse. Le changement de perspective était bien vu, et je n'avais pas pensé à faire le parallèle à TWW car Bartlet trouve en Santos un "héritier", mais en effet, on voit une même logique narrative à l'oeuvre.
Pour ce qui est de la programmation d'Arte, bien entendu, je te rejoins sur ces mini-séries de Kosminsky qui sont celles qui les premières ont éveillé en moi la petite flamme UK, mais depuis 2 ans, Arte va plus loin encore. Sa case du jeudi consacrée aux séries, cette volonté d'aller au-delà des fictions anglophones... Disons que c'est une étape supplémentaire sur une chemin sur lequel elle était déjà engagée.
PS : Roh, mais moi j'aime assez Silex in the city, quand je tombe dessus. ^_^'
Enfin, l'essentiel, c'est qu'on s'y retrouve. :)

Écrit par : Livia | 22/09/2013

*fermage de yeux*

J'attends le 9 octobre avec tellement d'impatience pour acheter le DVD et tout regarder en une journée (ne nous mentons pas, c'est ce que je vais faire :D)Au vu de ta note, je crois que je vais aller camper à la Fnac moi :D

Écrit par : Jessica | 02/10/2013

@ Jessica : Il faudra savourer ce visionnage (même s'il est vrai que la série se prête tellement bien à un bon marathon ^^).
De mon côté, je vais aussi camper auprès d'un magasin de DVD : j'ai bien l'intention d'investir dans l'intégrale des 3 saisons qui sort la semaine prochaine. Parce que c'est une série que j'ai envie de re-savourer pleinement (ça me fera 2 DVD : le DVD danois avec ses sous-titres anglais et le DVD d'Arte - *"fan", vous avez dit "fan" ?*)

Écrit par : Livia | 04/10/2013

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