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30/03/2011

(Tag Dramas) Une histoire de séries asiatiques...

Un mercredi asiatique un peu spécial aujourd'hui, puisque consacré à un questionnaire qui circule depuis quelques jours sur les blogs consacrés aux dramas asiatiques. C'est l'occasion d'une petite remise en situation qui permet de rappeler certains fondements, mais aussi toutes les sensibilités et différences qui peuvent exister au sein de ce public amateur de séries de cet autre continent. C'est donc à l'invitation de Mapenzi et d'Eclair que je me prête à l'exercice.

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1/ Depuis quand regardes-tu des dramas ? Quel a été ton premier drama ? Comment les as-tu découverts ?

Même si c'est un peu lointain pour être très précis, cela remonte  à l'année universitaire 2006-2007. Je me rappelle encore parfaitement de ce frisson d'excitation et de cet étonnant, presque indescriptible, sentiment de dépaysement face à ce pilote qui apparaissait semblable à une bulle d'air frais dans mon paysage téléphagique occidentalisé.

A priori, absolument rien ne me prédisposait à mettre un pied dans l'univers des dramas. En effet, je n'avais jamais éprouvé de véritable intérêt pour l'Asie auparavant. Certes j'avais timidement entrouvert les portes de cette culture à travers une poignée de films historiques (mon amour du Wu Xia Pian étant une des rares choses qui a précédé cela) ou animés (les Miyazaki), mais cela restait pour moi un folklore un peu lointain. De même, si j'avais pu lire quelques romans d'auteurs asiatiques, ou se déroulant sur ce continent, ce thème n'avait jamais été déterminant dans mes choix. Je n'avais jamais non plus ouvert spontanément de manga. Mon expérience de la japanimation se réduisait à un héritage laissé par une enfance rythmée par les dessins animés d'émissions de jeunesse. Quant aux autres aspects de l'entertainement, comme la musique, autant dire que j'ignorais jusqu'à son existence.

Au fond, ma découverte de ces productions particulières a une cause simple : les séries, et plus précisément, la curiosité qui a toujours accompagné mon intérêt jamais démenti pour le petit écran. J'ai découvert l'existence des dramas par le biais de communautés (forums, blogs) de téléphages généralistes, qui mêlaient déjà Occident et Asie. Progressivement de plus en plus intriguée par ces articles croisés au détour de mes lectures, évoquant un versant qui m'était totalement inconnu, j'ai donc entrepris de me renseigner, attérissant dans des communautés cette fois très spécialisées. L'idée a traîné un peu, la résolution se renforçant. Et finalement, un jour de vacances, je me installée devant une série japonaise : Nobuta wo produce (un classique du débutant). Pour un premier contact avec cet univers, j'avais recherché une thématique suffisamment universelle (high school drama, amitié) pour qu'une profane telle que moi ne soit pas trop déstabilisée. Et s'il y eut bel et bien choc culturel, ce dernier conserva le parfum d'une fraîcheur exotique très attrayante.

Ainsi, c'est par le biais des séries que j'ai mis un pied en Asie. Ce n'est qu'ensuite que ma curiosité s'est étendue au cinéma, aux livres et, enfin, à la musique.

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2/ Si tu ne devais garder qu'un drama, lequel ce serait et pourquoi ?

C'est aussi illusoire qu'arbitraire de sélectionner un seul drama, tant il existe de raisons différentes et toutes aussi légitimes les unes que les autres pour évoquer des séries qui constituent à mes yeux des piliers incontournables du paysage asiatique. Mais pour les besoins du questionnaire, je vais quand même me prêter au jeu.

Si je ne devais en garder qu'un seul, ce serait Story of a man (A man's story/The slingshot). Non seulement parce qu'il fait partie des quelques dramas fondateurs de ma "coréanophilie" actuelle (aux côtés de The Legend notamment), mais aussi parce qu'il s'impose sur le fond comme un indispensable à bien des égards. C'est un drama qui impressionne tout d'abord par sa maîtrise narrative d'ensemble, c'est-à-dire par sa capacité à se réinventer constamment au fil des épisodes, faisant évoluer les rapports de force en donnant l'impression de maîtriser pleinement le format et le nombre d'épisodes (là où tant de k-dramas connaissent des aléas qualitatifs sur la durée ; qu'ils mettent du temps à démarrer ou qu'ils aient des difficultés à tenir l'histoire jusqu'au bout). Par ailleurs, il réussit se réapproprier des thématiques assez classiques du petit écran sud-coréen (richesse -une famille de chaebol-, ascension sociale, triangle amoureux) en les mêlant à des thèmes plus complexes (la finance, les disparités sociales). Alors que ce mélange aurait pu paraître moins abordable. Story of a man réussit à faire de cette richesse son atout, traitant intelligemment de ces sujets. De plus, ce récit de vengeance et de confrontation personnelle parvient à ne jamais perdre son humanité, conservant une dimension sentimentale parfois très forte. Dans ce drama assez choral, aucun personnage ne laisse indifférent, que l'on s'attache à eux ou que l'on réagisse contre eux. Enfin, la série dispose d'un casting extrêmement solide et très homogène, qui porte et soutient efficacement le scénario.

Drama sombre bénéficiant d'une écriture intelligente, Story of a man est une série étonnamment ambigüe qui sait surprendre et captiver l'attention du téléspectateur : un incontournable du genre.

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3/ Si tu devais nommer un drama " à éviter absolument", lequel ce serait et pourquoi ?

S'il y a bien quelque chose que je regretterais longtemps, c'est le parcours que j'ai suivi pour découvrir les k-dramas. A la différence de toutes les autres nationalités que j'ai pu tester en Asie, des chinoises au taiwanaises, c'est le seul pays avec lequel la première rencontre s'est mal passée (ce qui peut paraître paradoxal aujourd'hui). Si pour les séries japonaises, j'avais d'abord recherché des fictions consensuelles, mon erreur a sans doute été de passer outre cette prudence.

Mes premières incursions en Corée du Sud furent une suite de vraies déceptions. A love to kill se révéla aussi incompréhensible qu'indigeste, je l'abandonnais au bout d'une poignée d'épisodes. Quant à Nine-Tailed Fox, il incarne à mes yeux bon nombre de dérives indigestes et d'écueils à éviter, de son casting extrêmement fade à une histoire aux ficelles narratives trop grosses et caricaturales. Il me faudra deux années pour surmonter les préjugés nés de ce faux pas initial ; la réconciliation n'aura lieu qu'en 2009. Dans l'intervalle, ma consommation sud-coréenne se cantonna à des doses homéopathiques (il faut remercier Damo, le premier k-drama que j'ai aimé, sans lequel j'aurais peut-être baissé les bras).

Par conséquent, si je n'ose désigner A love to kill du fait du faible nombre d'épisodes vus (peut-être le choc culturel, notamment dans le style de la narration, fut-il trop fort ?), pour avoir visionné en entier Nine-Tailed Fox, mon jugement sera cette fois sans appel : fuyez !

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4/ Quel est le drama que tu n'as pas encore vu et qui te tente énormément et pourquoi ?

Même si sa longueur me fait hésiter à m'engager, j'aimerais vraiment trouver le temps de découvrir Ryomaden. En effet, s'il est un genre que j'aime par-dessus tout (en Asie comme en Occident), ce sont les séries historiques. Or j'ai certes vu un certain nombre de dramas de ce genre, en provenance de Corée du Sud (surtout), de Chine, et même de Hong Kong, mais de façon assez paradoxale, je n'ai jamais véritablement exploré ce créneau au Japon. Le plus proche de l'historique au Pays du Soleil Levant fut mon visionnage de JIN, un plongeon particulier au XIXe siècle. Donc j'aimerais vraiment un jour pouvoir apprécier et achever un vrai taiga de NHK. Et Ryomaden me semble remplir tous les critères ! 

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5/ Quel est le drama qui ne te tente absolument pas et pourquoi?

De manière générale, il y a des pans entiers des productions asiatiques que j'évite instinctivement : les high school drama, ou encore les mélodramas, en font partie. Il peut y avoir des exceptions, mais cela reste très marginal. De même, je fuis tout ce qui est trop déjanté au Japon ou trop sucré (j'ai rayé l'adjectif "mignon" de mon vocabulaire il y a des années) en Corée du Sud.

Cette année, parmi les différentes séries déjà diffusées ou en cours, l'archétype du k-drama auquel je n'ai pas laissé une seule chance et dont je n'ai même pas lancé le pilote, c'est sûrement Dream High. Les histoires musicales ne sont pas forcément ma tasse de thé (à l'exception du format biopic comme pour Rock Rock Rock), le cadre "scolaire" me rebutait, tout comme un casting dont les qualités d'acteurs n'étaient pas forcément le point fort... Depuis j'ai eu des échos qui ont contribué à nuancer cette première position, mais impossible pour le moment de songer à lancer ce drama.

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6/ Quels sont tes acteurs(-trices) de dramas préféré(e)s ?

De manière générale, j'ai naturellement tendance à peu personnifier les séries que je suis, en Asie comme en Occident. La première raison est malheureusement très terre-à-terre : je n'ai aucune mémoire pour les visages, comme pour les noms. (Combien de soirées passées à me torturer les méninges pour résoudre un "sentiment de déjà-vu" face à tel ou tel protagoniste ? Heureusement, imdb ou wikidrama ont été créés pour des gens comme moi.) Ce qui fait que les acteurs(-trices) dont la présence au générique d'une série pourra éveiller mon intérêt à l'égard de ce projet sont au final assez peu nombreux. La grande majorité du temps, c'est le concept qui est déterminant et primordial.

Du côté des acteurs (entre parenthèses, les dramas dans lesquels je les ai vus) :

En Corée du Sud : Kang Ji Hwan (Capital Scandal, Coffee House, Hong Gil Dong), Song Il Gook (Jumong, Lobbyist), Chae Sung Won (City Hall, Athena), Park Yong Ha (Loving you, Story of a man, On Air).

Au Japon : Tamayama Tetsuji (Dare Yori mo Mama wo Aisu, Prisoner, Sunao ni Narenakute, BOSS), Odagiri Joe (Atami no Sousakan, Jikou Keisatsu - et des films), Kimura Takuya (Pride, Karu Narei Hichizoku).

Du côté des actrices :

En Corée du Sud : Ha Ji Won (Damo, Secret Garden),
Kim So Yeon (IRIS, Doctor Champ), Park Si Yeon (Coffee House, Story of a man), Kim Sun Ah (City hall), Lee Ji Ah (The Legend, Beethoven Virus, Athena).

Au Japon : Amami Yuki (BOSS, GOLD), Kichise Michiko (BOSS, Mousou Shimai).

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7/ Quel reste ton meilleur "souvenir drama" ?

Si j'ai vécu des émotions fortes devant les dramas, je crois que le souvenir que je chéris le plus reste le jour où j'ai lancé le premier épisode de Nobuta wo Produce. Non seulement pour ce frisson d'excitation à mesure que l'épisode progressait, que le décor s'installait et que les personnages apparaissaient. C'est sans doute ce qu'on appelle la magie d'une première : je me souviens de cet émerveillement naïf devant un rien complètement anecdotique - sur la forme comme sur le fond. Mais surtout, j'ai eu la chance de partager ce moment un peu à part avec ma soeur. Pas téléphage pour un sou, elle n'a pas été plus convertie aux dramas qu'aux séries occidentales, mais elle en est ressortie fascinée et amoureuse du Japon. Vivre ces moments de découverte symbolisant la raison d'être de la sériephilie avec la complicité d'une autre personne qui est au diapason : ça mérite le détour.

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8/ Enfin, qu'est ce que tu dirais à une personne qui ne regarde pas de dramas pour la convaincre d'en regarder ?

Il se trouve que, dernièrement, j'ai perdu pas mal d'illusions dans le cadre de ce prosélytisme particulier. Certes j'admets sans peine que, comme toute production culturelle, les dramas aient leurs détracteurs et que chacun ait ses affinités, mais mes échecs et débats les plus récents m'ont renforcé dans cette idée ancienne d'une nécessaire multiplicité de grilles de lecture. Une  adaptation s'impose, même si cette dernière, suivant les individus, peut très bien être instantanée (j'en suis l'exemple) ou plus lente (au fil des découvertes progressives). On ne regarde pas une série asiatique pour les mêmes raisons qu'une série occidentale. Par conséquent, il n'est pas possible de simplement se contenter de transposer ses attentes occidentales - culturelles, formelles, etc. - à l'Asie. Une personne qui se contentera de tout analyser par le prisme de son préformatage culturel (conscient ou non) ne pourra jamais apprécier vraiment un drama. Donc si vous attendez du petit écran asiatique la même chose que du petit écran occidental, autant passer votre chemin.

En revanche, si le petit écran et ses productions au sens large vous intéressent réellement... Si vous êtes sincèrement curieux... Si vous avez envie d'explorer et de vous immerger dans d'autres cultures... Si les cahiers des charges des scénarios occidentaux sont devenus une mécanique parfois lassante et déshumanisée qui semble désormais avoir perdu de son charme et avec laquelle vous avez besoin de rompre un peu... Si vous recherchez une écriture qui sait jouer sur une forme d'innocence semblabl à une bulle d'air frais dans vos programmes... Les dramas vous attendent ! Ce sera l'occasion de découvrir d'autres codes narratifs, d'autres esthétiques et savoir-faire. Cette télévision qui fonctionne beaucoup sur les ressentis du téléspectateur, jouant sur une dimension plus émotionnelle, dispose de réels atouts ; et elle m'a permis de redynamiser une passion téléphagique qui commençait à s'essoufler en raison d'une overdose de programmes par trop semblables.

En résumé, vous trouverez ici un autre vaste terrain à explorer, un terrain dont il faut au moins avoir conscience de l'existence au vu de l'importance de ces productions au niveau mondial, mais aussi de la qualité de certaines perles que l'on y trouve. Un tel visionnage a également le mérite de remettre en perspective certaines de nos préconceptions narratives occidentales. De plus, l'ensemble est extrêmement diversifié. Car, de la même façon que l'Asie diffère de l'Occident, au sein de ce continent, il existe aussi d'importantes disparités. On ne regardera pas de la même façon, ni pour les mêmes raisons, une série japonaise et une sud-coréenne (où, par exemple, le registre sentimental sera généralement plus affirmé). Il faut donc expérimenter et explorer pour trouver ce qui peut vous correspondre. A noter cependant que les affinités avec telle ou telle nationalité peuvent être changeantes, au gré des attentes et de ses propres évolutions.

En résumé, actuellement, les technologies offrent une opportunité qui aurait été impensable il y a quelques décennies : apprécier un voyage téléphagique à travers le petit écran mondial... C'est une chance. Profitez-en.

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Ce tag ayant déjà été repris par la plupart des blogs sur les dramas que je connais, je crois que tout le monde a été sollicité, par conséquent, le billet se conclut ici. Merci pour cette idée de tag !

Commentaires

Tu as en effet un parcourt mouvementé pour ce qui est des dramas coréens. C'est vrai que A love to kill n'est certainement pas le plus abouti des dramas...je comprends donc ta réticence à tenter de nouveau l'aventure.Tu me rappelles aussi qu'il faut absolument que je vois Story of a man (depuis le temps que je le dis...)Pour ce qui est de Dream High, passe ton chemin car il ne présente aucune originalité: l'histoire est bateau, l'actrice principale joue comme un pied, le drama n'a aucune cohérence dans sa réalisation (accumulation de plans)et surtout on sent vers les derniers épisodes que le drama s'essouffle , et ils prennent le parti (catastrophique) de changer complètement le ton du drama. Ça donne une histoire très cliché et mal menée...
En tout cas c'est un plaisir de pouvoir lire ce genre d'article (au passage, les deux dernières photos sont magnifiques, elles sont issues de quels dramas?). A très bientôt!

Écrit par : Xiaoshuo | 30/03/2011

Tiens tu as le même drama "si tu ne devais en retenir qu'un seul" que moi^^ Story of a Man FTW ! Et idem pour Dream High. J'ai quand même tenu 5 épisodes avant de prendre mes jambes à mon coup, avant d'avoir envie des envies de meurtre sur Suzy/HaeMi...tu l'as vu en entier Xiaoshuo ? C'était si mauvais vers la fin ? j'ai entendu tellement d'éloges sur les retournements tragiques de cette série que mes oreilles en bourdonne encore. Tout ce que j'ai vu c'est un amas de gros clichés, et surtout une accumulation d'hypocrisies sur le monde du show-business (avec la prétention de faire quelque chose de réaliste !)
Désolée pour cette digression, je voulais dire encore que Nobuta Wo produce n'est pas mon premier drama mais c'est sans aucun doute un de ceux qui m'ont définitivement convaincue de pousser plus loin ma découverte des séries asiatiques. Et je suis aussi curieuses de l'origine des deux dernières photos, elles sont superbes *_*

Écrit par : Mina | 30/03/2011

@ Xiaoshuo : Un jour, je serais peut-être curieuse de voir ce que donne A love to kill aujourd'hui... Juste pour mesurer quelle part du problème était qualitatif, et si le choc culturel narratif (bonjour flashback, etc) n'a pas été trop fort sur le momnt.
Pour ce qui est de Dream High, j'ai entendu comme Mina quelques échos positifs justement sur l'évolution suivie par le drama. Mais la manière dont tu le décris tend un peu à me conforter dans mes préjugés je le crains. (D'autant qu'on peut bien parler de préjugés, vu que je n'ai même pas essayer le premier épisode, à la différence de Mina ^^').


@ Mina : Quand j'avais lu ton article, je m'étais dit qu'il faudrait que j'essaye d'en trouver un autre que Story of a man dans ma sélection... Mais au bout du compte, j'ai eu envisager d'autres dramas qui n'auraient pas dépareillé, je revenais toujours à celui-ci. Il le mérite ! (Et puis, si ça peut susciter la curiosité en même temps ^_^)


Sinon, les deux dernières images sont des screen-captures d'un superbe (et magnifique visuellement / une expérience à lui tout seul) drama japonais, très poétique et vraiment original : Mousou Shimai. C'est une série à part qui mérite le détour.
Pour en avoir un aperçu, ma review est ici : http://myteleisrich.hautetfort.com/archive/2010/08/07/j-drama-mousou-shimai-paranoid-sisters.html ;)
(Découverte/exploration fortement conseillée ; c'est une perle unique en son genre.)

Écrit par : Livia | 30/03/2011

Il me semble que Ladyteruki en parle aussi dans son tag ! encore un drama qui s'ajoute sur ma to watch list éternellement extensible ^^;
Disons quand même que je suis biaisée sur Dream High étant donné que c'est une des raisons pour laquelle What's Up (de la même scénariste que Stroy of a Man !) est éternellement repoussé. j'ai même lu des atrocités sur des forums comme quoi "What'up utilise le même thème que Dream High et ne manquera pas de subir la comparaison" alors que c'est Bae Yong Joon qui a tout été pomper sur What's up, jusqu'à leur idée d'auditions ouvertes pour le casting secondaire. Et on va avoir Dream High 2 ! Youpi !! bref DH est mon antéchrist.

Écrit par : Mina | 30/03/2011

assez d'accord sur pas mal de points:)
Je me rappelle de mon premier drama: densha otoko!le temps passe vite!
N'étant pas non plus fan de niaiseries et ayant eu ma dose de school dramas depuis hana yori dango moi aussi j'ai mis du temps à lancer "Dream High" mais crois moi la surprise fut assez agréable malgre la maladresse de certains acteurs(suzy notamment) mais le scenario suffisamment malin (d'aucuns diront décousu lol)m'a scotché:)Bon faut dire que j'avais pas de dramas à me mettre sous la dent à l'époque lol.Donc ce n'est pas le drama du siècle mais ça reste un bon divertisssement.
Pour les acteurs japonais je m'étonne que tu n'ai pas cité le grand Abe Hiroshi! un type capable de passer du melo au policier via le comedy drama de manière très classieuse!
Un drama récent qui m'a par contre bien dégouté c'est "i am a legend" sur cette ajhumma qui voulait devenir rock star: du grand n'importe nawak, mauvais acteurs et un scenario totalement débile.
Si tu aimes les dramas historiques, "the return of iljimae" devrait te plaire: à ne pas confondre avec "iljimae" tout court avec un autre acteur=>celui là ne m'a pas marqué
Dernière remarque; les dramas taiwanais: souvent de moins bonne facture et un peu longuets ils m'ont quand même laissé deux coups de coeurs dans le genre mélodrames: "Mars" et "Silence"

Écrit par : gokusen | 31/03/2011

J'oubliais!
"mode fan midinette on": je suis totalement d'accord pour ton choix de cha seung won:) Depuis City hall je suis totalement addict!
"mode fan midinette off".
Et je plussoie voire j'applaudis ton point 8) et plus particulièrement l'aspect des codes narratifs totalement différents.

Écrit par : gokusen | 31/03/2011

Merci d'avoir pris le temps de répondre. Encore une fois c'est très intéressant.
On se ressemble dans notre approche (pas de manga).
Nobuta wo produce est décidément en tête des premiers dramas ! Et j'étais sûr que tu allais citer Story of a man :) (Oui, je note la référence à The Legend ^^).
Je ne pensais pas que tu détestais le genre mélodrame, tiens.
J'aime beaucoup ce que tu dis sur le fait qu'on ne peut pas transposer nos attentes et qu'il faut tenter l'aventure avec l'envie de découvrir. C'est pour ça qu'il faut titiller la curiosité de chacun. Mais c'est clair que tout le monde n'a pas cette curiosité. On a naturellement envie de ce qu'on connaît déjà. J'avais lu une étude là dessus.
Merci encore pour ce bel article !

Écrit par : Eclair | 31/03/2011

@ Mina : C'est en effet lady qui m'avait lancé dans ce drama (du prosélytisme bien orienté). ^_^


@ gokusen : Les high school drama, j'avais passé mon premier été de jdrama plongé dedans, et je crois que j'en ai fait une overdose. Maintenant je m'y risque à petite dose.
A ce sujet, tu parles des tw-drama, il y en a un récent qui m'a pas mal marqué, c'est Gloomy Salad Days. Si tu ne l'as pas déjà fait, je te conseille d'y jeter un oeil. C'est très sombre, mais vraiment intéressant. (Je note tes conseils avec soin ; je connais très peu ces productions-là!)

Pour Abe Hiroshi, je l'avais mis initialement. Mais si c'est incontestablement un acteur dont je reconnais le talent et qui m'a plus d'une fois bluffé, je me suis demandée s'il rentrait vraiment dans mes "acteurs préférés" ? J'ai beaucoup tergiversé, je l'ai finalement écarté parce que je ne voulais vraiment mettre que ceux où il y a vraiment un lien affectif qui fait que je les suis... Heureusement, ton commentaire permet de le mentionner ! ^_^


@ Eclair : Oui, j'avais remarqué nos similitudes de parcours, finalement pas tant via la culture asiatique en général que plutôt le cinéma et la sériephilie.
En fait le mélodrame, c'est quelque chose qui m'a longtemps rebuté, peut-être un peu moins désormais (je me soupçonne d'y être plus sensible en vieillissant). Mais en Corée, j'ai trouvé des exceptions qui m'ont surprise, avec des histoires que j'aurais pensé ne pas aimer, et que j'ai finalement apprécié. C'est encore fluctuant. Mes goûts évoluent, et je prends conscience que la découverte de séries d'autres horizons a bousculé pas mal de mes certitudes occidentales sur le sujet !

En tout cas, merci beaucoup de m'avoir tagué ;)

Écrit par : Livia | 01/04/2011

Il est vraiment sympa ce tag, on le retrouve partout...

C'est dingue le nombre de personne qui a commencé avec Nobuta Wo Produce ^^' !
J'en garde un bon souvenir mais j'ai eu de plus gros coup de coeur par la suite...

Tu as choisi Story Of A Man, je crois que je vais avoir bcp de mal à la finir (me reste 4 épisodes) depuis que j'ai appris la mort de Park Yong Ha ! Ca me fait vraiment bizarre, je m'en remets pas mais si jeune... Ca me brise le coeur ! :'(

Tu sais qu'en lisant l'article de Lady Ryomaden me faisait aussi de l'oeil jusqu'à ce que je me rende compte du nombre d'épisodes !
En fait tous les pitchs qui me plaisaient ont un format de bcp bcp d'épisodes... Quel dommage ! Pis 80 épisodes en VOSTA je sais pas si j'en serais capable !

Écrit par : Nephthys | 02/04/2011

Merci beaucoup d'avoir répondu au tag! Je sais que comme Lynda, tu n'etais pas trop pour mais tu l'as quand même fait et c'était super interessant à lire surtout quand tu parles de l'excitation que tu as ressenti en lancant NWP! Je comprends de quoi tu parles: il se passe une espece de magie quand on va à la decouvertes de ces series et le sentiment que l'on ressent à ce moment là est presque indescriptible!

Puis je te rejoins sur Dream High, je suis à peu près sûre de ne jamais le voir (je ne supporte pas Glee alors c'est pas une version coréenne que je vais voir), le genre et le pitch ne m'intéressent pas donc je préfère passer mon chemin!

Et puis, Nine tailed Fox ... on en a déjà parlé mais quelle déception ce drama,j'ai rarement vu aussi mou! Une chose est sûre, je reflechirais à deux fois avant de lancer un drama avec Kim Tae Hee (quoique My Princess ...)!

Encore une fois, merci d'avoir pris le tmps de répondre aux questions!

Écrit par : Mapenzi01 | 02/04/2011

@ Mapenzi01 : Merci à toi d'avoir lancé ce tag très intéressant qui aura rencontré un succès mérité dans la blogosphère drama-esque ;)

L'excitation était sans doute exacerbée par le fait que je ne connaissais quasiment rien de la culture asiatique, mais même si c'était un peu naïf sur le moment, ça a vraiment été une expérience unique qui reste un de mes grands souvenirs sériephiles ! ^_^

Écrit par : Livia | 10/04/2011

@ Nephthys : Je crois que NWP, c'est une sorte de cercle vertueux : il date d'une époque qui est la période où beaucoup ont commencé, et désormais, quand on recommande un premier drama, on songe naturellement à celui qui nous a initié à cet univers !

Pour Ryomaden, il fait "seulement" 48 épisodes, et je sais qu'il est en cours de traduction en VOSTF (celui qui s'en occupe avait posté cette info sur un des mes billets portant sur un sageuk - King Geunchogo je crois).
Sinon, pour 80 (en fait 81) épisodes, tu as Jumong. Qui est disponible en VOSTF ;) C'est coréen. Ca a été mon plus long sageuk à ce jour et honnêtement il faut avoir du temps mais l'expérience a été vraiment fascinante à vivre ! Ma critique ici : http://myteleisrich.hautetfort.com/archive/2010/02/06/k-drama-jumong-the-book-of-three-han-the-chapter-of-joo-mon.html
C'est la prochaine étape une fois que tu auras vu tous les classiques historiques tournant autour d'une 20aine d'épisodes ! ^_^

Écrit par : Livia | 10/04/2011

Effectivement ca explique qu'elle soit la référence pour commencer...

De ttes façons à un mmt ou à un autre je me laisserais tenter (c'est sûr même) par l'une de ses "sagas" car je pense que ca peut bien me plaire (et effectivement apparemment je vais bientôt épuiser mes stocks de séries historiques)...
J'ai déjà jeté un oeil à Jumong et c'est vrai que ca me tente bien (les 81 épisodes me rebutent un peu cela dit les grandes vacances approchent...) !!

Écrit par : Nephthys | 10/04/2011

Je suis déçu de ne pas avoir vu cette article plus tôt, j'aurais bien voulu y participer quand c'était encore tout chaud. Je voudrais te félicité Livia tes réponses sont sûrement les commentaires les plus intelligentes que j'ai pu lire sur les forums à propos des chefs d'oeuvres que sont les dramas asiatiques, principalement japonais et coréens. En effet j'ai déjà pu lire des trucs comme les dramas c'est des séries fun et amusantes sans réelles qualités et avec des beaux gosses trop mignon. Je tiens à précisé que je suis un homme de 30 ans et donc je suis pas du tout sensible à cet état de fait. J'ai lu aussi des commntaires disant que les dramas c'est comme des telenovelas et des soap américains; les dramas se trouvent à des années lumières au dessus. Pour en revenir à ton très bel article il y'a un petit défaut qui se retrouve malheureusemnt dans tout les forums traitant des dramas, la peur de dire que les dramas aussi bien coréens que japonais sont supérieur d'un point de vue cinématographique au productions télévisés d'Europe ou des états-unis. C'est le fait d'avoir grandit avec les séries et films américains qui empêche à notre cerveau de voir ça. Encore une fois j'ai lu un peu partout des articles parlant de petites séries à l'eau de rose, n'importe quoi. Avant de parler mise en scène je vais parler un peu de moi. Je suis scénariste, réalisateur et critique à la radio. En 2007 j'ai la chance de découvrir un monde inconnu les dramas. Mes premiers dramas sont Hana yori dango, Full house,densha otoko, tatta hitotsu no koi; nobuta wo produce, depuis j'en ai vu une cinquantaine. En voyant tout ces dramas j'ai compris une chose les dramas sont du pure cinéma; pour les gens pour que ce soit du cinéma il faut que ça passe au cinema, que ce soit filmer en 35 mm etc. C'est faux pour faire du cinema il faut une belle mise en scène, une poésie de l'espace ou se passe l'oeuvre, une belle musique, des acteurs au diapasons; et la rencontre des deux personnages principales, l'homme et la femme. Les dramas fonctionnent sur tout ses registres. En effet par exemple le fameux carré des dramas coréens que les gens appellent cliché est en fait la disposition parfaite que le cinema à créé depuis ses débuts, voyez par exemple autant en emporte le vent ou les dix commandements pour ne citer qu'eux. Je ne vais pas faire trop long pour ce commentaire; je parlerais dans un prochain post de ce que j'apelle la poésie urbaine, procédé des dramas qui consiste à rendre magique et faire vivre la ville dans laquelle se déroule le drama; un procédé que n'utilise pas du tout les séries américaines.

Écrit par : getoba | 21/11/2011

getoba, je me permets de rebondir parce que ton "appel" me touche particulièrement et que je suis tombée dessus : c'est précisément pour les réactions que tu critiques que j'ai mis du temps à venir aux séries asiatiques. Mais la raison de ces réactions est plutôt simple : je crois que les forums sont en général fréquentés par un public plus jeune, et qu'on y trouve donc des réactions à l'avenant pour un public qui cherche précisément des séries "fun et amusantes sans réelles qualités et avec des beaux gosses trop mignon". Mais la blogosphère regarde de bonnes adresses où parler dorama avec intelligence, myteleisrich en est une, et cinedrama une autre. Bienvenue parmi nous ^_^

Écrit par : ladyteruki | 23/11/2011

merci de ton commentaire ladyteruki, il est vrai que les dramas sont suivit par toute les générations et le plus souvent les forums sont actifs grace à des adolescent qui apprécit les dramas mais n'ont pas encore toute les clefs pour comprendre qu'elle en sont les raisons profondres; par exemple les scènes qu'il appelle "cute" sont des scènes à la dramatisation et la mise en scène intelligente et lyrique. Ces derniers temps je suis occupé sur un un autre blog où les forumeurs on une vision sur les dramas qui se rapprocherait plus d'une forme de sitcom, telenovelas, harlequin, et soap américains sans aucune qualité artistique a part le fait d'être addictif et mielleux. Je vous le lien pour se blog. J'y ai fait preuve de maladresse mais à présent j'essaye d'avoir un débat constructif.

http://cinessence.wordpress.com/2011/10/25/je-naime-pas-les-dramas-mais-je-me-soigne/

Écrit par : getoba | 24/11/2011

@ Getoba : Merci pour ton commentaire ! Heureuse de voir que nos impressions sur cette production culturelle à part entière se rejoignent.

Concernant le point de débat que tu soulèves, je ne me prononcerais pas sur la question d'une éventuelle hiérarchie. A mes yeux, qu'il s'agisse de productions occidentales ou asiatiques, elles jouent sur des terrains qui peuvent se recouper, mais qui sont aussi très différents. C'est peut-être un parti pris relativiste - reflet d'une préconception culturelle ou non -, mais j'ai pour principe de me refuser à formuler des généralités comparatives entre les pays.

Le Japon ou la Corée du Sud m'ont démontré tout leur savoir-faire. Et tu résumes extrêmement particulièrement bien l'apport et les atouts de ces fictions asiatiques. Les séries occidentales (américaines, mais aussi européennes) ont d'autres atouts, investissent d'autres registres (cette année, j'ai découvert au Danemark et en Islande d'autres joyaux par exemple...). Il y a des passerelles culturelles, il y a aussi des spécificités propres à chaque continent.

Le crédo de mon blog, et la démarche que je suis, c'est justement d'essayer d'offrir une exposition égale et de traiter pareillement, avec une approche aussi analytique et appliquée que possible, toutes les séries, peu importe leurs nationalités. Le but sous-jacent, c'est de réhabiliter ces productions dans leur ensemble, comme un tout, qui relèverait de ce que j'appelle une "sériephilie sans frontières", face aux divers préjugés qui peuvent émaner de tous les publics (et moi la première, le fait de tenir ce blog m'a ouvert des horizons insoupçonnés !).

Si je n'aime pas lire sous la plume de certains des généralités qui célèbrent les séries américaines comme les "meilleures séries du monde" sans que l'auteur connaisse ce fameux reste du monde, je me refuse aussi à tomber dans l'extrême opposé. C'est ma conviction actuelle de sériephile que j'avais exposée notamment ici : http://myteleisrich.hautetfort.com/archive/2011/02/18/telephagique-exotisme-et-relativisme-culturels-la-seriephil.html


Pour en revenir à la question première de la perception des dramas, comme le dit Ladyteruki, les forums ne sont pas forcément représentatifs et sont souvent des lieux d'échange où on ne va pas forcément s'appliquer à analyser une oeuvre, il s'agit simplement partager un enthousiasme avec d'autres personnes, sans forcément prendre de recul par rapport à l'oeuvre.
Et puis, pour aider à relativiser face aux éventuels préjugés, si on prend un exemple plus large, les séries télé en général ont longtemps eu mauvaise presse aux yeux du public - en France, il y a 20 ans, comment étaient-elles considérées, si ce n'est en les dénigrant ? -.
Mais le développement de blogs (à défaut des grands médias) qui prennent le temps de critiquer et d'essayer d'analyser / de donner leur juste valeur à ces produits culturels - prouvent bien qu'il y a matière à développer ! Seulement, il faut aussi prendre en compte - au-delà de l'environnement culturel - le fait que cela fait simplement quelques années que les dramas sont accessibles. Je pense qu'il y a aussi toute une culture et une réception de ces oeuvres qui est à construire. Au fond, c'est un peu à chacun de nous de faire acte de pédagogie à notre niveau et de contribuer à élargir les vues de chacun. Les préjugés peuvent être tenaces, mais nous aussi ! ;)

Écrit par : Livia | 26/11/2011

Je rejoins le débat un peu tard. Mais je suis d'accord avec Livia. Plutôt que de supériorité, je préfère, en tant que sériephile, parler de complémentarité.
Ces séries sont complémentaires. L'industrie américaine a su développer avec intelligence ses fictions, avec son sens du spectacle et de la narration. L'industrie coréenne a pris une autre voie, celle de s'appliquer à faire ressortir l'âme humaine en utilisant des outils certes grossiers pour la plupart des occidentaux habitués à d'autres fictions, mais des outils qui fonctionnent parfaitement néanmoins, pour peu qu'on soit capable de rentrer dans cet univers aux codes culturels marqués et déformés par le miroir télévisuel.
Je m'abstiendrai donc de tout débat sur les qualités relatives des pays producteurs de fictions, pour m'intéresser à l'essentiel : mon plaisir de téléspectateur.
Le problème au fond quand on est sériephile, c'est juste d'avoir le temps de regarder toutes ces œuvres, qu'elles soient européennes, américaines, asiatiques... et d'avoir le temps de les partager dans une communauté grandissante.

Écrit par : Eclair | 30/11/2011

Je suis d'accord avec vos commentaires livia et Eclair. Je regarde toute sorte de série et ceci depuis toujours. Et c'est là où se trouve le problème. Il n'est pas nécessaire de défendre les séries des autres pays, qu'elle soit américaine ou européenne ou austalienne car oui elle ont été et seront vu par un grands nombre de personne sur les grandes chaines française. Et même Livia des séries danoises comme tu l'as dit; j'en ai vu une récemment. Le problème c'est que les grandes ferment les yeux sur les qualités des dramas et ne les passent pas, tout simplement parce qu'il y a un peu trop d'asiatique dedans. C'est une chose qui est inacceptable vu la qualité des séries offertes par la Corée et le japon. Eclair qu'est-ce que tu entends par des outils certes grossiers?
Sur un autre forum j'ai laissé un commentaire parlant des qualités de mise en scène des dramas coréens et japonais et la raison pour laquelle il est difficile pour les gens de les mettre sur un pieds d'égalité avec les séries américaines ou européennes. Voici le commentaire.

J'ai été occupé ces derniers temps à rechercher quelques scènes de drama pour pouvoir répondre à monsieur Pierre Ricadat. Et je constate qu'en mon absence le débat à bien avancé. Façon de parler car je suis à présent encore plus surpris des propos de Sdsaerom. Merçi Gondoria pour tes commentaires qui ne se contente pas d'aller dans le sens de l'article comme tout les autres commentaires qui ont précédé. Je ne vais pas répondre pour l'instant au commentaire de Sdsaerom qui semble occulté un peu tout ce que j'ai pu dire dans mes commentaires, pour juste me présenter comme un fanatique aveugle qui ne fait que consommer des dramas comme un zombi en disant partout que c'est trop bien. Je préfère pour l'instant répondre à Pierre Ricadat qui à employé un mot très fort pour qualifier mes affirmations ; le mot abbérant.

Pierre Ricadat a dit « Pour reprendre juste le point de la mise en scène, comment expliques-tu qu’en quelques secondes à peine il soit aisément possible de distinguer si l’on est dans un drama ou un film ? (en ça le terme d’anti-cinéma est intéressant) ».

C'est une question très intéressante qui me montre à présent très bien quelle est ta vision des dramas. Mais aussi par la même occasion ton niveau de compréhension de ce qu'est réellement la notion de mise en scène.

Chez le public lambda la mise en scène est une chose dont il ne font même
pas attention. Il ne savent pas distinguer la différence de mise en scène entre deux réalisateurs. Pour donner un exemple, une des seules choses qu'ils arrivent à repérer c'est si le réalisateur fait beaucoup de ralenti où s'il filme toujours les gens en très gros plan sans jamais ouvrir le cadre. Ce sont des choses qu'ils arrivent à voir car c'est très frappant. Pour le reste les gens se contente de suivre l'histoire sans savoir pourquoi il se dégage tel atmosphère d'un film, ou pourquoi ils sont emballé par l’interaction entre les personnages, ou encore pourquoi il sorte les mouchoirs à se moment là. En ce sens le commentaire de feyana est représentatif de cet état de fait.

Feyana à écrit « Je vous avouerai que je n’arrive pas à concevoir que l’on puisse qualifier de « belle » ou « esthétique » la façon de filmer que l’on retrouve dans la plupart des drama. Alors oui, je n’ai jamais suivi de cours de cinéma, donc il y a sans doute des subtilités qui m’échappent. Mais pour moi, un drama c’est toujours tourné de la même façon. Il n’y a jamais de surprise. »

Par contre je pense que Pierre Ricadat et Sdsaerom en tant qu'amoureux du cinéma asiatique connaissent la mise en scène. Je me fie aux autres aricles du blog et à son titre cinessence. Donc c'est pour cela que je suis doublement surpris de vos parti pris sur le niveau de qualité de la mise en scène dans les dramas.

Il aurait été intéressant que je pose la question dans l'autre sens. En quoi les dramas pour vous ne sont pas cinématographique ?

Je ne vais pas attendre de réponse et répondre à la question, pourquoi les dramas sont cinématographique. Cinématographique pas d'après un soit disant fanatisme aveugle mais par une étude des dramas japonais et coréens, les plus vus sur le web.

Je vais tout d'abord dissiper un malentendu. Je n'ai jamais dit que les dramas était des films. Les long métrages et les dramas sont des mediums différents. Donc bien évidemment Pierre Ricadat il est très facile de distinguer en quelque seconde un drama d'un film. Mais je sais très bien où tu veux en venir en disant cela. Tu veux dire les films sont beaux visuellement contrairement aux dramas. « la lumière est naze » selon Sdsaerom.

Je ne vais pas entrer dans les questions de thème et message car dire que ce n'est pas cinématographique parce que ça parle de ça et pas de ça, que ça vend du rêve là où ça devrait vendre du misérabilisme n'a aucun sens vu que le cinéma est multiple tout comme l'est le drama.

Avant de rebondir sur cette histoire de visuel je vais tout d'abord répéter que je n'ai jamais dit que les dramas étaient des films.

Ce que je dit c'est que les dramas possèdent un langage qui est propre au long métrage de cinéma :
dans la dramatisation et l'évolution de son histoire, la relation entre les personnages,
la construction des scènes, la totale liberté de choix de mise en scène et par la même de cadrages et des valeurs de plan et l'utilisation de la musique dans le but de toujours servir l'histoire et dépeindre les sentiments des héros ou de dépeindre une mélancolie ou une joie.

Oui feyana et les autres, c'est un principe cinématographique, une musique qui dépeint les émotions d'une scène. Et non il n'y a pas que des ballades dans les dramas, il y a aussi des musiques orchestrales qui sont propre au cinéma et dans lesquelles il est commun d'utiliser le fameux violon qui semble si décrié dans ce blog.
Et en ce qui concerne les chansons qui surviennent dans certaines scènes romantique (pas toute) je peux vous assurer que tout les réalisateurs du monde vous diront que la scène serait bizarre si il prenait une chanson qui parle de la crise dans le monde et du fort taux de chômage ou encore de la façon de fabriquer du vin pour l'illustrer. Une chanson qui parle d'amour sur des images où sont évoqué des sentiments c'est mieux. Bien évidemment si pour vous dès que ça parle d'amour c'est sirupeux ça c'est une autre histoire qui n'a rien à voir avec le cinéma.

Je vais à présent revenir à la question du visuel car dans le cas des dramas c'est un peu l'arme préféré des détracteurs car c'est la chose la plus visible pour eux. Je vais tout de suite réduire la question du visuel à une seule chose, la caméra.

Ainsi le spectateur lambda habitué à la texture pâteuse que procure
le 35 mm de cinema ne peut être que surpris et décontenancé par le visuel numérique assez clinique qu'offre les caméra avec lesquelles sont tournés les dramas. D’où cette impression parfois que cela à été filmé avec la caméra de tonton jean-claude. Et les œuvres occidentales qui utilisent le plus ces caméra sont les sitcoms et les soap d'où l'espèce de conditionnement visuel. Pour info les séries américaines auquels vous êtes habitué (lost, desesperate housewives, house...) sont tournés en 35 mm, pourtant après étude elles possèdent très peu du langage cinématographique offert par les dramas. Curieux paradoxe.

Pour en revenir à la fameuse caméra numérique qui fausse tellement le jugement de beaucoup, elle à été choisit pour les dramas dans toute l'Asie dans un but de maximisation du temps. En effet contrairement au 35 mm les tournages et la postproduction sont beaucoup raccourcis ce qui permet de respecter les délais serré impartis à la production d'un drama tout en gardant la qualité de mise en scène désiré.Et pourtant malgré l'utilisation d'une caméra qui ne fait pas illusion comme le 35 mm, les dramas arrivent à avoir une mise en scène inspiré égale à celle d'un film de cinéma. Et non la lumière n'est pas naze, car ils arrivent à faire de grande chose avec ces caméra à la texture clinique .
Revoyez les dramas avec cela en tête et vous comprendrez.

Revenons à la mise en scène qui n'a rien à voir avec la texture de l'image ou la caméra utilisé. Prenez par exemple le film the man from nowhere ou frêre de sang, si on remplace le 35 mm par du numérique, es-ce vous pensez que la mise en scène inspiré du réalisateur aura disparu ? Non.
Ainsi dans l'autre sens si ont utilise du 35 mm par exemple sur Goong, je peux vous promettre par expérience que ça ne changera rien à la mise en scène du drama, c'est juste la texture et par la même occasion la vision qu'à le spectateur de l’œuvre qui changera.

De nouvelle caméra à la texture proche du 35 mm comme la RedOne, la canon 5d et la Arri Alexa, on tout de suite été adopté par les réalisateurs de dramas. Ces caméra à la texture 35 mm ont l'avantage de permettre la même rapidité qu'offrait les anciennes caméra numérique.
Pour preuve voyez les K-dramas Dr Champ, Athena, Scent of a Woman, City Hunter, Princess man, tree with deep roots. Killer K, et J-drama Watashi ga Renai Dekinai Riyuu, shiawase ni narou yo

La qualité de ces caméra+le talent des réalisateurs asiatiques et techniciens devrait permettre aux dramas d'Asie de continuer avec leur qualité de mise en scène tout en évitant dans l'avenir des phrases telles que celle de feyana « Je vous avouerai que je n’arrive pas à concevoir que l’on puisse qualifier de « belle » ou « esthétique » la façon de filmer que l’on retrouve dans la plupart des drama. »

Car il faut bien l'avouer cette affirmation est facilement balayable d'un revers de la main après juste la vision d'une scène d'un drama réussis car bien évidemment comme pour les films il existe des dramas médiocres et mal réaliser. Il y a une chose à savoir sur les dramas, elle sont abordé comme un film. En effet lorsqu'un drama est annoncé un réalisateur est annoncé et un scénariste sont engagé ou à l'origine du projet. Et la griffe de ses deux entité se retrouve immanquablement dans l'oeuvre à l'arrivé et à ainsi pour résultat que les dramas ne se ressemblent pas tous. Il ne sont pas écrit pareil et ne sont pas filmer pareil. Pour exemple les sœurs Hong sont de véritables scénaristes stars, leurs dramas ont à chaque fois fait mouche avec un talent dans l'écriture de dialogue humoristique et de situation cocasse dans lequel les personnages deviennent attachant à travers leur défauts et leur tics de comportements. Elle se sont spécialisé dans le genre comédie romantique et leur style est a chaque fois reconnaissable (my girl, you're beautiful, fantasy couple, my girlfriend is a gumiho, greatest love).

En ce qui concerne les réalisateurs si vous étiez attentif vous auriez remarqué que chacun d'eux à un style différent. Par exemple si vous regarder la mise en scène de Goong vous remarqueriez que sont réalisateur crée des plans d'ensemble avec en amorce des portes où des fenêtre. Il laisse ses personnages vivre dans ce cadre. Il introduit chaque scène en faisant un léger travelling qui fait découvrir au spectateur le nouveau lieu où va se dérouler une scène. Ce type de mise en scène il l'a développé dans deux autres dramas où l'on reconnaît sa touche (the return of Iljimae et playfull kiss). Je ne vais pas entrer dans le détail de chaque mise en scène mais je vous invite à voir le travail du réalisateur de the Snow queen et Bad Guy qui adopte une mise en scène à l'opposé de celle là. Le réalisateur de painter of the wind et City hunter lui aussi à sa patte. Côté Japon regardez le travail du réalisateur de Sekai no sushin, byakuyaku et Rookies, vous verrez que l'on reconnaît au premier coup d’œil que c'est le même réalisateur.

Il aurait été très simple de montrer que oui les dramas ont une mise en scène inspiré et travaillé à travers la projection d' extraits commenté en direct de différents dramas comme dans les cours de cinéma, malheureusement ce n'est pas possible.
Je vais donc me contenté de vous diriger vers des extraits choisit de différents dramas que vous essayerez de regarder d'un œil nouveau si vous les avez déjà vu. Je sais que c'est peut être exagéré mais comme on le sait il n'y a pas de meilleur preuve que l'image surtout dans le domaine de l'image justement.

Je vais revenir dans un prochain post sur les thèmes et genre des dramas car je crois que beaucoup de personne ont bizarrement l'impression qu'il n'y a que des comédies romantiques.

Feyana dit « Pour les lignes directrices de l’histoire, on sait très bien dans quelle direction cela va évoluer, et plus la romance est impossible et plus on veut savoir la suite. Même si on sait que l’héroïne va finir avec le héros, on veut savoir comment ils vont goupiller tout ça en détails ». Je tiens à préciser que la comédie romantique est un genre à part entière du cinéma (le cinéma coréen en est un des maître, voir My sassy girl) et oui on sait toujours comment ça finit. (c'est le principe) et oui l'important c'est son déroulement. Tiens voici encore la preuve que les dramas utilisent le langage des longs métrages. Les dramas comédies romantique on la même construction et les même procédé interne de déroulement que les films comédies romantiques.


Pour finir voici les extraits de drama que je vous invite à voir si vous le voulez.

-Byakuyaku (j-drama)

le début et la fin du premier épisode. Une sublime utilisation de la voix off.

-Chuno (K-drama)

le deuxième épisode à la 40 ème minute.

Le dixième épisode est un monument de mise en scène épique et lyrique

-City hunter (K-drama)

episode 1 à 1h et 53 seconde. La scène dit de la fontaine, un parfait exemple de ce que j'appelle poésie urbaine. C'est aussi la première rencontre des deux héros.

-Tatta hitotsu no koi (J-drama)

deuxième épisode, la scène allant de la 38 ème minute à la 42 ème minute. Encore un parfait exemple de ce que j'appelle poésie urbaine avec une parfaite utilisation de la ville de tokyo dans l'expression des sentiments des deux héros.

Cinquième épisode, de la minute 26 à la la minute 28 et 33 seconde. La séquence commençant par un travelling circulaire autour des deux héros discutant et finissant dans un enchaînement de scène poétique porté par une voix off.

-Sekai no sushin (J-drama)

le premier épisode 11min 42 seconde jusqu'à 13min 37. Une mise en scène naturaliste et poétique où la pluie et un parapluie sont utilisé dans un but symbolique.

-The snow queen (K-drama)

Episode 1. le début après le générique. Une scène poétique et lyrique au cadrage parfait.
-Heaven's tree (K-drama)

épisode 1 ; dès la première image du drama on est frappé par la beauté du plan.

Episode 4 ; de 10min18 jusqu'à 17min08, une scène porter sur la tragédie porter par une parfaite utilisation de la musique et d'un plan séquence finale magnifique où l'actrice donne tout ce qu'elle à.

Episode 4, 39min21 jusqu'à 42 min 52, une course poursuite entre le héros et l’héroïne dans une galerie marchande. Encore un exemple de ce que j'appelle poésie urbaine avec une parfaite utilisation de l'espace et de la musique.

-Kamisama mou soukoshi dake (J-drama)

episode 1 ; 28min 29 jusqu'à 31min 43. Encore une fois un exemple de ce que j’appelle poésie urbaine avec l’héroïne courant sous une pluie battante dans les rues d'un tokyo de nuit.

-A love to kill, (K-drama)

episode 1 ; 14min 22 jusqu'à 16min 15. Vous prenez deux voitures qui roulent l'une à côté de l'autre. vous prenez les deux héros asssis chacun dans une voiture et qui se tendent la main. Vous prenez des flash-back. Vous prenez une belle musique. Vous mélangez le tout et vous obtenez une scène à la poésie dévastatrice.

Episode 1 ; 14min 22 jusqu'à 16min 15 ; encore un exemple de poésie urbaine avec le héros et la ville autour de lui.

Episode 1 ; 44min 15 jusqu'à 45min 40 : une scène à moto où le héros traverse la ville avec dans son dos la deuxième. Une scène lyrique et poétique. Encore un exemple de ce que j'appelle poésie urbaine.

-Que sera sera (K-drama)

Episode 1 ; le début jusqu'à 5min 53 ; une scène s'ouvrant sur une voiture roulant de nuit sur un pont accompagné d'une musique Jazzy (encore de la poésie urbaine) et finissant dans un long travelling dans le dos du héros et qui le suit jusqu'à ce qu'il arrive devant la porte de son appartement et découvre l’héroïne endormi devant sa porte.

Episode 4 ; 53min26 jusqu'à 55min 32 ; une scène de discussion où la poésie surgit dans un simple geste. Cela montre bien le talent des réalisateurs asiatiques qui arrive très bien à faire transpirer le potentiel de chaque scène.


-Spring Waltz (K-drama)

Episode 1 ; 40min 10 jusqu'à 42min 50 ; un des plus beaux voyage en train jamais filmer et ceci sans même quitter la cabine. Une parfaite utilisation de la musique et de la vitre de la cabine. Qu'on ne vienne pas me dire que les dramas ne savent pas mettre en scène après ça.

-Episode 1 ; 53min 30 jusqu'à 56min 32, l'on découvre l'enfance des deux héros passé sur une petite île de pécheur. C'est en même temps un flash-back pour les deux héros adultes et en même temps un flash-foward pour le spectateurs car il lui présente des images de la jeunesse des héros qu'il découvrira dans les deux épisodes suivants. Des scènes à la réalisation poétique et naturaliste où l'eau et le vent sont utiliser avec maestria.

Donc si vous avez ces dramas allez jeter un petit coup d’œil et vous comprendrez que les dramas ne sont pas mal filmé et ne se ressemble pas tous. Ces extraits ne sont que des exemples parmi tant d'autres des pépites de mise en scène qu'offre les dramas coréens et japonais.

Écrit par : getoba | 03/12/2011

moi mes dramas preferes sont ceux qui triatent de drames sociaux comme last friend deep love,life,innocent love...tu dis que tu n'aimes les melodrame je te conseille de voir heaven's tree et majo no jouken pour la puissance des sentiments qui y a dans ces deux drama et la beauté de l'amour le vrai on en revient bouleversé! en plus tu dis ne pas aimer les drame scolaire mais tu as apprecié nabuta wa produce je te conseille hana yori dango et hanazakari no kimitachie qui sont dans le même style bien sur il faut regarder les version japonaise qui sont les meilleurs et les plus marrantes et respectent mieux les manga tu même nom!

Écrit par : HH | 02/02/2012

euh...d'un autre côté je prefere ne pas voir des drama sur les chaines française juste pour le doublage français ça serait vraiment horrible je pense tellement il serait baclés! deja que le doublages des animés japonais est un vrai foutage de geule une abomination, enfin il y en a des tres bien aussi mais ils se comptent sur les doigts d'une main tellement ils sont rare!

Écrit par : HH | 02/02/2012

@ HH : Bienvenue sur ce blog ;)
Mon premier problème vis-à-vis des mélodrames tient justement au fait que les bouleversement à petite dose, je peux apprécier, mais une série centrée dessus, c'est souvent trop éprouvant. Ce n'est pas une question de qualité, mais quand je vois le temps qu'il m'a fallu pour me remettre de Karei Naru Ichizoku, je me dis qu'il vaut mieux éviter les purs mélodrames. Je suis trop sensible ;)

Pour les high school dramas, j'en ai vu trop, c'est ça surtout le problème. J'ai commencé par ça, et au bout du 10e, cela a perdu toute saveur. J'ai déjà vu les Hana Yori Dango et quasi tous les classiques qui étaient sortis quand je me suis lancée il y a 5 ans ;) Mais les goûts changent, et un drama comme HYD n'est plus ce que je peux rechercher aujourd'hui de la tv japonaise.

Sinon, je crois que quelques dramas sont diffusés sur des chaînes accessibles via le net. On peut partir je pense sur de la simple VOST. L'offre légale se développe pour les dramas coréens (dramapassion), malheureusement j'ai peur que pour le Japon, le coche soit passé.

Écrit par : Livia | 04/02/2012

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