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21/09/2011

(K-Drama / Pilote) Can't Lose (Can't Live With Losing) : la vie de couple dans tous ses états

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Après l'escapade tokyoïte de la semaine passée, nous voici de retour en Corée du Sud en ce mercredi asiatique, pour évoquer les débuts d'un drama actuellement en cours de diffusion et que j'attendais avec une certaine curiosité, en partie en raison de son synopsis intrigant qui semblait se distinguer des ressorts classiques des rom-com sud-coréenne, mais aussi en raison de son casting (notamment avec la présence de Choi Ji Woo). 

Can't Lose a débuté sur MBC le 24 août dernier. Diffusée les mercredi et jeudi soirs, elle devrait comporter 16 épisodes. A défaut d'avoir conquis le public sud-coréen, les audiences n'étant malheureusement pas vraiment au rendez-vous, ces premiers épisodes ne m'ont pas déplu. Loin de là. Ce n'est sans doute pas un drama pour lequel on aura un coup de foudre instantané, ni une comédie pétillante qui vous fera rire aux larmes, mais les relations explosives qu'il dépeint nous rallie progressivement à la cause de ce couple au bord de la rupture.

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Eun Jae et Hyung Woo sont deux jeunes mariés. Ils sont tombés sous le charme l'un de l'autre dès leur première rencontre fortuite dans un stade, laquelle s'est terminée par l'échange d'un premier baiser devant un parterre de spectateurs retenant leur souffle. Complémentaires dans leurs ambitions, ils partagent en plus la même profession puisqu'ils sont tous deux avocats. Emportés par leurs sentiments, ils décident très rapidement de se marier et d'ouvrir ensemble un cabinet. Madame aspire à gagner de l'argent, Monsieur tend plutôt vers l'aide aux plus faibles et défavorisés, les deux devraient donc parfaitement s'équilibrer... En théorie du moins.

Car un an a passé, et la supposée complémentarité peine à se trouver. Au contraire, il y a de l'eau dans le gaz dans cette relation entre deux personnes peut-être trop différentes pour partager leur vie. Eun Jae a l'impression d'être la seule à faire face à ses responsabilités financières pour permettre au couple de vivre, le caractère bon samaritain de Hyung Woo n'ayant plus à ses yeux le romantisme qu'il pouvait avoir au départ. D'incompréhensions en opposition directe de caractères, les deux jeunes gens s'éloignent, perdant le fil de communication qui existait entre eux et passant désormais plus de temps à se fâcher qu'à apprécier la compagnie de l'autre. Leur mariage peut-il survivre à ces soubresauts et retrouver une seconde vitalité ?

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Le premier attrait de Can't Lose, c'est d'être un drama relationnel qui tranche dans le paysage classique de la romcom sud-coréenne. En effet, ce n'est pas une rencontre qu'il va nous relater, mais le devenir d'un couple déjà marié. Battant en brêche les happy end où le mariage est présenté comme l'apogée et le parachèvement du récit, Can't Lose nous entraîne par-delà ce mythe pour s'intéresser justement à une relation sur le long terme : que se passe-t-il lors de ce fameux "après" où les caméras s'aventurent peu ? Comment préserver les sentiments, maintenir une complicité au quotidien, alors même que cette fréquentation constante amène de plus en plus à souligner les différences, les défauts de l'autre, exacerbant les points de tension au sein du couple ?

Can't Lose ne reprend pas à son compte la promesse d'horizon doré imaginée par les grands romantiques. Au contraire, c'est un drama qui n'hésite pas à globalement aborder la vie maritale sous un angle plus sombre, refusant de passer sous silence les difficultés qui surgissent irrémédiablement, et dont nos deux héros sont loin d'être les seuls représentants - une scène dans le parc illustrant cela à merveille. Comment réapprend-on à communiquer, à s'apprécier en dépit de l'addition des petites frustrations que chaque jour apporte ? Le couple principal n'est pas en quête d'un changement de partenaire, c'est un nouvel équilibre qu'il leur faut : s'il est évident que Eun Jae et Hyung Woo ont toujours des sentiments réciproques très forts l'un pour l'autre, les dissonances sautent également aux yeux.

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De par son sujet, Can't Lose adopte logiquement une tonalité moins insouciante et plus mature sur les jeux de l'amour. Bénéficiant d'un rythme de narration dynamique qui ne tombe pas dans l'excès de vouloir trop en faire, le développement des intrigues apporte son lot de petits rebondissements, avec notamment une introduction des belles-mères pour le moment fort bien gérée. C'est que, de manière assez paradoxale et fort bien trouvée, chacun semble plus proche dans son caractère de la mère de l'autre (même s'il est dans la plus pure tradition sud-coréenne que la mère du marié et sa belle-fille ne puissent s'entendre). Au fil des premiers épisodes, l'approche très concrète et authentique des relations permet au téléspectateur de se sentir de plus en plus impliqué par ce qui se joue sous yeux. Elles nous entraînent en effet dans des montagnes russes émotionnelles permanentes, l'apaisement de l'un équivalent au réveil de l'agacement de l'autre, comme s'il ne leur était plus possible de s'accorder autrement qu'en étant tous deux fâchés.

Dans ces scènes, les dialogues de la série, toujours très vifs, bénéficient aussi grandement du sens de la répartie aiguisée que cultivent des protagonistes dont c'est justement la profession. La manière dont est exploité la toile de fond juridique est plutôt astucieuse : non pas pour nous plonger dans un ersatz de legal drama auquel la série n'aspire nullement, mais parce que leurs différences de conception du métier symbolisent leur opposition, tout en empiétant sur leur manière de fonctionner et de gérer ces périodes de crise. Le titre "can't lose" reflète bien tout l'enjeu : transiger, trouver une voie de conciliation, oui, mais capituler et abandonner complètement ses griefs ou ses exigences, non. Il est assez symptomatique d'ailleurs que le moyen le plus irrésistible existant au sein de leur couple est celui de communiquer par mémoire interposé : une vague argutie juridique teintée d'une volonté de compromis s'avère plus payante qu'une conversation qui part rapidement hors de contrôle. C'est bien le signe que Eun Jae et Hyung Woo doivent réapprendre à se trouver pour repartir sur des fondations apaisées, et qu'ils ont ici des torts partagés manifestes.

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Sur la forme, Can't Lose est un produit parfaitement calibré. La réalisation est classique, la caméra profite des décors esthétiques, accompagnée d'une photographie qui aime les couleurs claires... A tous ces éléments s'ajoutent également quelques effets spéciaux de style, brèves hallucinations ou fantasmes d'un personnage, qui, sans abus, tombent souvent justes pour capturer l'atmosphère de l'instant : quelle belle-fille n'a pas visualisé sa belle-mère en diablotin dans un k-drama ? Par ailleurs, la bande-son est agrémenté de plusieurs chansons agréables à l'écoute, dont une, particulièrement entraînante, sied parfaitement à l'ambiance sur-dynamique et versatile qui régit les relations au sein du couple principal.

Enfin, une partie du charme de Can't Lose tient assurément à son casting, ou plus précisément à son duo qui dispose d'une alchimie indéniable à l'écran. Choi Ji Woo (Winter Sonata) incarne avec beaucoup d'énergie une femme de caractère, aussi dispersée qu'ambitieuse. Face à elle, Yoon Sang Hyun (Secret Garden) joue de manière très posée cet avocat, certes plus ordonné mais qui souhaite se consacrer, non à faire fructifier un compte en banque pour lequel il n'a aucun intérêt, mais à mettre sa connaissance du droit au service des défavorisés. A leurs côtés, gravitent des amis ou des employés, sans que le drama perde de vue que son sujet reste le couple déjà formé. On y croise Kim Jung Tae, Jo Mi Ryung, Sung Dong Il, Park Won Sook, Kim Ja Ok ou encore Joo Jin Mo.

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Bilan : Déclinaison particulière du drama relationnel, Can't Lose est une série qui séduit par son sujet post-mariage, nous plongeant dans les étincelles de la mécanique complexe et volatile qu'est une vie de couple où la lune de miel est déjà terminée et où beaucoup reste à apprendre sur la vie commune. En dépit d'une dimension sentimentale qui reste pour le moment à approfondir, l'écriture à la fois consistante et homogène retient l'attention du téléspectateur, curieux de voir jusqu'où peut conduire ce cycle d'incompréhensions s'auto-nourrissant de manière si frustrante. A surveiller.


NOTE : 7/10


La bande-annonce de la série :


Une chanson de l'OST :

24/11/2010

(K-Drama / Pilote) Secret Garden : comédie romantique aussi pimentée que charmante

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Ne m'en veuillez pas, je crois bien qu'il va falloir patienter encore une semaine pour vous parler de Mary Stayed Out All Night (devenu entre temps Marry me, Mary). La critique était pourtant initialement prévue. J'ai bien regardé le deuxième épisode ; tout s'y met progressivement en place... Mais dimanche soir, pour ma soirée sud-coréenne de fin de week-end, la lecture d'un post de Saru (c'est entièrement sa faute) a trop aiguisé ma curiosité. N'y tenant plus, je me suis lancée dans un des dramas dont j'attendais beaucoup en cette fin d'année, diffusé depuis le 13 novembre 2010 sur SBS : Secret Garden... Sauf qu'ensuite, une fois visionnés les deux premiers épisodes , comment vouliez-vous que je me retienne plus de dix jours avant de vous en parler ?

Car voyez-vous, voilà bien un des rares dramas dans lequel je suis immédiatement tombée amoureuse... de l'héroïne (certes, cette série marquait le retour de Ha Ji Won, qui est une actrice que j'aime plus que tout). Une figure féminine rafraîchissante, dépassant l'archétype classique du genre, tout en étant absolument charmante, cela s'applaudit haut et fort. S'appropriant les codes narratifs de la romance sud-coréenne, tout en jouant sur les attentes du téléspectateur, les débuts de Secret Garden n'ont pas été ce que j'avais imaginés à la lecture du synopsis, le drama prenant finalement son temps pour introduire son fameux twist annoncé. Mais c'est tant mieux car il s'assure en amont d'une réelle consistance. En résumé, j'ai fini la soirée avec le sourire aux lèvres et une sacrée envie d'enchaîner sur les épisodes suivants. Qui sait, un coup de foudre ?

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Si l'originalité du concept annoncé tenait en une pointe de fantastique intrigante, un "échange de corps" entre les deux personnages principaux, dont on se régale déjà d'avance des qui pro quo et autres péripéties que cela devrait générer, la série préfère sagement ne pas tout miser sur ce seul twist. Elle s'attache tout d'abord à forger son univers. Un drama qui ne sacrifie pas sa construction narratif au profit de son concept, c'est une initiative à saluer car elle va donner le temps au récit d'acquérir une une réelle épaisseur. Tout en conservant une certaine distance et en faisant preuve de beaucoup d'habileté, Secret Garden va s'approprier les codes scénaristiques classiques des romances sud-coréennes, tout en y mêlant un ton très libre et dynamique, se jouant parfois des attentes du téléspectateur.

L'histoire emprunte ici quelques routes immuables de ce genre, puisque les deux jeunes gens mis en scène appartiennent à deux sphères sociales qui n'ont rien de commun. Kim Joo Won est l'héritier d'une puissante famille. Il préside sa propre compagnie, avec un arbitraire qui n'a d'égal que sa relative excentricité. Mais derrière son masque d'arrogance et cette fausse apparence de perfection parfaitement contrôlée, le jeune homme cache cependant des failles plus handicapantes, comme son incapacité à prendre un ascenseur, pour lesquelles il consulte un psy. C'est par une rencontre impromptue, née d'un malentendu, que Joo Won rencontre sur un tournage, Gil Ra Im. Dès son introduction, dans ce salon si huppé où le contraste était encore plus flagrant, la jeune femme avait tranché avec bien des idées préconçues. Cascadeuse de son état, évoluant dans un milieu principalement masculin dont elle a pris certains traits pour s'intégrer, elle présente un côté presque "garçon manqué" que complète un sacré tempérament. Pour autant, l'ingénuosité de l'écriture est de réussir à proposer un personnage entier, ne reniant jamais une féminité - et une certaine douceur - qui ressort dès qu'elle abaisse ses défenses.

Assistant à la scène d'un combat à l'épée où elle double l'actrice principale, Joo Won reste absolument fasciné par la jeune femme. Mais entre son absence de manières, ses difficultés relationnelles et la méfiance instinctive de Ra Im, leurs premiers échanges se révèlent surtout excessivement pimentés et plus qu'animés.

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Alors que Secret Garden paraissait devoir attirer l'attention par son twist fantastique annoncé, le drama réussit le tour de force de s'imposer et de charmer ses téléspectateurs avant même d'entrer dans le vif du sujet, laissant donc de bien belles promesses en suspens sur ce qu'il nous réserve pour l'avenir. Si la dynamique d'ensemble capte si bien notre attention, elle le doit tout d'abord à ses personnages, ou plus précisément, à son duo principal. Joo Won et Ra Im se complètent en effet parfaitement et trouvent instantanément une réelle alchimie à l'écran. Mais, surtout, tant dans la mise en scène de leurs rapports que dans leur personnalité, la série va habilement parvenir à jouer sur les codes du genre, mélant une tradition romantique parfaitement maîtrisée et des ingrédients originaux qui apportent une fraîcheur piquante à l'ensemble. Le drama propose ainsi des personnages complets, non dénués d'une ambivalence sonnant juste, qui, tout en s'inscrivant dans les canons du genre, vont réussir plus d'une fois à surprendre, prenant les attentes du téléspectateur à contre-pied.

Cette synthèse se retrouve parfaitement dans l'atout premier de Secret Garden : son héroïne à la fraîcheur et au charme communicatifs. Ra Im incarne à merveille cette versatilité de tonalités qu'investit la série. Avec ses allures de faux garçon manqué, son pragmatisme tranche agréablement avec la trop classique figure féminine excessivement ingénue des débuts de ce genre de fiction. Pour autant, ce tempérament affirmé ne la dessert pas auprès du téléspectateur. Au contraire. Car derrière cette apparence froide, conçue comme une protection lui permettant d'évoluer dans son milieu professionnel, transparaissent par intermittence une étonnante douceur naturelle et une forme de naïveté sentimentale très touchante, dont le contraste est d'autant plus accentué avec l'image assurée qu'elle renvoie. Il est ainsi impossible de rester insensible devant Ra Im. Par ailleurs, suivant une construction un peu similaire, son vis-à-vis, Jo Woon, se présente aux premiers abords comme l'archétype du jeune héritier, gérant d'une main de fer une compagnie confiée par une figure parentale absente et ayant intégré tous les codes sociaux de son milieu. Pourtant, encore une fois, le personnage s'avère loin d'être unidimensionnel, dévoilant des difficultés dans ses rapports avec ce qui l'entoure qui le montre sous un autre jour, plus vulnérable (même s'il ne se l'avouerait jamais).

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S'ils sont pour l'instant les seuls à bénéficier d'un tel soin d'écriture et d'un tel travail sur leurs personnalités, les personnages plus secondaires restant en retrait, cela permet à ces figures centrales de susciter déjà un intérêt par elles-mêmes. Et les étincelles instantanées qui vont jaillir lorsqu'elles vont être associées achèvent alors de conquérir un téléspectateur déjà charmé. Car le traitement de leur relation suit une même ambiguïté d'écriture, volontairement explosive et pareillement divertissante. Elle se révèle même être une source de petites jubilations savoureuses lorsque la série s'amuse à inverser les rôles, la spontanéité et le côté casse-cou de Ra Im tranchant singulièrement avec le besoin de contrôle et l'instinct de conservation prudent de Joo Won. Offrant une forme d'avant-goût des plus prometteuses de la suite du drama, cette maîtrise narrative témoigne aussi d'une certaine maturité d'écriture et d'une capacité à se jouer des codes, vraiment plaisante à suivre.

Au final, il flotte un doux parfum de comédie romantique adulte dans Secret Garden, où prédomine cette indéfinissable forme d'innocence sentimentale propre aux fictions sud-coréennes, capable de toucher une fibre sensible dans l'inconscient émotionnel du téléspectateur. Il y a en effet quelque chose d'assez touchant à suivre les réactions de Joo Won, comprenant qu'il n'est pas indifférent à Ra Im, mais incapable de rationaliser ses sentiments, ou encore moins de les exprimer en termes cohérents qui ne passeraient pas pour des directives unilatérales. Le jeune homme apparait comme subissant de plein fouet, sans pleinement l'appréhender, la force de sentiments qu'il ne comprend pas ; ses hallucinations lorsqu'il est seul chez lui en sont la parfaite illustration. L'impression est également renforcée par Ra Im, qui semble tout autant déconnectée de cette sphère sentimentale, aveugle aux attentions particulières de son patron. Ainsi prompte à éveiller l'émotion du téléspectateur, la série s'impose avec beaucoup d'aplomb dans ce registre romantique.

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Parallèlement à un contenu des plus solides, Secret Garden bénéficie d'une réalisation soignée, assez traditionnelle, mais qui se démarque globalement par sa belle esthétique d'ensemble, se traduisant surtout par certains plans de paysages particulièrement beaux. Les décors en extérieurs, chez Joo Won notamment, sont superbement mis en valeur. Sa bande-son se révèle également assez intéressante. Exploitant dès le départ la chanson phare de son OST, elle mêle immédiatement quelques passages clés de ses débuts aux premières notes de cette musique plutôt plaisante et que j'ai fini par bien apprécier. La recette est des plus classiques, servant à souligner l'émotionnel en sublimant certains passages ; mais il s'agit d'un procédé que j'apprécie beaucoup lorsqu'il est fait sans excès.

Enfin, le casting parachève ces bons débuts. Si je nourris, depuis presque toujours, une profonde affection pour Ha Ji Won - puisque c'est une des premières que j'ai nouée avec le monde des k-dramas, car elle date de Damo et de What happened in Bali -, les débuts de Secret Garden l'ont portée à un nouveau niveau. J'aimerais tant la voir plus souvent à la télévision sud-coréenne ! D'une fraîcheur et d'une classe naturelles, elle illumine véritablement l'écran. A ses côtés, on retrouve une autre valeur sûre du petit écran, Hyun Bin (My Name is Kim Sam-Soon, The Snow Queen, Worlds Within, Friend Our Legend) que, en dépit de sa longue filmographie, je n'avais encore jamais eu l'occasion de croiser. Pour compléter les dynamiques relationnelles entre les différents protagonistes, on retrouve également Yoon Sang Hyun (Queen of Housewives), en cousin de Joo Won, accessoirement chanteur à succès sous contrat avec la société de ce dernier, et qui ne m'a pas encore pleinement convaincue ; Kim Sa Rang (Thousand Years of Love, A Love to Kill, Tokyo Shower) en riche héritière potentielle fiancée ; et enfin Lee Philip (The Legend, Story of a Man), fidèle à lui-même, qui joue le patron de Ra Im.

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Bilan : Il est plutôt rare que les débuts d'un k-drama suscite un tel enthousiasme chez moi, la construction des séries sud-coréennes ayant tendance à faciliter une immersion progressive dans leur univers. C'est d'autant plus rare lorsque j'attends avec impatience ladite fiction. Mais, ne boudons pas notre plaisir, car ces débuts de Secret Garden auront déjoué toutes mes réserves éventuelles pour me faire passer une soirée proche d'un coup de foudre téléphagique qui ne demande que confirmation dans les prochains épisodes.

Sachant aussi bien surprendre que charmer le téléspectateur, ce drama réussit à pleinement s'imposer avant même que n'intervienne le fameux twist à venir. La complexité de protagonistes hauts en couleurs, non dénués d'une ambivalence qui leur confère des personnalités pleines et entières, se dégageant des clichés du genre, est mise au service d'un relationnel dynamique, tout en confrontation, d'où pointe rapidement un émotionnel touchant qui achève de vous conquérir. La série m'ayant en plus rappelé combien j'appréciais Ha Ji Won, sans tomber dans un excès d'optimisme, j'ai très envie de croire qu'elle peut être mon k-drama phare de fin d'année, si elle poursuit sur ces bases. 


NOTE : 7,75/10


La bande-annonce de la série :


La chanson principale de l'OST :