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03/08/2011

(K-Drama / Pilote) Myung Wol the Spy : une improbable comédie romantique d'espionnage

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En ce premier mercredi asiatique du mois d'août, poursuivons la découverte des nouveautés sud-coréennes de juillet ! Parfois, en lisant certains synopsis, on se demande confusément ce qui est passé par la tête du scénariste lorsqu'il a imaginé le concept. A première vue, l'idée derrière Myung Wol the Spy apparaissait aussi improbable que pourvue d'un potentiel certain (lequel avait forcément aiguisé ma curiosité). La série offre en effet un mélange de deux thématiques prisées : l'exploitation du filon commercial que représente l'Hallyu croisé avec des codes propres aux fictions d'espionnage rendues possible par la situation géopolitique coréenne.

Diffusé depuis le 11 juillet 2011, sur la chaîne KBS2, Myung Wol the Spy est un drama surprenant, mais dans le bon sens du terme. En allant jusqu'au bout dans ce jeu consistant à repousser constamment les limites de ses intrigues, la série s'assume pleinement dans un registre de divertissement dispersé et agréable à suivre. Consciente de disposer d'un équilibre précaire et parfois vacillant, cette comédie, par son assurance, se révèle des plus plaisantes en cette période estivale.

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Myung Wol the Spy débute en Corée du Nord. Han Myung Wol est une jeune femme déterminée, mais parfois trop impulsive, qui ambitionne de suivre les pas de son père et de rentrer dans la division des services secrets. Ayant échoué au test d'entrée, pour le moment, elle demeure un officier des forces militaires spéciales nord-coréennes. Le problème auquel sont confrontés ses supérieurs est actuellement celui de la bataille culturelle qu'est en train de gagner la Corée du Sud : l'Hallyu s'étend en effet en Asie, et trouve même un chemin jusqu'à son voisin du Nord, où la contrebande de dramas se développe. Loin d'être circonscrit à une minorité, certains dignitaires militaires du régime - ou leur famille - ne sont d'ailleurs pas insensibles au phénomène, même si les ordres officiels sont de fermement lutter contre.

C'est dan ce contexte que Myung Wol est officieusement envoyée à Singapour, pour escorter la fille de son supérieur au concert d'une des grandes stars de l'Hallyu, Gang-U. Le voyage avait aussi un autre objectif, son collègue tentant de dérober une antiquité mystérieuse, vieux livre qui focalise l'attention de bien des personnes, mais que Gang-U réussit à acheter. L'échec et les erreurs du séjour à Singapour remettent en cause les rêves de services secrets de Myung Wol. Elle décide alors de prendre les choses en main et de partir pour la Corée du Sud ; une escapade que ses supérieurs n'apprécient guère. Alors qu'elle souhaitait avant tout récupérer l'antiquité, voire éliminer une personne symbolisant une culture qu'il faut combattre, un nouvel ordre lui est adressé après qu'elle ait sauvé Gang-U d'un accident en plein tournage : elle doit séduire et épouser la star sud-coréenne, pour ensuite la convaincre de faire volontairement défection au Nord.

Voilà bien une mission qui a tous les caractères d'une mission impossible !

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La seule lecture du synopsis laisse entrevoir la tonalité à part de cette série. Myung Wol the Spy est un drama qui se réapproprie des codes classiques des différents genres effleurés pour en faire un cocktail rom-com aussi inattendu que détonant. Vaguement déjanté, il fait sien le qualificatif d'"improbable". Multipliant les pistes pour exploiter pleinement toutes les facettes imaginables de son idée de départ, celle de tenter marier une espionne nord-coréenne à une star de l'Hallyu, la série propose une narration rythmée, tourbillonnante et virevoltante.

L'attrait du drama, mais aussi sans doute sa limite, va justement être de se poser un peu à la croisée des styles pour mieux mêler le romantique et l'espionnage dans un emballage extérieur de comédie. S'il ne se visionne pas au premier degré, il ne tombe pas non plus dans le versant inverse d'une parodie dénuée d'épaisseur dramatique, esquissant rapidement une part d'ambivalence dans ses personnages. Reste cependant que la série semble souvent s'amuser à défier toute logique, voire toute cohérence, ce qui peut dans un premier temps quelque peu déstabiliser. Si la recette fonctionne pourtant au cours de ces premiers épisodes, le drama le doit à sa façon d'assumer presque crânement ses excès et le créneau qu'il investit.

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Avec une assurance communicative, presque provocateur dans sa façon de mettre en scène certaines coïncidences ou d'imaginer des intrigues (la quête de la vieille antiquité, par exemple), Myung Wol the Spy cultive son décalage. Assez paradoxalement, il fait de l'absence - ou plutôt de son refus conscient - de maîtrise de son scénario, non pas une faute, mais un vrai atout qu'il va travailler. Délivrant une partition un peu folle et prenant un malin plaisir à se disperser dans tous les sens, il importe peu que son scénario ne soit pas des plus aboutis.

Il y a d'ailleurs sans doute une part d'illusion dans l'image brouillonne renvoyée, car cette dynamique ne doit pas grand chose au hasard ; la part de spontané et celle de calculé restent cependant à déterminer. Défiant toute tentative de rationalisation, il emporte le téléspectateur dans son univers à part. Lui faisant fermer les yeux sur les failles des intrigues, il lui est facilement possible d'apprécier l'ensemble pour ce qu'il est : un divertissement qui surfe assurément sur une corde raide, mais qui pour le moment remplit la mission première qu'il s'était fixé, celle de faire passer une heure agréable devant son petit écran, sans qu'on s'ennuie une seule seconde.

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Sur la forme, Myung Wol the Spy s'applique à respecter son registre de divertissement improbable : la réalisation est dynamique, la photographie claire et, surtout, colorée. L'ensemble apparaît donc très vivant, avec un entrain communicatif. Pour agrémenter cette ambiance, la bande-son du drama s'attache à décliner, dans toutes les versions possibles et imaginables, le thème musical classique de Mission Impossible qui retentit dès qu'un défi se pose à un des agents secrets. Cependant, la série prend aussi le temps d'introduire quelques chansons originales, plus douces et mélancoliques, qui vont accompagner les passages moins rocambolesques.

Enfin, Myung Wol the Spy rassemble un casting des plus corrects. Il est emmené par un duo marquant, dont les échanges burlesques ou inattendus fonctionnent très bien à l'écran, composé de Han Ye Seul (à qui j'ai pardonné l'égarement Nine Tailed-Fox, vue depuis dans Tazza ou encore Will it snow for Christmas) et d'Eric (Strongest Chil Woo, Que Sera, Sera). C'est peu dire que ce dernier se prend au jeu de la star de l'Hallyu qu'il incarne, jusqu'à avoir créé un compte twitter alternatif pour son personnage (ce qui reflète bien d'ailleurs la dimension joyeusement improbable du drama). Ils sont épaulés par deux acteurs à l'égard desquels je serais plus mitigée : si Jang Hee Jin (Seoul Warrior Story) fait ce qu'on attend d'elle, j'avoue ne pas trop apprécier Lee Jin Wook (Alone in Love, City of glass, Air City) même s'il correspond sans nul doute à l'officier nord-coréen qu'il incarne. Les rôles plus secondaires, dévolus à des personnages plus décalés, sont plutôt bien pourvus : on y croise Lee Duk Hwa, Jo Hyung Ki, Yoo Ji In, Lee Kyun, Park Hyun Sook, Shin Seung Hwan, Lee Da Hee, Lee Byung Joon ou encore Lee Ji Hoon.

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Bilan : Aussi confusément que délicieusement improbable, Myung Wol the Spy est un divertissement décalé, qui exploite, avec un second degré travaillé mais jamais complètement parodique, le concept surprenant qui lui sert de base. Rejouant de façon assez savoureuse les codes de la comédie romantique, se les appropriant pour mieux les détourner, le drama semble prendre un malin plaisir à partir dans tous les sens, assumant ses dispersions narratives pour mieux flirter avec une folie douce qui lui sied très bien, tant qu'il parviendra à maintenir l'équilibre sur-vitaminé, précaire et précieux, qu'il paraît avoir trouvé.


NOTE : 6,5/10


La bande-annonce de la série :


Une chanson de l'OST :

15/12/2010

(K-Drama / Pilote) King Geunchogo : fresque épique à l'apogée du royaume de Baekje


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Retour en Corée du Sud en ce mercredi asiatique ! En attendant Athena, arrêtons-nous sur une autre nouveauté du mois de novembre, une série appartenant à un tout autre genre pour lequel vous savez que je nourris un (léger) penchant, les sageuk (terme technique désignant les séries historiques). Après le peu convaincant Kim Soo Ro, j'avais très envie de me réconcilier avec ces dramas. Pourquoi donc, me suis-je dit, ne pas découvrir ce que les débuts de King Geunchogo valent, d'autant que Kam Woo Song figure au casting ?

La série est diffusée le week-end depuis le 6 novembre 2010 sur KBS1. Après avoir un peu tergiversé, je me suis finalement décidée à y "jeter un oeil", tout en songeant intérieurement qu'il n'était absolument pas raisonnable d'envisager de se lancer dans une série dont la durée annoncée est de 70 épisodes (le qualificatif de fresque prenant alors tout son sens). Sauf que, classiquement lorsqu'on manque de temps, ces premiers épisodes de King Geunchogo se sont révélés bien accrocheurs et calibrés comme il faut pour un début de grande épopée historique. Si cela ne m'indique pas jusqu'où je poursuivrais l'aventure, au moins cela mérite-t-il bien d'y consacrer un mercredi asiatique.

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Ce qu'il y a de bien lorsque vous commencez à être un habitué des sageuk, c'est qu'en dépit de la vision historique extrêmement biaisée et romancée que cela vous apporte sur le passé d'un pays au sujet duquel vous étiez à l'origine complètement ignorant, des passerelles finissent par s'établir naturellement entre les séries. Et c'est ainsi que vous vous retrouvez à comprendre instantanément le bref exposé de recontextualisation que proposent les dix premières minutes de King Geunchogo, sans même avoir besoin de prendre des notes ou de se plonger dans Wikipedia. Certains diraient que c'est peut-être le signe que vous regardez trop de sageuk, mais honnêtement c'est surtout une conséquence du fait que la période des Trois Royaumes (Baekje, Silla et Goguryeo) semble demeurer une source d'inspiration inépuisable pour les scénaristes sud-coréens. Très concrètement, King Geunchogo s'ouvre donc à la fin de Jumong, sur un sempiternel problème de succession.

Ce dernier n'avait en effet pas l'intention de laisser le trône de son royaume échapper à son fils Yuri, mais sa reine, Sesuno, ne l'entendait pas ainsi. Plutôt que de faire basculer Goguryeo dans une guerre civile fatale, elle choisit de le quitter, emmenant avec elle ses deux fils, Onjo et Biryu, en quête d'un nouveau territoire où refonder sa nation. C'est ainsi que les migrants partirent vers l'Ouest, pour y fonder un nouveau royaume au sein de la péninsule coréenne : Baekje. Nous étions alors à la fin du Ier siècle avant J.-C.. Plusieurs centaines d'années passèrent. Le royaume atteint son apogée militaire et culturelle au IVe siècle, sous le règne du roi Geunchogo, couvrant alors un territoire qui s'étendait sur toute la moitié ouest de la Corée. C'est l'avènement de ce dernier que la série se propose de nous raconter.

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Lorsque débute l'histoire, le prince Yeogu, ce futur souverain qui conduira Baejke vers la grandeur, occupe une position bien précaire au sein du royaume. Une prophétie l'a en effet désigné comme étant destiné à régner sur Baejke. Mais n'étant que le troisième fils du roi Biryu, et n'étant issu que de son union avec la seconde reine, cette annonce a surtout semblé poser les bases d'un conflit successoral inévitable, alors même que le royaume sort tout juste d'une période très troublée sur cette question pas encore pleinement résolue. Pour éviter cela et assurer à son fils aîné une accession au trône sans souci, Biryu a banni Yeogu du royaume, lui ordonnant de vivre du commerce de sel, sans se préoccuper des enjeux politiques et militaires.

Mais si la situation a pu perdurer ainsi en période de relative stabilité, Yeogu ne cherchant vainement que l'approbation, même du bout des lèvres, de son père, les choses sont sur le point de changer lorsque la série commence. En effet, les tensions avec le puissant royaume voisin de Goguryeo, à l'égard duquel le contentieux qui conduisit la reine Sesuno à l'exil nourrit un fort ressentiment et une concurrence que des conflits récurrents ont entretenu, ressurgissent à propos d'un territoire, perdu il y  a un peu plus de 20 ans, lors des dernières escarmouches entre Baejke, Goguryeo et leurs voisins du Nord, les Hans. Le roi de Goguryeo s'était alors arrogé des terres que Baejke continue de réclamer. Pour résoudre ce conflit territorial qui empoisonne leurs relations, les rois des deux royaumes se proposent de se rencontrer pour tenter d'aboutir à une conciliation. Mais chacun nourrit des arrière-pensées peu avouables, caressant le secret espoir de balayer son rival.

C'est tout le fragile équilibre des pouvoirs au sein de la péninsule coréenne qui va être bouleversé par l'engrenage guerrier qui s'enclenche dans l'escalade à laquelle on assiste. Au milieu de ces évènements, Yeogu ne va pas pouvoir éternellement rester cet insouciant marchand de sel dont il avait embrassé le mode de vie. Il lui faudra des choix et peut-être suivre cette destinée à laquelle il est apparemment lié.

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Il convient de saluer les débuts de King Geunchogo pour l'efficacité avec laquelle ils remplissent leur mission première : capter instantanément l'intérêt du téléspectateur, de façon à pouvoir ensuite se construire sur cette base. La série fait en effet le choix d'un démarrage rapide, sans longue exposition préalable. Le téléspectateur y retrouve condensés tous les ingrédients familiers du genre, que l'on s'attend légitimement à retrouver dans un sageuk. Sur ce point, la série fait quasiment figure de modèle du genre, parfaite pour permettre à un profane d'en découvrir les rouages.

Les premiers épisodes laissent ainsi une bonne place à l'action, permettant de dynamiser l'ensemble avec son lot de combats et de maniement d'armes en tout genre. En toile de fond, se découpent déjà des intrigues de cour fatales, se rapprochant plus des complots successoraux traditionnels que des guerres politiques internes entre factions, ce qui a l'avantage de permettre de rapidement discerner les différents camps en présence. Le tout s'accompagne d'une dimension humaine permettant de toucher le téléspectateur et l'invitant donc à s'investir dans l'histoire. Le thème central de ces débuts reste le désamour d'un père pour ce fils prodigue qui est pourtant sans doute le plus apte à mener leur nation dans la guerre. Enfin, l'ensemble est saupoudré d'un soupçon de romance potentiel, teintée de raisons d'état, aux allures d'amour impossible.

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En résumé, à défaut de prise de risque narratif ou d'un effort d'originalité, la série a le mérite de présenter un cahier des charges classique dûment rempli et, ce qui est sans doute le plus important, des plus efficacement exploité. La narration est rythmée, les oppositions sont nettement soulignées et les rebondissements ne se font pas attendre. Si bien que l'attention du téléspectateur ne sera jamais prise en défaut au cours de ces trois premiers épisodes, où sont perceptibles tant ce parfum caractéristique de l'invitation à suivre des aventures mouvementées que ce souffle épique de l'Histoire avec un H majuscule qui menace de tout emporter. Sont donc posées des fondations solides sur lesquelles un scénario, riche en intervenants et en retournements de situations, devrait pouvoir efficacement se développer.

La seule réserve que je formulerais après ces débuts concerne sans doute la dimension humaine de la série qui demeure perfectible. En effet, les différents personnages, au-delà du seul héros, restent encore à humaniser et à individualiser, de façon à pouvoir présenter une galerie homogène de protagonistes auxquels le téléspectateur pourra s'attacher, afin de se sentir concerné par leur sort éventuel. Pour proposer une fiction pleine, il faudra donc non seulement poursuivre l'exploration de la personnalité de Yeogu, qui manifestement tient plus que tout à obtenir l'assentiment de son père, mais aussi prendre le temps de s'arrêter sur les autres intervenants, alliés ou ennemis, qui apparaissent pour le moment trop unidimensionnels. Mais la série n'étant pas pressée et ayant manifestement choisi de poser prioritairement l'action, le temps devrait naturellement conduire le drama à corriger cet aspect.  

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Solide sur le fond, King Geunchogo se révèle également soignée sur la forme, avec une réalisation plutôt travaillée qui passe notamment par des combats mis en scène et chorégraphiés de manière convaincante. La photographie est assez belle et sait mettre en valeur les couleurs des costumes comme des décors. Ne manque donc à ce drama qu'à se forger une réelle identité musicale, la bande-son étant trop peu présente à mon goût pour le moment.

Enfin, si le casting ne dépareille pas, l'ensemble reste cependant perfectible. Il y a encore de la marge pour réussir à réellement imposer les présences de certains personnages à l'écran, et il manque parfois d'une empathie véritable envers certains protagonistes. Cependant rien que le temps ne puisse corriger. Le rôle du prince et futur roi est dévolu à Kam Woo Sung, que j'avais découvert il y a quelques années au cinéma dans Le Roi et le Clown et dont le dernier drama, Alone in Love, datait de 2006. A ses côtés, la figure féminine de l'univers très masculin de la série est incarné par Kim Ji Soo (Women of the sun). On retrouve également à l'affiche des habitués des sageuk comme Lee Jong Won (The Kingdom of the wind, Kim Soo Ro, dernièrement dans Gloria), Lee Ji Hoon (You're my destiny), Ahn Jae Mo (dernièrement dans Freedom Fighter), Yoon Seung Won ou encore Lee Se Eun (Fly high).

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Bilan : Proposant des débuts convaincants, King Geunchogo rassemble et exploite efficacement les ingrédients narratifs classiques du sageuk, esquissant déjà par instant le souffle épique caractéristique de la fresque historique que la série envisage de nous relater. Si la dimension humaine reste à mieux développer, pour s'assurer de l'investissement affectif du téléspectateur, le drama se charge de nous faire immédiatement entrer dans une histoire dont on cerne rapidement tant l'importance des enjeux en cause, que les camps en présence.

Les amateurs du genre - ou les ambitieux pas effrayés par 70 épisodes qui souhaiteraient goûter à la saveur d'un sageuk - devraient pouvoir satisfaire leur curiosité sans hésiter.


NOTE : 6.25/10


Un bref teaser de la série :

 

Une bande-annonce de la série :