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15/12/2010

(K-Drama / Pilote) King Geunchogo : fresque épique à l'apogée du royaume de Baekje


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Retour en Corée du Sud en ce mercredi asiatique ! En attendant Athena, arrêtons-nous sur une autre nouveauté du mois de novembre, une série appartenant à un tout autre genre pour lequel vous savez que je nourris un (léger) penchant, les sageuk (terme technique désignant les séries historiques). Après le peu convaincant Kim Soo Ro, j'avais très envie de me réconcilier avec ces dramas. Pourquoi donc, me suis-je dit, ne pas découvrir ce que les débuts de King Geunchogo valent, d'autant que Kam Woo Song figure au casting ?

La série est diffusée le week-end depuis le 6 novembre 2010 sur KBS1. Après avoir un peu tergiversé, je me suis finalement décidée à y "jeter un oeil", tout en songeant intérieurement qu'il n'était absolument pas raisonnable d'envisager de se lancer dans une série dont la durée annoncée est de 70 épisodes (le qualificatif de fresque prenant alors tout son sens). Sauf que, classiquement lorsqu'on manque de temps, ces premiers épisodes de King Geunchogo se sont révélés bien accrocheurs et calibrés comme il faut pour un début de grande épopée historique. Si cela ne m'indique pas jusqu'où je poursuivrais l'aventure, au moins cela mérite-t-il bien d'y consacrer un mercredi asiatique.

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Ce qu'il y a de bien lorsque vous commencez à être un habitué des sageuk, c'est qu'en dépit de la vision historique extrêmement biaisée et romancée que cela vous apporte sur le passé d'un pays au sujet duquel vous étiez à l'origine complètement ignorant, des passerelles finissent par s'établir naturellement entre les séries. Et c'est ainsi que vous vous retrouvez à comprendre instantanément le bref exposé de recontextualisation que proposent les dix premières minutes de King Geunchogo, sans même avoir besoin de prendre des notes ou de se plonger dans Wikipedia. Certains diraient que c'est peut-être le signe que vous regardez trop de sageuk, mais honnêtement c'est surtout une conséquence du fait que la période des Trois Royaumes (Baekje, Silla et Goguryeo) semble demeurer une source d'inspiration inépuisable pour les scénaristes sud-coréens. Très concrètement, King Geunchogo s'ouvre donc à la fin de Jumong, sur un sempiternel problème de succession.

Ce dernier n'avait en effet pas l'intention de laisser le trône de son royaume échapper à son fils Yuri, mais sa reine, Sesuno, ne l'entendait pas ainsi. Plutôt que de faire basculer Goguryeo dans une guerre civile fatale, elle choisit de le quitter, emmenant avec elle ses deux fils, Onjo et Biryu, en quête d'un nouveau territoire où refonder sa nation. C'est ainsi que les migrants partirent vers l'Ouest, pour y fonder un nouveau royaume au sein de la péninsule coréenne : Baekje. Nous étions alors à la fin du Ier siècle avant J.-C.. Plusieurs centaines d'années passèrent. Le royaume atteint son apogée militaire et culturelle au IVe siècle, sous le règne du roi Geunchogo, couvrant alors un territoire qui s'étendait sur toute la moitié ouest de la Corée. C'est l'avènement de ce dernier que la série se propose de nous raconter.

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Lorsque débute l'histoire, le prince Yeogu, ce futur souverain qui conduira Baejke vers la grandeur, occupe une position bien précaire au sein du royaume. Une prophétie l'a en effet désigné comme étant destiné à régner sur Baejke. Mais n'étant que le troisième fils du roi Biryu, et n'étant issu que de son union avec la seconde reine, cette annonce a surtout semblé poser les bases d'un conflit successoral inévitable, alors même que le royaume sort tout juste d'une période très troublée sur cette question pas encore pleinement résolue. Pour éviter cela et assurer à son fils aîné une accession au trône sans souci, Biryu a banni Yeogu du royaume, lui ordonnant de vivre du commerce de sel, sans se préoccuper des enjeux politiques et militaires.

Mais si la situation a pu perdurer ainsi en période de relative stabilité, Yeogu ne cherchant vainement que l'approbation, même du bout des lèvres, de son père, les choses sont sur le point de changer lorsque la série commence. En effet, les tensions avec le puissant royaume voisin de Goguryeo, à l'égard duquel le contentieux qui conduisit la reine Sesuno à l'exil nourrit un fort ressentiment et une concurrence que des conflits récurrents ont entretenu, ressurgissent à propos d'un territoire, perdu il y  a un peu plus de 20 ans, lors des dernières escarmouches entre Baejke, Goguryeo et leurs voisins du Nord, les Hans. Le roi de Goguryeo s'était alors arrogé des terres que Baejke continue de réclamer. Pour résoudre ce conflit territorial qui empoisonne leurs relations, les rois des deux royaumes se proposent de se rencontrer pour tenter d'aboutir à une conciliation. Mais chacun nourrit des arrière-pensées peu avouables, caressant le secret espoir de balayer son rival.

C'est tout le fragile équilibre des pouvoirs au sein de la péninsule coréenne qui va être bouleversé par l'engrenage guerrier qui s'enclenche dans l'escalade à laquelle on assiste. Au milieu de ces évènements, Yeogu ne va pas pouvoir éternellement rester cet insouciant marchand de sel dont il avait embrassé le mode de vie. Il lui faudra des choix et peut-être suivre cette destinée à laquelle il est apparemment lié.

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Il convient de saluer les débuts de King Geunchogo pour l'efficacité avec laquelle ils remplissent leur mission première : capter instantanément l'intérêt du téléspectateur, de façon à pouvoir ensuite se construire sur cette base. La série fait en effet le choix d'un démarrage rapide, sans longue exposition préalable. Le téléspectateur y retrouve condensés tous les ingrédients familiers du genre, que l'on s'attend légitimement à retrouver dans un sageuk. Sur ce point, la série fait quasiment figure de modèle du genre, parfaite pour permettre à un profane d'en découvrir les rouages.

Les premiers épisodes laissent ainsi une bonne place à l'action, permettant de dynamiser l'ensemble avec son lot de combats et de maniement d'armes en tout genre. En toile de fond, se découpent déjà des intrigues de cour fatales, se rapprochant plus des complots successoraux traditionnels que des guerres politiques internes entre factions, ce qui a l'avantage de permettre de rapidement discerner les différents camps en présence. Le tout s'accompagne d'une dimension humaine permettant de toucher le téléspectateur et l'invitant donc à s'investir dans l'histoire. Le thème central de ces débuts reste le désamour d'un père pour ce fils prodigue qui est pourtant sans doute le plus apte à mener leur nation dans la guerre. Enfin, l'ensemble est saupoudré d'un soupçon de romance potentiel, teintée de raisons d'état, aux allures d'amour impossible.

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En résumé, à défaut de prise de risque narratif ou d'un effort d'originalité, la série a le mérite de présenter un cahier des charges classique dûment rempli et, ce qui est sans doute le plus important, des plus efficacement exploité. La narration est rythmée, les oppositions sont nettement soulignées et les rebondissements ne se font pas attendre. Si bien que l'attention du téléspectateur ne sera jamais prise en défaut au cours de ces trois premiers épisodes, où sont perceptibles tant ce parfum caractéristique de l'invitation à suivre des aventures mouvementées que ce souffle épique de l'Histoire avec un H majuscule qui menace de tout emporter. Sont donc posées des fondations solides sur lesquelles un scénario, riche en intervenants et en retournements de situations, devrait pouvoir efficacement se développer.

La seule réserve que je formulerais après ces débuts concerne sans doute la dimension humaine de la série qui demeure perfectible. En effet, les différents personnages, au-delà du seul héros, restent encore à humaniser et à individualiser, de façon à pouvoir présenter une galerie homogène de protagonistes auxquels le téléspectateur pourra s'attacher, afin de se sentir concerné par leur sort éventuel. Pour proposer une fiction pleine, il faudra donc non seulement poursuivre l'exploration de la personnalité de Yeogu, qui manifestement tient plus que tout à obtenir l'assentiment de son père, mais aussi prendre le temps de s'arrêter sur les autres intervenants, alliés ou ennemis, qui apparaissent pour le moment trop unidimensionnels. Mais la série n'étant pas pressée et ayant manifestement choisi de poser prioritairement l'action, le temps devrait naturellement conduire le drama à corriger cet aspect.  

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Solide sur le fond, King Geunchogo se révèle également soignée sur la forme, avec une réalisation plutôt travaillée qui passe notamment par des combats mis en scène et chorégraphiés de manière convaincante. La photographie est assez belle et sait mettre en valeur les couleurs des costumes comme des décors. Ne manque donc à ce drama qu'à se forger une réelle identité musicale, la bande-son étant trop peu présente à mon goût pour le moment.

Enfin, si le casting ne dépareille pas, l'ensemble reste cependant perfectible. Il y a encore de la marge pour réussir à réellement imposer les présences de certains personnages à l'écran, et il manque parfois d'une empathie véritable envers certains protagonistes. Cependant rien que le temps ne puisse corriger. Le rôle du prince et futur roi est dévolu à Kam Woo Sung, que j'avais découvert il y a quelques années au cinéma dans Le Roi et le Clown et dont le dernier drama, Alone in Love, datait de 2006. A ses côtés, la figure féminine de l'univers très masculin de la série est incarné par Kim Ji Soo (Women of the sun). On retrouve également à l'affiche des habitués des sageuk comme Lee Jong Won (The Kingdom of the wind, Kim Soo Ro, dernièrement dans Gloria), Lee Ji Hoon (You're my destiny), Ahn Jae Mo (dernièrement dans Freedom Fighter), Yoon Seung Won ou encore Lee Se Eun (Fly high).

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Bilan : Proposant des débuts convaincants, King Geunchogo rassemble et exploite efficacement les ingrédients narratifs classiques du sageuk, esquissant déjà par instant le souffle épique caractéristique de la fresque historique que la série envisage de nous relater. Si la dimension humaine reste à mieux développer, pour s'assurer de l'investissement affectif du téléspectateur, le drama se charge de nous faire immédiatement entrer dans une histoire dont on cerne rapidement tant l'importance des enjeux en cause, que les camps en présence.

Les amateurs du genre - ou les ambitieux pas effrayés par 70 épisodes qui souhaiteraient goûter à la saveur d'un sageuk - devraient pouvoir satisfaire leur curiosité sans hésiter.


NOTE : 6.25/10


Un bref teaser de la série :

 

Une bande-annonce de la série :


28/02/2010

(K-Drama) Coma : soirée d'horreur à l'hôpital

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Mise à part quelques lectures de romans de Stephen King dans ma jeunesse, s'il est bien un genre que je n'ai jamais ressenti le besoin d'explorer plus avant, c'est celui de l'horreur. De tempérament instinctivement sensible, je n'ai jamais compris cette envie de jouer à se faire peur qu'éprouvent certains. D'autant qu'avec mon imagination débordante, il est très aisé de réussir à me traumatiser pour plusieurs semaines, après le visionnage inconséquent de "vrais" films d'horreur.

Donc, a priori, la découverte de Coma n'allait pas de soi. Jusqu'à présent, dans le cadre des dramas asiatiques, le seul que j'avais eu la curiosité de visionner était une série japonaise, Chakushin Ari (One Missed Call), une fiction qui se base plus sur la suggestion et une tonalité assez diversifiée, avec de la tension certes, mais aussi des parenthèses légères et pas vraiment de vraies frayeurs. Reste que ma témérité s'en était jusqu'à présent satisfaite. Cependant, toujours en quête de nouvelles expériences, j'étais tombée, notamment sur le blog d'Ageha ou celui de Lynda, sur des reviews positives d'un k-drama a priori assez original par rapport aux classiques : Coma.

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Se démarquant sur le fond par l'histoire proposée, ce drama se distingue aussi sur la forme, puisqu'il s'agit en fait, techniquement, d'une mini-série. Elle comporte en effet seulement 5 épisodes, d'une heure chacun. Nous sommes loin des histoires diluées à la durée se comptant en plusieurs dizaines d'épisodes ! Datant de 2005, elle fut diffusée sur la chaîne câblée sud-coréenne ONC. Intriguée par ce format atypique, mais aussi par le synopsis, j'ai profité de quelques jours passés, ce mois-ci, dans une maison où je n'étais pas seule (nécessité afin de neutraliser mon imagination débordante) pour me plonger dans ce k-drama.

Coma part de bases classiques, pour développer un récit propice à générer des angoisses. Le drama se déroule au sein d'un hôpital qui s'apprête à fermer prochainement ses portes. La plupart des formalités et des transferts ont déjà eu lieu, ne reste à évacuer qu'une dernière patiente, Lee So Hee, qui est dans le coma depuis plusieurs années. Seuls quelques membres du personnel sont encore dans l'établissement. Yoon Young, une jeune agent d'assurance, est envoyée sur place pour un travail a priori normal : régler les derniers détails avant la fermeture. Mais, le passé va ressurgir : derrière les portes de l'hôpital, des secrets depuis longtemps dissimulés vont revenir à la surface, alors que d'inquiétants phénomènes se produisent.

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Pour mon premier "vrai" drama d'horreur, j'avoue que l'utilisation de ressorts scénaristiques assez classiques a pleinement fonctionné avec moi. Ayant très peu vu de fictions de ce genre, je n'ai pas les références culturelles nécessaires pour opérer des comparaisons pertinentes et éclairer la façon choisie pour exposer les intrigues. De mon point de vue de profane, a priori, il m'a semblé que la mise en scène de l'histoire ne se démarquait pas par son originalité, ré-utilisant les ficelles traditionnelles de l'horreur asiatique. Pour autant, dans cette perspective, la mini-série bénéficie grandement de son format. En effet, ses cinq épisodes correspondent finalement à cinq petits films distincts. Ils sont portés à l'écran par des réalisateurs différents (seul le 1er et le dernier épisodes disposent du même), et tous ont opté pour des styles qui leur sont propres. Si bien que Coma ne forme pas un simple bloc homogène : certains épisodes misent plus sur le suggestif et des effets de caméra et de musique, tandis que d'autres, plus directs, entretiennent une atmosphère très glauque, à la limite du gore. Ce ne sont donc pas exactement les mêmes angles de traitement qui nous sont proposées. Si cela peut générer une fluctuation qualitative assez importante, le point positif incontestable est que cela permet de confèrer une identité à chaque épisode. Parmi les cinq, le quatrième m'apparaît comme étant le plus abouti.

De plus, si les ingrédients source d'horreur sont des classiques -même s'ils ne sont pas toujours exploités de la même façon-, le format permet également à la mini-série d'adopter une narration originale, capitalisant justement sur le fait qu'il s'agisse d'une mini-série et tranchant donc avec tout parallèle cinématographique. En effet, c'est la même soirée que nous revivons dans chacun des cinq épisodes, mais l'histoire nous est racontée, à chaque fois, en suivant le point de vue d'un personnage différent. Par conséquent, on revit cette même soirée cauchemardesque cinq fois de suite, mais avec une nouvelle perspective pour chaque épisode. C'est particulièrement intéressant de voir ainsi exploiter ce format télévisuel, car c'est un choix qui ajoute une certaine tension et rend l'histoire plus captivante que s'il s'était agi d'une simple narration linéaire. A noter que cela n'empêche pas certains réalisateurs de prendre quelques libertés avec leurs prédécesseurs, générant de petites discontinuités entre les épisodes qui ne nuisent pas à la cohérence globale de l'ensemble.

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Le format particulier du récit sert plutôt bien l'histoire. Le drama n'a aucune peine à créer une atmosphère angoissante, presque oppressante par moment, pour laquelle les couloirs et salles sombres de l'hôpital sont un décor parfait. Il y a un côté assez glauque, voire morbide, qui est plus ou moins exploité suivant les épisodes, mais qui parvient à vous tenir en haleine devant votre écran sans difficulté. La suggestion fonctionne aussi très bien, réussissant à nous inquiéter dans des scènes où il ne se passe -pour le moment- rien de particulier : la simple potentialité, alliée à une musique de circonstance, suffit. L'histoire est assez lente à démarrer, cependant le téléspectateur ressent instantanément cette sensation désagréable de non-dit : il perçoit qu'un drame s'est déroulé derrière ses murs, sans qu'il ait besoin de savoir ce qu'il s'est passé. L'intrigue se reconstitue un peu comme un puzzle, en raison de la narration éclatée adoptée, mais tout se rejoint de façon convaincante au final. Dans cette optique, le drama est bien supporté par les personnages mis en scène, tous très différents et tous liés d'une façon ou d'une autre : qu'il s'agisse de l'agent d'assurance, des infirmières, de la médium ou encore du médecin (le Dr Jang m'a un peu traumatisé), tous parviennent à s'imposer à l'écran et à ne pas laisser indifférent le téléspectateur. Dans cette galerie, le point faible correspond peut-être à l'inspecteur de police du troisième épisode, avec lequel j'ai eu un peu plus de difficulté.

Le casting se révèle également assez solide, les actrices m'ayant peut-être plus séduite. Lee Se Eun (Fly high) est très convaincante dans son rôle de l'agent d'assurance revenant sur son passé ; mais mon coup de coeur va peut-être à celle qui incarne la médium, Lee Young Jin (Fight). Les seules que j'avais déjà croisées étaientt Cha Soo Yun (Hot Blood, Time between Dog and Wolf) qui incarne Lee So Hee, et puis Myung Ji Youn (IRIS), l'infirmière Kang. A leurs côtés, on retrouve Lee Jung Hun, en docteur très inquiétant, ainsi que d'autres acteurs que je n'avais jamais croisés, comme Lim Won Hee et Bae So Yeun.

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Bilan : Âme sensible vivant seule dans une maison ? S'abstenir !
Sur le fond, l'histoire se révèle très prenante, permettant, après un premier épisode plus d'exposition, de nous immerger véritablement dans une atmosphère angoissante, qui aboutira à un "toutélié" efficace, même si certaines incohérences dans la continuité du récit pourront un peu gêner. Si l'on reste dans des ingrédients classiques, le téléspectateur n'a aucun mal à se prendre au jeu et se faire quelques frayeurs. L'originalité de cette mini-série réside dans son format, dont elle parvient avec une certaine réussite à mettre en valeur son potentiel, avec cette même soirée vécue en changeant de perspective. Cela reste donc une expérience intéressante à tenter - pour profiter en plus de la brièveté du drama - mais il faut mieux apprécier un peu ce style a priori !

En conclusion, je précise que, n'ayant pas énormément d'expérience dans le domaine de l'horreur, il m'a été assez difficile de rédiger cette critique ; d'autant que ce genre se prête assez peu, dans mon esprit, à la prise de distance nécessaire à la rédaction d'une review. Mais  j'aurais essayé.


NOTE : 7/10


La bande-annonce de la série :