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04/07/2012

(K-Drama) Hero : en quête de héros dans un futur corrompu et ruiné

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Profitons de ce mercredi asiatique pour s'intéresser au câble sud-coréen. Il faut dire que les transformations qui s'opèrent dans le paysage audiovisuel du pays du Matin Calme sont intéressantes à suivre, avec des chaînes bien décidées à se faire une place dans l'industrie des dramas. Ce dynamisme a donné ces dernières années quelques essais notables, se démarquant des fictions du "Big Three" (SBS, MBC, KBS), comme par exemple Joseon X-Files. Et le mouvement s'est encore accéléré depuis un an. D'une part, il y a eu l'arrivée il y a quelques mois de nouvelles chaînes qui ont investi la production de séries avec des succès très divers, se brûlant parfois les ailes à trop vouloir sauter les étapes. Parmi elles, il faut cependant saluer l'effort de jTBC qui semble avoir su tirer son épingle du jeu. D'autre part, existent toujours les chaînes du câble plus anciennes qui sont, elles aussi, en train de définir leur image, comme tvN et ses rom-coms et autres séries légères...

C'est dans cette optique que OCN se positionne dans le registre de l'action et des fictions plutôt sombres. Cela peut se décliner dans de l'historique (Yaksha), du policier (Special Affairs Team TEN), du fantastique (Vampire Prosecutor)... Mais aussi de l'anticipation presque SF, lorgnant du côté de l'univers des comics, avec le récent Hero. Ce drama, dont je vais vous parler aujourd'hui, a été diffusé au cours du printemps, du 18 mars au 13 mai 2012, le dimanche soir. Il compte un total de 9 épisodes. Sur le papier, l'ambition est appréciable, avec des thèmes certes familiers, mais assez rarement exploités à la télévision sud-coréenne. L'initiative est intéressante, même si malheureusement le drama ne concrétise pas son potentiel de départ et peine devant d'importantes limites narratives. En résumé, OCN essaie, sans forcément toujours convaincre. Mais avec l'expérience et après les erreurs viendra peut-être à terme une meilleure maîtrise... Le câble peut en effet apporter une diversité qu'il faut encourager.

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Hero se déroule dans un futur proche, en 2020. La série nous plonge dans une grande métropole d'une Corée ruinée économiquement, où la corruption règne et où les inégalités n'ont jamais été aussi importantes. Le personnage central du récit, Kim Heuk Chul, est le fils cadet du maire de cette grande ville. Jeune homme issu d'un milieu donc privilégié, inconséquent et irresponsable, éloigné du pays pour éviter les scandales, il est contraint de rentrer en Corée, car ses dernières frasques lui valent une expulsion manu militari de Chine.

Il revient dans un contexte tendu par les élections locales prochaines, où sa famille joue son influence et son pouvoir : il s'agit de faire en sorte que le maire obtienne de la population un nouveau mandat. Une fusillade dans une église offre alors le fait divers parfait pour désigner des boucs émissaires et diviser pour mieux régner. Mais Heuk Chul, loin de rester inactif, se lie avec les officiers chargés de l'enquête. Il est grièvement blessé lors d'une descente de police. Prêt à tout pour le sauver, son père obtient que lui soit injecté un traitement expérimental qui lui confère - au moins pour un temps, car les effets à terme sont inconnus - un pouvoir de guérison presque illimité.

Déjà secoué d'avoir frôlé la mort, Heuk Chul découvre avec surprise ses nouvelles capacités. Dans le même temps, il est confronté directement à la violence et aux injustices de la société de son temps. Il prend alors la décision d'intervenir directement dans certains de ces problèmes. Sans forcément mesurer à quel point sa famille est impliquée dans ce système gangréné.

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En s'appropriant des thème assez classiques qui évoquent les comics, Hero dispose d'un certain nombre d'atouts intéressants. Il s'agit d'une série d'anticipation, résolument pessimiste, avec un soupçon de science-fiction qui permet de mettre en scène quelques gadgets technologiques. De plus, il faut reconnaître à la fiction la volonté de particulièrement soigner son ambiance : elle s'attache à souligner les tensions sociales - et cet inaccessible rêve chinois voisin pour trouver du travail -, mais aussi la violence et le fatalisme d'une population confrontée à une corruption généralisée qui sape la société jusqu'aux fondations d'une comédie de démocratie où les fraudes sont monnaie courante. Le drama fait d'ailleurs sien le thème récurrent de l'impunité des riches et de l'exploitation aliénante des plus défavorisés qui se contentent de tenter de survivre, subissant les soifs de pouvoir des privilégiés. Dans cette perspective, l'épisode le plus intéressant restera le pilote - d'une durée correspondant à un double épisode. Il pose en effet efficacement les bases très noires de cet univers, en s'ouvrant notamment sur une fusillade qui cumule volontairement les points choquants (assassinat d'un prêtre, dans une église, à Noël, avec des enfants...). Dans le même ordre d'idée, les développements ultérieurs cultiveront une amertume qui donne bien le ton d'ensemble recherché.

Mais en dépit de ce départ correct, Hero ne va pas réussir à concrétiser ses ambitions. Certes, la série conserve par la suite une narration globalement rythmée, mettant en exergue l'opposition entre les puissants et le reste d'une population sans espoir. On peut cependant regretter qu'elle garde toujours une versatilité de ton qui amoindrit les efforts faits pour asseoir sa tonalité : aux passages très sombres, succèdent invariablement des pointes d'humour évitables. Toutefois, le principal problème du drama est d'ordre narratif. Le défaut devient flagrant à mesure que le récit progresse : les inconsistances et les incohérences du scénario apparaissent de plus en plus pesantes, et les facilités narratives sont trop fréquentes pour crédibiliser l'histoire. Plus ennuyeux encore, la psychologie des personnages semble se re-écrire au gré des situations auxquelles ils font face, voire selon les épisodes. L'échec majeur restera les développements des derniers épisodes : qu'il s'agisse de la conclusion du semi-fil rouge avec la puissante société pharmaceutique, ou des choix ultimes et des révélations sur les personnages, rien ne convainc vraiment. La série finit par tomber dans les trous qui plombent son scénario.

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Hero est plus cohérent sur un plan formel. La réalisation s'efforce de contribuer à l'atmosphère noire de la série : cela donne donc des images à dominante sombre, où les scènes d'action sont plutôt efficacement menées. La photographie correspond dans l'ensemble assez bien à l'ambiance de ce futur proche, où la détresse de certains est palpables, et où les confrontations de classes sont exacerbées. Sans être toujours maîtrisé, le résultat sait donner envie au téléspectateur de se glisser dans cet univers. Je serais beaucoup plus réservée concernant la bande-son qui, si le style de musique reflète l'axe "action musclée", apporte peu, et n'est pas toujours exploitée à bon escient.

Enfin, Hero bénéficie d'un casting qui alterne le correct et le plus mitigé. Les problèmes d'écriture étant problématiques pour la force des personnages, il est parfois difficile pour les acteurs de se fixer sur un registre d'interprétation. C'est à Yang Dong Geun (I'm Sam) qu'est confié le rôle principal : du jeune homme irresponsable au redresseur de torts masqué, il s'en sort assez bien tant que son personnage conserve sa logique (les derniers épisodes étant plus problématiques sur ce point). Han Chae Ah (actuellement dans Bridal Mask) manque toujours un peu d'expressivité, mais elle donne convenablement la réplique à son vis-à-vis héritier/justicier. On croise également quelques têtes familières des rôles secondaires, comme Son Byung Ho (Yaksha), Choi Chul Ho (Partner), Park Won Sang (Yaksha, Warrior Baek Dong Soo), Kwon Min, Geum Dan Bi (Warrior Baek Dong Soo), Oh Soo Min (Queen of Reversals), Kim Sung Hoon ou encore Otani Ryohei (The Road Home).

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Bilan : Série d'anticipation à l'univers futuriste sombre, Hero est une série qui disposait d'une base d'idées intéressantes sur le papier, qu'elle n'aura pas su ou pu porter convenablement à l'écran, le scénario cédant à trop de raccourcis et de maladresses pour convaincre. Cependant, l'effort reste louable. Et avec son rythme de divertissement musclé, elle peut constituer une curiosité à tester pour les amateurs des redresseurs de torts masqués, avec un univers qui m'a rappelé celui des comics. Mais il faut dans ce cas accepter de ne pas trop se formaliser devant les limites manifestes de l'histoire, particulièrement criantes au cours des derniers épisodes. 


NOTE : 4,75/10


Une bande-annonce de la série :

Une chanson de l'OST :


[A noter : Suite à des problèmes techniques sur mon ordinateur, les screen-captures n'ont exceptionnellement pas été faites par moi, mais sont issues de Dramabeans.]

27/07/2011

(K-Drama / Pilote) Warrior Baek Dong Soo : un fusion sageuk d'action au parfum de récit initiatique

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Retour en Corée du Sud pour ce dernier mercredi asiatique de juillet ! Ce mois aura offert l'embarras du choix en terme de nouveautés en tout genre au pays du Matin Calme. Si Myung Wol the Spy est encore plus improbable et déjanté que je l'avais imaginée, quand il m'a fallu déterminer le drama du jour, cela ne vous surprendra sans doute pas, mon coeur a fatalement fini par pencher vers l'historique... Je vais donc commencer mon tour d'horizon des premières impressions sur ces nouveaux dramas avec Warrior Baek Dong Soo.

Diffusé sur SBS depuis le 4 juillet 2011, ce fusion sageuk d'action, qui nous replonge à l'époque troublée du prince Sado (cf. ma note sur Eight Days Mystery of Jeong Jo Assassination d'il y a 15 jours), se révèle plaisant à suivre, avec une histoire prenante. Certes, il ne m'a pas encore pleinement convaincue de sa dimension plus dramatico-épique, mais il a démontré un potentiel. Comme souvent dans ce genre de drama qui démarre durant l'enfance des personnages, j'ai préféré attendre le passage à l'âge adulte des héros - au cours de l'épisode 5 - avant d'en rédiger la première critique que voilà. Donc en guise de "pilote", la review qui suit a été rédigée au terme des six premiers épisodes.

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Warrior Baek Dong Soo se déroule au XVIIIe siècle, relatant le destin d'un héros qui a révolutionné les arts martiaux au sein du royaume. Dans une Corée qui a été défaite au siècle précédent par la Chine, le prince héritier Sado ambitionne de restaurer la grandeur de Joseon. En 1743, il détruit un monument symbolique, donnant ainsi des munitions à ses opposants politiques - les Norons - pour l'attaquer. Si le roi en exercice n'en est pas (encore) à aller jusqu'à porter atteinte à son propre fils, l'exécution du garde personnel de ce dernier, Baek Sa King, est ordonnée. C'est toute sa lignée jusqu'à la troisième génération qui doit être passée par le fil de l'épée. Si la mort de Sa King ne peut être empêchée, en revanche, sa femme met au monde, après une grossesse longue et difficile, un fils, Dong Soo, que le plus grand guerrier du royaume, dénommé le Sword Saint, parvient à sauver au prix d'un sacrifice personnel important.

Dong Soo vivra, mais sa naissance a laissé des séquelles physiques qui semblent irréversibles, plus prisonnier que maître de son propre corps. Il est élevé par un ami de son père, fidèle lui-aussi à la bannière du prince Sado et au groupe qu'ils avaient formé des années auparavant. Doté d'une volonté de fer, Dong Soo va cependant réussir à dépasser son handicap initial, sans jamais devenir l'adolescent rompu à l'art du combat qu'il se rêverait. Il n'en demeure pas moins fanfaron et plein de vitalité. Tout le contraire d'un autre adolescent que recueille celui qui l'a élevé, également fils d'un ami, Yeo Woon. Déjà formé aux arts martiaux, ce dernier semble être un guerrier prometteur, même s'il conserve bien des secrets. Les deux garçons sont finalement envoyés dans un camp de formation, visant à fournir au prince Sado des guerriers confirmés et de confiance.

Car le prince n'a jamais renié ses vues politiques. Il s'est fait des ennemis mortels que son sang royal n'arrêtera pas. Et ce d'autant plus qu'il est sur la trace d'un livre de guerre très convoité, censé contenir les plans d'une expédition qui pourrait justement rendre possible ses desseins politiques et militaires.

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Dans le créneau des fusion sageuk qu'il investit sans chercher à innover, il émane de Warrior Baek Dong Soo l'assurance de ces fictions qui savent qu'elles s'approprient des recettes classiques ayant fait leur preuve. Tout l'enjeu va être de bien doser chaque ingrédient. Drama résolument orienté vers l'action, comme en témoigne les premières scènes d'ouverture, c'est plus généralement tout le rythme de la narration qui fait preuve de beaucoup de dynamisme et ne souffre d'aucun temps mort. Si la série prend cependant son temps pour véritablement nous plonger dans les grands enjeux - notamment les ambitions guerrières du prince Sado -, la portée du récit n'en souffre pas : les cinq épisodes sur la genèse des conflits et sur l'adolescence des héros sont une introduction efficace, justifiée par l'éclairage et la compréhension qu'elle offre des différents personnages clés de l'histoire.

Avec de beaucoup de volontarisme, Warrior Baek Dong Soo fait tout pour impliquer le téléspectateur et ne pas le laisser indifférent. Alternant entre les passages submergés par l'émotion des divers drames qui sont vécus et les moments plus légers où un burlesque presque humoristique perce, naviguant entre une insouciance rafraîchissante et de durs rappels à la réalité, le drama couvre rapidement toute la palette d'émotions que l'on attend légitimement d'un k-drama. Cela fonctionne, et l'ensemble se suit sans déplaisir. Le seul bémol sera la relative frustration que laisse certaines scènes, ne faisant qu'effleurer un potentiel dont elles ne prennent pas pleinement la mesure. L'écriture, trop scolaire, manque parfois de subtilité, amoindrissant quelque peu les efforts des scénaristes. Mais il est probable que l'avancée du récit aidera à acquérir ce souffle supplémentaire.

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Au-delà du cocktail alléchant d'aventures historiques, c'est par sa dimension initiatique que Warrior Baek Dong Soo va fidéliser le téléspectateur. C'est son humanité qui va lui pemettre d'exploiter de manière plus profonde qu'on aurait pu le croire a priori les relations mises en scène. Si le héros est une figure classique, un jeune homme initialement trop impulsif et immature que les épreuves feront grandir, son sort va toucher le téléspectateur. Car le premier obstacle qu'il doit surmonter, ce sont les limites de son propre corps. Sa mise au monde à problème l'avait laissé presque semi-infirme... Réussir cette deuxième naissance en ne faisant que normaliser ses capacités physiques est sa première victoire. Son tempérament difficile et ses exubérances se justifient finalement parfaitement au vu des années si frustrantes et limitées qu'il a vécues, comme une sorte de sur-compensation logique.

La dimension humaine de ce drama, si elle doit encore mûrir et reste pour le moment embryonnaire sur le plan sentimental, est prometteuse dans sa façon de mettre en scène les affrontements entre les différents camps. La série prend le temps de personnaliser les confrontations et les rivalités. Elle joue sur l'idée qui consiste à reconnaître la valeur de son adversaire malgré tout ce qui peut les séparer : ainsi, le chef des Assassins et le "Sword Saint" sont ennemis, mais pour autant, une forme de respect marque leurs combats. Engagés sur une voie similaire, les rapports entre Dong Soo et Yeo Woon reflètent une ambivalence très intéressante. Au-delà de la concurrence naturelle entre les deux jeunes gens et tout qui semble déjà les séparer, il y a aussi derrière ces bravades une forme de compréhension mutuelle, un lien d'amitié qui, malgré tout, se crée. Cette part d'ambiguïté permet d'éviter l'écueil d'une mise en scène trop manichéenne et suscite aussi la curiosité quant à l'évolution des rapports entre les deux jeunes hommes. Liés malgré eux, même si tout paraît destiné à les opposer.

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Encore en phase de maturation sur le fond, Warrior Baek Dong Soo s'est en revanche imposé d'emblée sur la forme. Sans avoir les moyens de verser dans les effets (excès ?) de style de certains de ses prédécesseurs dans ce domaine de l'action historique, que cela soient les chorégraphies millimétrées de Chuno ou les éclats sanguinolants de Yaksha, ce drama fait preuve de beaucoup de maîtrise pour proposer une réalisation aboutie qui met en valeur, sans trop en faire, les scènes de combat. Sa relative sobriété n'empêche cependant pas la sére de disposer d'une très belle photographie, avec des images d'extérieur et un contraste au niveau des couleurs qui sont souvent un vrai plaisir pour les yeux. De plus, Warrior Baek Dong Soo bénéficie d'une bande-son de belle qualité, qui flirte parfois avec une tonalité tout droit issue d'un western et qui est agrémentée d'une chanson principale marquante, conférant une dimension à la fois épique et romanesque aux scènes qu'elle accompagne.

Enfin, la série dispose d'un casting où, à côté de valeurs sûres des k-dramas, les responsabilités sont confiées à un casting assez jeune qui doit trouver ses marques - même lorsque les personnages atteignent l'âge adulte. Les adolescents sont assez convaincants au cours des cinq premiers épisodes, jouant avec un aplomb et un dynamisme appréciables. On y retrouve Yeo Jin Goo en Dong Soo intenable, Park Gun Tae en Yeo Woon ténébreux, mais aussi Lee Hye In et Nam Ji Hyun. Le basculement dans l'âge adulte s'opérant sur le tard, je n'ai donc eu véritablement que le sixième épisode pour découvrir le cast qui va nous accompagner pour le reste de la série. Pour le moment, je suis assez optimiste concernant Ji Chang Wook, qui conserve l'expressivité de son personnage et devrait trouver ses marques dans la peau de ce héros encore trop spontané. En revanche, pour ces débuts, Yoo Seung Ho m'a semblé manquer de présence à l'écran. Je reste également sur la réserve concernant les lead-in féminins, ni Yoon So Yi, ni Shin Hyun Bin, ne m'ont vraiment convaincu durant leurs quelques scènes. Mais encore une fois, il faut leur donner un peu de temps. Cependant, l'enjeu est de taille pour ce drama qui repose beaucoup sur ses personnages.

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Bilan : Warrior Baek Dong Soo est un fusion sageuk d'action qui sait pleinement capitaliser sur les forces et atouts de son genre. Nous entraînant dans un tourbillon d'émotions où les drames côtoient l'insouciance de la jeunesse, et où les affrontements n'effacent pas le respect que l'on peut nourrir pour un adversaire, ce drama propose un récit rythmé et efficace, avec une dimension humaine travaillée, qui se révèle plaisant à suivre. Si on pourra sans doute lui reprocher un certain académisme qui l'empêche d'atteindre un niveau supplémentaire, le téléspectateur se laisse embarquer dans cette aventure sans arrière-pensée. Pour les amateurs du genre.


NOTE : 6,25/10


La bande-annonce de la série :


La chanson principale de l'OST :