Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

19/04/2013

Festival Séries Mania - Saison 4 : Petit tour d'horizon

 festivalseriesmania_zpsdd96de0b.jpg

Cette année marque la quatrième saison d'un festival désormais bien installé, Séries Mania, au Forum des images à Paris. Comme toujours, la sélection en séries y est riche et diversifiée, pour tous les goûts. C'est l'occasion de dépasser le seul cadre des séries anglophones avec des fictions moins accessibles projetées en VOSTFR (en provenance d'Argentine, de Suède, du Japon, de République Tchèque, de Pologne, etc.). C'est également l'opportunité d'assister à des projections avec les créateurs de différentes séries (par exemple, Tom Stoppard, scénariste de Parade's End ou bien Farhad Safinia, créateur de BOSS). De mon côté, pour la première fois, j'aurais l'occasion d'y passer quelques jours. Même si je ne serai pas là toute la semaine, ni ne pourrai assister à tout ce que j'aurais souhaité découvrir, j'ai malgré tout dressé un "emploi du temps idéal". Lequel implique don d'ubiquité et redécouverte sur grand écran de quelques coups de coeur personnels de l'année écoulée.

En empruntant le retourneur de temps d'Hermione Granger, ce programme ressemblerait à cela :

Mardi 23

La journée du mardi aurait été sans nul doute suédoise. Tout d'abord, l'après-midi, est projetée 30 degrees in February (Suède) que LadyTeruki a déjà évoquée. Puis, surtout, le soir, est proposé en marathon Don't ever wipe tears without gloves. Cette mini-série touchante, bouleversante et pleine de vitalité, suit deux jeunes homosexuels, issus de familles conservatrices, dans le Stockholm des années 80 confrontés à l'épidémie du SIDA et aux drames qu'elle génère. Je conseille à ceux qui ont la larme facile de prévoir leur paquet de mouchoirs, mais il s'agit vraiment d'un joli coup de coeur personnel que je recommande chaudement. J'y reviendrai en détail dans une (longue) review très prochainement !

Cependant, si vous préférez perdre un peu foi en la nature humaine, vous avez aussi la possibilité d'une contre-programmation policière, avec Line of Duty, mini-série britannique de l'été dernier qui nous plonge dans les coulisses chargées de rivalités de la police, et Hannibal, dont les deux premiers épisodes m'ont plutôt plue et fidélisée, mais qui, sur grand écran, risque bien de vous faire ensuite jeûner pour plusieurs jours (entrez dans la salle à vos risques et périls !).

Mercredi 24

Le mercredi, étant donné l'essor des fictions européennes, une réflexion sur la voie offerte par les coproductions qui s'y développe peut être intéressante. Côté projections, je pense que j'aurais opté pour Combatientes. Le Guardian y a justement consacré un très intéressant article dimanche dernier, Falklands war TV drama tells forgotten story of Argentina's soldiers, qui a aiguisé ma curiosité. Actuellement en cours de diffusion en Argentine, il s'agit d'une fiction revenant sur la guerre des Malouines. Ce n'est pas un genre que l'on rencontre très fréquemment dans ce pays d'Amérique Latine, et le sujet, fort, peut vraiment valoir le détour.

Sinon, les amateurs de fictions politiques seront servis avec, au choix, les débuts de la mini-série britannique Secret State, inspiration libre et modernisée de A very british coup, ou bien House of Cards (que l'on ne présente plus en ce début d'année 2013). Autant vous prévenir qu'il est fort probable que ces séries ne contribuent pas à vous redonner confiance en vos élites politiques, mais elles sont toutes deux dignes d'intérêt !

Enfin, un peu de détente le soir avec Please Like Me, mon coup de coeur australien côté comédies de ce printemps. Une fiction rafraîchissante et attachante qui devrait vous faire passer une bonne soirée.

pilote-can-unite-9-immersion-convaincante-mil-L-lBtqCq.jpeg

Jeudi 25

L'après-midi serait l'occasion de découvrir une fiction francophone avec l'accent chantant québécois : Unité 9, une immersion dans le milieu carcéral féminin qui a été un de mes coups de coeur de l'automne dernier. Pour son casting, ses thèmes, ainsi que sa fine écriture, c'est une fiction qui mérite d'être curieux. Sinon, la polonaise The Deep End peut également se révéler très intéressante. Le soir, j'aurais foncé découvrir la saison 5 de Un Village Français. Vu la qualité de la saison 4, j'attends avec impatience le retour de cette série française. J'ai vraiment hâte de la retrouver dans mon petit écran !

Vendredi 26

Après les expériences israëliennes concluantes de l'année dernière, l'envie est là pour poursuivre l'exploration des fictions de ce pays. Par conséquent, en attendant la diffusion de Hatufim sur Arte le mois prochain, pourquoi ne pas aller jeter un oeil à 6 dollars per Hour ? La série semble intéressante, avec un sujet fort. Sinon, deux fictions anglophones très différentes suivant vos affinités peuvent retenir l'attention. Les amateurs de crime period drama pourront se tourner vers la reconstitution du Londres de la fin du XIXe siècle, avec Ripper Street. Ceux qui cherchent plutôt un human drama sur l'Australie actuelle se tourneront vers Redfern now, qui relate quelques tranches de vie contemporaine d'aborigènes : mon coup de coeur australien personnel de l'année dernière.

Enfin, le soir, se tiendra la projection d'une nouvelle série attendue d'Arte, Odysseus. J'espère beaucoup de cette fiction (ce qui n'est pas forcément la meilleure façon d'aborder une nouveauté). Je croise donc les doigts et je reviendrai dessus une fois la séance passée.

pubertybluesb.jpg

Samedi 27

Une après-midi très riche, avec plusieurs fictions extrêmement différentes à l'affiche : les nostalgiques des fictions d'espionnage sur la guerre froide se tourneront vers The Americans. Ceux qui ont aimé Les Revenants à la fin de l'année dernière pourront assister à une intéressante table ronde. N'oubliez cependant pas Puberty Blues, une chronique d'adolescence dans l'Australie des années 70 qui vous entraînera au bord de l'océan aux côtés de personnages très humains. Une autre des jolies réussites australiennes de l'année dernière.

En soirée, ceux qui ne seront pas allés à la rencontre de Tom Stoppard devant Parade's End (qui, sur grand écran, doit être une série très agréable aux yeux vu son visuel si soigné) pourront prendre la direction du Japon pour un autre de mes coups de coeur de l'année dernière : Going Home (ex-Going My Home). Signé Hirokazu Kore-Eda, ce drama humain, sincère et décalé ne laisse pas indifférent. Un vrai bijou, et une opportunité à saisir de découvrir le petit écran japonais.

Dimanche 28

Cette dernière après-midi est également très riche. Personnellement, c'est la première mini-série de HBO Europe, Burning Bush, qui retiendrait toute mon attention (à lire, le billet de Yann à son sujet), se proposant de nous entraîner dans Prague de la fin des années 60. Ceux qui cherchent des fictions plus légères auront le marathon comédies, au sein duquel on retrouve notamment l'australienne A Moody Christmas. Sinon, les amateurs de policiers pourront jeter un oeil à Broadchurch, dont la belle réalisation peut valoir le coup sur grand écran. Enfin, une des réussites anglaises de ces derniers mois, In the Flesh, mini-série exploitant le thème des zombies sous l'angle d'un drame, entre humanité et thèmes de société, peut faire office de jolie conclusion.

mini-serie-uk-in-the-flesh-fiction-zombies-tr-L-LO4JKU.jpeg


C'est une belle chose que de voir des séries de tous horizons ainsi mises à l'honneur. Si vous habitez la région parisienne, n'hésitez donc pas à être curieux. Programme complet et plus d'informations sur le site officiel du Festival.

Commentaires

Livia a écrit :"Autant vous prévenir qu'il est fort probable que ces séries ne contribuent pas à vous redonner confiance en vos élites politiques"
J'ai vu récemment une blague sur ce thème, un homme, genre technocrate maigrichon, dit à une très jolie femme
-"j'ai 40 ans, je suis député et je suis un homme honnête"
Réponse de la femme
-"j'ai 35 ans, je suis prostituée, et je suis encore vierge"

Bon je []

Écrit par : k3c | 21/04/2013

Et à ne pas oublier un blind test de génériques de séries du mardi au samedi de 17h30 à 18h dans le hall d'entrée. La playlist s'annonce riche et exigeante.

Écrit par : 1991 | 22/04/2013

@ 1991 : Un défi sériephile supplémentaire au programme ! ;)

Écrit par : Livia | 25/04/2013

Je viens de rattraper mon retard sur Hannibal, et je me demandais si tu comptais lui consacrer un billet?

J'ai adoré pour plein de raisons bonnes et mauvaises: la première étant l'interprétation fascinante des acteurs masculins, spécialement Mads Mikkelsen, et le jeu de pouvoir entre Will, Hannibal and Jack.

La réalisation est bluffante, la photographie superbe. Les décors extérieures et intérieures (le bureau d'Hannibal, la maison de Will) magnifiques et très bien choisis.

Bien sûr, la violence est très exagérée et les intrigues policières peu crédibles (un tueur en série par épisode, c'est beaucoup) parfois mal ficelées, et les coincidences invraisemblables (et en plus ces tueurs se rencontrent!), mais j'avoue que ces détails me sont passés par dessus la tête et que je suis impatiente (et l'attente est vraiment insoutenable) de connaitre la suite (alors que j'ai lu les livres et vu les films!)

Je suis vraiment stressée à l'idée que la série ne soit pas renouvelée, même si je pense qu'elle le sera.

Écrit par : Titania | 28/05/2013

@ Titania : Hannibal aura droit à un beau bilan d'ensemble au terme sa saison (qui j'espère ne sera pas celle de la série, je refuse de croire à son éventuelle annulation pour le moment). Elle a certaines limites, mais elle est ma nouveauté de l'année sur les networks US, et une belle surprise, aussi bien quant à l'esthétique d'ensemble, qu'à sa construction narrative (et quelles interprétations). Une des séries dont j'attends chaque épisode avec impatience actuellement, et la seule pour laquelle je ne suis pas en retard au terme de ce mois de mai compliqué pour mes visionnages, c'est dire !
Donc oui, un billet lui sera consacré ;)

Écrit par : Livia | 28/05/2013

Hannibal est renouvelée!" Petite danse indienne de joie"

Je suis d'accord avec toi: c'est la meilleure série de network de cette année. C'est pourquoi j'attends avec impatience ta critique!

Reste plus qu'à savourer les 3 derniers épisodes, sachant que Bryan Fuller nous a promis un cliffhanger diabolique...

Comment vais je survivre jusqu'à l'année prochaine (la série restera pour la prochaine saison TV un "midseason show")?

Écrit par : Titania | 31/05/2013

Malgré les louanges que je peux lire ça et là, je ne parviens pas à me convaincre de regarder cette nouvelle mouture lecterienne.
Dans une autre vie, j'ai bien lu Dragon rouge et lu/vu Le silence des agneaux, mais c'était au temps où la fascination pour les serial killers m'intriguait.
Depuis lors, cette "romantisation" de la figure du serial killer n'inspire plus chez moi que le rejet et rien que l'idée de ce nouveau "jeu" entre Graham et Lecter m'apparait comme tirée artificiellement d'une époque à jamais révolue. Le truc total has been, en fait.
Et le concept du truc, avec un tueur en série par épisode, achève de rendre la série complètement risible à mes yeux.
Mais pourtant, je suis certain que c'est plutôt bien fait dans son genre... :)

"c'est la meilleure série de network de cette année."

Y a un autre candidat ?

Écrit par : Fred | 31/05/2013

Y a un autre candidat ?

Bates Motel et The following exploitent le même filon, et sont diffusées pour the Following du moins sur un network, mais sont très très loin d'égaler la créativité, la finesse d'écriture, et les qualités artistiques d'Hannibal.

Mais au delà du genre serial killer, la pauvreté de la production télévisuelle cette année, de manière générale, rend le qualificatif de meilleur nouveauté effectivement un peu facile, puisque qu'il n'y avait pas vraiment de concurrence.

Malgré tout, je persiste à considérer que la série est suffisamment solide dans ses fondations pour supporter la comparaison avec n'importe lequel des grand succès de ces dernières années.

Cette adaptation me paraît originale parce qu'elle ne reprend pas totalement le matériau brut des livres : les personnages oui, mais elle choisit d'explorer des passages qui ont fait l'objet d'une ellipse temporelle dans le roman Rouge Dragon et d'étendre les relations entre les personnages au delà que ce que le livre développe. Ainsi Hannibal et Will Graham ne se rencontrent qu'à deux reprises dans le roman, alors que leur relation est au centre de la série. Abigail Hobbs est un personnage quasiment crée de toute pièce.

Sans rien spoiler, la figure du serial killer ne fait absolument pas l'objet d'une "romantisation". Les crimes commis par les serial killers de la semaine sont d'une violence insoutenable, qui empêche sauf exceptions(certains tueurs sont atteints d'une maladie mentale ou d'une maladie physique affectant leur facultés mentales et leur rapport à la réalité) toute sympathie pour eux, d'autant que la série ne prend pas toujours la peine d'expliquer leurs actes.

Hannibal est une exception qui se justifie: à ce stade de sa carrière, il est un éminent psychiatre, respecté de tous, connu pour ses diners raffinés. La série nous montre comment il use de son charisme, son charme personnel et son intelligence pour manipuler son entourage et échapper aux poursuites, du moins jusqu'à présent. Mais malgré sa grande discrétion, sa chute est inévitable et le spectateur le sait: tout le plaisir de la série repose sur ce procédé très "hitchcockien" de garantir le suspense en donnant au spectateur des informations que les personnages ignorent et de jouer sur son anticipation de ce qui pourrait potentiellement survenir.

Tout cela est assaisonné d'un grand zest de gore et combiné à d'excellents dialogues qui permettent aux personnages d'exprimer leurs état d'âme de manière très fouillée et de délivrer des notions de psychologie qui donnent envie de pousser la réflexion plus loin. Du coup, j'ai le sentiment de voir quelque chose de nouveau, une série hybride presque, et non pas un catalogue de poncifs du genre.

Reste néanmoins que l'idée d'un serial killer par épisode est effectivement faible et ne fonctionne pas à l'écran: les intrigues policières sont trop rapidement et facilement résolues, et offrent peu d'intérêt au delà de leur aspect spectaculaire.

Écrit par : Titania | 31/05/2013

Désolée pour l'erreur d'inattention sur le titre du roman de Thomas Harris. Il faut birn sûr lire Dragon Rouge.

Écrit par : Titania | 31/05/2013

Eh bien, devant tant de verve et de gentillesse à me répondre si longuement, malgré mes réserves, je ne peux que m'incliner et décider de tenter l'aventure.
Merci pour ta longue réponse.

Écrit par : Fred | 03/06/2013

Ayant lu vos commentaires, je viens de regarder les 5 premiers épisodes; et je suis du même avis que Fred.
On dirait que les créateurs de la série ont énormément aimé Wire in the blood!
Mais c' est tellement moins fin.
La présentation de Will est proche du comique!
Et la mise en scène est ... américaine.
Espérons qu' ils rectifient le tir, ne serait-ce que pour Mr Mikkelsen.

Écrit par : Trankill | 04/06/2013

Eh bien, devant tant de verve et de gentillesse à me répondre si longuement, malgré mes réserves, je ne peux que m'incliner et décider de tenter l'aventure.
Merci pour ta longue réponse.

Ravie de te voir rejoindre les rangs des curieux!
L'appétit vient en mangeant (ce qui s'applique spécialement à cette série), du coup, j'espère que venue juste pour jeter un coup d'oeil, tu resteras au moins pour discuter les pour et les contre.

J'attends avec une double impatience maintenant la critique de Livia.


Ayant lu vos commentaires, je viens de regarder les 5 premiers épisodes; et je suis du même avis que Fred.
On dirait que les créateurs de la série ont énormément aimé Wire in the blood!

Je ne connais pas Wire in the blood, mais j'ai souvent entendu cette comparaison, qui me surprend beaucoup car Bryan Fuller est un producteur et créateur de séries TV au style visuel très distinctif.
Et les blogs de la production le prouvent: une grande attention et réflexion sont accordée aux moindres détails qui contribuent à l'atmosphère et l'esthétique de la série.
Par ailleurs, le concept de la série repose sur l'adaptation d'une oeuvre littéraire antérieure de plus de 30 ans à Wire in the blood.
Pour moi, on ne peut vraiment pas soupconner les scénaristes et producteurs de paresse, de manque d'imagination ou simple plagiat de ces points de vue là.


Mais c'est tellement moins fin.

La série n'est pas subtile dans l'approche policière des meurtres, c'est vrai. Je crois que c'est dû à la volonté de Bryan Fuller de créer une sorte "d'hybride" par l'adjonction d'une forte dose de gore et d'horreur, qu'il assume et considère comme étant de l'horreur élégante.
La présentation d'Hannibal comme d'un personnage maléfique, aux caractéristiques sataniques contribue aussi à cet aspect manichéen.
Cependant, la dimension psycho-analytique apporte aussi beaucoup de nuance aux personnages principaux.

La présentation de Will est proche du comique!

Personnellement, ce personnage réveille en moi un fort instinct maternel de protection (et le jeu impeccable de Hugh Dancy y est pour beaucoup): je le trouve à la fois émouvant parce qu'il est d'une grande honnêteté envers lui même et ses proches, et brave et admirable dans son combat personnel pour maintenir sa stabilité mentale et une vie normale envers et contre tout.

Et la mise en scène est ... américaine.

J'avoue que ce point là m'échappe un peu: la série est américaine (production), il parait logique que la réalisation et le reste traduisent cette origine?

Espérons qu' ils rectifient le tir, ne serait-ce que pour Mr Mikkelsen.

Il ne s'est pas fourvoyé selon moi: incarner une icône aussi populaire qu'Hannibal Lecter va lui apporter une popularité immense et internationale, bien au delà de la sienne jusqu'à présent, et quelques prix prestigieux bien mérités.

Écrit par : Titania | 09/06/2013

Titania, je vais attendre d' avoir vu la saison entièrement, pour continuer la conversation. J' attendais cette série, et pour le moment la frustration l' emporte.

Écrit par : Trankill | 10/06/2013

@ Fred :
""c'est la meilleure série de network de cette année."

Y a un autre candidat ?"

Pour moi, clairement non ;) Mais Hannibal est tellement plus travaillée et aboutie qu'un The Following par exemple, qu'il faut saluer ce travail.
Pour le reste, vos discussions sont très intéressantes, avec des arguments pertinents de part et d'autre. Je vais rester sur la réserve en attendant la fin de saison, on pourra alors échanger plus avant (et j'y consacrerai un article). Il y a des inégalités, quelques limites, mais il y a une "vision d'auteur" (si j'ose dire) qui est assurément méritante et assez magnétique/happante de mon point de vue.
Comme en plus la série a été renouvelée, on pourra débattre plus avant de cette première saison, et des orientations futures dès la fin de sa diffusion ! :)

Écrit par : Livia | 14/06/2013

Bon, je viens de terminer Hannibal.

Mon premier commentaire était sur les 5 premiers épisodes, qui se focalisaient sur Will et qui ne m' ont pas plu; à la fin du 5, on aperçoit enfin le vrai Hannibal, et la série devient nettement plus intéressante.
Malgré quelques invraisemblances ( SPOIL : le type qui arrive à s' accrocher tout seul avec les poumons à l' air; le dernier épisode où Will, arrêté, se ballade et a même une arme ??!, je n' ai pas bien compris quand il s' endort dans l' avion en route pour le Minnesota ( elle le laisse ? , il est avec elle dans la maison ? , elle y est avec Hannibal ? , c' est sur l'aller , le retour ? ), je pense que je regarderais la saison 2.

Quant à Will, n' ayant pas lu Dragon Rouge, j' ai dû vérifier la réalité de ce personnage. Il faut quand même prévenir les gens, car ce côté fantastique du pauvre gars qui arrive à revivre la scène de crime est très, très difficile à accepter. Et puis, il ne fait pas mine, il n' y a pas d'hypothèse, de doute ou d' erreur, ce sont exactement les faits ! ( Tony Hill en rigole encore )

Pourquoi avoir choisi de faire la série via ce personnage incrédible alors qu' elle se veut réaliste ?
Par contre, j'ai beaucoup aimé le traitement de ses "petits" désordres psychologiques.

La réalisation est très soignée d' un point de vue esthétique. Ce que je reprochai, c' était les gros plans exacerbés de 3 minutes sur les visages à la Santa Barbara lors des premiers épisodes, ce côté too much typiquement américain.

Et en attendant les derniers épisodes, j' ai regardé The Fall, ( merci Livia ). Autant dire que la comparaison au niveau de la réalisation est difficilement soutenable. J' aurais préféré ce style de réalisation, plus sobre, plus froid, plus "clinic" , que ce côté exubérant et onirique.

Pour conlcure, Hannibal a tous les bons ingrédients mais aurait pu être mieux cuisiné.

PS : pour cette année, je retiendrai The Fall et Utopia, que j' ai adoré.

Écrit par : Trankill | 27/06/2013

Bon, comme promis, j'ai commencé à regarder Hannibal.
J'ai vu les 3 premiers épisodes et je n'irai pas plus loin.
Je ne sais pas si c'est bon, ni si c'est mauvais ou quoi que ce soit. Je n'ai juste rien à dire sur cette série au-delà du simple fait qu'elle m'indiffère totalement.
Les personnages ne m'intéressent pas, leurs relations guère plus, l'ambiance non plus. En fait, rien ne m'intéresse dans cette série.
Juste pas pour moi, donc.

Écrit par : Fred | 02/07/2013

Les commentaires sont fermés.