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30/08/2010

(Téléphagie) Des séries, des livres : le téléphage est-il un lecteur ?


Ce qui définit et fait le téléphage, c'est en grande partie sa curiosité. Une soif de découverte des recoins du petit écran, mais pas seulement. Car la téléphagie s'épanouit certes dans le cadre de la télévision, mais il serait très réducteur d'y limiter l'univers du sériephile. Il existe en réalité toute une sphère culturelle, bien plus vaste que ce que l'on pourrait imaginer a priori, qui orbite autour de la thématique des séries. Et je ne vous parle pas des objets collector et autres effigies, mais bien des productions culturelles initiées, ou simplement liées, par les séries. 

Armé de ses préjugés, un observateur extérieur aura souvent tendance à dépeindre le téléphage comme celui qui, rivé à sa télécommande, saura appuyer sur le bouton "on" de sa télévision. Quelle caricature on ne peut plus erronnée. Si les passerelles culturelles plus indirectes sont moins mises en lumière en dehors du cercle des passionés, elles existent pourtant bel et bien, et occupent une place importante dans la vie du sériephile.

C'est bien sûr un point de vue très personnel, mais, pour moi, la téléphagie a toujours consisté à embrasser pleinement l'ensemble de ce qui peut graviter autour de sa passion. Cela dépasse largement le seul cadre du petit écran, ouvrant par ce biais des horizons musicaux et littéraires inexplorés et entièrement nouveaux. Je reviendrai sur l'aspect musical ultérieurement, mais aujourd'hui, je vais donc vous parler livres.

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En fait, jeudi dernier, dans une boutique de mangas, comme je parcourais du regard les rayonnages, fascinée d'y découvrir nombre de titres connus, découverts par des adaptations animées ou live, un nom m'a accroché plus que les autres : Jin. J'avoue que je suis très loin d'avoir pris le réflexe de vérifier si les mangas d'origine, dont les doramas que je visionne sont les adaptations, existent en France ;  sans doute en partie parce que je lis peu de mangas. Reste que tomber sur Jin a éveillé cette curiosité téléphagique, cette petite voix qui se demande : et alors, comment était l'original ? Après quelques tergiversations, je suis ressortie de la boutique avec les deux premiers tomes. Ce qui tombait plutôt bien puisque depuis que j'avais acheté les deux premiers volumes de The Walking Dead deux jours auparavant, le charmant vendeur m'avait délivré une carte de fidélité qui ne demandait qu'à se remplir.

Cette anecdote pour introduire un autre pan de la sériephilie : son versant littéraire. Il faut savoir qu'a priori, mon rapport aux livres, de manière générale, se situe quelque part dans l'ordre de l'achat compulsif, le tout agrémenté d'heures passées à explorer les recoins mal éclairés des bouquineries du centre-ville. Parmi les multiples tours de Pise littéraires qui jalonnent le par-terre de mon appartement, figure une pile que l'on pourrait libellér "séries". Je laisse volontairement de côté tout ce qui concerne les "guides officiels" et autres ouvrages à destination d'un public de fans, pour me concentrer plutôt sur l'aspect central de cette problématique livres/séries, à savoir : dans quelle mesure le téléphage sera-t-il sensible à la perspective de retrouver sur papier les émotions suscitées par la transposition à l'écran ?

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Très concrètement, le versant littéraire de la téléphagie est tellement diversifié que le plus petit dénominateur commun unissant ces oeuvres, les séries, apparaît parfois bien insuffisant à rassembler toutes ces lectures sous une même bannière. Cela s'explique en partie par la multiplicité des rapports existant entre séries et livres, en amont ou en aval de la production, mais à terme, finalement toujours complémentaire.

Tout d'abord, il existe toute une production littéraire que je qualifierai de "dérivé" au sens large, qui s'inscrit donc en aval de la série télévisée. On a tous pu croiser dans une librairie, des romans, titrant fièrement sur le nom d'une  fiction et proposant une aventure inédite de nos héros téléphagiques. Il faut distinguer ici différents volets d'exploitation de ce concept : cela peut être une façon de permettre la poursuite d'une série après son annulation, via des comics notamment (tels Buffy, Farscape), ou, plus simplement, cela peut correspondre à des sortes de fanfictions sans en avoir le nom (mais au prix un brin rédibitoire), proposant de nouvelles histoires parallèlement à la diffusion de la série. La première option présente incontestablement un intérêt pour le téléphage, venant approfondir et faire perdurer la création télévisée. Si tant est qu'un certain soin y soit apporté, voilà un investissement qui s'impose de lui-même. Le second cas, celui des "romans/fanfictions" est plus discutable, la qualité et, surtout, la fidélité au canon d'origine se révélant particulièrement fluctuante. Dans ce domaine, mis à part quelques investissements "expérimentaux", je n'ai jamais trop cherché à explorer ce filon.

Car, ne nous leurrons pas, il s'agit bien d'un filon commercial potentiellement juteux. D'ailleurs, pour étirer le concept à son maximum, certaines séries "banckables" proposent des ouvrages fictifs, sensés capturer - avec plus ou moins de succès - la personnalité hors norme de tel ou tel personnage emblématique qui en serait l'auteur (par exemple, la série des Modern Policing, par Gene Hunt, pour Life on Mars ; le Bro Code, par Barney, pour How I met your mother). Pour ceux-là, si parfois ma curiosité a pu prendre le pas sur la raison, j'ai quand même la désagréable impression que le seul objectif est plus notre porte-monnaie qu'une réelle valeur ajoutée à l'oeuvre télévisée : le public visé se restreint aux fans ultimes.

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Si les séries initient donc parfois une production littéraire d'intérêt, elles peuvent également se situer en aval et donc naître d'une oeuvre littéraire, qu'il s'agisse d'une adaptation rigoureuse ou d'une inspiration libre. On aurait trop vite tendance à sous-estimer ces passerelles entre livres et télévision, tant la diversité de ce fonds culturel se révèle particulièrement riche. Qu'il s'agisse de grands classiques (de Arthur Conan Doyle à Jane Austen , en passant par Dickens), de sagas interminables de bit-lit (La communauté du Sud de Charlaine Harris (True Blood), Journal d'un vampire, de L. J. Smith (Vampire Diaries)), de comics (The Middleman, The Walking Dead), de mangas (la liste serait trop longue à entreprendre, puisqu'au Japon, la triple déclinaison manga/anime/live se fait quasi naturellement), mais aussi des biographies et autres travaux historiques (John Adams par David McCullough,  Band of Brothers par Stephen E. Ambrose - ici l'intérêt historique se dispute à l'intérêt téléphagique, je l'avoue). On y trouve de tout. Pour tous les goûts. Ces quelques exemples cités, absolument pas exhaustifs, prouvent bien que le vivier littéraire de la téléphagie est d'une densité et d'un éclectisme fascinants.

La plupart de mes achats téléphagiques littéraires s'inscrivent dans cette catégorie des "livres originaux". Si je n'ai jamais eu besoin de prétexte pour dévorer des livres depuis mon enfance, les séries se sont donc imposées comme un vecteur supplémentaire, motivant directement de nouvelles découvertes littéraires. Elles m'ont d'ailleurs permis d'élargir considérablement mon horizon, notamment à des formats jusqu'alors très marginaux (tout ce qui rapprochait de la bande-dessinée, mangas comme comics, que je n'avais jamais vraiment lus auparavant). Je dois aussi à la curiosité suscitée par le visionnage des period dramas de la BBC, une grande partie des classiques britanniques que j'ai pu découvrir.

Renouer avec l'histoire originale en format papier, cela correspond à une opportunité, pour le téléphage, de remonter aux origines de la fiction télévisée. Le but n'est pas d'apprécier la supposée fidélité (ou non) de la série, mais bien d'en approfondir l'univers, d'en capter l'esprit, de mettre à jour certains détails, certaines subtilités qu'une version littéraire pourra offrir plus précisément. Cela permet de voir quelle était la dynamique d'origine, de révéler les outils narratifs par le biais desquels l'histoire a été tranposée à l'écran, quelle a été la valeur ajoutée de ce changement de format, etc... Et puis, j'avoue que j'aime plus que tout ressentir cette impression de retour aux sources.

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Le seul réel dilemme insoluble auquel je fais face devant toute cette production littéraire est le suivant : faut-il lire l'histoire originale avant de visionner la série, ou la découvrir seulement a posteriori ? Comme le téléphage reste un amoureux des séries, c'est tout l'enjeu de la meilleure façon d'apprécier cette dernière qui se pose derrière ce questionnement. Personnellement, mes expériences ont été très diverses, voire parfois complètement opposées. Par exemple, la simplification de l'oeuvre de Ken Follett ne m'a pas gâché le plaisir de suivre l'adaptation de Starz des Piliers de la Terre, cet été. En revanche, il y a quelques étés de cela, j'avais rencontré vraiment beaucoup de difficultés à apprécier la mini-série The Company, en partie parce que je n'ai pu me détacher du roman de Robert Littell que j'avais adoré.

Séries vs. livres, il n'y a pas une réponse unique au choix chronologique à faire. Je suppose que cela dépend vraiment des oeuvres. Et, malheureusement, c'est souvent a posteriori que l'on découvrira si notre choix était bon... Reste, au-delà de la théorie, mon problème du moment : dois-je attendre avant d'attaquer mes comics de The Walking Dead ?


Et vous, quelle est votre rapport aux livres ? Votre univers téléphagique s'étend-il aussi aux productions littéraires ? Et quels choix chronologiques faites-vous, dans ce cas ?

Commentaires

ton article tombe juste au moment où je suis en train de dévorer "Les piliers de la terre" de Ken follet; c'est en fait en regardant la série que j'ai eu envie de découvrir le livre.
Perso, je suis une une grande lectrice, et depuis quelques années, c'est vrai que j'oriente aussi mes choix par rapport aux films et séries que je regarde. Il m'arrive donc de lire les bouquins après avoir vu le film ou la série, mais à choisir, je préfère lire le livre avant car en général il aide à la compréhension de l'oeuvre télévisuelle (car plus détaillé) et surtout car je préfère l'euphorie de découvrir l'intrigue au fil des pages plutôt qu'au fil d'épisodes tv, question de préférence personnelle.

Écrit par : cybellah | 30/08/2010

Ah, tout un programme !
Pour ma part j'ai beaucoup exploré des univers que j'aimais bien.
Je me souviens avoir acheté des romans Code Quantum, X-Files, et Buffy the Vampire Slayer. Et depuis deux ans, la saison 8 de Buffy en comic. La qualité était très variable, mais l'offre télévisuelle disponible était encore très pauvre à l'époque, donc c'était un moyen comme un autre de continuer l'aventure (même si parfois c'était des novelisations d'épisodes).
Hors littérature, ça reste un phénomène propre aux séries, puis que je n'ai jamais acheté de comics sans qu'elles aient un lien avec la télé. Peut-être un jour je me mettrais aux mangas car je suis vraiment passé à côté du phénomène anime/manga (j'ai été nourri aux bandes dessinées classiques, je suis trop vieux sans doute ?). Enfin, heureusement ça m'empêche pas de profiter des dorama :)
Au rayon littérature, qui se souvient des miniséries reprenant les romans de Stephen King ?
Enfin pour te répondre, il est vraiment très rare que je lise un livre avant de voir son adaptation ciné/télé. On peut donc le dire, je vais plutôt dans les livres par nostalgie, par envie de retrouver une ambiance.

Écrit par : Eclair | 30/08/2010

Bon, mon rapport aux livres est simple : j'en ai un besoin indispensable pour vivre. C'est ma passion principale, celle qui ne me quitte jamais et qui m'accompagnera jusqu'à la tombe.

Mes lectures interagissent très peu voire pas du tout avec les séries télé que je regarde.
Les produits dérivés ne m'intéressent pas du tout.

Écrit par : Fred | 30/08/2010

J'ai effectivement fait l'acquisition de quelques guides (un)officiels, romans (antérieurs à la série ou non), etc...
...mais en terme de littérature téléphagique, ma préférence va sans conteste aux ouvrages théoriques (c'est vrai dans d'autres domaines, cela dit). Mon bible est le guide Totem, mais je pense aussi à mon encyclopédie des dorama, mon encyclopédie des séries de science-fiction, mes encyclopédies Star Trek (une généraliste, une autre DS9), mon recueil de citations Star Trek (toutes générations sauf Enterprise qui n'existait pas encore), les Miroirs Obscurs de Martin Winckler, une brève histoire de la télévision au Japon, un mémoire la relation affective qu'on construit avec une série, etc... En ce moment, mon épopée consiste à chercher des bouquins sur la télévision étrangère, avec une portée sociologique par exemple (mon prochain objectif, c'est une étude sur la construction de l'identité nationale via la fiction, dans les pays arabes, miam). Voilà, ça, ça m'intéresse quand même largement plus, comme lecture, que de la littérature de fiction. J'ai déjà les séries, pour la fiction, à quoi bon ?
Mais encore une fois c'est vrai dans d'autres domaines, par exemple j'ai acheté plusieurs livres sur l'histoire de la musique japonaise moderne (je recommande chaudement, à ceux que ça intéresse de près ou de loin, le Japrocksampler de Julian Cope qui est une merveille sur l'histoire du rock au Japon ; il y a un site qui en donne un avant-goût, clicky clicky).

Écrit par : ladyteruki | 30/08/2010

Ah les livres... Il n'y a pas tellement de rapport entre livres et séries pour moi. Dans certains cas, j'ai adoré des séries que j'aurai sûrement détesté lire (allergique au shojo manga et ses codes).
Mais comme j'ai souvent été déçue avec film/livre, je repousse gentiment série/livre même si quelques lectures croisées me tentent bien.

Après j'ai grandi avec les livres, peu importe les formats. Si un livre porte le nom d'une série, ça ne motivera pas mon achat. Je vais regarder l'auteur/le dessinateur, feuilleter, voir si ça vaut réellement le coup.

Sinon l'aspect télé dilué dans autre chose comme dans le bio de Kitano, ça me va.

Écrit par : Waxius | 30/08/2010

"La première option présente incontestablement un intérêt pour le téléphage, venant approfondir et faire perdurer la création télévisée. Si tant est qu'un certain soin y soit apporté, voilà un investissement qui s'impose de lui-même."
Je n'en suis même pas certain à vrai dire... Les comics de Buffy ? A quoi bon, puisque la série possède une véritable fin, bonne et qu'il n'y avait pas besoin de poursuivre l'aventure... Pour Angel, même si c'est plus abrupte, je ne vois pas l'utilité de poursuivre l'aventure... Et même si Veronica Mars (zut, y'en a ou pas finalement ?) s'était vu offrir une vraie fin en comics, je crois que ça ne m'aurait pas intéressé... Comme pour les remakes étrangers, j'y vois surtout là une question d'essence... Ou peut-être que c'est parce que je n'ai jamais vraiment su apprécier les comics (j'ai lu un ou deux Wonder Woman, une transposition de Tomb Raider)...

Même pour les mangas, je ne cherche pas particulièrement à lire ceux que j'aurai d'abord découvert en dorama (j'sais pas si c'est parce que c'est long, mais Hana Yori Dango, ça me viendrait pas à l'idée)... En fait, souvent, dans ces cas-là, comme pour les animés/mangas, je me contente facilement d'un des différents vecteurs, à voir celui qui arrivera en premier devant moi. Si c'est le manga, l'adaptation live ou animé aura plus de chance d'y passer. Dans le cas contraire, bizarrement, non (j'ai adoré l'animé Fullmetal Alchemist -1ère version- mais ça m'a pas pour autant donné envie d'aller lire le manga, bien que je sache que celui-ci est différent). Bref, un des mystérieux fonctionnement du téléphage (ou du Naka).

Quant à la lecture pure, c'est une question qui ne se pose pas vraiment en ce qui me concerne... Pas le temps de tout faire, donc lire... :D Il y a les magazines, les mangas et les sites internet pour ça. Il n'y a bien que les Agatha Christie que j'aurai lu avant d'en voir les adaptations live... J'ai aussi testé un roman Buffy, mais bon, je n'y ai pas trouvé d'intérêt.
J'avoue que de ce côté-là, je suis sans doute borné, la passerelle se fait vraiment que très rarement.

Écrit par : Nakayomi | 30/08/2010

@ Cybellah : Je crois qu'on a des modes de fonctionnement similaire. Ce serait tout à fait moi de découvrir un livre dans la foulée du visionnage de la série.
Après, j'ai parfois des scrupules à commencer par le livre, à cause des déceptions du passage livre => écran (cinéma comme série d'ailleurs).


@ Eclair : J'ai été traumatisée par certains romans de Stephen King que je dévorais en vacances dans une graaande et vieiiille maison, je crois que je n'ose plus jeter de coup d'oeil aux adaptations de ces classiques ! O:-)


@ Fred : Au moins, il n'y a pas de place au mélange des genres : les deux sphères culturelles sont indépendantes. En un sens, ça te permet de pleinement profiter de l'un comme de l'autre sans risquer d'interaction, qui pourrait gâcher le plaisir de l'un ou de l'autre.
Je lis beaucoup aussi de façon complètement indépendante des séries (surtout des romans et puis tout ce qui est biographies, etc.), mais c'est vrai que je me laisse aussi pas mal emporter par ce vecteur particulier.


@ Ladyteruki : Le billet sur les écrits "théoriques et analytiques" autour des séries est en friche dans mes brouillons (ce sera une sorte de 2ème partie) ; avec les Martin Winckler et autres références incontournables (et toutes les raisons qui rendent ces lectures nécessaires au téléphage). Aujourd'hui, c'était surtout concentré sur les différentes déclinaisons de l'histoire en terme de format, et savoir si tout s'apprécier de façon identique ou non.
N'empêche que j'envie ton dynamisme. Merci de nous faire partager toutes ces lectures à travers tes articles :-) De mon côté, tout ce qui contextualisation, ou écrit à portée sociologique et/ou historique, c'est un domaine qui m'intéresse énormément (malheureusement pas forcément toujours le temps de s'y consacrer, mais c'est un projet). J'ai pu en lire quelques-uns ; cette année, j'ai lu une histoire du western aux Etats-Unis et un article sur la portée du confucianisme dans les dramas coréens. A priori, mon prochain projet, ce devrait être "Television drama : realism, modernism, and British culture", de John Caughie. Mais je pense que ça ne sera pas avant Noël...


@ Waxius : Le choix de la sagesse en maintenant les deux sphères indépendantes. ^_^ Cela évite ainsi le risque de la déception (et les dilemmes pour savoir s'il faut lire tel ouvrage avant ou non).


@ Nakayomi : Tu es bien plus pragmatique que moi, qui suis la reine de la dispersion dans des formats en tout genre. ^_^ Je pense aussi que la téléphagie s'adapte aux habitudes de chacun. On aura plus de prédispositions à se tourner vers telle ou telle passerelle, ou à maintenir cette sphère indépendante, suivant la façon dont notre vie culturelle s'agence de façon globale.
Personnellement, j'ai probablement trop de sphères d'intérêt, de curiosité, et je me disperse beaucoup. Ce n'est pas forcément optimal, mais bon, ce sont mes habitudes. O:-)

Écrit par : Livia | 30/08/2010

Si possible (si le temps) (rarement), lire le livre avant la série,. En cours, ça se fait aussi, de type True Blood ou Emma. Après, oui, ça comble généralement mon manque de fille obsessionnée. (J'ai lu 2 bouquins Doctor Who et ils étaient franchement bien !)
J'ai le Bro Code parce que c'était une blague avec un copain, j'ai le bouquin Life On Mars.
J'aime lire, j'aime les séries, ça me paraît normal que les deux s'entremêlent.
(Hâte d'avoir un article sur musique et séries ! :))

Écrit par : Saru | 02/09/2010

Ce qui est tout de même marrant c'est que je me souvient à l'époque Buffy, il existait des romans en parallèle, romans dont je possède quasiment toute la collection, idem pour Charmed. J'adorais tout simplement! Je l'ai lisais quand la série n'était plus diffusée sur M6. Que de souvenirs...

Écrit par : Benjamin | 28/09/2010

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