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05/10/2013

(Pilote UK) The Wrong Mans : une comedy-thriller improbable et décalée

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BBC2 est officiellement ma chaîne préférée de cette rentrée 2013. Elle avait tout d'abord magnifiquement débuté le mois de septembre avec un marquant unitaire évoquant un journal satirique tenu dans les tranchées durant la Première Guerre Mondiale (The Wipers Times). Depuis, côté drama, Peaky Blinders confirme semaine après semaine tout le potentiel entrevu dans le pilote, rejouant les codes du period drama dans un registre de fiction de gangsters à l'atmosphère vraiment à part. Enfin, pour parachever le tableau, côté comédie, a commencé il y a une dizaine de jours une nouveauté qui était attendue : The Wrong Mans.

Créée par James Corden (Gavin & Stacey) et Mathew Baynton (Horribles Histories), The Wrong Mans est une co-production entre BBC2 et la plateforme de vidéo à la demande Hulu (concurrente de Netflix). Si la série sera disponible en novembre aux États-Unis, elle a débuté en Angleterre le 24 septembre 2013. Son pilote a réalisé une excellente audience sur la chaîne - plus de 3 millions de téléspectateurs, soit rien moins que la meilleure audience pour une comédie de BBC2 depuis le premier épisode de Extras en 2005. Il faut dire que The Wrong Mans promet un sacré mélange des genres, se réappropriant avec un humour décalé les codes du thriller.

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The Wrong Mans met en scène deux employés de bureau, on ne peut plus ordinaires, qui se retrouvent pris dans un engrenage criminel qui les dépasse. Un matin, en se rendant à pied au travail après une soirée arrosée, Sam Pinkett assiste à un accident de voiture. Tandis que l'automobiliste est évacué vers l'hôpital, un téléphone abandonné sonne non loin du lieu du crash. Pensant qu'il s'agit de l'appareil de l'homme accidenté, Sam le ramasse et y répond. Au bout du fil, une voix le menace : "Si vous n'êtes pas là à 5 heures, nous tuerons votre femme". Préférant tout d'abord ignorer cette histoire abracadabrante de preneur d'otage, Sam se confie cependant à Phil Bourne, un collègue. Ce dernier ne tarde pas à le convaincre de s'impliquer pour sauver la femme qui a été kidnappée. Décidant d'essayer de retrouver le propriétaire du téléphone, ils se rendent à l'hôpital. Les évènements s'enchaînent alors en prenant une tournure de plus en plus dangereuse. C'est bientôt leur vie que ces Wrong Mans vont devoir sauver.

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The Wrong Mans offre une mélange aussi improbable que savoureux de comédie et de thriller. Tout l'enjeu d'un tel concept était de trouver le juste équilibre entre ces deux genres : les deux premiers épisodes y parviennent sans difficulté, amusant le téléspectateur grâce à leur traitement par l'absurde des situations dans lesquelles plongent les deux protagonistes, tout en se montrant capable de conduire une incursion dans le suspense qui fonctionne. La narration oscille entre des ruptures inattendues, des chutes improbables qui prêtent à sourire, et une réappropriation des codes les plus classiques du thriller. Sur ce dernier point, le récit prend la peine de construire son intrigue mystérieuse, se payant même le luxe de conclure ses épisodes par des cliffhangers. Le téléspectateur se prend ainsi facilement au jeu d'une fiction où la légèreté se combine à des enjeux létaux, pour un cocktail tour à tour déroutant, rafraîchissant... et toujours détonnant.

L'autre attrait de la série tient au duo principal sur lequel elle s'appuie. Derrière des allures de sympathique buddy show, The Wrong Mans met en scène deux personnages qui tiennent plus des éternels perdants, avec toutes leurs limites, que des héros d'action sauvant la mise à la fin des situations périlleuses. Le scénario prend un malin plaisir à aller à rebours de ce que l'on peut attendre de tels protagonistes, se jouant des canons du genre. Prenant les mauvaises décisions, semblant toujours faire empirer les choses une fois le dangereux engrenage lancé, ils flirtent constamment avec la catastrophe pour finir par retomber momentanément plus ou moins sur leurs pieds. L'idée d'une telle série est notamment venue à ses créateurs - et interprètes - après avoir vu Burn After Reading des frères Coen, la filiation est perceptible. Tout en maniant un humour typiquement anglais, la série sait donc efficacement impliquer dans les aventures de Sam et Phil.

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Sur la forme, The Wrong Mans est une réussite. L'ensemble est bien filmé (la co-production a permis d'étoffer le budget), la réalisation assurée se révèle capable de trouver les bons dosages au milieu de tous les décalages d'un récit qui alterne et mélange la comédie et le suspense ponctué de scènes d'action. La mise en scène joue sur des codes qui empruntent aux deux genres, les détournant à l'occasion lorsqu'une scène d'action ou un passage revisitant un passage classique - comme une exécution - se termine par une chute autrement plus légère.

Enfin, côté casting, la série repose sur la dynamique qui s'installe immédiatement au sein de son duo central : en plus d'être les créateurs de la fiction, Mathew Baynton (Spy) et James Corden (Gavin & Stacey) en sont également les interprètes principaux. Le premier est celui par qui tout arrive, se laissant entraîner dans cette histoire presque malgré lui. Le second, au contraire, voit dans ce coup de téléphone improbable un signe du destin et une possibilité de se révéler en délaissant leur morose quotidien. La paire en fait des tonnes, et ça fonctionne bien, car les acteurs trouvent vite le bon rythme entre eux. A leurs côtés, on croise également Sarah Solemani (Him & Her, Bad Education), Tom Basden (Plebs), Paul Cawley, Chandeep Uppal et Jordan Long.

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Bilan : Investissant avec aplomb un registre de comedy-thriller des plus rafraîchissants, The Wrong Mans amuse le téléspectateur par son équilibre étonnant, fragile mais efficace, entre humour absurde et réappropriation des ficelles du récit à suspense. L'improbable duo principal précipité dans cet engrenage d'évènements dangereux est sympathique, allant complètement à rebours des canons attendus pour les héros de récit d'action. Le téléspectateur se prend donc progressivement au jeu d'une série qui apparaît comme un véritable hybride à la tonalité décalée très particulière. Le résultat est assez savoureux, plaisant à suivre. Bref, ma comédie de la rentrée !


NOTE : 7,5/10


La bande-annonce de la série :


22/09/2012

(UK) Bad Education, saison 1 : une comédie scolaire drôle et rafraîchissante

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Comme vous le savez, je regarde peu de comédies. C'est donc un mini-évènement quand je tombe enfin sur une que j'apprécie. Si j'ai cessé d'essayer de tester les sitcoms américaines, je donne toujours régulièrement leur chance aux dernières nouveautés anglaises. En cette rentrée, plusieurs avaient pour cadre un milieu propice à l'humour, l'éducation : il y avait l'école primaire du point de vue des parents avec The Gates sur Sky Living, dont le pilote, sans être déplaisant, ne m'a pas convaincu de poursuivre ; et le lycée du point de vue enseignant avec Bad Education, au premier épisode autrement plus percutant.

Pourtant les comédies de BBC3 et moi, c'est surtout, il faut l'avouer, une longue histoire d'incompréhension mutuelle. Mais pour une fois, ces dernières semaines ont été celles de la réconciliation devant Bad Education. Cette dernière a débuté le 14 août 2012. Sa première saison, comptant 6 épisodes, s'est donc achevée cette semaine (le 18 septembre). La série a rencontré son public, battant même le record d'audience de la chaîne du meilleur lancement pour une comédie. Elle a d'ores et déjà été renouvelée pour une seconde saison. Pour ma part, j'ai été conquise dès le pilote, et la suite ne m'a pas déçue.

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Bad Education met en scène un jeune enseignant, Alfie, aux méthodes pour le moins inclassables. Partisan du moindre effort, faisant toujours preuve d'un pragmatisme assumé et d'une irresponsabilité chronique, il enchaîne les idées farfelues et modes d'enseignement alternatifs. Rivalisant d'immaturité face à des élèves avec lesquels les réparties fusent, Alfie n'a rien de l'image que l'on se fait normalement d'un professeur. Mais, du fait de son style à part, il n'en est pas moins apprécié par la plupart de ses élèves qu'il inclut dans ses nombreuses combines, notamment pour tenter de gagner le coeur de Mrs Gulliver qu'il essaie par tous les moyens d'impressionner. Bénéficiant du soutien sans faille du directeur de l'établissement, il doit cependant se méfier de la rigide directrice adjointe qui n'adhère pas du tout à son approche "je-m'en-foutiste" revendiquée.

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Bad Education est une série qui choisit d'exploiter pleinement un cadre scolaire aux contours caricaturaux assumés. Dans sa construction et dans la distribution des rôles qui s'opère, elle apparaît de premier abord extrêmement classique et donc familière. C'est assez révélateur d'ailleurs que des parallèles puissent facilement être établis avec la dernière fiction scolaire que j'ai visionnée, Rita, très différente dans sa tonalité autrement plus dramatique et posée, mais n'en partageant pas moins avec Bad Education un certain nombre de ficelles narratives caractéristiques. La série n'innove ainsi pas par l'approche de son sujet, assumant les stéréotypes rejoués, et investissant des dynamiques connues : on y retrouve pêle-mêle la figure de l'enseignant atypique, la complicité pouvant naître au sein d'une classe avec cette figure d'autorité qui n'en est pas vraiment une, l'ennemi représenté par la sous-directrice psychorigide, et même une pointe de relationnel avec les tentatives de séduction de la jolie collègue. Tous les ingrédients utilisés ont déjà été vus, mais l'atout de Bad Education est d'y apporter une touche personnelle opportune : une fraîcheur et un humour décalé qui fonctionnent.

Pour ce faire, la série bénéficie d'un rythme de narration rapide, qui ne laisse aucun temps mort, tout en sachant bien ménager les chutes qui conviennent aux imbroglio dans lesquels plonge Alfie. De manière générale, la fiction n'aime rien tant qu'explorer toutes les facettes d'un comique de situation souvent drôle, construisant de longs développements sur des qui pro quo, recherchés ou non. Elle n'hésite pas non plus à exploiter la particularité du personnage d'Alfie. Multipliant les idées saugrenues et autres plans initiés spontanément, qu'il s'agisse d'échapper à ses responsabilités ou d'attirer l'attention de Mrs Gulliver, le jeune homme semble s'employer pour prendre rebours toutes les attentes légitimes du téléspectateur face à un professeur. La dynamique avec ses élèves, qu'il n'hésite pas à instrumentaliser à ses propres fins avec une vision purement utilitariste, est assez savoureuse. Plus globalement, c'est l'ensemble des situations mises en scène, y compris au sein de l'équipe enseignante, qui font mouche par leurs excès, les tournants et chutes inattendus et autres développements absurdes occasionnés. Bad Education réussit d'autant plus son pari que ses personnages n'en restent pas moins foncièrement attachants : qu'il s'agisse d'Alfie ou de son groupe d'élèves, on se prend d'affection pour ce petit univers créé et la fidélité du téléspectateur est vite assurée.

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Si Bad Education fonctionne, elle ne serait sans doute pas aussi enthousiasmante sans son casting qui répond parfaitement aux attentes, et s'approprie à merveille les différents rôles marquants que l'on retrouve dans la distribution. Jack Whitehall (Fresh Meat) est parfait dans le rôle d'Alfie, capturant le maniérisme et l'immaturité de cet enseignant qui n'en est pas moins aussi exaspérant que sympathique. Du côté enseignant, Mathew Horne (Teachers, The Catherine Tate Show, Gavin & Stacey) s'en donne aussi à coeur joie dans un rôle de directeur de l'établissement excentrique : la dynamique entre les deux amis donne d'ailleurs des scènes très réjouissantes. De même, Sarah Solemani (Him & Her) incarne comme il se doit l'enseignante compréhensive et posée ; tout l'opposé de Michelle Gomez (Green Wing) dont les excès correspondant bien à la figure ambitieuse et caricaturale de la directrice adjointe tout de noir vêtue. Du côté des élèves de la classe d'Alfie, ils sont également bien castés, contribuant à la dynamque de classe décalée dans laquelle la série s'épanouit. On y croise notamment Nikki Runeckles, Jack Bence, Kae Alexander, Ethan Lawrence, Charlie Wernham, Jack Binstead et Layton Williams.

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Bilan : Comédie en milieu scolaire qui se réapproprie des ficelles très classiques, pour mieux les détourner et s'en amuser de façon décalée, Bad Education est une série rafraîchissante et amusante. De ce divertissement excessif et rythmé, on retient des personnages hauts en couleur et un sens très affuté de la répartie, le tout en parevenant à créer un cadre qui reste attachant et donne envie de revenir. Bref, une combinaison comique qui fonctionne. Vivement la saison 2 !


NOTE : 7/10


La bande-annonce de la série :

13/09/2010

(Pilote UK) Him & Her : entre essai conceptuel et fiction expérimentale sur le couple

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S'il est bien un mystère de la télévision britannique qu'il me reste encore à percer à ce jour, c'est le créneau dans lequel s'inscrivent certaines comédies que propose chaque année la BBC. Elles ont l'art de me faire passer une demi-heure de perplexité devant mon petit écran, incapable de véritablement classer la fiction qui se déroule sous mes yeux, ni de savoir comment réagir alors que les minutes s'étirent en longueur, promptes à générer de vertigineuses introspections téléphagiques. Car elles suscitent souvent en moi une rafale de questionnements que la lecture des reviews des médias UK ne parvient jamais véritablement à éclaircir. Était-ce vraiment pensé comme une comédie devant faire rire ? Y-a-t-il comme un décalage culturel qui m'échappe ?

Vous connaissez mon faible attrait pour le genre "comédie" dans sa globalité. Cependant j'essaie de faire des efforts. Histoire d'avoir ma conscience téléphagique en paix, une manière de m'excuser par avance de rayer automatiquement des nouveautés à tenter toutes les sitcoms américaines. Je continue donc, de façon régulière sans pour autant verser dans l'exhaustif, à m'installer devant certains pilotes de ces fictions d'outre-manche, généralement plus motivée par le casting que par le concept qui verse rarement dans l'originalité. Je ne m'explique pas vraiment cette obstination, si ce n'est un optimisme déraisonnable qui me fait espérer qu'un jour, je trouverai une comédie à regarder.

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Him & Her
, dont le premier épisode était diffusé lundi dernier, ne sera cependant probablement pas celle qui me réconciliera avec cette télévision-là. De quoi envisageait-elle de nous parler ? Se présentant comme volontairement a-romantique, souhaitant bousculer les images idéalisant la vie de couple afin d'en croquer une vision plus "réaliste" et terre-à-terre, elle met donc en scène le quotidien de deux jeunes amoureux, ayant autour de la trentaine, Steve et Becky. Aucune originalité particulière, si ce n'est donc la volonté d'afficher un profond attachement à relater une réalité assez neutre, mais sensée sans doute trouver un écho particulier auprès du public visé.

Ce pilote nous relate une matinée de farniente pour nos deux personnages principaux, où le projet envisagé de passer du bon temps au lit est perturbé par leurs connaissances qui ne cessent de les importuner, de la soeur en pleine crise amoureuse au voisin envahissant. Au vu de la minceur du concept de départ et de la thématique qui allait être centrale lors de ce premier épisode (le sexe), Him & Her va pourtant faire preuve de plus d'habileté que ce que les premières minutes m'avaient fait craindre. S'inscrivant dans un registre volontairement intimiste, l'écriture parvient à un étrange et fragile équilibre, pas inintéressant, entre une approche directe à l'excès et une certaine innocence dans la façon d'être des personnages. Il y a une forme de tact, presque une pudeur, assez indéfinissable dans la tonalité adoptée, comme une étrange retenue qui confère à l'ensemble un parfum proche de l'innocence, donnant un rendu assez étonnant, plus recherché qu'il n'y parait.

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La série ne cherche pas à provoquer, optant pour un déroulement suivant un ronronnement sans accroc. Nul ne doute qu'elle revendique et assume cette sobriété brandie en étendard ; seulement, si on ne peut pas lui reprocher d'en faire trop, elle va s'échouer sur l'écueil majeur de son parti pris narratif. Vouloir présenter sans le romancer un quotidien quelconque, pourquoi pas. Sauf que nous sommes quand même dans une série, cadre dans lequel il est nécessaire de maintenir un minimum de rythme, avec un contenu présentant un minimum de consistance pour retenir l'attention du téléspectateur. Or, au cours de ce pilote, Him & Her se noie surtout dans une routine creuse que l'on ne sait trop comment appréhender.

Cette impression diffuse d'électro-encéphalogramme désespérement plat - source de relatif ennui transformant votre perception du temps qui s'écoule - est confortée par l'absence de ce qui devrait, en théorie, être le coeur d'une comédie, à savoir, l'humour. Oh, l'épisode suscite bien quelques vagues sourires, les rares fois où il y a une rupture de rythme réussie - la scène de l'araignée ou la façon dont Becky s'y prend pour faire accepter la venue de sa soeur à Steve -, mais c'est trop peu pour 30 minutes de huis clos dans ce petit appartement qui sert de seul décor. Les acteurs n'y pourront rien, alors même qu'il n'y a vraiment rien à redire sur l'interprétation solide du duo phare, Russell Tovey (Little Dorrit, Being Human) et Sarah Solemani (Roman's Empire) trouvant instantanément le ton juste et parvenant à retranscrire une belle complicité à l'écran. 

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Bilan : Ce pilote de Him & Her laisse donc une impression très mitigée. D'une part, il fait preuve d'un réel tact et d'une certaine habileté à mettre en scène un quotidien, avec une atmosphère où pointe une certaine innocence ou insouciance, alors même que les sujets abordés auraient pu être propices à des développements lourds et indigestes. Mais, d'autre part, il échoue à intéresser à la monotonie de cette routine ordinaire, qui sonne finalement trop creuse pour retenir l'intérêt du téléspectateur.

Him & Her, c'est une approche télévisée expérimentale sur le couple dont l'intention n'était pas mauvaise (et l'équilibre dans la tonalité notamment mériterait d'être revu), mais le résultat est trop inconsistant pour le format d'une série, même avec peu d'épisodes.


NOTE : 4/10


Un extrait (une histoire d'araignée...) :