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31/07/2011

(Pilote NZ) Nothing Trivial : une dramédie adulte et attachante

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J'ai beau essayer de suivre ce que j'appelle une "sériephilie sans frontières", il y a toujours des pays envers lesquels une inclination naturelle se développe. Je ne saurais pas vous expliquer pourquoi l'Angleterre, plutôt que les États-Unis. Pourquoi la Corée du Sud, plutôt que le Japon. Ou bien, dans le cas qui nous intéresse aujourd'hui, pourquoi la Nouvelle-Zélande, plutôt que l'Australie. Mais c'est ainsi. Car visionner le pilote de Nothing Trivial n'a fait que confirmer l'affection que j'éprouve pour la télévision néo-zélandaise : de This is not my life à The Almighty Johnsons, j'y retrouve une atmosphère, un style... un confort particulier, qui me donne envie de revenir la semaine suivante.

Nothing Trivial a débuté le 20 juillet 2011 sur la chaîne Tv One. Commandée pour une saison de 13 épisodes, on retrouve une équipe familière à sa création : Rachel Lang et Gavin Strawhan. Ces scénaristes étant plus ou moins à l'origine de toutes les séries néo-zélandaises que j'ai eu l'occasion de visionner (ce qui n'est pas un nombre très élevé), je ne sais trop comment apprécier dans quelle mesure ces fictions reflètent le style d'une télévision nationale, ou de ses auteurs. Mais l'essentiel est ailleurs : même si Nothing Trivial ne révolutionnera pas son genre, c'est une dramédie adulte et attachante d'où émane une chaleur humaine particulière qui ne laisse pas indifférent.

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Essayant d'échapper aux conseils trop appuyés d'une mère envahissante qui ne fait que pointer combien sa vie sentimentale est un désastre et qu'il sera bientôt trop tard pour y remédier, Catherine se réfugie, pour lire, dans un bar où se déroule un "pub quiz" : chaque semaine, plusieurs équipes s'y affrontent sur des questions de culture générale et autres devinettes de pop-culture. Comme ils se sont installés à sa table, Catherine rencontre ce soir-là quatre autres personnes venues également s'évader de leurs soucis quotidiens, et notamment d'une vie amoureuse en ruine. Au cours de la soirée, chacun se prend peu à peu au jeu, et à l'enjeu.

Nothing Trivial, c'est donc une rencontre à un "pub quiz" qui va devenir le rendez-vous hebdomadaire, permettant à ces cinq adultes de passer du bon temps, loin des tracas du quotidien. La soirée que nous faire vivre le pilote se déroule dans une atmosphère aussi joyeusement animée, que sacrément alcoolisée, agrémentée de flashbacks qui nous introduisent l'histoire de chaque personnage, nous expliquant leurs soucis des dernières semaines et, plus généralement, comment et pourquoi, ils sont venus au "pub quiz". C'est une tranche de vie, humaine, confortable et directe, qu'ils font finalement partager avec le téléspectateur.

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Restant dans les sentiers les plus classiques de la dramédie adulte sentimentale, Nothing Trivial reprend les thèmes traditionnels du genre, avec des figures qui sont familières : de la célibataire endurcie parce que trop exigeante à celle qui semble ne jamais savoir choisir la bonne personne, en passant par celui dont le couple est en train de se défaire irrémédiablement. Pourtant, dès ce pilote, la série parvient à faire naître une empathie particulière à l'égard de ces personnages. Cela s'explique par la simplicité, mais aussi la relative sobriété, avec lesquels cette dimension relationnelle est mise en scène. Toutes ces situations renvoient une impression de proximité, le sentiment que l'on pourrait tous passer par là, et c'est ce ressenti qui fait que le téléspectateur va facilement se glisser à leurs côtés.

Pour appuyer cet aspect très humain, la série dispose en plus d'un atout particulier qui fait toute son originalité : celui de mettre en scène un "pub quiz" autour duquel vont se réunir et se lier d'amitié cinq personnes très différentes, dont le point commun principal est la douleur qu'ils partagent en songeant à l'état de leur vie sentimentale. Le cadre du bar offre une occasion de s'évader, en fuyant la solitude qui fait glisser trop facilement les introspections vers de pesants auto-apitoiements. A mesure que la soirée avance, une dynamique se crée peu à peu, dans les tensions comme dans les potentialités de liens qui s'esquissent. Chacun se prend au jeu de la compétition, finissant par dépasser ses réticences initiales pour s'unir dans un but commun : celui d'essayer de gagner. La force de la série, c'est que l'enthousiasme pour le "pub quiz" se révèle des plus contagieux. Comme intégré, le téléspectateur devient, au fil du pilote, le sixième membre, extérieur mais tout aussi impliqué émotionnellement, au sein de cette bande d'amis en gestation. C'est ainsi que l'on se surprend à sourire franchement devant l'explosion de joie qui accompagne la réussite finale à la dernière série de trois questions : la chaleur humaine de cet instant va droit au coeur. Quelque part, c'est aussi le téléspectateur qui se requinque aux côtés de ces protagonistes, et, mine de rien, ça fait sacrément du bien. 

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Sur la forme, si Nothing Trivial ne présente pas de particularité quant à sa réalisation, classique, avec des cadres généralement serrés et peu de plans larges, c'est par sa bande-son qu'elle installe son identité. Recourant naturellement à des courts morceaux musicaux, accompagnant les scènes ou servant de transition entre certains passages, elle dispose d'un accompagnement musical omni-présent, renforçant la légèreté de sa dynamique de dramédie, mais sans jamais en faire trop, ou verser dans des excès "clipesques".

Enfin, Nothing Trivial rassemble quelques têtes familières du petit écran néo-zélandais : suivant les traces d'un "buddy show", le groupe d'amis qu'elle met en scène intéragit avec un naturel appréciable. Les tensions, comme les affinités qui peuvent transparaître, sonnent justes. On retrouve réunis devant la caméra Blair Strang (Shortland Street, Go Girls), Nicole Whippy (Outrageous Fortune), Shane Cortese (Outrageous Fortune), Tandi Wright (This Is Not My Life, Shortland Street) et Debbie Newby-Ward (Shortland Street).

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Bilan : Le pilote de Nothing Trivial se termine le sourire collé aux lèvres, avec l'envie soudaine de se verser un verre de vin, tout en souhaitant très rapidement retrouver cette bande d'amis et le souffle caractéristique de la compétition du "pub quiz". Dramédie relationnelle confortable et chaleureuse, cette première introduction réussit à séduire par sa vitalité, mais aussi par l'empathie naturelle qu'elle engendre. Ce n'est pas un chef d'oeuvre, ni une fiction marquante en tant que telle, mais c'est une série qui se visionne de manière très agréable, et dont la dynamique d'ensemble fait chaud au coeur. En fait, Nothing Trivial s'apprécie pour son humanité, et c'est déjà beaucoup. Tous les téléspectateurs n'y trouveront pas leur compte, c'est certain, mais voilà bien un pilote qui a su me parler et me toucher : n'est-ce pas là l'essentiel ?


NOTE : 6,75/10


La bande-annonce de la série :

19/09/2010

(Pilote NZ) This is not my life : un mystérieux thriller avec une pointe de sci-fi


You may find yourself in another part of the world.
You may find yourself in a beautiful house, with a beautiful wife.

You may ask yourself, well, how did I get here ?

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La téléphagie a cela de rassurant qu'elle repose sur une réalité télévisuelle particulièrement riche et éclectique. D'où, si tant est qu'on creuse un peu, il est peu probable que l'on revienne complètement bredouille de ses explorations. Comme je vous le disais jeudi, ces deux premières semaines de septembre n'ont pas été très concluantes en terme de nouveautés. Le coup de blues sériephile commençait à poindre, en attendant peut-être le vrai lancement de la rentrée, ce soir, aux Etats-Unis. Mais la nuit de vendredi m'a remis du baume au coeur. J'ai poursuivi mes voyages téléphagiques pour mon plus grand bonheur. Non seulement j'ai craqué pour un coup de coeur japonais dont j'aurais l'occasion de vous reparler ultérieurement, mais j'ai aussi mis les pieds dans une toute nouvelle contrée jusqu'alors inexplorée : la Nouvelle-Zélande. Avec la critique du jour, c'est l'occasion d'inaugurer une nouvelle catégorie "Pilotes océanie" (ce qui me permettra d'y inclure les productions australiennes).

C'est un commentaire de Melysandre, relatif aux nouveautés de la saison à découvrir, qui avait éveillé ma curiosité il y a de cela quelques semaines. Je lui adresse encore une fois tous mes remerciements car voici bien une série qui était passée inaperçue à mon radar et dont je n'avais retenu aucun écho sur les sites que j'ai l'habitude de fréquenter : elle s'appelle This is not my life. Créé par Gavin Strawhan et Rachel Lang, dont les noms sont notamment associés aux séries Go Girls et Outrageous Fortune, ce mystérieux thriller, dont 13 épisodes ont été commandés, est diffusé sur la chaîne TV One depuis le 29 juillet 2010.  Et, au milieu de ces si exotiques salutations maori qui apportent une touche de dépaysement à ce show anglophone ("kia ora !"), son pilote - d'une durée d'1h30 - s'est assuré de ma fidélité pour la suite de la série.

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This is not my life se déroule dans un futur proche, puisque nous sommes en 2020. C'est suffisant pour s'offrir un cadre d'anticipation soft sans basculer dans de la science-fiction gadgétisée à outrance. L'histoire débute un matin qui aurait pu être ordinaire. Alec Ross se réveille dans une chambre d'une confortable villa, sans le moindre souvenir en tête. Il ne sait ni qui il est,  ni même où il est... Sur le qui-vive, il est pourtant accueilli en descendant dans la cuisine par l'image d'Epinal d'une parfaite petite famille en train de prendre son petit-déjeuner en se chamaillant. Mais s'ils s'introduisent comme tels, il ne reconnaît ni son épouse, ni ses enfants, sa mémoire demeurant désespérément vierge de toute information. Réagissant instinctivement, il panique, cherchant à s'éloigner de ce cadre étranger... pour découvrir toute une ville aux allures policées à l'excès, du nom de Waimoana. Un lieu qui n'évoque absolument rien en lui.

Ce réveil compliqué le conduit, logiquement, à l'hôpital, pour voir le médecin de famille, sur l'insistance de sa femme. On lui raconte alors qu'il a souffert d'un choc à la tête la veille, ce qui pourrait expliquer cette étrange amnésie. Une simple opération chirurgicale devrait corriger cela. Mais la méfiance d'Alec glisse peu à peu vers une sourde paranoïa que viennent alimenter certaines remarques, poussant l'homme à s'enfuir. La découverte des règles qui régissent cet endroit, l'impossibilité manifeste de le quitter rapidement évidente, nourrissent les doutes d'Alec, sans qu'il puisse cependant faire quoique ce soit lorsque les infirmiers de l'hôpital le retrouvent enfin.

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Le lendemain matin, Alec se réveille dans la même maison, devant le même cadre pseudo-idyllique. Il n'a aucun souvenir des évènements du jour précédent. S'il reste un peu confus, cette fois, lorsque ses yeux se portent sur le visage de son épouse, les souvenirs reviennent en cascade. Alors qu'il reprend peu à peu confiance en la tangibilité du monde qui l'entoure, tout est remis en cause par un bien étrange enregistrement vidéo qu'il retrouve. Avant d'être repris par les infirmiers, il s'était enregistré, insistant biien sur le fait qu'il n'est pas "Alec Ross" et que "ce n'est pas sa vie"...

Dans le cadre si surveillé de Waimoana, il va devoir redoubler de prudence pour percer le mystère que cette ville dissimule, afin de découvrir qui il est vraiment, mais aussi ce qui se cache derrière le vaste mensonge que semblent être leurs vies manipulées. 

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L'atout majeur de This is not my life réside incontestablement dans l'efficacité avec laquelle son mystère va être posé. L'ambiance  générale de la série prend rapidement un tour résolument paranoïaque, le moindre détail le plus anecdotique faisant naître la suspicion dans l'esprit d'un téléspectateur qui est prend naturellement fait et cause pour Alec Ross. Si cette atmosphère poussant à la sur-interprétation pouvait faire craindre un recours excessif aux sous-entendus, la fiction va bâtir son intrigue sur des faits tangibles.  S'il demeure une part de non-dit, d'inexpliqué, si des ressorts nous échappent encore, en raison du manque de certaines informations, la série, elle, ne tergiverse pas : notre inquiétude se trouve rapidement confortée par les évènements auxquels nous assistons. 

En fait, en terme de filiation téléphagique, reconnaissons qu'il règne incontestablement comme un faux air du Prisonnier sur la ville si parfaite de Waimoana. Même si son cadre lui est propre, il est difficile de ne pas faire de parallèles avec cette série - voire avec d'autres fictions déclinant ce thème de la ville factice où le héros s'inscrit en porte-à-faux, comme The Truman Show. On retrouve ainsi dans This is not my life un certain nombre de thématiques et de ressorts narratifs familiers, qu'elle est cependant en mesure de se réapproprier de manière convaincante. L'approche reste classique, mais n'en est pas moins efficace.

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Au fur et à mesure que le pilote progresse, l'indubitable impression d'artificialité de la ville se renforce  donc. L'évidence que quelque chose cloche s'impose à Alec, comme au téléspectateur. Dans cette culture du mystère, la force de la série va finalement résider dans sa simplicité. De façon imperturbable et solide, elle capitalise et explore son concept. Inutile de trop en faire dans un suggestif qui deviendrait rapidement lourd, pas besoin d'étirer inutilement les choses en longueur... Ce premier épisode ne perd pas de temps en exposition inutile, mené sur un rythme enlevé. Une pointe d'action, des drames, la perte de certains repères, les nerfs qui lâchent, tout s'enchaîne efficacement et les suspicions du héros se confirment.

Ce pilote apporte ainsi au téléspectateur suffisamment d'évènements concrets pour offrir de solides fondations à cette atmosphère de thriller qu'il distille. Mine de rien, c'est toute une mythologie qui s'esquisse avec un minimum de ressources. Par rapport à d'autres séries du genre qu'on a trop souvent vu s'égarer dans les méandres creuses d'une introduction pompeuse, voici une approche directe qui a le mérite d'être rafraîchissante. Qui est Harry ? Quel est ce lieu ? Comment les forces de sécurité de la ville sont-elles en mesure d'exercer une surveillance permanente sur chacun ? Et, peut-être la plus troublante des questions, qui conclut l'épisode, comment est-il possible de "remplacer" un adolescent par un autre, manipulant non seulement la mémoire  de ce dernier, mais également celle de chaque habitant ? Au terme de cette heure et demie, nous aboutissons donc à un intrigant mystère. Toutes les questions, qui se bousculent dans la tête d'un héros soudain écrasé par l'ampleur du phénomène auquel il est confronté, trouvent un écho particulier auprès d'un téléspectateur à la curiosité plus qu'aiguisée. De quoi s'assurer de sa fidélité pour la suite. 

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Par ailleurs, un autre aspect mérite d'être salué, il s'agit de la manière dont This is not my life construit son cadre, permettant de renforcer son ambiance confusément troublante. Je ne sais pas quel est l'état de santé financier de l'industrie télévisuelle néo-zélandaise, mais il est évident que la série n'a pas à sa disposition des moyens budgétaires démesurés. Toute la difficulté va être de parvenir à mettre en scène une série de semi-anticipation, se déroulant dans une décennie, avec un minimum d'effets spéciaux.

Si la technologie subit quelques améliorations, la série n'essaye pas de se lancer dans une surenchère perdue d'avance dans cet aspect gadgétisé, n'étant pas en mesure de re-créer un cadre futuriste à la Caprica, par exemple. C'est par sa seule esthétique - particulièrement soignée - que This is not my life va parvenir à un résultat sobre mais abouti, qui est loin d'être inintéressant. Le décor est épuré, presque clinique. Une impression que renforce la photographie de la série : celle-ci se décline dans des couleurs pastels froides, à forte dominante de blanc, de bleu et de gris. Cela accentue le côté excessivement policé et lisse renvoyé par cette ville, permettant ainsi de jouer sur le contraste entre cette apparente perfection qui sonne faux et les secrets qui sommeillent derrière, masquant des réalités plus perturbantes. 

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Sur la forme, This is not my life propose donc une oeuvre travaillée et recherchée. Ses moyens limités ne l'empêchent pas de faire preuve d'initiative et de savoir pleinement exploiter tout le potentiel qu'elle a à disposition pour délivrer un cadre qui apporte une réelle valeur ajoutée. De manière générale, la réalisation demeure classique, tout en s'offrant un certain nombre de plans plus larges qui illustrent l'effort réalisé pour poser une ambiance. Si la bande-son, surtout instrumentale, n'est pas des plus maîtrisée, donnant parfois l'impression d'être un peu brouillonne, elle ne dépareille cependant pas.

Quant au casting, la performance d'ensemble est globalement solide. On retrouve en tête d'affiche un  acteur familier des téléphages, Charles Mesure (Xena/Hercule, Preuve à l'appui, Outrageus Fortune, V). Si j'étais un peu sceptique au départ, j'ai été assez agréablement surprise par la densité de son jeu ; il s'impose en effet de façon plutôt subtile et assez crédible. A ses côtés, Tandi Wright (Seven Periods with Mr Gormsby, Serial killers) incarne sa femme. Tania Nolan (Go Girls) joue une docteur des plus troublantes.

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Bilan : Construit comme un thriller, le pilote de This is not my life se charge de nous introduire dans un mystère des plus intrigants. Posant efficacement les bases de sa mythologie, l'épisode exploite pleinement tous les (modestes) moyens qui sont à sa disposition pour aiguiser la curiosité d'un téléspectateur rapidement happé par cette ambiance paranoïaque et inquiétante. Derrière ses faux airs d'un Prisonnier où viendrait poindre une touche d'anticipation futuriste, il est impossible de savoir dès à présent quelle orientation prendra This is not my life. Basculera-t-elle pleinement dans la sphère de la science-fiction ? Est-ce une  intervention humaine ou venue d'ailleurs qui se cache derrière la ville de Waimoana et ses allures paradisiaques ? Voici en tout cas une fondation solide pour débuter une série.

En résumé, This is not my life est une agréable surprise et une première incursion réussie dans la télévision néo-zélandaise. Elle sait capitaliser sur son concept de départ très fort sans tergiverser. C'est aussi dans cette simplicité et cette sobriété que réside sa force, évitant la tentation à laquelle ne surent pas résister d'autres fictions du genre trop promptes à étaler des ambitions pompeuses qu'elles ne purent jamais confirmer.


NOTE : 7/10


La bande-annonce de la série :