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01/02/2012

(K-Drama / Pilote) History of the Salaryman : une enthousiasmante comédie noire dans le monde de l'entreprise


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Poursuivons l'exploration des nouveautés du pays du Matin Calme en ce mercredi asiatique. Il semblerait en effet que l'année 2012 commence sous les meilleures auspices dans le petit écran sud-coréen. En ce mois de janvier, j'avais classé History of the Salaryman dans la catégorie des "curiosités à tester", tant les bandes-annonces et les affiches promos (quelque peu étranges/inclassables) m'intriguaient tout en me laissant circonspecte. C'était un peu le genre de drama dont on ne sait trop quoi attendre tant l'ensemble semble déroutant, et au fond, c'était peut-être ce trait spécifique qui était le plus excitant a priori : où allait-on mettre les pieds ?

Pour le savoir, il a fallu attendre la diffusion qui a commencé le 2 janvier 2012 sur SBS, les lundi et mardi soirs. La série devrait comprendre 20 épisodes au total. Il faut préciser que l'équipe à l'origine de ce drama n'est pas un duo inconnu, puisque c'est celle à qui l'on doit Giant. Si History of the Salaryman a débuté assez timidement et que ses audiences restent très moyennes et aléatoires, je ne vais pas faire durer le suspense : j'ai été très agréablement surprise par les premiers épisodes de ce drama, lequel s'impose comme mon premier coup de coeur de l'année. En espérant qu'il poursuive sur ces bases enthousiasmantes !

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History of the Salaryman nous plonge dans le milieu ultraconcurrentiel de grands conglomérats industriels, notamment pharmaceutiques. C'est au sein du groupe Chunha que le drama se déroule principalement. S'il est dirigé d'une main de fer par le patriarche Jin Shi Hwang, ce dernier songe à sa succession : peu confiant dans les capacités de son ambitieux fils, il espère pouvoir compter sur sa petite-fille, Baek Yeo Chi. Mais cette dernière, excentrique jeune femme trop gâtée, se désintéresse complètement de ces affaires. Dans le même temps, cependant, en dépit des tensions internes, le groupe Chunha développe un nouveau médicament qui pourrait considérablement allonger l'espérance de vie. C'est au cours des essais cliniques du produit, dont la direction est confiée à Cha Woo Hee, que nos principaux protagonistes vont avoir  l'occasion de se rencontrer pour la première fois.

Rêvant d'un emploi stable dans une grande entreprise, Oh Yoo Bang enchaîne pour le moment les petits boulots sans parvenir à trouver sa voie. Finalement, une éventuelle opportunité s'ouvre lorsqu'un cadre de Chunha lui donne pour mission d'infiltrer les essais cliniques afin d'extraire un échantillon du produit miracle inventé. Mais Yoo Bang n'est pas le seul à se trouver diligenté sur place avec une mission similaire : un directeur d'un groupe concurrent, Choi Hang Woo, se fait également admettre dans le même but. Finalement, les effets secondaires du médicament et la découverte (erronée) d'un autre espion industriel précipite la fin du programme (et de la carrière de Woo Hee). Une scène de fureur de Yeo Chi, et la révélation du déroulement du test, achèveront de faire échouer le lancement du produit.

Suite à tous ces évènements, Yoo Bang reçoit un soutien inattendu pour réussir l'examen d'entrée au sein du groupe Chunha. Il a la surprise de retrouver dans son service la caractérielle Yeo Chi, punie pour ses excès d'impertinence et devant désormais accepter le statut de simple salariée. Pendant ce temps, Hang Woo continue d'oeuvrer en coulisse pour la chute du groupe Chunha afin de venger la mort de son père, dont le suicide serait lié au président actuel de l'entreprise.

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Le premier aspect marquant de History of the Salaryman tient à sa richesse de tons. Le drama se révèle en effet être un cocktail détonnant de différents genres, le tout porté par une écriture qui témoigne d'un vrai sens du rythme narratif, ne laissant jamais place à aucun temps mort. Il propose un mélange de thèmes classiques du petit écran sud-coréen, comme l'opposition des classes sociales, les liens personnels naissant peu à peu de premières rencontres antagonistes nourries de qui pro quo, mais aussi des thèmes d'héritage familial et de vengeance... Tout en empruntant ses codes à la comédie, sans hésiter à faire dans le burlesque, la série nous plonge également dans les coulisses de luttes de pouvoir internes et de concurrence, entre et au sein des grandes entreprises. Elle délivre alors des scènes au cours desquelles le drama semble plus emprunter son art des intrigues et des complots, des alliances et des retournements, à un sageuk. Et les confrontations ont les accents de véritables batailles ayant pour cadre l'entreprise. Le résultat, très dense, surprend dans le bon sens du terme.

Il faut dire que ce drama a une façon d'assumer certaines situations les plus farfelues avec un aplomb et un naturel qui s'avèrent très enthousiasmants. Dès les scènes d'ouverture - il débute sur un classique flashforward -, History of the Salaryman s'impose dans un registre prenant et rafraîchissant qui se complaît dans un certain humour noir assumé et qui sait exploiter toute la palette de tonalités à sa disposition. La série captive par sa capacité à manier l'absurde et l'auto-dérision, ne reculant devant aucun ridicule, ni excès théâtralisés, tout en pouvant basculer la minute d'après dans un passage autrement plus sérieux où l'émotionnel prédomine. Le soin apporté aux détails des mises en scène offre aussi son lot de moments proprement jubilatoires. Dans les premiers épisodes, le destin "exceptionnel et tragique" de la fameuse poule du président du groupe Chunha, cobaye du produit miracle, illustre parfaitement cette faculté à flirter avec les extrêmes, en repoussant les limites et en provoquant pour mieux capturer l'attention d'un téléspectateur surpris, sans pour autant jamais en faire trop. 

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Outre ces mélanges osés et dosés, la réussite de History of the Salaryman tient à ses personnages. Ils s'imposent très vite à l'écran, bien caractérisés, permettant d'impliquer émotionellement le téléspectateur dans le devenir de chacun. C'est qu'ils sonnent très humains, avec leurs failles, leurs préconceptions, leurs qualités comme leurs défauts. Aucun n'est unidimensionnel, et leurs personnalités se nuancent progressivement, esquissant une part de complexité et d'ambivalence dès les premiers épisodes. Aucun ne suscite une complète antipathie, même Hang Woo qui, derrière son machiavélisme, laisse entrevoir son lot de blessures. Yeo Chi aurait pu être une énième tête à claque d'héritière, elle est au contraire une jubilatoire explosion permanente de scandales les plus improbables. Les antagonismes et oppositions qui se forment entre les personnages, comme les rapprochements surprenants et associations inattendues qui s'opèrent, forgent des relations volatiles, assez pimentées, qui sont un plaisir à suivre.

De plus, ce qui permet d'être optimiste pour la suite, c'est que les personnages semblent tous disposer d'une marge de progression pour mûrir et véritablement se révéler. Le téléspectateur perçoit chez eux un réel potentiel, narratif et humain, à faire grandir. Comment ainsi ne pas s'attacher à Yoo Bang qui, en dépit de ses réactions parfois excessivement spontanées et assez naïves, n'en démontre pas moins un réel pragmatisme et un sens de la débrouillardise qui finiront par payer ? Fils prodigue ayant hérité du rêve d'ascension sociale de son défunt père, il s'est déjà considérablement endurci au contact de nombre de déceptions. Il apparaît vite comme bien plus complexe et solide que les premières images proposées par la série. De même, on devine que Yeo Chi a un long chemin à parcourir pour quitter ses airs d'enfant gâtée, mais que le caractère de la jeune femme ne l'handicapera pas toujours. Si elle semble si déconnectée de la réalité, elle n'a pas moins toutes les clés en main pour faire quelque chose de sa vie. C'est un tableau donc très vivant et évolutif que forment les personnages.

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Solide sur le fond, History of the Salaryman est également un drama très soigné sur la forme. On y retrouve, avec la même réussite, ce cocktail surprenant qui s'impose comme la marque de la série. La réalisation est impeccable. Sobre quand il faut, elle reste toujours très dynamique, n'hésitant pas non plus à verser dans quelques excès de théâtralisation dans la mise en scène, lesquels, volontairement excessifs, déclencheront chez le téléspectateur plus d'un fou rire. La photographie est plutôt sombre, ce qui correspond parfaitement aux thèmes abordés. De manière générale, l'esthétique apparaît comme un écho parfait à la tonalité versatile du drama. Et l'utilisation de la bande-son est convaincante : cette dernière mêle admirablement les styles les plus divers, entre thèmes pop-culturels connus comme des musiques de films, des morceaux de musique classique au parfum faussement épique et des chansons récurrentes plus orientées k-pop, classiques d'un k-drama.

Enfin, History of a Salaryman ne serait pas aussi enthousiasmant s'il ne s'appuyait pas sur un casting excellent, à la hauteur du scénario. Je ne doutais pas un instant que Lee Bum Soo (On Air, Giant) serait parfait dans ce rôle de salarié a priori moyen qui trouve peu à peu ses marques et amorce son ascension ; j'aime beaucoup comment très vite le personnage s'affirme, sans jamais se départir d'une certaine innocence. J'ai par contre eu un gros coup de coeur pour Jung Ryu Won (Automn Shower, Ja Myung Go), qui était la seule que je ne connaissais pas au sein du casting principal. Alors même que le type de rôle qui lui est confié peut souvent avoir tendance à m'agacer, elle est ici extra en héritière excentrique dont la personnalité va, elle aussi, peu à peu se nuancer. Elle impose une sacrée présence à l'écran. De son côté, Jung Gyu Woon (Dr Champ, Sign) est également efficace dans un rôle assez sombre qu'il maîtrise bien. Enfin Hong Soo Hyun (Temptation of an Angel, Lie to me, The Princess Man) complète avec énergie ce quatuor.

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Bilan : Comédie noire mêlant les genres, toujours très dynamique et souvent jubilatoire, History of the Salaryman est un drama abouti sur le monde des entreprises. Bénéficiant d'une écriture habile, il sait jouer sur tous les registres. Avec un certain sens de la provocation, ne reculant devant aucun excès, il réussit dans l'humour comme dans l'émotionnel, dans l'absurde comme dans les mises en scène plus nuancées et complexes. S'affirmant dans cette alternance des tonalités, la série trouve un équilibre rafraîchissant qui la démarque d'autres productions ayant perdu leur âme dans le sur-formatage.

Même si je ne veux pas trop m'emballer, et que seul le temps nous dira si History of the Salaryman saura préserver l'étincelle de ses débuts, au vu de la solidité de ces premiers épisodes, j'ai envie de faire confiance aux scénaristes pour poursuivre sur cette voie. 


NOTE : 8/10


La bande-annonce de la série :


Une chanson de l'OST :

20/12/2009

(K-Drama) On Air : le making-of d'une série télévisée

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De nouveau un drama coréen pour le rendez-vous dominical asiatique ! Cependant, sachez que, suite à un intense lobbying de la part de ma soeur, un drama japonais est venu s'ajouter à ma pile des séries à voir au cours des fêtes de fin d'année. Par conséquent, il est possible qu'au cours des prochaines semaines, le monopole sud-coréen s'effrite pour laisser la place à (au moins) une série du pays du Soleil Levant... Il faut dire que cela fait plusieurs mois que je n'en ai plus regardée !

Mais, pour aujourd'hui, nous allons rester en terrain connu. Il faut dire que je vous parle séries sud-coréennes depuis quelques semaines ; mais voilà, nous n'avons pas encore répondu à une question existentielle majeure : comment fait-on lesdites séries ? C'est l'objectif que s'est fixé On Air, un drama composé de 21 épisodes, diffusé au printemps 2008 sur la chaîne SBS. Il entreprend de nous plonger dans les coulisses de la conception d'une série télévisée : du projet initial jusqu'à sa diffusion. Pour être honnête (tant pis pour ma crédibilité), je vous avoue être arrivée devant ce drama, non pas en étudiant son synopsis, mais, dans la foulée de Story of a Man (dont je vous ai parlé dimanche dernier), en épluchant la filmographie de Park Hong Ya. Procédé que je trouve profondément inquiétant : si je commence à choisir mes fictions asiatiques en prenant en considération les acteurs (enfin, pas n'importe lesquels non plus), c'est que mon degré de dépendance a largement dépassé le stade auquel il s'était jusqu'à présent cantonné ! Dois-je commencer à m'en inquiéter ?

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L'intérêt majeur de On Air réside dans cette immersion proposée dans les coulisses de l'industrie télévisée coréenne. On y retrouve certes des thématiques quasi-universelles, entre coups tordus, concurrences exacerbées et autre difficile gestion d'égos des stars. Mais, directement inspiré de faits plus ou moins réels, ce drama offre une version édulcorée et romancée de l'envers du décor. Mêlant vérité et fiction, pour peu que vous soyez un brin familier avec le monde de l'entertainment sud-coréen, vous retrouverez mille et une références à des évènements passés, à des réputations d'acteurs et à d'autres sujets récurrents dans cette industrie. Si je dois avouer ma relative ignorance de profane en la matière, j'ai lu plusieurs articles très instructifs sur le sujet, en parcourant les critiques sur ce drama. Ainsi, l'actrice star, toujours prompte à faire sa diva, dont l'attitude est un tel cauchemar pour ceux avec qui elle travaille que la presse la désigne sous le nom de "National Devil", est un personnage créé sur la base de la réputation comparable dont jouit l'actrice Kim Hee Sun. Autre exemple, plus général : est aussi évoquée la question de la palette de compétence des acteurs, récurrente en Corée, c'est-à-dire le difficile passage de l'image de beauté faisant la joie de grandes marques dans des publicités en tout genre, à une crédibilité assise en tant qu'acteur au sein d'un drama (référence à une critique classique, "très belle, mais aucune qualité d'actrice"). La série offre ainsi un miroir intéressant à qui apprécie les dramas de cette nationalité. (Pour plus de renseignements sur tous ces parallèles, je vous conseille notamment de lire cet article très instructif : 'On Air' draws comparisons with reality).

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Outre ces thématiques directement inspirés de la réalité, c'est également tout le processus de création d'une telle fiction qui est exposé. Évidemment enrichie d'un soupçon de comédie romantique et d'une bonne dose de dramatisation, la série prend le temps d'exposer les différentes étapes qui conduiront un drama jusqu'à notre petit écran : la production, l'écriture, le casting, la gestion de la logistique du tournage et la direction des acteurs, jusqu'à l'attente angoissée des chiffres d'audience fluctuants, tout y est. Ayant choisi quatre protagonistes principaux aux fonctions très différentes, mais à la collaboration nécessaire, elle permet de s'intéresser à tous les aspects possibles : nous retrouvons, en effet, la star adulée autant que décriée, Oh Seung Ah, dont les intérêts sont défendus avec ferveur par son nouvel agent protecteur, Jang Ki Joon. La conception de l'histoire est confiée à Seo Young Eun, scénariste à succès au fort caractère, qui reçoit la commande du drama ; et enfin, le directeur, Lee Kyung Min, se retrouve, pour la première fois, aux commandes de la réalisation d'une telle série. Ces quatre perspectives de personnages aux tempéraments très divers nous offre l'opportunité d'étudier toutes les dynamiques, de l'opposition au travail d'équipe, qui peuvent exister au sein d'un tel projet. C'est surtout l'occasion de voir s'exprimer au grand jour les divergences manifestes d'intérêts, entre enjeux d'audience, rentabilité financière ou sauvegarde de réputation. Les scénaristes se sont d'ailleurs amusés à placer mille et un obstacles sur la route de cette équipe qui doit surmonter un véritable parcours du combattant ; et le téléspectateur suit avec attention ce processus chaotique, à multiples rebondissements, soupoudré d'une touche d'autodérision.

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Pour autant, aussi intéressante que soit cette immersion dans les coulisses d'une série, On Air souffre d'un certain manque de rythme qui plombe quelque peu certains épisodes, avec une tendance à trop s'étirer en longueur. Sur le ton de la comédie romantique plutôt légère, les relations entre les quatre personnages principaux fluctuent, les liens se consolidant ou se distendant très rapidement, si bien que l'on tourne assez vite en rond, réutilisant à plusieurs reprises les mêmes dynamiques. De plus, j'ai eu un peu de mal à rentrer dans ce drama, devant attendre d'avoir passé 3-4 épisodes. Ce problème avait une origine plus formelle : le sur-jeu un brin excessif et fatiguant des acteurs, surtout dans les premiers épisodes, où cela crie et explose beaucoup (le tout avec des dialogues très rapides, ce qui ne facilite pas la compréhension des sous-titres qui défilent). Cet aspect est une difficulté récurrente que je rencontre face à certaines productions asiatiques, et pour laquelle mon seuil de tolérance reste toujours très bas, en dépit de l'expérience que j'acquière en la matière. Cependant, par la suite, le ton se calme un peu, comme les acteurs, ce qui permet d'apprécier mieux l'histoire. Il ne faut donc pas se laisser intimider par l'introduction en rafale, un peu brouillonne, du début. Le drama se bonifie et se consolide par la suite !

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En effet, une fois la série installée, les fortes individualités des personnages mis en scène pimentent de façon assez plaisante leur vie, professionnelle comme personnelle. J'ai beaucoup apprécié l'association, initialement si opposée, entre l'actrice et son agent. Oh Seung Ag est incarnée par une Kim Ha Neul superbement hautaine, dont l'insensibilité apparente est surtout une carapace protectrice et dont l'ambivalence et les craintes se révèlent peu à peu. Tandis que Lee Bum Soo joue parfaitement un personnage impliqué, un brin paternaliste, dont les valeurs très différentes provoquent des clashs constants avec son actrice. La série va progressivement évoluer vers une compréhension réciproque de ces deux personnes a priori si étrangères l'une de l'autre. Dans l'autre équipe de travail, Park Yong Ha (Story of Man) est très crédible dans son rôle de producteur, très terre-à-terre et quelque peu idéaliste. Et, finalement, la seule avec laquelle j'ai eu beaucoup de difficulté est Song Yoon Ah, dont le constant sur-jeu et les mimiques, même si elles peuvent prêter à sourire, étaient parfois difficilement supportables. Si bien que, je ne sais pas si le problème venait du personnage ou de l'actrice, mais j'ai eu beaucoup de mal à m'attacher à elle, étant plus souvent un brin agacée.

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Bilan : On Air est un drama assez plaisant à suivre, demeurant constamment intéressant même s'il ne passionne pas. Son atout majeur réside dans cette introduction au sein des coulisses de la conception d'une série, tout autant que dans celles de l'industrie d'entertainment sud-coréenne ; sujet qui, a priori, attire l'attention du téléphage curieux qui est en nous. En dépit d'un rythme fluctuant, l'ensemble demeure agréable à suivre, en offrant également une comédie romantique amusante, qui évite l'écueil d'un réel romantisme affiché en se concentrant plutôt sur des relations qui se nouent ou se distendent, au fil des collaborations professionnelles.

Si bien que sans être une série indispensable, On Air offre un divertissement honnête, que l'on découvre avec curiosité et sans déplaisir.


NOTE : 6/10


Une brève bande-annonce (avec en fond sonore, la chanson récurrente de la série) :