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16/06/2011

(Blog) Kreativ Blogger Award Tag

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Aujourd'hui, un billet un peu particulier, puisqu'il s'agit d'une réponse à un tag. Lecteurs curieux, amateurs de révélations croustillantes (ou pas), voici donc l'occasion qu'il m'est donné de dévoiler sept vérités sur la blogueuse téléphagique que je suis. Merci beaucoup Dav', Gégé et Xiaoshuo pour m'avoir sollicitée.

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1. La version originale a été pour moi une révélation tardive (même si c'est normal au vu des limites technologiques d'alors). La première série dont j'ai pu découvrir un épisode en VOSTFR fut The Practice. Un effort pas seulement consenti pour les beaux yeux bleus de Bobby Donnell, mais la conséquence d'une âpre négociation avec une amie qui recevait Série Club (ou Jimmy?) et qui avait eu la gentillesse de m'enregistrer un épisode. Un peu plus tard, j'ai commis la folie d'acheter la saison 1 des Sopranos en VOSTFR. Pourquoi j'insiste sur ce dernier point ? Parce qu'il s'agissait alors de VHS (!)...

2. Ma découverte du petit écran anglais a eu lieu durant des étés passés dans le Sussex au tout début des années 2000. La première série anglaise dans laquelle j'ai eu l'occasion de m'investir quotidiennement a été... Coronation Street. J'étais tombée dans une famille d'accueil où la mère était une grande fan et chaque épisode marquait le rendez-vous télévisuel immanquable du jour. Notons en plus que nos conversations sur ce soap institutionnel en Grande-Bretagne contribuèrent grandement à l'amélioration de mon niveau linguistique.

3. J'ai une fibre sentimentale et nostalgique très prononcée. J'ai la fâcheuse tendance à avoir beaucoup de mal à finir mes séries préférées. Je peux mettre des semaines, des mois, parfois même des années, avant de me résoudre à regarder le dernier épisode d'une série qui a compté pour moi. J'ai une capacité étonnante à me bercer longtemps dans une forme de déni de réalité illusoire, refusant de conclure ce que j'ai pu tant aimer. J'ai ainsi mis plus de deux ans avant de parvenir à lancer le dernier épisode de Deadwood, et je n'ai toujours pas lancé la fin de Big Love cette année.

4. Sériephile un peu sérievore sur les bords, j'ai connu dans ma "jeunesse" des marathons interminables qui me clouaient devant le petit écran au point d'en oublier l'heure, me faisant enchaîner les épisodes sans pouvoir m'arrêter. La liberté des premières années à la fac permet à certains d'enchaîner les soirées étudiantes, moi je me programmais des orgies de DVD dans mon studio. Mon record du nombre maximum d'épisodes regardés d'affilée appartient à Babylon 5, avec huit épisodes. Juste derrière on retrouve A la Maison Blanche et The Legend, avec 7 épisodes.

5. J'a-do-re les séries historiques (au cas où cela ne s'était pas vu). Passionnée d'Histoire, demie-historienne à mes heures perdues, c'est bien simple, je fonds devant mon petit écran dès que le moindre costume ou l'esquisse d'une reconstitution pointe le bout de son nez. Je les dévore et les recherche peu importe leur genre ou leur provenance : des period dramas de la Beeb jusqu'aux sageuk sud-coréens, en passant par les fictions françaises... Toute série historique est par définition conçue pour aiguiser mon intérêt. Car il faut savoir qu'avec moi, les choses ne s'arrêtent pas au simple visionnage. Une fois ma curiosité piquée pour telle époque transposée à l'écran, l'envie d'en savoir plus, d'apprendre à quoi peut bien ressembler l'Histoire derrière la version romancée qui nous est proposée, s'impose d'elle-même. Par exemple, ce printemps, je me suis ruinée en bouquins sur la Renaissance italienne à cause des Borgias. De manière générale, je m'intéresse de plus en plus aux rapports du petit écran et de l'Histoire ; j'aime bien lire des travaux en histoire et sociologie des médias sur le sujet.

6. Les séries ne sont que la partie émergée de l'iceberg. Je conçois les productions télévisuelles comme un vecteur déterminant qui m'ouvre à la culture d'un pays, une sorte de fil d'Ariane qui sera ma boussole pour me lancer à la découverte non seulement de sa production culturelle (musique, cinéma, littérature), mais aussi de son Histoire et de sa culture au sens large. Je fonctionne par cycle, et actuellement, c'est tout particulièrement la Corée du Sud qui retient mon attention. Un pays dont je ne savais strictement rien avant que je n'y parvienne via les dramas. Depuis je me suis lancée à sa découverte sous toutes ses coutures enchaînant les lectures sur le sujet.

7. Je n'ai aucun sens de l'humour. Je suis peu versée dans les comédies qui généralement ne parviennent, ni à me fidéliser, ni à me marquer téléphagiquement. Si bien que ma DVDthèque ne compte en tout et pour tout que quatre séries comiques. Elles partagent deux points communs : leur nationalité et, pour trois d'entre elles, le fait de ne pas appartenir au XXIe siècle. Il s'agit de Yes Minister, Blackadder (La Vipère Noire) et Jeeves & Wooster... Quant à la plus récente, c'est The Thick of It.

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 Et voilà...

Je ne fais suivre le tag vers aucun blog, mais si jamais l'envie vous prend d'y répondre, n'hésitez pas.