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17/04/2010

(UK) Doctor Who Confidential, series 5, episode 2 : All about the girl


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Pour aujourd'hui, pas de review habituelle pour cause de bataille perdue contre la fièvre. Aucune analyse cohérente ne sortira de mon clavier dans cet état. En attendant de vous revenir plus en forme, pour me faire pardonner, je vous propose un petit aperçu rapidement pic-spamé et griffoné du Doctor Who Confidential diffusé samedi dernier qui, comme son titre l'indique, se concentre sur Amy Pond.

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Après un premier Confidential destiné à nous faire adopter Matt Smith, voici celui consacré à Amy Pond, interprétée par une Karen Gillan, vraiment très dynamique, presque aussi enjouée que son personnage de faire partie de l'aventure Doctor Who. Il est logique que pour nous faire apprécier le personnage, on commence par nous présenter l'actrice qui l'incarne. C'est peu dire que le charme opère instantanément à l'écran, quand elle nous raconte avec des yeux presque émerveillés ses premiers pas à bord du Tardis... On nous relate son casting et, une fois encore, des tas de petits détails, anecdotes en rien déterminantes, mais qui permettent au téléspectateur de faire mieux connaissance. Steven Moffat salue la présence en elle de ce petit soupçon d'inventivité, de spontanéité, qui l'a démarqué des autres candidates.

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L'épisode est destiné à consacrer sa position de nouvelle compagne du Docteur. Steven Moffat prend donc le temps de nous expliquer l'importance de cette première aventure et toute la symbolique qu'elle devait contenir. Il fallait quitter la Terre, proposer un cadre nouveau par rapport aux aventures passées, mais surtout, il était fondamental que ce premier lieu puisse être relié d'une façon ou d'une autre à Amy ; que ce soit quelque chose qui lui parle. Pour cela, quoi de mieux que la Grande-Bretagne en promenade dans l'espace ?

Dans cette optique, Steven Moffat explique qu'il a conçu l'épisode comme un conte de fées, sombre, mais qui demeure cependant féérique, un peu à la Roald Dahl. Il dresse des comparaisons entre Amy et la Wendy de Peter Pan. La veille du jour où Amy allait définitivement devenir adulte, en se mariant, la voilà qui replonge dans ses rêves d'enfants avec le Docteur.

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Pour parfaire le tableau, Matt Smith vient logiquement chanter les louanges de sa collègue ; Karen Gillan semble au final assez proche de son personnage, en terme de vivacité et de dynamisme. Il y a l'air d'avoir une bonne entente entre eux, ce qui est le principal.

Le Confidential va ensuite parler évidemment un peu de l'épisode auquel il se rapporte, en nous entraînant dans les coulisses du tournage.

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On s'attarde tout d'abord sur la reconstitution d'Oxford Street , en plein Starfish UK. L'idée de départ pour créer cette gigantesque avenue au coeur du vaiseau spatial était la suivante : que prendriez-vous si vous deviez vous enfuir très vite de votre planète ? D'où un amoncellement de petits gadgets pittoresques et de détails qui montrent tout le soin apporté pour faire vivre ce lieu. C'est dans une usine désaffectée que tous les décors seront installés.

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Puis le Confidential choisit de traiter d'un aspect plus léger, voire comique, en nous racontant comment Matt Smith et Karen Gillan ont tourné la scène d'attérissage dans la bouche de la baleine stellaire. Entre tentative de "cascade", glissades plus ou moins maîtrisées, et des détritus (reliés par une gelée blanche non identifiée) les couvrant de la tête au pied pendant plusieurs heures, les deux acteurs semblent s'être bien amusés, en dépit des hésitations de Karen. C'est l'occasion de souligner la bonne dynamique existant entre les deux en coulisses, ce qui transparaît logiquement à l'écran ensuite.

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Le Confidential nous offre également toute une théorisation des rapports qui s'établissent et s'affirment, au fil de l'épisode, entre Amy et le Docteur. Le fait qu'elle ait rencontré le Time Lord si tôt dans son enfance est un élément qui explique en bien des aspects la jeune femme qu'elle est devenue.

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Puis, c'est l'occasion de découvrir la création des Smilers ; avec un décryptage de la façon dont ils sont parvenus à tourner les scènes où apparaissaient des half-smilers half-humans, avec ces fameuses rotations de tête à 180 degrés.

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Enfin, il y a un logique hommage à la guest-star de luxe de cet épisode, Sophie Okonedo, qui interprète, avec une prestance et une présence remarquées, une Liz X que Matt Smith qualifie de "Lara Croft version Reine". Une superbe actrice.

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Enfin, nous avons droit à un aperçu du tournage, dans une ancienne  abbaye, de la scène finale, où Amy prouve sa valeur et gagne sa place au côté du Docteur, en sauvant la baleine et en empêchant le Time Lord de commettre l'irréparable, scellant ainsi la relation qui les unie.

Bilan : Un Confidential qui met moins en avant le Docteur qu'à l'accoutumée, souhaitant voir le téléspectateur adopter Karen Gillan et son personnage. Misssion plutôt bien accomplie !

05/04/2010

(UK) Doctor Who Confidential, series 5, episode 1 : Call me the Doctor

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Pour faire un peu plus connaissance avec les nouveaux membres de l'équipe en ce début de saison 5, rien ne vaut un petit Doctor Who Confidential. Celui qui suit le premier épisode est opportunément nommé "Call me the Doctor". Outre assouvir mes envies de picspams (mais on n'a jamais trop de Docteur sur son blog, non ?) et nourrir une obsession qui prend des proportions chaque jour un peu plus envahissantes (bien revigorée par la qualité de ce premiere), c'est toujours intéressant de prendre le temps d'écouter quelle vision ceux qui sont en charge avaient pour l'histoire qu'ils ont mise en scène.

Ce n'est pas une note que je ferais pour chaque épisode de la saison, mais, pour aujourd'hui, profitons de ce jour férié pour aller se balader en coulisses.

(Rassurez-moi, je ne suis quand même pas la seule à prendre le temps d'ajouter 40 minutes de vidéo supplémentaire pour avoir ma dose hebdomadaire du Docteur ?)

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Rien que pour retrouver toute l'équipe en répétition, dans une ambiance détendue, plaisantant entre eux autour de la table de réunion, cela vaut le détour et fait démarrer ce Confidential dans une bonne humeur rapidement contagieuse pour le téléspectateur, encore sous le charme du premier épisode de la saison. Toute l'équipe se familiarise avec chacun des nouveaux membres, en répétant les premières scènes de l'épisode ; et nous découvrons Steven Moffat en chef d'orchestre, qui va donc être notre guide et le décrypteur de cette saison.

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Logiquement, le premier sujet évoqué va être le changement de Docteur, et plus précisément, l'intronisation de Matt Smith dans ce rôle. Donc, avant de s'intéresser au contenu de l'épisode, on nous propose le récit de la façon dont l'acteur a obtenu le rôle et ce que cela symbolise et signifie pour lui. De petites anecdotes assez fun, qui sont surtout l'occasion pour le téléspectateur d'adopter instantanément Matt Smith, avec un angle d'interview un peu plus personnel choisi à dessein.

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Steven Moffat vient également expliquer les raisons pour lesquelles Matt Smith était fait pour ce rôle : de sa façon d'être, naturellement, jusqu'à ses cheveux, tout collait au portrait-robot imaginé par le scénariste. A ce sujet, ce qui m'a marquée dans le premier épisode, c'est combien Matt Smith renvoyait parfaitement l'image d'ambivalence jeune/ancien recherchée ; c'était l'objectif annoncé, mais de ce point de vue, il est certain que, quoique les médias aient pu écrire dans les semaines suivant l'annonce, la jeunesse de l'acteur va constituer un atout pour construire son personnage dans ce registre très particulier propre à un Time Lord de près d'un millénaire.

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Dans une approche toujours assez personnelle, pour atteindre l'objectif "faisons adopter Matt Smith au téléspectateur" (alors même que, franchement, toute cette débauche de bons sentiments n'était pas nécessaire - je l'aime déjà cet acteur !), le Confidential nous fait rencontrer parents et grand-parent (!), qui y vont de leurs petites anecdotes sur la façon dont leur fils leur a appris la nouvelle, mais aussi sur le fait que l'on croise des personnes avec un degré de fan-attitude encore plus marquée que le mien dans les contrées anglaises !

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Une fois cette présentation faite, nous pouvons revenir à des choses plus sérieuses, avec le décryptage de l'épisode du jour. Steven Moffat insiste sur sa conception de la transition entre deux êtres (Ten et Eleven) qui restent bien une seule et même personne, tout en soulignant la symbolique de ce premier épisode, où Eleven se regénère quasiment jusqu'à la fin, tant physiquement que du point de vue de sa personnalité. C'est la confrontation finale avec les Atraxis et le choix du costume qui parachèvent le processus.

Outre ces précisions narratives, Adam Smith, le réalisateur, vient apporter son bagage technique, déconstruisant plusieurs scènes, tant en expliquant certains effets rendus par la caméra pour accentuer l'importance de moments clés, ou bien simplement en nous montrant la conception de certains montages, tels le passage où la caméra s'immisce dans la tête du Docteur pour repérer le détail qui cloche dans la scène où tout le monde prend en photo le soleil qui s'est obscurci.

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(*Fashion suicide* Non, je ne veux pas savoir d'où sortent les habits que porte Matt Smith dans ce passage.)

Le Confidential s'intéresse aussi aux autres grandes nouveautés de cette saison, à commencer par un nouveau Tardis, regénéré lui-aussi, à qui on a fait subir un lifting et redesign complets. Une fois encore, c'est le soin accordé aux détails de cette entière reconstruction qui frappe, tandis que le téléspectateur découvre le nouveau Tardis aux côtés de Matt Smith.

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Le premier grand changement est une question d'échelle. C'est encore plus "bigger on the inside" que précédemment, puisque sa superficie intérieure a été doublée par rapport à la précédente version. Encore une fois, les choses ont été vues en grand et c'est assez impressionnant. J'aime beaucoup le jeu de couleurs auquel ils sont parvenus, c'est très classe.

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Je parlais du soin accordé aux détails, il n'y a qu'à les voir couver le tableau de bord pour bien prendre conscience qu'on est face à des passionnés. De la machine à écrire intégrée jusqu'à toutes ces petites manettes qui ne demandent qu'à être actionnées, il y a eu une volonté de rendre l'ensemble plus animé, de façon à bien souligner le caractère vivant du Tardis. Et cela revèle plutôt bien réussi !

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Une fois toutes ces introductions faites, le Confidential revient un peu plus à la trame de l'épisode, reprenant le récit narratif, pour nous proposer une dernière présentation fondamentale : celle d'Amy/Amelia Pond.

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Karen Gillan nous explique son personnage, qu'elle semble avoir bien cerné, en appuyant bien sur son côté très déterminé et décidé. La petite fille qui chérissait sa part d'imaginaire est devenue une jeune femme endurcie par ses désillusions (causées par le Docteur), qui a appris à privilégier son indépendance et à ne dépendre de personne, armée d'une volonté de fer et d'un fort caractère pas toujours facile à gérer.

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Le Confidential consacre aussi quelques minutes à l'adorable Caitlin Blackwood, dont on apprend qu'il s'agissait du premier tournage auquel elle prenait part. Elle n'avait jamais joué devant une caméra auparavant ; si bien qu'elle n'avait ainsi qu'une seule consigne : être naturelle. Autant dire qu'elle réussit très bien dans ce registre de l'innocence touchant aux contes de fées.

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Enfin, le Confidential nous amène sur le tournage de quelques scènes en extérieur, à la rencontre aussi de l'acteur incarnant le petit ami d'Amy.

C'était apparemment très important de ne pas tourner à Londres pour ce premiere, la ville semble être devenue, au fil des saisons, le centre névralgique invariable des épisodes se déroulant à notre époque. Si bien que les scénaristes ont voulu très opportunément rompre avec ce schéma. D'où l'idée de partir s'exiler dans un petit village "typique" de l'Angleterre profonde, un cadre "pittoresque" grâce auquel nous aurons droit à quelques échanges extras au cours de l'épisode, avec un Docteur ne pouvant que constater que la seule chose que l'on trouve ici est un bureau de Poste... fermé... tandis qu'il aurait plutôt besoin d'une station nucléaire.

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Le dernier "suspense" du Confidential sera l'explosion du screwdriver de Ten, qui rend l'âme dans la main du nouveau Docteur. La préparation de la scène est assez anecdotique, mais permet de souligner la bonne ambiance qui règne sur le tournage. Matt Smith, au bord de l'hypothermie (se baladant en chemise, quand ses collègues supportent anorak et bouilloires), s'inquiète pour son pouce tandis que le spécialiste des effets spéciaux lui branche les fils nécessaires destinés à recréer l'explosion qui doit avoir lieu entre ses doigts.


Bref, Call me the Doctor est un Confidential très sympathique qui remplit pleinement son objectif premier : donner envie au téléspectateur d'adopter tout ce petit monde et ces nouvelles têtes qui nous sont présentées. Vivement la suite de ces aventures à l'écran comme en coulisses !

 

Petit aperçu de la suite avec le trailer des Doctor Who Confidential de cette saison 5, diffusé à la fin de ce Confidential :

29/12/2009

(UK) Bonus : Doctor Who Confidential, 2009 Christmas Special : The End of Time, part. 1


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Je prends rarement le temps de regarder les Confidential de Doctor Who lors de la première diffusion télévisée. On les trouve (en partie) dans les coffrets DVD UK (ne parlons pas de sujet qui fâche, n'évoquons pas la question des "DVD" de la série sortis -ou en suspend- en France). J'aime donc à les garder inédits jusqu'à cet investissement, pour pouvoir découvrir pour la première fois tous les bonus dont les éditions DVD britanniques  de la série regorgent. Par conséquent, c'est plutôt au cours d'un second visionnage que l'envie me prendra d'aller explorer l'envers du décor et les coulisses du tournage de tel ou tel épisode.

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Cependant, pour ce double épisode de Noël, qui va marquer le tournant que l'on sait, j'ai fait une exception, de façon à passer une pleine soirée complète de deux heures devant Doctor Who. Après tout, c'est la dernière fois que l'on va voir David Tennant et Russell T. Davies monologuer devant les caméras en décryptant l'épisode et partageant leurs impressions. Et je suis une téléphage sentimentale, prompte à verser dans la nostalgie.

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Pour ceux qui ne les ont jamais regardés, sachez que les Confidential nous font passer de l'autre côté de la caméra, offrant au téléspectateur un aperçu du tournage de chacun des épisodes. Ils nous expliquent la façon dont a été réalisée telle ou telle scène spécifique, ils nous démystifient les effets spéciaux utilisés, Russell T. Davies, David Tennant et d'autres membres de l'équipe exposent leur vision de l'épisode, et nous avons généralement droit à des rappels de la mythologie de la série, avec des références aux premiers Docteurs et à l'histoire de l'univers who-esque ; une perspective plutôt intéressante pour qui n'est pas trop familier (comme moi) avec le Doctor Who pré-2005.

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Dans le Confidential de cette première partie, on découvre notamment comment ils ont tourné la scène d'enlèvement du Master en hélicoptère... sans hélicoptère, pour respecter les limites de leur budget (comme ce fut déjà le cas lors de la saison 1, pour l'épisode Aliens of London). On s'amuse avec les heures de maquillage pour filmer les shimmers (si à propos rebaptisés les "cactus" selon Wilf). On se dit aussi que John Simm a dû bien s'amuser quand on le voit enchaîner les dizaines de prises devant un fond vert, dans des habits les plus divers, pour assurer à l'écran la transformation de la race humaine en Masters.

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Sur un plan plus "historique", on s'intéresse également à la relation particulière qui unit les deux ennemis intimes que sont le Docteur et le Master, avec des images de leurs diverses confrontations à travers les saisons passées de la première série. Est mis en avant le certain respect qui s'est installé entre ces adversaires.

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Et surtout Russell T. Davies revient sur sa conception de la race des Time Lords. Il universalise le constat bien connu de Montesquieu, selon lequel "c'est une expérience éternelle que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser", présentant ainsi une grande civilisation au bout du compte pervertie par la toute-puissance qu'elle a si longtemps détenue. C'est l'occasion d'évoquer les problèmes passés du Docteur avec son propre peuple, en rappelant leur passif comprenant les deux procès qu'ils lui ont intentés, le premier aboutissant notamment à la condamnation du Docteur à une regénération forcée.

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Enfin, ce Confidential permet de croiser quelques guests de l'épisode, notamment la dynamique Sinead Keenan (actuellement dans Being Human) qui y joue une shimmer. Il lui faut surtout beaucoup de patience pour pouvoir tourner ses quelques scènes : deux heures et demie passées au maquillage afin de se transformer en alien.

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Un extrait de la seconde partie de l'épisode The End of Time (diffusion le 1er janvier 2010) :