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21/10/2012

(US) Babylon 5 : une puissance épique et mythologique intacte pour la fin des rêves

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Tout a commencé il y a quelques semaines devant le pilote de Last Resort. Un officier militaire, commandant d'un appareil capable de donner une autonomie défensive à son équipage, qui rompt avec sa chaîne de commandement et fait sécession, en se plaçant sur les champs de la légalité, mais aussi d'un certain honneur, dans l'esprit d'un sériephile, cette situation évoquait instinctivement une autre déclaration d'indépendance, tellement marquante dans son registre. La frustration ressentie devant le pilote de Last Resort et ses manques d'ampleur et de force avaient éveillé en moi l'envie irrépressible de retrouver un vrai passage d'anthologie. Si vous ajoutez à cela le blues d'une rentrée sériephile relativement morose dans la télévision occidentale, vous comprenez comment, hier, mes DVD de Babylon 5 se sont soudain retrouvés dans le lecteur de mon salon. J'ai regardé plusieurs épisodes d'affilée, jusqu'à parvenir au fameux Severed Dreams (3.10). Et vous ne pouvez pas imaginer combien il peut être bon de retrouver certains fondamentaux.

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Babylon 5 reste une des plus belles expériences sériephiles qu'il m'ait été donné de vivre. Tout a probablement déjà été écrit sur cette épopée de science-fiction mythique au sens premier du terme. Pour comprendre le souffle qui la parcourt, il faut commencer par rappeler cette construction narrative, allant crescendo : elle voit se développer de vastes intrigues, évoluant sur plusieurs niveaux, rassemblées dans un toutélié mythologique à l'ampleur et à la maîtrise grisantes. Cela fait sa force, même si c'est aussi une limite : la saison 1 sert plutôt d'exposition dont la légitimité se comprend avec le recul, tandis que les saisons 3 et 4 représentent un apogée dont nul ne ressort indemne. Car Babylon 5, ce sont des prophéties et des visions qui s'emboîtent, des enjeux qui se comprennent a posteriori, des réponses qui arrivent tardivement à des questions à peine formulées. C'est la mise en scène d'une lutte, mais c'est surtout l'histoire d'un avènement, d'un bouleversement qui dépasse l'entendement, celui de l'entrée dans un nouvel Âge.

Au fil des saisons, les destinées personnelles des personnages se confondent avec des enjeux d'une toute autre ampleur, touchant les réalités inaccessibles des secrets de l'univers, de sa création et de son Histoire. C'est un récit épique, avec ses vrais héros, ses actions d'éclat dont chacun murmure encore le déroulement aux quatre coins de la galaxie et ses sacrifices réalisés en conscience. L'écriture joue sur les ressorts les plus purs des épopées extraordinaires, avec leur grandeur et leur naïveté, mais ne vous y trompez pas : sa richesse dévoile une complexité dégagée de tout manichéisme qui exerce une fascination jamais démentie. C'est une série peuplée de figures magnifiques, sublimées par les évènements, évoluant aussi en fonction de leurs épreuves et puisant leur force dans une adversité insoupçonnée et inimaginable. Le soin apporté à la distribution des rôles, principaux et secondaires, où transparaît un équilibre très travaillé, qui s'affine et se nuance avec le temps, s'inscrit dans cette même lignée. 

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Severed Dreams, l'épisode de la déclaration d'indépendance, se situe à mi-chemin dans la série, 10e épisode de la saison 3 dans une fiction comptant cinq saisons. Il reste un des plus marquants, incarnant parfaitement tout ce qui fait l'essence de Babylon 5. La capacité des scénaristes à construire leurs intrigues sur le moyen ou le long terme, suscitant peu à peu les attentes, conduisant vers des confrontations inévitables, demeure une constante que cet épisode illustre à merveille. Il est en effet un point de rupture, nécessaire, programmé par les dérives dictatoriales du régime du Président Clark. Il est l'aboutissement d'un engrenage, parfaitement identifié, qui a débuté bien avant, et que l'accélération récente des évènements n'a fait que précipiter. Cet effort de contextualisation, méticuleux et riche en détails, fait mesurer combien la déclaration d'indépendance marque une nouvelle étape dans l'escalade létale du conflit terrien. 

Le téléspectateur a assisté, tout aussi glacé que les protagonistes impuissants, à la mise en place de la loi martiale, aux responsabilités confiées aux troupes de NightWatch, aux bombardements de Mars, à la sécession de plusieurs colonies refusant les ordres du pouvoir exécutif terrien, et enfin, à l'arrivée du vaisseau du général incarnant la résistance et la possibilité du coup d'Etat. Tandis que la chaîne d'informations continues ISN cesse d'émettre, chacun a conscience devant Severed Dreams que tous les évènements des épisodes précédents ont conduit à ce moment où il ne reste à Sheridan qu'une seule issue : celle de prendre position, et de signifier son désaccord par la rupture. La scène du discours d'indépendance n'a rien perdu de sa puissance après toutes ces années parce qu'elle occupe une place pivôt dans la construction d'ensemble de la série alors que l'Alliance Terrienne voit se profiler le spectre d'une guerre civile.

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Severed Dreams représente également Babylon 5 car, comme dans l'ensemble de la fiction, il y a plusieurs niveaux de lecture et d'enjeux dans les storylines qu'il met en scène. L'affrontement terrien et la déstabilisation du régime n'est qu'un conflit parmi d'autres dans une galaxie qui semble prête à s'embraser complètement. C'est une histoire bien plus vaste, celle de l'univers, qui se met en branle, et l'épisode le souligne bien. Les fameuses Ombres, ces ennemis craints, inatteignables, ont grandi dans les recoins. Delenn et certains Minbaris n'ont pas oublié la prophétie dont ils sont les gardiens. Ils ont poursuivi leur surveillance et leurs investigations, en dépit d'un haut conseil aveugle qui s'entête à nier les évidences d'un embrasement général à venir. Severed Dreams marque ainsi une nouvelle étape dans la mise en place de chaque camp, dans le rassemblement des forces qui vont devoir s'unir et dépasser leurs préoccupations égoïstes pour envisager... la survie.

La défense de la station Babylon 5, cet espoir de paix envolé devenu la voie possible vers la victoire, incarne ces enjeux et ces prises de position qui se situent à une toute autre échelle que la simple géopolitique terrienne. La série évolue ici sur un registre hautement symbolique, mettant en scène ces alliances entre les peuples qui s'esquissent et les sacrifices que chacun est prêt à accepter dans cette période qui s'annonce. Le visuel a peut-être vieilli dans cette bataille acharnée qui a lieu, mais son intensité demeure intacte, portée par une musique dans laquelle les accents épiques n'ont jamais été aussi perceptibles. Les Narns, emmenés par G'Kar, respectent leur parole et défendent la station avec l'abnégation qu'on leur connaît. L'arrivée de Delenn, au commandement d'une flotte Minbari, scelle les bases d'une nouvelle alliance, celle qui permet d'envisager à nouveau la possibilité d'un futur. Et il faut reconnaître que sa réplique cinglante se concluant par le fameux "be somewhere else" a conservé son caractère purement jubilatoire qui provoque autant de frissons qu'au premier visionnage.

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Bilan : La puissance mythologique et la construction narrative soignée de Babylon 5 fonctionnent toujours comme au premier jour. Elles se savourent peut-être encore plus d'ailleurs face à un petit écran américain où trop d'immédiateté et de besoin d'instantanéité font que l'on ne retrouve plus l'ampleur et l'intensité qui font la force de ces grands récits. C'est pour ces derniers que le format télévisuel, et la durée longue qu'il permet, prend tout son sens et sa légitimité. Sa richesse intacte, qui mériterait un article bien plus détaillé que l'éloge que j'ai trop brièvement à peine esquissé ci-dessus, explique pourquoi Babylon 5 est une série qui se doit toujours d'être découverte, même presque vingt ans après sa création. Et, en son sein, Severed Dreams reste un de ces épisodes fondamentaux, marquant une progression importante dans les intrigues, et dans lequel on retrouve toute cette multitude d'ingrédients qui ont fait la série.

Vous me pardonnerez donc cette parenthèse et ce retour en arrière aujourd'hui pour ce billet dominical. Mais pour se débarrasser des frustrations accumulées après tous les pilotes de rentrée testés ces derniers temps, replonger dans Babylon 5 a un effet revivifiant et revigorant qui fait un bien fou. De quoi se rappeler ce qu'est notre passion et les raisons de la sériephilie.


NOTE : 9,5/10


Le générique de la saison 3 :


Une des répliques cinglantes de Delenn, "Be somewhere else" :

Commentaires

Bel hommage, vraiment, à une autre série des années 90.

Voilà une série qui mériterait une belle édition Blu-Ray pour la faire redécouvrir...

Écrit par : KNIGHT | 21/10/2012

Jamais eu envie de regarder cette série.
Et tous les (très médiocres) comics scénarisés par J. Michael Straczynski depuis m'incitent encore moins à sauter le pas.

Écrit par : Fred | 21/10/2012

Sublime série; la saison 1 semble poussive, et il faut se forcer à atteindre la 2 pour comprendre que tout se mettait en place précédemment, sans qu'on s'en aperçoive.
A notre époque, il est devenu impossible de mettre en place ainsi une série, car les sacro-saintes audiences empêcheraient la S2 de voir le jour.
Par-contre, j'ai toujours été déçu que certaines questions ne soient jamais résolues, comme le cadeau de Londo à l'enfant dans le dernier épisode. Ou alors, j'ai raté un truc...

Écrit par : Ludo | 21/10/2012

Magnifique article, j'ai été ravi de voir que tu l'avais finalement rédigé ! Je suis exactement comme toi, la rentrée actuelle ne m'enchante guère, et Babylon 5 a été une pierre angulaire de ma sériephilie en étant excellente de bout en bout (contrairement à X-Files et sa fin décevante) ! La musique de l'épisode est superbe en effet, une des grandes compositions de Christopher Franke avec la fin de la saison 3 et In The Beginning...

Lurdo a raison, les producteurs ne laissent plus le temps à ce genre de série de se développer, il faut tout de suite des succès d'audience...et les grandes épopées n'existent plus, c'est vraiment dommage !
Et puis, B5 a exactement le bon équilibre pour l'ambiance de sa série, mélange de réalisme (voire de cynisme) et d'idéalisme, avec des personnages humains mais très charismatiques et attachants !

Récemment, je ne vois aucune série américaine vraiment inoubliable, et l'absence de mythologie et le fait de vouloir à tout prix des personnages sombres et antipathiques dans les séries dites de qualité ne sont pas étrangères à ce fait !



Lurdo : certaines intrigues secondaires sont résolues dans les romans, principalement dans 2 trilogies "Legions of Fire" (destins de Londo et de Vir) et "The Psi Corps Trilogy" (destin de Bester et Garibaldi). Ces deux trilogies valent le coup d'être acheté pour tous les fans de la série !

Écrit par : jainaxf | 21/10/2012

Merci pour l'info, Jainaxf, je vais essayer de les trouver et de me bouquiner ça.
Ca devient dur de suivre ces séries jusqu'au bout.
J'avais été frustré par la fin, et j'avais espéré trouver les réponses dans les téléfilms, ce qui m'avait encore plus frustré :)

Écrit par : Ludo | 21/10/2012

Ta critique tombe vraiment à pic: j'avais envie depuis un moment de regarder un vrai space opera qui fasse dans la grandeur.

J'étais sur le point de revoir une énième fois BSG (c'est que les space opera ambitieux ne sont pas légions à la TV si on exclut comme moi de regarder Star Trek), ton article m'a complètement convaincu de me lancer à la place dans Babylon 5.

Et je vais d'autant plus savourer cette découverte que je sais d'avance, grâce à toi, que c'est un chef d'oeuvre qui m'attend.

Écrit par : Titania | 22/10/2012

J'avoue n'avoir jamais regardé (je suis très jeune :P) mais le 9,5/10 fait très envie pour le coup :D

Écrit par : Jessica | 23/10/2012

N 'hésitez pas, la série vaut vraiment le coup ! Il faut lui laisser le temps de démarrer et poser les bases de son univers, mais ensuite la mythologie se met en route et c'est du bonheur jusqu'au bout (le series finale est le plus beau que j'ai vu à ce jour) !

Écrit par : JainaXF | 23/10/2012

@ KNIGHT : Je rêve d'une sortie Blu-Ray ! :) Elle fait partie de cette poignée que je juge indispensable dans ma DVDthèque.


@ Fred : Je n'ai jamais lu d'oeuvres autres du créateur en dehors de l'univers de B5, mais j'ai toujours lu des échos plus ou moins négatifs sur elles. ;) Par contre, tout le monde semblait aussi s'accorder sur le fait que B5 était un état de grâce, qu'il avait réussi à faire quelque chose d'une ampleur que le reste de sa production ne pouvait laisser imaginer.
De manière générale, je pense que B5 reste vraiment une oeuvre fondamentale de la science-fiction et de l'imaginaire, et une série incontournable (si tant est que l'on apprécie les space-opera). Elle reste une des rares à avoir su véritablement construire son univers mythologique, en tirer vraiment partie, sans jamais en perdre le contrôle et devoir bifurquer. L'écriture est en soi juste fascinante par la manière dont l'univers se déploit et les pistes se recoupent. Et rien que pour ça, pour avoir permis de pousser à son maximum ce que permet le format télévisuel, B5 est une oeuvre qui doit rester, et dont on doit rappeler l'existence. D'autant plus qu'effectivement ce genre d'oeuvres n'est pas appelé à se reproduire prochainement vu la manière dont fonctionne l'industrie tv actuellement.


@ Ludo : Le fonctionnement actuel de la tv me frustre d'autant plus que de telles oeuvres comme B5 donnent une part de sa légitimité au format du petit écran. Permettre de développer une histoire sur la longueur, permettre d'en exploiter toutes les facettes en construisant un vaste récit cohérent, c'est un bonheur sans nom pour le sériephile. L'en priver, c'est une partie de ce qui nous fidélise au petit écran qui se meurt. :(


@ JainaXF : Te lire parler de ton marathon B5 a achevé mes dernières résistances O:-) Cela reste une oeuvre à la puissance intacte, c'est peut-être la première chose que je retiens en m'y replongeant après pas toutes ces années (la dernière fois que je l'avais vue, c'était il y a 5 ans, en 2007).
Elle est représentative d'une époque en terme d'écriture des personnages et de caractérisation. Mais elle trouve assez justement la balance au fil du récit, entre cet idéalisme inhérent à sa dimension un peu mythique, et puis un réalisme autrement plus sombre et cynique. Et la progression des deux personnages magnifiques que sont Londo et G'Kar est juste une des plus belles qu'il m'ait été donné d'apprécier sur petit écran !


@ Titania : Tant mieux si mon prosélytisme enthousiaste a aiguisé ta curiosité ! :) Mais en effet, si tu recherches du space-opera qui ne soit pas ST ou BSG, et qui tienne la route, B5 me semble tout indiquée. C'est vraiment une série dont l'investissement sur le long terme marque comme rarement, et surtout procure une satisfaction intense grâce à la solidité de cette construction. C'est une exploitation du format télévisuel qui lui rend pleinement justice, et pour un sériephile, ça n'a pas de prix. Et pour un amateur de science-fiction, c'est un appel à l'imaginaire d'une vraie richesse qui occupe, je pense, toujours une place fondamentale dans le genre.


@ Jessica : Le 9,5/10 récompense l'ensemble de l'oeuvre, et puis Severed Dreams reste un des meilleurs épisodes de la série. Je pense que c'est une aventure qui mérite toujours autant d'être découverte (je ne l'ai pas suivie à l'époque de sa diffusion non plus, hein ^^). D'une part, pour apprécier sa construction et la maîtrise du format télévisuel qu'elle propose (avec quelques limites dûes à sa conception), mais aussi d'autre part parce qu'elle reste une représentante du genre space-opera qui est assez discret sur nos écrans dernièrement. Il ne faut pas avoir peur du total de 5 saisons, une fois que l'univers est posé, c'est une aventure épique qui se vit sans vouloir en voir la fin. Si jamais tu as l'occasion, n'hésite pas. C'est une de ces fictions qui légitiment à elles-seules notre passion des séries.

Écrit par : Livia | 24/10/2012

Je vais le laisser dans un petit coin de ma tête alors :D Et 5 saisons ne me font pas peur ;)

Écrit par : Jessica | 24/10/2012

Ah, une édition blu-ray..."soupir".

Par contre, je ne suis pas tout à fait d'accord avec vous, j'ai adoré "Midnight Nation" et Rising Stars" était très sympa aussi ! Et la série Jeremiah n'était pas mal !
En fait je crois que JMS a besoin de créer son propre univers pour être vraiment bon !

Evidemment totalement d'accord pour Londo et G'Kar, et piur ma part, j'apprécie de ne pas avoir les anti-héros qu'on trouve trop souvent de nos jours !

Écrit par : JainaXF | 24/10/2012

@ Jessica : Nouvelle preuve que la série peut s'apprécier comme au premier jour même en la découvrant aujourd'hui, après trois ans de prosélytisme vain, mon copain s'est enfin lancé dans la série suite à mon article. C'est un amateur de science-ficion à l'origine, mais il s'est vraiment pris au jeu dès le pilote d'origine (il y a un téléfilm qui précède la première saison).


@ JainaXF : Honte à moi, j'avais complètement zappé que c'était JMS qui avait adapté Jeremiah (la faute au fait que j'ai dû voir Jeremiah avant B5 ^^'). Dans son genre post-apocalyptique, cette série se défendait en effet, avait son intérêt sans être une incontournable !

Écrit par : Livia | 02/11/2012

"C'est un amateur de science-ficion à l'origine, mais il s'est vraiment pris au jeu dès le pilote d'origine (il y a un téléfilm qui précède la première saison)."

Ta précision sur l'existence d'un téléfilm est bien utile. Pourrais tu en dire plus sur l'ordre dans lequel il faut regarder la série?
J'ai en effet jeté un coup d'oeil très rapide à Wikipedia et j'ai noté qu'il existait plusieurs téléfilms. Mais, je n'ose pas m'attarder davantage sur ce site par peur de lire plus d'informations sur les intrigues que je n'en voudrais...

Écrit par : Titania | 03/11/2012

Mon avis, pour respecter la chronologie de la série :

Au commencement (In the Beginning)

Premier contact vorlon (The Gathering)
(j'ai juste un doute entre ces deux premiers, que je n'ai pas vu depuis longtemps, mais il n'y a pas de grand risque)

Saison 1
Saison 2
Saison 3
Saison 4

La cinquième dimension (Thirdspace) (1998) se situe pendant la quatrième saison, vers l'ep 18, sans que sa place soit précisée.

Saison 5

La rivière des âmes (The River of Souls)

L'appel aux armes (A Call to Arms) (1999)

La légende des Rangers (The Legends of the Rangers) (2002)

Écrit par : Ludo | 03/11/2012

Quand regarder In the beginning reste sans doute une des grandes discussions autour de la série. Mon conseil sera cependant l'opposé de Ludo : ne surtout pas commencer par In the beginning.
Certes c'est un prequel (mais diffusé postérieurement), chronologiquement antérieur au téléfilm pilote d'origine qu'est The Gathering. Seulement il nous plonge directement dans l'univers de B5, de ses protagonistes, de ses enjeux. Il n'a pas la fonction "pilote-introduire les bases d'un univers", et spoile une part de la découverte confiée aux s1 et s2 (en plus de poser des questions de continuité si on le découvre avant d'avoir vu la saison 2).

Il faut à mon avis regarder B5 en respectant l'ordre de diffusion d'origine, sauf pour certains téléfilms que l'on peut intervertir.

Je dirais de suivre cet ordre :

_ The Gathering
Saison 1
Saison 2
Saison 3
Saison 4
_ Thirdspace
Saison 5
_ In the beginning
_ The River of souls
_ The Legend of the Rangers (se déroule en 2265)
_ A Call to Arms (se déroule en 2266)
_ The Lost Tales

En tout cas, pour moi In The Beginning est un prequel à mettre uniquement entre les mains de personnes qui ont déjà vu toute la série. Ca apporte un éclairage intéressant sur une période antérieure, mais commencer par là ne permet pas d'apprécier la construction de la série dans toute son ampleur.

Écrit par : Livia | 03/11/2012

A noter aussi qu'il y a deux versions du pilote d'origine qu'est The Gathering, une de 1993 et une de 1998. Celle de 1998 est un peu améliorée et enrichie (peut-être plus efficace pour un pilote). Mais les deux sont équivalentes pour se lancer.

Écrit par : Livia | 03/11/2012

Merci énormément à Ludo et à toi pour ces chronologies. Pour une série qui commence à être aussi ancienne, il devient difficile de trouver des informations sans spoilers.

J'avais déjà la saison 1. Reste plus qu'à trouver The Gathering pour débuter...

Écrit par : Titania | 03/11/2012

Je suis totalement d'accord avec Livia pour l'ordre de découverte, sauf que je ne suis pas sûre que commencer par "The Gathering" soit indispensable, le pilote a davantage vieilli que la saison 1 je trouve (il faut dire que je l'ai vu après les 5 saisons, je ne connaissais pas son existence lors de mon premier visionnage). "In The Beginning" est parfait à voir après la saison 4 ou 5, le voir maintenant spoilerai trop de choses...

Écrit par : JainaXF | 03/11/2012

Je viens de finir la saison 1 (the gathering inclus) et je tenais a confirmer tout le bien qui a été dit sur cette très grande série.

J'ai conscience que ce n'est pas la meilleur saison et c'est d'ailleurs flagrant au bout de quelques episodes que le but est d'introduire les personnages, le contexte historique et la mythologie, mais la montée en puissance en terme d'écriture est tellement constante et bien gérée ( specialement dans la 2ème partie de la saison), que l'inégalité dans la qualité des épisodes passe clairement au troisième voire quatrième plan. J'ai rarement vu une série aussi aboutie en terme de cohérence et et de souci apporté au moindre detail.

Voir les personnages de Garibaldi et Ivanova sortir de leur seconde place et s'épanouir a été un grand moment, vraiment prenant et intensément satisfaisant.

Merci J. Michael Straczynski d'avoir créer des personnages feminins qui peuvent être brillantes et occuper des fonctions à responsabilité: chef de la sécurité du President, leader syndicaliste ou lieutenant commandant sur une station spatiale militaire et diplomatique, sans être des wonderwoman, et sans être noyées dans des intrigues amoureuses sans fin.

Il ne me reste plus qu'à casser ma tirelire pour me procurer le reste en DVD...

Écrit par : Titania | 07/03/2013

C'est clair qu'il a fait fort. Et ces personnages vont continuer leurs belles progressions. D'une certaine façon, je t'envie de la découvrir, c'est toujours un plaisir unique... Ou alors, Alzheimer...

Écrit par : Ludo | 07/03/2013

Au vu de l'article de Livia, c'est clairement une série qui se revoit avec beaucoup de plaisir même plusieurs années après le premier visionnage, mais il est vrai que l'excitation de la première découverte a toujours une place à part.

Puisque tu évoques les personnages, j'ai une question à propos de celui qui quitte la série à la fin de la saison 1 et est remplacé immédiatement en début de saison 2.
Sans donner de noms pour ne pas spoiler, est ce que ce départ est définitif? Y a t'il par la suite une conclusion à son arc, qui est resté ouvert, avec un important mystère non résolu?

Je ne veux pas de spoilers, juste la confirmation que cette intrigue ne sera pas oubliée.

Écrit par : Titania | 08/03/2013

*commentaire sans spoilers*

Si je parle bien de celui dont tu parles, je te confirme qu'il reviendra, et pas pour rien, il va y avoir une vraie suite avec lui, qui fait intégralement partie de la mythologie, à la "Michael Straczynski, tu es un génie du watzefuk !"

Je rajoute un lien masqué ci-dessous vers une page parlant de l'acteur et sans spoiler sur Babylon 5, tant que tu ne cliques sur rien d'autre, histoire que tu aies confirmation qu'on parle bien du même personnage.

http://lnk.boggio.fr/11509

Écrit par : Ludo | 08/03/2013

C'est le même personnage. Merci beaucoup pour la confirmation!

Je suis soulagée: je craignais que l'acteur n'ait quitté la série sur un coup de tête ou en rasison d'un désacoord, et de ne pas avoir de réponses aux questions posées en saison 1 sur sa destinée.

Écrit par : Titania | 08/03/2013

Il y a peut-être des raisons que je n'ai pas cherchées expliquant son départ, autres que le scénario, après tout.
Mais ça n'empêche pas son retour, en tout cas.

Écrit par : Ludo | 08/03/2013

Toutes mes excuses à Livia pour ce commentaire bien trop long que j'ai fini par renoncer à synthétiser, parce que je me suis noyée dedans(ça me ressemble tout à fait).

Je viens de finir les 5 saisons, mon marathon incluant également les téléfilms Thirdspace et In the beginning par lequel j’ai terminé.

Je dois reconnaître que l’éloge fait par Livia et la note extrêmement élevée qu’elle a attribué à la série ne sont pas volés: c’est sans aucun doute la meilleure série TV feuilletonnante, et aussi la meilleure série de science fiction (à égalité avec Blake’s 7 pour moi) jamais produite à ce jour.

Je pense que B5 est un exemple rare et peut être même unique de réussite d’une fiction TV feuilletonnante sur une durée aussi longue. Elle développe une histoire complète dont tous les grands arcs sont bouclés et quasiment toutes les questions importantes résolues. Elle est originale malgré les références et hommages aux grands romans de la SF et de la fantasy, et maitrisée parfaitement dans sa construction malgré les lourdes contraintes de production (notamment un casting pléthore et constamment changeant, des effets spéciaux et costumes techniquement exigeants alors que le budget était très limité).

A mon sens, il n’est pas possible de faire mieux parce qu’il est techniquement très difficile de maintenir un tel niveau de qualité sur 5 saisons à la TV américaine, notamment sans certitude de renouvellement d’une saison à l’autre. B5 est l’exception parce que son créateur JMS a fait preuve d’une très grande rigueur dans l’écriture et la production.

Pour autant, la série n’est pas exempte de défauts, le reste de ma critique sera plus nuancée pour apporter un contre point à toutes ces louanges.

Les points positifs pour moi :

-La construction des différentes intrigues principales qui s’entrelacent et forment un tout, progressivement révélé sur 5 ans est spectaculaire et exemplaire. J’ai souvent lu ce reproche fait par les fans aux créateurs de séries TV basées sur une mythologie, de construire les éléments de l’intrigue au fur et à mesure ; et j’avoue ne l’avoir jamais réellement pris au sérieux, car comment espérer la même cohérence, et la même rigueur que celle d’un romancier dont la seule contrainte est éventuellement la date limite de remise du manuscrit, et qui dispose du temps nécessaire pour relire, corriger et gommer d’un coups de crayon les erreurs?
Après B5, je sais que c’est possible et pense que JMS devrait donner des cours de gestion d’une mythologie aux créateurs des futures séries à concept telles que X-Files ou Lost.

-L’ambition de JMS est considérable et impose le respect. B5 est un récit universel qui aborde des thèmes fondamentaux de l’histoire humaine: lutte pour la paix et l’indépendance des peuples, colonialisme et génocide, place des religions, place de la science et de la recherche médicale, luttes sociales, peine capitale, justice et vengeance, influence des médias et propagande; sous un angle jamais manichéen et qui fait toujours appel à l’intelligence du téléspectateur. Pour une question morale posée, on a une multiplicité de points de vue proposés dont aucun ne constitue la solution unique et définitive, laissant au téléspectateur le choix et le devoir de se créer sa propre opinion.
A cet égard, personnellement, les meilleurs épisodes de la série ne sont pas ceux relatifs à la mythologie, mais bien ceux centrés sur les questions morales, éthiques, politiques communes à toutes les sociétés humaines et aliens. Believers en saison 1, Confessions and lamentations en saison 2, ou Passing through Gethsemane font donc naturellement partie des épisodes les plus marquants et sont également mes préférés.

-La mythologie fortement inspirée de l’histoire contemporaine (guerre mondiales) et des récits bibliques tient en haleine de bout en bout. Je ne veux rien révéler, mais une fois évoqué les Vorlons, la guerre des Ombres, le conflit Centauri/Narn, la guerre civile terrienne, l’influence du psi-corps et le conflit avec les télépathes rebelles, il n’y a pas vraiment besoin d’en dire plus pour donner une idée de la richesse des intrigues développées. De ce point de vue, l’épisode final de la saison 4 (The deconstruction of the falling Stars) qui donne un aperçu du futur de l’Humanité et boucle la boucle des relations avec les races qui l’ont précédées et celles qui la suivront, est parfait.
La dimension épique et tragique des destins individuels des personnages principaux et secondaires et des destinées collectives des peuples mentionnés dans la série donne une valeur intemporelle à ces récits, à la manière de ceux racontés par les auteurs du théâtre classique Grec et par Homère. De fait certains passages sont un hommage à peine déguisé à l’Iliade et l’Odyssée.

-Les personnages sont un autre point point fort. « Ivanova is God », de même que Sinclair, Garibaldi, G’Kar, Lyta, Kosh, Lennier, Vir, Marcus, frère Theo, Neroon, Dukhat, Ta’lon, Na’ Toth. Tous ne bénéficient pas d’un arc riche, nuancé complexe et complet (privilège réservé à Sinclair, Ivanova, G’kar) mais tous ces personnages ont un coefficient de sympathie énorme porté par le charisme de leurs interprètes et la compassion, le sens du sacrifice, la loyauté, le courage, la détermination que ces personnages eux-mêmes revendiquent et défendent.
Mention spéciale pour Bester qui fait un formidable antagoniste, magistralement interprété.
Je ne sais pas quoi penser de Delenn, qui a eu une excellente saison 1 mais s’est faite reléguer par la suite au rang de simple intérêt romantique, une sorte de belle plante exotique, idolâtrée jusqu’à en devenir insupportable jusqu’en saison 4, malgré quelques exploits et bons dialogues. Heureusement que le casting était bon : Mira est tout ce qui sauve le personnage du naufrage à plusieurs reprises.
Sheridan est un problème de bout en bout : un personnage qui aurait dû être secondaire, insuffisamment travaillé, resté une coquille vide malgré les efforts pour lui donner plus de gravité. En dehors des exploits militaires accomplis entre les saisons 2 and 4, il n’a jamais eu la stature suffisante pour occuper le devant de la scène comme il le devait, et c’est d’autant plus frustrant qu’un personnage bien plus riche, mature, complexe, travaillé par le doute, doté d’une dimension spirituelle et intellectuelle a été écarté à son profit. Sans compter que l’acteur est très médiocre.
Je ne comprends pas non plus l’aura dont bénéficie Londo, son personnage étant très manichéen : bon vivant, il est juste un cliché et en devient irritant, plus sombre, il n’est dynamique qu’en raison de sa relation complexe avec G’kar. C’est un monstre d’égoïsme qui ne mérite pas la sympathie et l’indulgence dont il bénéficie auprès des autres personnages et vraisemblablement des scénaristes aussi. Il aurait du connaitre une fin plus atroce.

-L’utilisation des thèmes pourtant classiques de la SF et de la fantasy est très habile et convaincante.
J’ai été surprise de cette addition dans une série qui semblait si clairement se définir comme un space opera au départ, mais l’utilisation d’intrigues propres à la fantasy (notamment les parallèles avec le Seigneur des anneaux) est judicieuse. L’idée d’ « un héros » dont la venue a été (ironiquement) annoncé et à la destinée tracée, de communautés à rassembler pour lutter contre un ennemi commun symbole de chaos et de destruction, l’utilisation d’artefacts représentant une technologie très avancée mais incompréhensible à ce stade et qualifiés de ce fait de magique, la mort et la résurrection de certains personnages, l’existence de races premières, le concept de limbes….
Par ailleurs, l’utilisation des 2 thèmes classiques de la SF que sont les voyages dans le temps et les télépathes est un modèle du genre. Fait rare, le voyage dans le temps bénéficie d’un traitement très soigné : il est utilisé pertinemment et modérément dans une seule intrigue qui est résolue de manière très satisfaisante sur une durée raisonnable. La question des télépathes débute comme un élément extérieur à la guerre des Ombres pour se déployer progressivement comme une pièce centrale de cette intrigue, tout en maintenant son autonomie avec les manœuvres du corps Psi pour conserver son contrôle sur ses membres et la société humaine. L’explication de l’origine des télépathes et la description de leurs relations avec les simples humains sont tout simplement brillantes.

-On ne peut pas faire mieux comme musique de série que le générique de la saison 3.


Les points négatifs sont essentiellement les occasions manquées concernent le casting et la réécriture de certaines intrigues au cours de la série:

-Les contraintes de production : départ des acteurs et incertitude de renouvellement ont pesé lourdement sur l‘écriture de la série et malgré le talent de JMS pour raccrocher les wagons, cela se voit beaucoup à certains moments. C’est le cas durant le passage de la saison 1 à la saison 2 : une grande partie de la mythologie et de l’histoire personnelle des personnages principaux a clairement été réécrite entre ces 2 saisons en raison d’un changement de casting. Je me demande encore, 4 saisons plus tard ce qui serait advenu sans cette réécriture d’un personnage central, et je continue de le regretter. Apparemment seuls les livres donnent une idée plus claire du destin du personnage concerné, In the beginning ayant été une déception de ce point de vue. C’est essentiellement du point de vue des relations qui avaient déjà établies que la perte est le plus sensible : l’intrigue autour de "l'absence" de Garibaldi et son attitude à son retour aurait eu un impact émotionnel autrement plus fort si elle avait impliquée un certain personnage de la saison 1, compte tenu de la longue amitié et la relation de confiance construite entre les 2 protagonistes.
De même, le renouvellement tardif de la saison 5 a non seulement complètement déséquilibré la saison 4, durant laquelle la résolution de plusieurs intrigues majeures s’est trouvé précipitée, mais également la saison 5, qui faute de substance est devenu un quasi spin off avec une intrigue importante courant sur la moitié de la saison, mais dont les personnages principaux ont été en grande partie écartés!

- Je ne crois pas avoir jamais regardé d’autres séries TV au casting aussi inégal. Je ne vise pas par là les « mauvais » acteurs qui ne sont pas capable d’exprimer l’émotion attendue au bon moment, chacun les reconnaitra et leur recrutement est voué à rester un mystère de toute façon, mais le problème de la direction inégale des acteurs. JMS (et ses réalisateurs) pour des raisons sans doute liée à son style, et probablement à un manque de temps n’a pas donné de directives très précises aux acteurs même pour les personnages principaux. De ce fait, il y a un écart vraiment important et surprenant entre ceux qui ont été capables d’insuffler une présence et/ou « d’habiter » leurs personnages en leur inventant de toute pièce un passé, une personnalité, une vie,... et les autres.

- Le turnover important des acteurs a poussé très tôt JMS a crée pour conserver la cohérence de l’ensemble un système de « backdoors » pour chaque personnage, consistant à redistribuer entre les personnages restant les intrigues attribuées initialement à un acteur parti. Globalement, cela fonctionne puisque à la fin de la série, on a le sentiment d’une grande cohérence: la quasi-totalité des indices laissés pour retenir l’attention du fan sont en effet exploités. Mais il y a des exceptions: le départ de 2 actrices en saison 2 and 5 est à l’ origine pour moi de la faiblesse de la première moitié de la saison 5. Si les 2 personnages qu’elles incarnaient avaient hérité de l’intrigue relative à « la colonie », une fois encore l’impact émotionnel aurait été démultiplié et le suspense aurait été réel et haletant.

-Le style de JMS est trop froid et impersonnel. J’ai souvent attendu de voir les personnages partager un moment d’intimité : une confidence, une étreinte, une accolade, n’importe quel signe illustrant la progression de la relation vers un état plus chaleureux, amical mais à ma grande surprise, on est rarement récompensé sur ce plan là (je n’ignore pas que certains personnages étaient supposés terminer sur une note négative, un sentiment de rejet ou d’abandon).
La conséquence est que j’ai eu du mal à m’attacher non pas aux personnages mais aux relations qu'ils entretiennent les uns avec les autres. Détachés de leurs trajectoires individuelles qui fait d'eux des héros, des experts dans leur domaine de spécialité et des grands combattants, la plupart des personnage paraissant très centrés sur eux même, et semblent avoir beaucoup de mal à partager leurs émotions.

- JMS a une imagination très fertile pour créer les thèmes principaux de chaque saison, sait faire preuve d’une grande rigueur pour organiser la chronologie de l’univers de la série sur plusieurs années, et sait prendre les bonnes décisions quand il s’agit d’attribuer/redistribuer les intrigues à ses personnages, mais il n’est clairement pas un dialoguiste. Ce qui explique aussi sans doute le manque de définition des personnages. Je suppose qu’il était trop perfectionniste pour déléguer cette partie de l’écriture comme ont pu le faire d’autres avant lui (je pense à Terry Nation qui pour la saison 1 de Blake’s 7 a écrit tous les épisodes, et a chargé Chris Boucher de relire tous les scripts et de corriger tous les dialogues).

- Je m’étais réjoui de l’écriture des personnages féminins en saison 1 dans un précédent commentaire. J’ai trouvé la suite beaucoup plus conservatrice dans la répartition des responsabilités entre hommes et femmes. Et quand on fait le bilan des situations des personnages féminins and masculins à la fin de la série, ce n’est vraiment pas glorieux pour les 1ères. De là à penser que les auteurs sont revenus entre temps à leurs instincts misogynes….

-Les relations romantiques sont toutes mais alors toutes, à une seule exception près, ratées.

Malgré les apparences, ces réserves restent toutefois mineures eu égard à la qualité globale de la série.

J’ai commencé véritablement mon marathon cette année de manière fortuite et ait été surprise d’apprendre que la série fête en 2013 ses 20 ans ! C’est donc le bon moment pour découvrir ou revoir cette perle, dont la notoriété semble malheureusement cantonnée aux cercles des initiés (généralement fans de science-fiction et de jeux de rôle). Apparemment les célébrations se limitent à une grande réunion fans/JMS + quasiment toute la distribution régulière (avec certainement une pensée pour les disparus prématurément) durant la convention de Phoenix de ce mois de mai.

Écrit par : Titania | 04/05/2013

@ Titania : Il n'y a jamais de commentaire trop long pour évoquer Babylon 5. Intéressante analyse. Merci d'avoir partagé avec nous ton ressenti pour une série qui mérite toujours autant d'être rattrapée ! ;)

Écrit par : Livia | 20/05/2013

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