10/07/2010
(K-Drama) City Hall : une attachante série dans les coulisses de la politique, de la mairie à la Maison Bleue...
Comme je vous l'annonçais dans l'édito de ce mois de juillet (cf. à gauche), le "mercredi asiatique" est une case bien étroite pour contenir toutes les séries asiatiques dont j'ai envie de vous parler actuellement. La semaine blanche causée par la triste nouvelle de la fin du mois de juin n'a pas arrangé les choses. Par conséquent, je vous propose de profiter du, certes tout relatif, calme estival et du fait que je ne critique aucune série épisode par épisode en ce moment, pour déborder un petit peu et glisser quelques reviews de dramas en provenance du pays du Matin Calme (voire au-delà), en dehors du planning traditionnellement suivi par ce blog.
Aujourd'hui, je vais ainsi vous parler d'un drama que j'ai fini il y a déjà quelques semaines. Avec lui, nous remontons un peu le temps, car il ne date pas de cette année, mais du printemps 2009. Diffusé sur SBS et composé de 20 épisodes, il figure, à mes yeux, parmi les jolies réussites de la saison dernière en Corée du Sud et mérite pleinement qu'un article, sous forme de bilan global, lui soit consacré. Il s'agit de City Hall.
City Hall est une série aussi rafraîchissante qu'enthousiasmante qui nous plonge dans les coulisses de la vie politique locale, et même nationale, à travers les destins croisés de plusieurs personnages aux parcours et aux motivations très différents. Nous y suivons le tourbillon rythmé des ambitions des uns et des autres, de la modeste mairie de la petite ville d'Inju aux rêves présidentiels les plus démeusurés, conduisant à la Maison Bleue (Parenthèse culturelle : La "Maison Bleue" est le nom utilisé pour désigner la résidence présidentielle, située à Séoul - de la même manière qu'on parle de Maison Blanche aux Etats-Unis. Elle doit son appelation aux tuiles bleues de son toit : cf. photo).
Tout débute avec la nomination d'un nouveau maire adjoint dans cette ville au parfum de ruralité qu'est Inju. C'est un jeune carriériste aux dents longues, Jo Gook, qui est désigné. Brillant et rompu aux manoeuvres politiques en tout genre, il est plein d'ambitions et parrainé par quelques puissantes figures politiques, dont l'emblématique "BB" (Big Brother). Le jeune homme débarque donc l'esprit déjà tourné vers des échéances nationales, prêt à actionner un agenda politique serré, sensé le conduire, à moyenne échéance, dans les plus hautes sphères du pouvoir, à destination du poste suprême de la vie politique sud-coréenne, la présidence.
Parallèlement, bien loin de ces rêves de grandeur abstraits, Shin Mi Rae mène la vie anonyme d'une secrétaire servant les cafés, dans les échelons les plus bas des employés de l'hôtel de ville d'Inju. D'une spontanéité parfois désarmante, elle se disperse entre services rendus à des amis et son quotidien familial, aux côtés de sa mère, stagnant sans véritable perspective de carrière dans sa branche professionnelle. Mais une initiative politique assez étonnante de la mairie, un concours de beauté ouvert aux habitantes de la ville, va l'entraîner dans un engrenage, où les évènements qui s'enchaînent vont prendre un tour des plus inattendus... A terme, s'ouvre devant elle une hypothétique carrière politique pour laquelle, en jeune novice encore mal aguerrie à ces usages, elle a tout à apprendre pour espérer remporter la mairie qu'elle va être encouragée à briguer.
Initié sur un ton dynamique de comédie romantique légère, le drama mûrit, au fil des épisodes, avec ses personnages, gagnant en sobriété, tout en conservant une authenticité émotionnelle touchante qui m'a véritablement conquise.
C'est en effet dans sa dimension humaine que se trouve l'attrait majeur de City Hall. La série bénéficie de l'alchimie qui se crée entre ses personnages, en particulier - assez logiquement - au sein de son duo principal. Si elle débute de la plus classique des façons, en se réappropriant les ficelles scénaristiques des romances teintées d'humour qui ne manquent pas à la télévision sud-coréenne, agrémentant ses premiers épisodes de passages burlesques et de clash inévitables entre les deux personnages centraux, la série va toutefois éviter les excès. En parvenant rapidement à établir un équilibre dans les rapports entre ses deux personnages, elle va donner une épaisseur, mais aussi une certaine subtilité, à cette relation hésitante qui s'esquisse progressivement sous nos yeux.
Si Jo Gook, par son assurance jamais prise en défaut et sa maîtrise du jeu politique, semble toujours garder le contrôle de la situation, Mi Rae impose, face à lui, sa personnalité, mais aussi ses valeurs. Elle devient rapidement bien plus qu'une énième déclinaison de l'héroïne ingénue dont les dramas de ce genre raffolent. Obstinée et consciencieuse, elle apprend de ses erreurs et ajuste son attitude. Finalement, sans jamais renier ses principes, le téléspectateur la voit grandir au fil de la série. Son ascension professionnelle, initiée au départ presque par hasard, va se trouver justifiée grâce à la dimension que prend le personnage à mesure qu'elle devient, tout simplement, adulte.
La force, mais aussi l'intérêt, de la relation qui s'établit peu à peu, presqu'à leur insu, entre Mi Rae et Jo Gook, est justement qu'elle n'est pas à sens unique. Cette réciprocité, de plus en plus affirmée au fil de la série, va leur permettre de s'épanouir et également de s'émanciper de mauvais réflexes du passé. Ils vont s'enrichir mutuellement, se fortifiant au contact de l'autre. Si cette maturation sonne si juste, c'est en partie en raison de la richesse de chacun des protagonistes. Loin d'être unidimensionnels, le drama n'hésite pas à mettre en valeur la complexité de leurs personnalité, soulignant les paradoxes qui peuvent les traverser et ces failles dont ils ont eux-mêmes conscience.
Derrière la simplicité de façade de Mi Rae se cache une jeune femme très sensible à l'intérêt général, qui comprend ce que signifie se mettre au service du collectif. Elle va trouver en elle la force de caractère nécessaire pour relever les défis qui jalonnent le lancement d'une carrière politique. L'aide Jo Gook sera nécessaire au départ, mais elle va progressivement s'émanciper, s'endurcissant à travers les épreuves et acquérant une saine indépendance des plus satisfaisantes. Elle s'impose pleinement comme une femme de poigne qui n'hésitera pas à aller à la confrontation pour faire triompher ses idées.
De façon similaire, les certitudes de Jo Gook vont être ébranlées par les nouvelles perspectives qui s'ouvrent dans sa vie. Rompu aux rouages de la politique, il découvre que l'ambition ne suffit pas pour donner l'étincelle qui fera la différence afin d'entamer son irrésistible ascension. Son arrogance ne peut éternellement masquer son absence de vision. Ce relativisme pragmatique dont il se fait le représentant le plus zélé - écho à bien des hommes politiques de nos sociétés modernes - n'est-il pas vain s'il ne peut distinguer le tableau plus vaste, que constitue un pays à gouverner ? S'il n'a d'autre guide que ses intérêts personnels, comment pourrait-il mener à bien un projet à l'échelle nationale ?
Ainsi, au-delà de son apparence de comédie romantique, City Hall est aussi une série initiatique, qui voit ses personnages grandir avec elle. Cette évolution est d'autant plus appréciable pour le téléspectateur qu'elle permet au drama d'aborder, avec une certaine maturité, l'immersion proposée dans un univers assez particulier, le monde politique. Bien entendu, City Hall ne renie pas l'idéalisme, parfois touchant, qui reste l'apanage de ce genre de séries sud-coréennes, mais elle ouvre malgré tout les portes des coulisses de la vie politique, tant locale que nationale, de ce pays.
Or, je vous ai déjà confié, notamment lorsque j'ai fait le tour de toutes les séries britanniques traitant du sujet, mon penchant pour cette thématique. Ce drama ne faillit pas à la règle : ce cadre contribue, de belle manière, à la densité et à l'intérêt de cette série. Jusqu'à présent, IRIS avait été ma seule occasion de pénétrer dans les couloirs de la Maison Bleue. Si l'occupation de ce bureau constite l'objectif avoué, dans City Hall, il est encore inaccessible. Nous nous situons ici dans les échelons plus bas de la vie politique. Le drama s'attache à nous faire découvrir, avec sa tonalité toujours légère et rafraîchissante, tous les aspects de ce monde. Et c'est ainsi qu'il est efficacement rythmé par toutes ces péripéties politiques. Nous y suivons les protagonistes au cours de leurs campagnes électorales, municipales mais aussi législatives, jusqu'à leur gestion du quotidien d'un élu, ayant à sa charge une ville ou bien une circonscription qu'il doit représenter au plan national.
Sur un plan technique, City Hall bénéficie d'une réalisation chatoyante, agréable à suivre. Un peu à l'image du contenu du drama, on y retrouve cette petite impression sucrée, mais sans excès. Si, pour ma part, j'ai beaucoup apprécié la bande-son, qui est agrémentée de plusieurs chansons récurrentes vite entêtantes et cadrant bien avec l'ambiance globale, il faut quand même préciser qu'il y a sans doute une sur-exploitation de cet aspect formel. Les quasi "pauses" musicales, au sein des épisodes, sont en effet récurrentes. J'ai adhéré à cette façon de faire ressortir l'émotionnel, en partie en raison de mon attachement aux personnages, mais certains téléspectateurs pourraient sans doute juger que le réalisateur en fait parfois un peu trop.
Enfin, je n'ai que des compliments à adresser au casting de ce drama. Cha Seung Won (Bodyguard ; il sera aussi à l'affiche d'Athena en novembre prochain) est admirable d'ambivalence. Charmant les téléspectateurs avec le même aplomb que ses vis-à-vis dans la série, l'arrogance de son personnage n'en fait jamais quelqu'un d'antipathique ; au contraire. A ses côtés, Kim Sun Ah (My Name is Kim Sam Soon) s'affirme progressivement avec beaucoup de classe, partageant l'évolution suivie par son personnages. Lee Hyung Chul (On Air, Pasta), d'une sobriété toujours efficace, s'impose en conseiller avisé, tandis que Choo Sang Mi (Snow in August) s'amuse de son personnage invivable.
Bilan : City Hall est une série aussi rafraîchissante qu'attachante, qui doit beaucoup à l'alchimie existant entre ses personnages et à l'ambiance qu'elle réussit à créer. Comédie légère à ses débuts, romance ambivalente qui évite de trop en faire par la suite, elle mûrit au fil de l'évolution de ses protagonistes. Tandis que le cadre politique permet d'enchaîner les nouveaux défis et de maintenir un rythme dynamique, sans temps mort, le téléspectateur ne peut qu'être touché par l'authenticité émotionnelle qui se dégage de l'histoire racontée.
City Hall est ainsi un beau drama que j'ai pris beaucoup de plaisir à suivre.
NOTE : 8,5/10
Une bande-annonce du drama :
Une des chansons de l'OST de la série (MV - contient des images "spoilers") :
16:22 Publié dans (Séries asiatiques) | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : k-drama, city hall, sbs, cha seung won, kim sun ah, choo sang mi, lee hyung chul | Facebook |
Commentaires
Ce qui m'avait particulièrement marqué dans City Hall, c'était les choix que finalement devait faire Jo Gook. A quelques mots, il apparait presque comme un traitre vis-à-vis de son mentor. À chaque fois, il est pris entre deux feux et j'avais aimé son évolution.
Sinon, j'ai moins apprécié de retrouver Kim Sun Ah dans un personnage, à mon goût, à nouveau enfantin. Dans When it's at night (2008), elle campait déjà une personnalité assez immature. Ce fut ma petite déception au sujet de City Hall.
Écrit par : Waxius | 13/07/2010
Ah, faut que j'essaye cette série ! Après Prosecutor Princess, j'ai besoin d'un nouveau bon kdrama ! :) (Au fait, tu continues Bad Guy ? Ca mérite toujours qu'on s'y attarde ? Il est sur ma liste des à voir...)
Écrit par : Saru | 14/07/2010
@ Waxius : Effectivement, l'évolution de Jo Gook est radicale, et aussi très humaine. Je pense que ce qui fait son charme, c'est aussi la part d'incertitude et de doutes qu'elle apporte à un personnage où prédominaient l'arrogance et l'assurance. Il y a une ambivalence qui s'insinue dans sa personnalité qui est traitée de façon assez subtile.
Sinon, j'ai trouvé que Kim Sun Ah opère une véritable transformation, de ses débuts sur-enfantins jusqu'à son affirmation progressive. Vers la fin, elle apparaissait plus épanouie.
@ Saru : Je plussois fortement City Hall. C'est vraiment un drama attachant et qui finalement m'a agréablement surprise.
Sinon, concernant Bad Guy, entre le service militaire de son acteur principal et ses problèmes d'audience qui ont ramené la commande de la série à 17 épisodes au lieu de 20, cela devient de plus en plus compliqué. Il est stand-by de mon côté, je pense que je vais attendre les échos de fin avant d'essayer de le reprendre !
Écrit par : Livia | 15/07/2010
Très belle analyse du drama. Le terme authenticité émotionnelle colle parfaitement à ce que j'ai ressenti en regardant "City Hall". Dans les k-dramas, on en voit défiler des couples mais je pinaille toujours sur un détail, un truc qui fait que je trouve rarement une romance aboutie (à mon goût). Dans ce drama, pour une fois, j'ai été charmée par la complicité de ces deux-là.
Sinon, je voulais te demander, tu suis en ce moment beaucoup de dramas en entier ? Je sais que tu regarde quasi tous les pilotes et avec le nombre de séries occidentales que tu suis en parallèle, ça m'intrigue de savoir comme tu procède pour choisir ?
Pour "Bad Guy", ça me sidère de voir comment l'équipe doit jongler quand un acteur doit brusquement quitter le tournage ! L'acteur principal a carburé non stop pour mettre en boite un maximum de scènes, il a eu un jour de repos et hop direct à l'armée ! Le drama ne m'intéresse pas des masses et avec ce souci de dernière minute, la fin risque d'être bancale. C'est quand même fou de tourner une série à quelques jours de sa diffusion.
Écrit par : Lynda | 16/07/2010
@ Lynda : Alors, actuellement, je suis en de façon hebdomadaire : Dong Yi, Coffee House et Comrades. Je viens de finir Running (seulement 4 épisodes). J'ai mis Bad Guy en stand-by en attendant de voir comment la série va s'en sortir avec tous ses déboires. J'ai Prosecutor Princess à reprendre, étant donné les échos entendus ça et là, alors que je n'avais pas aimé les débuts de ce drama. En retard, j'ai presque fini JeJungWon.
Mais il ne faut pas croire que je regarde tant de séries que ça ! On reste quand même dans des proportions raisonnables.
J'ai toujours regardé énormément de séries (c'est pour ça que je dis que je suis "sériephile" ou "téléphage") ; les dramas asiatiques se sont juste substitués à mon ancienne sur-consommation américaine. Désormais, c'est un peu plus équilibré ;-)
Pour choisir, c'est vraiment (et purement) une question d'affinité et d'instinct peut-être. Autant pour les pilotes, j'essaye de suivre attentivement et de façon la plus complète possible, les productions anglaises et sud-coréennes (pour les américaines, je sélectionne juste celles susceptibles de m'intéresser : histoire, showrunner, acteurs) ; autant pour la suite, cela va dépendre du caractère convaincant ou non du pilote. Plusieurs facteurs entrent en compte : Est-ce que l'histoire m'intéresse ? Le thème a-t-il du potentiel ? Les premiers épisodes m'ont-ils plu ? Y-a-t-il dans le casting un acteur ou une actrice que j'apprécie beaucoup qui m'amènera à être plus conciliante ? Cela peut être des raisons très différentes. Pour les séries américaines, la chaîne de diffusion joue aussi son rôle : l'été, sur USA Network... Le reste de l'année, j'ai un penchant pour HBO... etc... Pour les séries britanniques, je fonctionne aussi beaucoup en fonction du casting. Mais pour les sud-coréennes, je n'ai sans doute pas encore suffisamment d'expérience pour utiliser des éléments extérieurs, comme pour les occidentales, ce qui fait que le facteur principal reste le visionnage des épisodes.
Avant j'étais plus appliquée et moins volatile : quand je commençais à m'investir dans une série, j'essayais d'aller au bout. Mais maintenant, c'est uniquement le plaisir pris qui me motive ! Suivant l'humeur, et les cycles, je me tournerai plus facilement vers tel ou tel genre, mais le plaisir est déterminant. Je savoure sans arrière-pensée. ^^
Quant à cette façon de fonctionner à flux tendu pour l'industrie télévisée coréenne, j'imagine le stress que cela doit procurer quand même. Bon, je garde en tête les courses contre la montre du drama "On Air", qui insistait bien là-dessus (lol) ; mais Bad Guy avait aussi pris du retard au départ avec un décalage et un retard pris par rapport au planning !
Alors qu'une série comme Road Number One a, elle, déjà été entièrement bouclée... Preuve que ça doit dépendre aussi des productions et des circonstances...
Écrit par : Livia | 17/07/2010
Ça c'est de la réponse détaillée ! J'y vois plus clair dans ta façon de procéder. A un moment, je me suis dit mais comment fait-elle pour ingurgiter autant de séries ?
Pour ma part, je suivais beaucoup de séries US mais bon nombre sont encore en stand-by. J'ai juste fait l'effort de terminer "Lost". Comme toi, je suis également la 3e saison de "True Blood" chaque semaine, j'attends avec impatience un rapprochement Sookie/Eric ;p).
J'ai relevé que tu finissais bientôt "Jejoongwon", ton avis global va m'intéresser parce qu'hormis ta présentation de la série, j'ai lu peu de choses en français sur ce drama.
Écrit par : Lynda | 19/07/2010
@ Lynda : Oh, une "Team Eric" fan ! Nous avons décidément beaucoup de points communs quand on touche aux séries O:-) Je ne suis pas sûre de vouloir particulièrement être shipper du couple Eric/Sookie (peut-être est-ce une pointe de jalousie mal placée), mais je prône avec ferveur le fait suivant : plus il y a d'Eric, mieux c'est... donc... ^_^
Pour JeJoongWon, j'essaierai alors de le placer en tête des bilans ! En fait, je me suis laissée déborder par les bilans de séries, en décidant de suivre les pilotes. Depuis le début de l'année, techniquement, parmi les dramas que j'ai regardés en entier, j'ai les critiques globales de Chuno, Cinderella's Sister, Pasta et The Woman Who Still Wants to Marry qui m'attendent.
J'avoue que c'est surtout par manque de temps que je pêche ici, malheureusement. Je ne peux pas consacrer autant d'heures que je le rêverais à ce blog ; et mon boulot me prend quand même pas mal d'énergie. Mais je vais placer JeJoongWon en haut de la liste des bilans à rédiger ! En tout cas, je peux d'ores et déjà te dire que c'est un drama vraiment très intéressant et riche ; qui exploite des aspects du kdrama historique assez rarement mis en valeur !
Écrit par : Livia | 22/07/2010
Pour quelqu'un qui n'a pas trop de temps, je trouve que tu assure drôlement ! Merci de donner la priorité à "Jejoongwon" dans un de tes prochains bilans, en fait là je suis sur le point de terminer "Last Scandal" et j'hésite entre regarder "Chuno" et donc "Jejoongwon". Avec "Chuno", je pense me retrouver en terrain connu, y'a Jang Hyuk qui m'a également bien plu dans "Thank You" mais j'ai aussi en tête les critiques rapport au rôle trop propret de Lee Dae.
"Jejoongwon" m'attire malgré mon peu d'intérêt pour les histoires médicales. Etant donné que j'ai réussi à apprécier un drama comme "Jin", je me dis que celui-ci pourrait me plaire. Cruel dilemme ^^.
Concernant "True Blood", c'est maladif, j'attends impatiemment la sortie de l'épisode à chaque début de semaine -_-. Hormis Eric, Franklin retient toute mon attention, il est complètement frappadingue mais qu'est-ce qu'il me fait rire ! Le coup du texto accéléré était bien trouvé ^^.
Écrit par : Lynda | 23/07/2010
@ Lynda : Je ne sais pas si je vais avoir fini JeJoongWon à temps, pour en faire une review avant que tu ne doives trancher ton dilemme.
Mais ce qu'il faut bien retenir, c'est qu'il ne s'agit pas du tout d'une série historique "traditionnelle" ; et on se situe vraiment à l'époque charnière où, justement, les costumes traditionnels commencent à être abandonnés, le pays à s'ouvrir, etc...
Après, cela dépend de tes goûts et de ce que tu recherches précisément. Mais en terme qualitatif, entre Chuno et JeJoongWon, je n'ai pas d'hésitation pour te conseiller en priorité la 2ème. JeJoongWon, ce sont des dynamiques assez classiques, mais traitant de thématiques plutôt originales. On est rapidement dans l'ambiance.
Chuno, c'est joli esthétiquement, musicalement et il y a des passages intéressants/bluffants, mais il y a aussi de tels trous scénaristiques et de telles lenteurs par moment que... Disons que je place JeJoongWon devant, même si je ne sais pas encore de quelle manière elle va se terminer ! (en espérant ne pas trop m'avancer)
Écrit par : Livia | 27/07/2010
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