Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

19/04/2011

(Pilote US) Game of Thrones : Winter is coming...

gameofthrones.jpg

Après des semaines d'orchestration d'une campagne médiatique alléchante, de vidéos foisonnantes titillant la curiosité, dimanche soir, débutait sur HBO une des nouveautés les plus attendues de la saison, Game of Thrones. Adaptation d'une des grandes sagas littéraires récentes de fantasy (non encore achevée) de George R. R. Martin, c'était aussi l'occasion pour la chaîne câblée américaine de se glisser dans un genre qu'elle n'avait encore jamais exploré dans un décor médiéval réaliste.

Pour l'avoir tant espérée, j'en ai presque hésité à lancer le pilote hier soir, de crainte de rompre une magie préinstallée. A la question de savoir si Game of Thrones peut être apprécié tant par les fans que par des personnes ne connaissant pas (encore) cet univers, je pense que la réponse est positive. Mais il est certain que les deux publics n'auront pas la même approche du pilote. Là où certains vont s'efforcer de se situer et de retenir la complexité de l'univers introduit et de ses intrigues, les autres vont seulement admirer - les yeux brillants, en ce qui me concerne - la mise en scène d'une histoire qu'ils connaissent déjà, s'attachant aux détails, aux non-dits et, plus généralement, à la symbolique dont chaque scène regorge.

Cela donne donc une review forcément subjective venant d'une téléphage qui a lu et aime le Trône de Fer. Je signale cependant que j'ai fait attention à m'en tenir uniquement au pilote et aux informations qui y sont dévoilées en écrivant ce billet.

gameofthronesm.jpg

L'hiver approche dans le Royaume des Sept Couronnes. Il se murmure que, après des siècles d'absence, des Autres auraient été aperçus par-delà le Mur qui protège des territoires sauvages les plus au nord ; des dire wolves (de grands loups) ont même franchi cette frontière de pierre pourtant si imposante. Des forces sont à l'oeuvre autour, mais également au sein même du royaume, s'apprêtant à plonger ces terres dans un des plus terribles hivers qu'elles aient connu.

Impassible, le roi Robert Baratheon règne sur le continent de Westeros. Il a renversé et déposé le roi Aerys II Targaryen, il y a presque deux décennies. A l'époque, la victoire avait été remportée avec l'aide décisive de son ami, Eddard (Ned) Stark, seigneur de Winterfell ; ce dernier administre toujours ce vaste duché situé le plus au nord du royaume. Il s'est jusqu'à présent sagement tenu loin des intrigues de cour, préservant sa famille dans leur domaine. Mais, au sud, dans la capitale, Jon Arryn, la Main du Roi, meurt soudainement. N'envisageant qu'une personne de confiance à qui confier ce poste décisif où le titulaire régente tout le royaume, Robert se met alors en route vers le nord pour raviver l'amitié passée et demander à Ned de prendre la place du défunt conseiller.

gameofthronesn.jpg

L'arrivée du roi et de la cour, notamment des Lannister, dont la reine Cersei est une des représentantes, va mettre un terme au quotidien familial, loin des complots et ambitions, que connaissaient les Stark. Ces derniers se retrouvent projetés dans des rapports de force dont ils ne savent encore rien. Catelyn, l'épouse de Ned, reçoit ainsi un message inquiétant de sa soeur, veuve de Jon Arryn, affirmant que la mort de ce dernier n'a pas une cause naturelle. Quels secrets et machinations sont à l'oeuvre à Port-Réal ? L'union envisagée entre trois des principales Maisons du Royaume (Baratheon, Stark et Lannister) que permettrait le mariage de Sansa avec le prince héritier, fils de Robert et de Cersei, revêt soudain une importance particulière.

Loin de ces considérations nordiques, sur un autre continent, un autre héritier, celui-ci considéré comme "légitime", manoeuvre également pour reconquérir son pouvoir perdu. Derniers descendants de la lignée déchue des Targaryen, Viserys marie en effet sa soeur Daenerys à un chef militaire puissant, Drogo, dans l'espoir d'obtenir une armée lui permettant de chasser l'usurpateur du Royaume des Sept Couronnes, ainsi que tous les traîtres qui avaient scellé la chute de leur Maison, les Stark comme les Lannister, dont le surnom du frère de la reine est resté, après toutes ces années, inchangé : le Régicide.

La lutte pour la conquête du Trône de Fer peut débuter... L'hiver vient.

 gameofthronesi.jpg

Ce résumé condensé ci-dessus ne fait qu'effleurer la complexité et la richesse d'un univers qui ne demande qu'à se construire et s'animer sous nos yeux. Le défi du pilote allait donc résider dans sa capacité de retenir l'attention et d'éveiller la curiosité du téléspectateur pour qui ce cadre était inconnu, sans le perdre au détour de cette galerie de personnages hauts en couleur et d'intrigues compliquées. Le tout, en apportant dans le même temps suffisamment de nuances et de soins à une reconstitution appliquée afin que les personnes déjà familières de l'histoire soient elles-aussi captivées. Dans la recherche de cet équilibre narratif, Game of Thrones s'en sort avec les honneurs.

En effet, l'épisode mêle habilement des séquences d'exposition et des passages déjà déterminants pour le futur en train de se mettre en mouvement, l'importance des décisions à prendre étant perceptible. On se sent rapidement impliqué dans les évènements qui s'annoncent. On partage ainsi, par exemple, l'inquiétude et le dilemme de Ned. Mais la preuve la plus éclatante que l'on est vraiment entré dans l'histoire, c'est la vraie claque téléphagique que l'on subit lors de la scène de fin, ô combien marquante : elle vous laisse le souffle presque coupé, même lorsque vous saviez ce qui allait se produire. Après une telle conclusion qui scelle définitivement notre plongée dans le royaume, il n'est même pas pensable de ne pas lancer l'épisode suivant !

gameofthronesh.jpg

Construit sur un rythme de narration plutôt rapide qu'explique l'effort de condenser tant d'informations en une petite heure, il faut noter que l'épisode suit rigoureusement les débuts du premier tome dont il est l'adaptation, sélectionnant de manière opportune les scènes clés déterminantes. Il va à l'essentiel. Il n'y a rien en trop, et les scénaristes ont su choisir les échanges qui, par leurs répliques ou la mise en scène symbolique qu'ils occasionnent, permettent de poser tant les enjeux que de présenter des protagonistes dont la complexité ira croissante.

D'ailleurs, il faut bien insister sur cette capacité à susciter une fascination (pour les Lannister) ou de l'affection (pour les Stark) à l'égard de tous ces personnages, qui sont autant de pions sur une vaste partie d'échecs pour le pouvoir. L'attrait de ces figures souvent ambivalentes s'explique par une absence de manichéisme rafraîchissant. Cela demeure un des apports les plus fondamentaux de l'oeuvre de George R. R. Martin, et ce pilote en pose les bases prometteuses, notamment par la mise en scène des frères Lannister que j'ai trouvés parfaitement introduits. Le souffle épique et l'âme de la saga sont donc tous deux perceptibles dans cette première immersion fidèle.

gameofthroneso.jpg

Soignée sur le fond, Game of Thrones l'est aussi sur la forme. La réalisation est aboutie et, surtout, avec cette volonté de condenser un maximum d'informations, voire d'esquisser des suggestions non encore formulées, de nombreux plans jouent un registre très symbolique dans leur mise en scène. C'est vraiment appréciable à suivre. Sans doute le téléspectateur ne connaissant pas l'univers ne fera pas immédiatement attention à tous ses détails, mais cela renforce cependant le sentiment que l'on a une série vraiment penséee qui pose ici ses premières fondations.

De même, l'épisode sait mettre en valeur et distinguer les différents lieux qui seront déterminants pour la suite. Pour le moment, la sobriété froide de Winterfell tranche de façon convaincante avec l'exotisme du continent de l'Est, tandis que le Mur apparaît, brièvement, glacé au possible et que Port-Réal devrait symboliser le véritable luxe. Précisons que nous nous situons plutôt dans un registre plutôt de low fantasy, à savoir que le décor médiéval se veut globalement réaliste. S'il y aura des éléments plus caractéristiques de la fantasy par la suite, il y a une réelle volonté de nous introduire dans un univers où les luttes de pouvoir entre ces différentes puissantes familles suivent l'art de la guerre et de la ruse propre à toute intrigue de ce genre.

De plus, Game of Thrones bénéfice d'une bande-son vraiment excellente qui colle parfaitement à l'atmosphère de l'histoire. C'est dès le générique que les ambitions sont affichées. En effet, non seulement réussit-il à présenter le cadre, géographique et géopolitique de la série, mais sa musique est une vraie réussite : entraînante juste comme il faut, avec une tonalité un peu grave qui renforce l'impression de solennité du récit et confère à l'ensemble ce souffle épique qui lui sied si bien. 

gameofthronesp.jpg

Enfin, Game of Thrones repose sur une galerie impressionante de personalités fortes qu'il convenait donc de bien transposer à l'écran. Le passage de l'imaginaire du livre au concret de la série est globalement bien conduit. Sean Bean est convaincant en Eddard (Ned) Stark, avec cette noblesse pleine de principes qui semble un peu isolée au milieu de toutes ces ambitions pragmatiques. Je serais un peu plus mesurée quant au choix de Michelle Fairley comme épouse, peut-être trop éteinte par rapport à l'idée que je me faisais de Catelyn. En revanche, j'ai trouvé les enfants Stark juste parfaits. Ils gagnent une paire d'années au passage par comparaison aux livres (par rapport à la chronologie originale, tout l'univers gagne deux ans), mais trouvent dès les premières scènes le ton juste, servis par une introduction vraiment bien menée lors d'une séance de tir à l'arc pleine de symboles. J'ai été tout particulièrement heureuse du choix de mes Stark préférés, c'est-à-dire Jon Snow (Kit Harington), Brandon (Isaac Hempstead-Wright) et Arya (Maisie Williams). Robb est incarné, avec cette fierté caractéristique, par Richard Madden et la si sensuelle Sansa par Sophie Turner.

Dans les autres maisons, si Mark Addy, pour jouer le roi Robert Baratheon, est également très bien casté, je serais un peu plus mitigée du côté des Lannister. En fait, pour ce qui est des deux frères, ce serait presque un euphémisme que d'affirmer que je les ai trouvés extra. En deux scènes, Peter Dinklage impose immédiatement Tyrion à l'écran de façon assez jubilatoire (forcément, ses répliques le sont toujours) et me rappelle pourquoi il est mon personnage préféré de toute la saga. Tandis que Nikolaj Coster-Waldau trouve vraiment l'ambivalence adéquate pour Jaime, avec cet "attachement" familial sincère (dans tous les sens du terme) qui contrebalance étrangement l'inimité suscitée par ses actes. De plus, il prononce la dernière et grande phrase marquante de l'épisode avec une pointe de désinvolture caractéristique juste parfaite. En revanche, je reste réservée sur le choix de Lena Headey en Cersei qui m'est apparue trop en retrait et effacée par rapport aux autres.

Enfin, du côté des Targaryen (une autre famille aux moeurs très saines, mais les Targaryen se mariant entre eux depuis des générations, on dira que la consanguinité est ici normalisée, avec toutes les conséquences qu'elle implique), Emilia Clarke impose une grâce assez troublante dans ce personnage de Daenerys, mêlant une fragilité évidente mais aussi une force plus sourde, qui ne demande qu'à s'éveiller, symbolisée par la scène où elle plonge dans l'eau presque bouillante : les dragons ne craignent pas le chaud. Quant à Viserys, les amateurs de Doctor Who auront sans doute reconnu Harry Lloyd, et il trouve instantanément ses marques pour mettre en scène ce prince dévoré, sans le moindre recul, par l'ambition et le désir de vengeance. Et pour incarner le nouvel époux de Daenerys, Khal Drogo, on retrouve un Jason Momoa (Stargate Atlantis) qui se fond très bien dans ce décor violent et exotique.

gameofthronesa.jpg

 gameofthronesb.jpg

 gameofthronesk.jpg

"The things I do for love..." (Jaime Lannister)

gameofthroness.jpg

Bilan : Offrant une mise en images aboutie et particulièrement soignée, regorgeant d'une symbolique assez jubilatoire, le pilote de Game of Thrones propose une introduction efficace, posant les bases de l'univers en présentant les protagonistes et les grands enjeux. On perçoit non seulement la densité d'un univers où il y a tant à explorer, mais également le caractère épique que vont vite prendre ces luttes de pouvoir. Le seul regret éventuel viendra de la durée presque trop courte, obligeant à condenser au maximum et donc à laisser de côté certains aspects (les croyances religieuses avec la scène de l'arbre, etc.). Il y a tant de choses qu'il faudra préciser ; mais je pense que, par exemple pour la Garde de Nuit, tout viendra en son temps.

En résumé, c'est avec le regard brillant et une pointe d'émerveillement que j'ai suivi ce premier épisode d'une saga assurément prometteuse : la suite, vite !


NOTE : 9/10


Une bande-annonce de la série :

Le (superbe/somptueux) générique :

Commentaires

Je ne connaissais rien de cet univers mais j'ai été aussi subjuguée par ce premier épisode. J'ai beaucoup aimé ta présentation très claire et enthousiasmée, elle correspond bien à mes impressions, même si je n'ai pas lu le roman. Dans les récentes productions celle-ci se dégage du lot. J'ai été assez déçue par Camelot et The Borgias. Camelot j'ai d'ailleurs renoncé, et pour la seconde je ne vois pas trop où on nous mène...

Écrit par : summerday | 19/04/2011

Comme je me retrouve dans ton billet ! Rien que de te lire et j'ai des étoiles plein les yeux. Toute la journée de hier, je ne faisais que me dire qu'il était vraiment temps que je rentre du travail et que je lance le téléchargement. Mais en même temps, une fois le fichier récupéré, j'ai ressenti une certaine hésitation, ayant tellement peur d'être déçue. Ce ne fut, fort heureusement, pas du tout le cas. Je dirais même que le résultat fut au-delà de mes espérances.

Tout comme tu le notes très bien, l'ambiance si caractéristique de la saga est conservée et esthétiquement, c'est une merveille. Je serai par contre plus réservée concernant la bande originale que j'espérais un poil plus vibrante / épique mais je ne demande qu'à changer d'avis.

Côté personnages, nous avons tout à fait les mêmes goûts :) Tyrion est sans aucune hésitation mon favori tant il est rusé, vif et intelligent. Il cache bien son jeu et parvient à manipuler son monde, l'air de rien. Et chez les Stark je ne peux qu'également te rejoindre. Les enfants-acteurs sont d'ailleurs franchement épatants. La fameuse scène de fin, que je ne pensais pas voir si vite, m'a vraiment remuée tant elle est intense. Même en sachant ce qu'il va arriver, difficile de ne pas s'arrêter de respirer à ce moment .__. Je me demande même si je n'ai pas été plus horrifiée qu'à la lecture du roman.

En vrac, j'ajouterai sinon que :
Je trouve Michelle Fairley un peu trop âgée pour Catelyn. J'aurais plutôt vue une actrice de l'âge de Lena Headey.
Harry Lloyd est dérangeant à souhait et son "You don't want to wake the dragon, do you ?" m'a vraiment plu :D
J'ai beaucoup apprécié les dix premières minutes qui laissent la même impression que le prologue du roman, autrement dit une certaine fascination mêlée à un malaise assez angoissant. Je n'imaginais pas les Wildlings ainsi mais je m'y ferai.

Bref, tout ça pour dire qu'il me tarde de voir la suite et... Winter is coming !

Écrit par : Kerydwen | 19/04/2011

un excellent pilot, qui retranscrit déjà toute la force de l'oeuvre de George Martin, que j'adore. Les personnages sont très bien interprétés (nos préférés sont les mêmes !!), les décors et les costumes de toute beauté. Si la suite est de cet acabit, nous allons pouvoir suivre une grande série, qui redonne toutes ses lettres de noblesse à un genre malheureusement méconnu et souvent méprisé.

Écrit par : Eirian | 20/04/2011

Lire vos réactions me rassure sur un point : ce pilote s'apprécie aussi bien par des personnes n'étant pas familières des romans que par des lecteurs maîtrisant déjà l'histoire.
L'annonce (prévisible) d'une saison 2 peut nous faire pousser un petit ouf de soulagement ; l'histoire devrait pouvoir s'inscrire dans la durée, et les développements suivre.


@ summerday : Heureuse de lire une réaction enthousiaste de ta part, c'est effectivement sans doute la série "historique" la plus solide des trois lancées ce mois-ci. J'ai également abandonné Camelot ; pour The Borgias, j'avoue en revanche trouver du plaisir à suivre cette série : cela tend vers le soap en costume, mais je me suis prie d'affection pour l'ensemble, les décors... Le charme opère pour le moment, nous verrons si cela se poursuit pour le reste de la saison !

@ Kerydwen : Je crois qu'avec tout ce buzz, on est tous resté un peu hésitant avant de lancer la vidéo ; craignant un brusque retour sur terre désagréable après tant d'espoirs. Ce qui rend au fond la performance de ce pilote d'autant plus admirable : en dépit de toutes les attentes, il réussit à répondre aux espérances qu'il engendrait !
Sinon, du côté des personnages, on doit tous avoir un faible pour cet esprit si vif qu'est Tyrion. Il a tellement de répliques jubilatoires dans les livres ; on le voit peu dans ce pilote, mais les deux scènes qu'il a m'ont rassuré : je pense qu'il sera à la hauteur !
Un pilote pour poser l'ambiance de façon efficace, il reste donc à construire. ^^


@ Eirian : Tout comme toi j'ai vraiment eu l'impression d'un univers qui s'animait (atmosphère, costumes, etc). C'est vrai que pour les amoureux de la fantasy, si une série solide pouvait porter leurs couleurs, cela serait d'autant plus satisfaisant. Après, ces dernières années, le Seigneur des Anneaux a quand même popularisé le genre au-delà du cercle des lecteurs de fantasy. Mais les préjugés sont tenaces, c'est vrai. Reste qu'un bon Robin Hobb ou autre Katherine Kurtz, ça reste une valeur littéraire sûre pour passer une soirée lecture passionnante, nous, on le sait bien ! ;P

Écrit par : Livia | 20/04/2011

Je l'ai enfin vu hier soir (je manquais de temps ctte selmaine, et j'avais peur d'être déçue), et je suis tout à fait d'accord avec toi : superbe adaptation ! Le visuel, les acteurs, la présentation pédagogique des multiples personnegas...On tient peut-être enfin notre série télé de fantasy inoubliable s'i l'adaptation continue d'être de cette qualité !

Écrit par : jainaxf | 23/04/2011

Franchement je n'étais absolument pas au courant de cette adaptation (je néglige un peu l'actualité des séries US ces derniers temps),et c'est grâce à ton blog que j'ai eu vent de Game of Thrones. Du coup j'ai lancé le pilote avec mon frère (fan d'Heroic Fantasy), et on a adoré ! J'ai acheté le livre, et je vais me jeter sur la suite ^^ merci pour cette découverte !

Écrit par : Mina | 25/04/2011

@ Jainaxf : Croisons les doigts pour que la suite se poursuive sur ce standing. Je m'inquiète un peu pour le rythme des intrigues (vu la lenteur initiale des livres ; mais pour autant il s'agit de rester fidèle à la complexité initiale), mais le soin apporté aux détails, toute la symbolique mise en scène en plus de la narration, c'est un vrai plaisir !


@ Mina : Heureuse d'avoir pu vous faire découvrir Game of Thrones, à toi et à ton frère. Pour qui aime la fantasy, effectivement, je crois qu'il est difficile d'y résister ! Les bouquins sont également une des grandes sagas de ces dernières années (non encore finie d'ailleurs) dans laquelle on se plonge avec ferveur. Bref, ça se savoure et à travers ce souffle épique, il y a une vraie fascination pour cet univers qui se crée !
Bonne découverte alors ! ^_^

Écrit par : Livia | 30/04/2011

Games of Thrones me passionne toujours autant depuis le pilot, j'avoue que je suis deux fois plus intéressée par le destin de la "khaleesi" =))

Écrit par : Ellaszandra | 09/05/2011

@ Ellaszandra : Complètement conquise également pour ma part ! Et tu as raison concernant la khaleesi. Daenerys a considérablement évolué depuis sa passivité encore adolescente du pilote ; le personnage s'affirme, commence à prendre ses responsabilités. C'est une des protagonistes les plus fascinantes à voir ainsi grandir ! Mais c'est aussi ce que j'aime dans la série : les personnages ne sont pas figés, et ils se nuancent, gagnent en profondeur au fil des évolutions. C'est aussi très frappant concernant le personnage de Jaime Lannister dont l'ambivalence est aussi très bien rendue, alors même que dans les livres, le 1er ne contenant pas de POV le concernant, il avait fallu attendre plus longtemps pour avoir vraiment une ambiguïté qui s'installe.

Écrit par : Livia | 10/05/2011

Oh oui ? Ah c'est intéressant ça, j'ai envie de lire les bouquins maintenant ^^". Moi j'aime beaucoup le rôle de de l'"IMP" aussi. je suis d'accord, j'aime l'évolution des personnages, je regrette seulement que le "Khal" soit si transparent, une sorte d'accessoire.

Écrit par : Ellaszandra | 10/05/2011

Les commentaires sont fermés.