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22/10/2011

(UK) Doctor Who, season 6, episode 13 : The Wedding of River Song

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Trois semaines après la diffusion du season finale de Doctor Who, je m'attelle enfin à l'écriture de sa review. Si j'ai longtemps reporté ce moment, c'est d'abord parce que je suis ressortie de cet épisode initialement assez déroutée. Ne sachant trop comment analyser ce sentiment mitigé, j'ai donc décidé de prendre un peu de recul avant de rédiger mes impressions.

Si bien qu'au cours de ces deux dernières semaines, je me suis donc replongée dans les épisodes clés de la saison 6. J'ai revu ce season finale. Deux fois. Et, surprise, je l'ai de plus en plus apprécié au fil de mes visionnages. Si bien que s'il y a 15 jours, je vous aurais dit que cet épisode ne m'avait pas semblé tenir toutes les promesses de cette saison ; aujourd'hui, j'ai plutôt envie d'écrire qu'au contraire, en bien des points, toutes les pièces du puzzle se sont emboîtées et que c'est vers le futur que la série se tourne désormais.

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Londres, 22 avril 2011. 17h02. Le temps s'est arrêté. Ou plutôt, toutes les ères se sont confondues et tout se déroule en même temps, éternellement bloqué le même jour, à la même heure. Tandis que des voitures-mongolfières parcourent une Londres embouteillée, où l'on croise aussi bien des chars tirés par des chevaux, patientant aux feux de croisement, que des dinosaures qui s'en prennent à des imprudents dans les parcs de la ville.

L'Empereur Winston Churchill gouverne depuis Buckingham, mais il perçoit bien que quelque chose ne va pas. Il demande alors à revoir un homme, considéré comme dérangé, qui affirme savoir ce qu'il se passe... le Docteur. Ce dernier va alors lui raconter les événements qui ont conduit à cette étrange situation. Si l'astronaute et les évènements du lac sont un point fixe dans le temps, cela ne signifie pas qu'il ne s'est pas préparé à la confrontation à venir avec le Silence et ses alliés. Seulement tout ne s'est pas déroulé comme prévu durant le face-à-face tant redouté au cours duquel le Docteur est censé trouver la mort...

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The Wedding of River Song débute à la hauteur des attentes du téléspectateur pour une série qui nous a toujours habitué à se conclure avec un sens de la mise en scène, n'hésitant pas à verser dans la démesure. La reconstitution d'un Londres, où toute l'Histoire de la Terre se déroule simultanément, donne d'emblée le ton d'un épisode qui entend non seulement évoquer, mais aussi véritablement entremêler les grandes thématiques de la saison. Ce mélange donne en décor un arrière-plan impressionnant, parfait pour nous permettre de suivre le récit du Docteur tandis qu'il relate ses préparatifs jusqu'à l'instant fatidique où tout a déraillé. Si le déroulement de l'épisode peut surprendre, c'est que son réel enjeu n'est pas celui annoncé en apparence : la mort du Docteur, voire le moyen qui lui permettra d'esquiver cette funeste destinée, ne semblent déjà plus centraux.

The Wedding of River Song s'attache en réalité à refermer une autre boucle, ouverte bien avant cette saison 6 : il vient consacrer et sceller définitivement la relation du Docteur et de River. Le refus de cette dernière de jouer le rôle qui lui est assigné explique l'effondrement du temps. Au cours de la discussion au sommet de la pyramide, le Docteur va pour la première fois véritablement admettre que River n'est pas un de ses compagnons à l'égard duquel il peut conserver ses secrets, fonctionner en non-dit, voire en manipulation. Elle a une autre dimension : elle s'impose comme son égale, non seulement prête, mais aussi capable de défier le temps. Elle ne lui offrira pas sa coopération aveugle pour un plan dans lequel, lui-seul, conserverait une longueur d'avance. C'est seulement en acceptant l'importance de River et en en tirant toutes les conséquences que le Docteur résoudra le vrai noeud de l'épisode : celui de synchroniser les aspirations et de consacrer l'égalité au sein d'un couple qui peut désormais véritablement se considérer comme tel.

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Avoir affronté cette épreuve, non pas dans la solitude habituelle du Time Lord, mais bien en faisant front commun avec River, constitue le véritable parachèvement de la saison. Je pense que cela explique mon impression mitigée initiale. En effet, alors qu'on aurait pu s'attendre à un final explosif à la manière traditionnelle de Russell T. Davies, dans The Wedding of River Song, nous n'assistons pas à une confrontation avec les ennemis de la saison : Madame Kovarian, de la plus symbolique des façons, apparaît déjà dépassée. C'est aussi pour cela que l'ultime twist qui permet au Docteur d'échapper à la mort, sans pour autant perturber irrémédiablement les lignes temporelles, semble presque anecdotique. On pourrait  lui reprocher une facilité déconcertante au vue de toute la construction de la saison pour en arriver à ce point, mais l'enjeu était ailleurs. Le choix de Steven Moffat a été de ne pas écrire un épisode pour finir en apothéose, mais tout simplement de refermer, sobrement et logiquement, un arc narratif qui a rempli son objectif ; lequel ne concernait que la relation de River et du Docteur.

Par rapport au temps de Russell T. Davies, cela peut dérouter. Mais toute la structure de l'épisode vient justifier et valider ce parti pris narratif. The Wedding of River Song se contente de tirer tous les enseignements de l'évolution de la saison concernant River, tout en se tournant déjà vers le futur. Les ennemis de la saison 6 sont déjà ceux d'hier. D'autres questions demeurent qui retiennent notre attention. Elles touchent bel et bien au coeur et à l'âme de la série, puisqu'elles sont relatives au Docteur. En bien des points, The Wedding of River Song pose avant tout les bases du futur de la série. Il ne s'agit pas de raconter le comment de la résolution d'un arc, mais plutôt d'éclairer son apport en donnant rendez-vous pour la suite. 

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On the fields of Trenzalore,
at the fall of the Eleventh,
when no living creature could speak
falsely, or fail to answer,
a question will be asked.
A question that must never,
ever be answered.

The question that must never be
answered, hidden in plain sight.
The question you've been
running from all your life.

Doctor who?

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Bilan : The Wedding of River Song n'est pas un season finale comme il était de coutume de classiquement les attendre depuis 2005 dans Doctor Who. Loin de s'intéresser à mettre en scène une confrontation finale démesurée face aux ennemis désignés de la saison, il se concentre sur le véritable enjeu de cet arc, bouclant une autre boucle autrement plus importante en consacrant enfin la relation du Docteur avec River, véritablement unis dans l'adversité et rompant ainsi avec la solitude traditionnelle du Time Lord. Ce season finale collecte en fait les conséquences logiques des évènements de la saison écoulée, tout en se tournant résolument vers le futur.

Finalement, une fois le moment de surprise initiale passée et si je reconnais qu'il m'a dérouté, je crois que c'est sans doute avec une consistance bien plus solide qu'initialement perçue lors du premier visionnage, que cette saison 6 se termine.

Rendez-vous à Noël ! 


NOTE : 8/10


La bande-annonce de l'épisode :

Commentaires

Peut-être qu'il faudra que je revois cette saison 6 dans sa continuité alors.

Parce que je n'ai vraiment pas aimé ce final que j'ai trouvé très brouillon au premier visionnage.

J'ai un peu eu l'impression d'un fourre-tout où tout n'avait pas sa place.

Pire dès le Previously du début d'épisode j'avais déjà deviné la pirouette qui allait conclure le fil rouge de la saison.

Peut-être que le Showrunner avait prévu le final comme ça mais moi en tant que téléspectateur j'ai eu beaucoup moins de plaisir lors du visionnage de cet épisode.

En tant que téléspectateur un brin maso moi je voulais un épisode qui me face cogiter, qui me rende l'attente de la saison 7 insupportable ....

Au final je n'ai que l'impression d'un "ça aurait pu être mieux".....comme si le soufflé qu'on s'apprêtait à déguster était retombé avant que l'on ne passe à table ...

Écrit par : jonath666 | 22/10/2011

Après c'est sûr qu'il y avait plein de bonnes idées mais étaient-elles vraiment bien organisées?

J'en suis pas sûr...

Écrit par : jonath666 | 22/10/2011

Excepté le regrettable couac de "The curse of the Black spot" (mais une saison de Doctor Who sans au-moins un épisode raté n'est pas une vraie saison de Doctor Who), cette 6ème saison, qui voit enfin Moffatt s'approprier complètement la série, a pour moi réalisé un véritable sans faute.
Et ce dernier épisode consacre avec beaucoup de bonheur cette nouvelle manière d'appréhender la série.
Vivement la suite.

Écrit par : Fred | 22/10/2011

C'est toujours passionnant de lire un point de vue aussi bien argumenté, surtout quand il est plutôt opposé au sien !

Je n'ai pas revu le finale, mais honnêtement, je doute qu'un revisionnage puisse me faire changer d'avis...j'ai eu la même expérience que toi avec celui de la saison 5 (tout le timey-wimey et l'ambiance low-key m'avait dérouté, au revisionnage j'ai finalement beaucoup apprécié, c'était cohérent), par contre !

Je pense que tu as totalement raison sur les intentions de Moffat pour la série, et sur le fait qu'il ait trouvé son style. Ça me rend triste, parce que finalement, je trouve le "pur" Moffat décevant et j'ai peur que les saisons suivantes ne me plaisent plus autant !

La saison, et particulièrement le finale, souffre de plusieurs problèmes pour moi.

Premièrement le rythme : il est effréné, et s'il est souvent efficace sur le moment, on se rend compte ensuite qu'il y a des tas d'éléments mythologiques mal/pas assez exploités ! Le décors du finale était génial, et j'aurai bien passé un double épisode dedans ! Ici, il est vraiment anecdotique ! Il y a aussi de nombreux point de mythologie qui sont bâclés : le Tesselecta et son origine (Time Agency, organisation rivale...?), Mme Kovarian qui fait une méchante très décevante du fait qu'on en apprenne jamais plus sur elle, les Silence dont le concept est génial mais gâché dans le finale...
De plus ce rythme nuit à l'émotion : quid du deuil de Rory et d'Amy d'une enfance normale pour River ?

A l'opposé, plusieurs épisodes souffraient du problème inverse : beaucoup d'émotion et d'humour, pas assez d'histoire ! Je pense notamment à "The Girl who waited" où il manque pour moi une menace extérieure, un monstre pour donner de l'épaisseur à l'épisode, et à "Closing Times" où l'intrigue est quasiment inexistante !
Moffat aurait mieux fait de laisser tomber ces 2 épisodes pour prendre son temps sur les épisodes mythologiques et nous donner un double finale (c'est peut-être aussi une question de budget, mais quoi qu'il en soit, c'est dommage) !

Par ailleurs, la construction mythologique est bancale à mes yeux : pendant toute la saison, on nous parle de la mort du Docteur, donc résoudre ce point d'une manière aussi triviale et par-dessus la jambe, c'est s'exposer à de nombreuses déceptions ! D'autant plus que la manière de présenter cette "mort" encourageait les fans à échafauder des théories complexes sur la manière dont il allait l'éviter, donc cette résolution me donne l'impression d'une tricherie envers les spectateurs fans de mythologie complexe !

Parlons maintenant du couple Doctor/River : j'aime bien ce couple et je suis relativement shipper. Mais encore une fois, le finale ne m'a pas satisfaite : le mariage est traité en 5 minutes (alors qu'on a une scène totalement inutile avec les Silence), heureusement que les acteurs sont excellents pour compenser un peu ! Et le Docteur ne semble pas aussi amoureux de River qu'elle de lui, il manque des passages où on aurait pu voir cet amour se développer pour Eleven...

La seule chose vraiment réussie dans l'épisode pour moi, c'est la question finale, attendue mais bien trouvée, à la fois mythologique et humoristique ! Mais j'espère que Moffat saura la résoudre d'une manière plus satisfaisante que la fin de cette saison 6...

Moffat est excellent dans les one-shots (Blink, A Christmas Time), et pour donner des éléments mythologiques excitants et prometteurs, mais ses résolutions retombent souvent comme des soufflés cette saison, je suis d'accord avec jonath66 !

J'espère me tromper, et j'espère que Moffat corrigera ses défauts, j'attends quand même l'épisode de Noël avec impatience, tout comme la saison 7 !

Écrit par : JainaXF | 23/10/2011

@Jainaxf :

"D'autant plus que la manière de présenter cette "mort" encourageait les fans à échafauder des théories complexes sur la manière dont il allait l'éviter, donc cette résolution me donne l'impression d'une tricherie envers les spectateurs fans de mythologie complexe ! "

Mon sentiment personnel est exactement à l'opposé.
Personnellement, je me contrefiche un peu des théories des fans de "mythologie" (mon dieu que je hais ce terme) et j'ai beaucoup apprécié le contrepied de Moffatt qui signifie à tous "eh les gars, l'important est ailleurs".

"J'espère me tromper, et j'espère que Moffat corrigera ses défauts"

Ce que tu lui reproches, ce ne sont pas vraiment des défauts, c'est juste une approche assumée qui ne te convient pas.
C'est tout à fait légitime de ta part, mais je crains malheureusement pour toi que la suite ne te convienne guère plus.
Là, il me semble qu'après une saison 5 qui soldait l'héritage Davies, cette saison 6 marque l'appropriation assumée (et réussie de mon point de vue) de Moffatt sur la série.
Je ne vois pas très bien maintenant pourquoi il changerait son fusil d'épaule.
Mais, sans mauvais jeu de mot, Who knows?

Écrit par : Fred | 23/10/2011

@Fred : ha bon, au diable la mythologie d'une série ? Alors que c'est en général ce qui en fait tout le sel... Je veux dire l'un des plaisirs de s'investir dans une série, passer du temps avec elle. Personnellement, vive ce qui donne du corps à une série, les univers étendus et au diable les séries qui alignent les loners au km, avec comme seul point d'ancrage pour les spectateurs les personnages.

Sinon, pour en revenir à l'épisode lui-même, on a en effet une réappropriation complète du mythe par Moffat, qui finit ici d'imposer son style et sa marque. Voir comment le baiser entre Eleven et River Song finit d'enterrer définitivement un autre couple mythique de la saga, Nine / Ten et Rose Tyler. Hé oui, c'est le choix de l'image de Livia et le fait d'avoir revu la fin de la S1 il y a peu qui me fait percuter. Souvenez-vous, dans l'ép. 1.13, le Docteur embrassait Rose Tyler.

(en fait, le Docteur a beau jeu de se voir orgueilleux, triomphant de n'importe quel ennemi. Combien de fois n'a-t-il pas été finalement sauvé grâce à ses compagnes de voyage, mine de rien... )

Écrit par : KNIGHT | 23/10/2011

@KNIGHT :
Je n'ai rien contre les aspects feuilletonnant d'une série, bien au contraire.
Je les apprécie cependant plus parce qu'ils permettent de donner corps aux personnages, de jouer sur la construction et l'écriture, et de développer des enjeux thématiques que via l'investissement lié aux implications potentielles d'un cliffhanger ou au développement de ce que certains appellent la "mythologie" d'une série.

Les séries que je préfère sont celles qui déploient des arcs narratifs sur l'ensemble d'une saison au travers de personnages et d'enjeux thématiques forts et qui in fine me donnent un sentiment d'accomplissement, un sentiment de cloture qui cependant ouvre sur la saison qui va suivre.
Je crois que depuis la reprise de Doctor Who en 2005, c'est cette dernière saison qui s'approche le plus de ce que je viens d'écrire.
J'en suis donc tout à fait satisfait.

Écrit par : Fred | 23/10/2011

Fred : je suis tout à fait d'accord sur la nécessité de développer les personnages et les thématiques fortes en plus de la mythologie, mais autant j'apprécie les dramédies pour l'évolution des protagonistes et les émotions développées, autant j'attends davantage d'une série de SF ou de fantasy !
Ce sont mes deux genres préférés parce que j'apprécie l'aspect puzzle logique et épique (l'univers qui peut être transformer), le plaisir de chercher, de supputer et parfois de deviner juste qu'apporte une mythologie vraiment
réussie ! Et quand une mythologie est vraiment réussie, le développement des personnages et de thématiques fortes suit généralement (exemple Babylon 5 et Farscape) !

Mais même en parlant du développement des personnages, je ne le trouve pas satisfaisant cette saison : le non-deuil de l'enfance de River, toute la saison où le Doctor apprend à accepter sa mort pour changer d'avis en 2 minutes, le développement très limité de la relation Doctor/River (surtout du point de vue d'Eleven) avant un mariage bâclé...si l'important était là, il ne fallait pas lui accorder aussi peu de temps !

Et le rythme finit par poser un vrai problème : on a des possibilités mythologiques énormes jamais développées, des personnages qui évoluent par à-coups...

Évidemment, tout ceci n'est que mon avis, et quand je parle d'éléments qui m'agacent comme de défauts, il est clair que d'autres les apprécient !
Et tu as raison, Moffat a très peu de chances de changer de style, ce n'est qu'un espoir parce que j'ai adoré presque tous ses épisodes sous l'ère Davies et beaucoup de ceux qu'il a écrit comme show runner ! C'est la gestion de la saison et de la mythologie que je trouve ratée, je le préfère comme scénariste que comme showrunner !

C'est ça qui m'attriste vraiment : j'adore cette série quasi-éternelle, et ne plus éprouver la même excitation chaque samedi soir, ne plus pouvoir échafauder des théories (vu qu'on sait que Moffat ment aux spectateurs pour des effets "surprises" souvent loupés à mon sens), c'est une idée qui me déprime...

Écrit par : JainaXF | 23/10/2011

"Évidemment, tout ceci n'est que mon avis, et quand je parle d'éléments qui m'agacent comme de défauts, il est clair que d'autres les apprécient !
Et tu as raison, Moffat a très peu de chances de changer de style, ce n'est qu'un espoir parce que j'ai adoré presque tous ses épisodes sous l'ère Davies et beaucoup de ceux qu'il a écrit comme show runner ! C'est la gestion de la saison et de la mythologie que je trouve ratée, je le préfère comme scénariste que comme showrunner !"

Je ne vais pas encombrer les commentaires en citant l'intégralité des messages de JainaXF, mais le fait est que je partage son opinion et ses arguments à 100%.

Après avoir vu Jekyll, Sherlock and les saisons 5 à 7 de Doctor Who, je vais même plus loin et soutient une certitude (un mot et une attitude qui m'insupportent pourtant habituellement): il est le scénariste anglais le plus surestimé de son temps.

C'est le cas typique ou la popularité de l'oeuvre est proportionnellement inverse à sa qualité.

J'ai abandonné Sherlock sans états d'âme, par contre j'ai vraiment hâte qu'il quitte Doctor Who, et qu'on retrouve un producteur et scénariste qui ait la générosité, l'humanité et le talent de Russell T Davies.

Écrit par : Titania | 01/10/2012

Titania : Merci ! Par contre, c'est marrant, j'ai un avis opposé sur les autres oeuvres de Moffat : j'ai beaucoup aimé Jekyll et adoré Sherlock ! Pour moi Moffat peut être excellent, mais il est bien meilleur sur les formats courts, il s’essouffle sur la durée (ou ses défauts/ce qui m'agace ressortent trop) !

Écrit par : JainaXF | 01/10/2012

Pour moi Moffat peut être excellent, mais il est bien meilleur sur les formats courts, il s’essouffle sur la durée (ou ses défauts/ce qui m'agace ressortent trop) !

Ce n'est pas la durée qui me pose problème (même si elle peut effectivement avoir un impact) : des séries qui s’essoufflent et que je continue malgré tout de suivre, il y en a pas mal parce que je suis moins exigeante que je ne voudrais le croire et que l'attachement aux personnages, à l'univers crée, la nostalgie pour les premières saisons souvent meilleures, l'emporte presque toujours...

Au delà des problèmes d'écriture (sauts qualitatifs énormes d'un épisode à l'autre, absence de réécriture de certains épisodes dont les défauts sont pourtant apparents, et autres problèmes de continuité dans la mythologie ou de cohérence dans les réactions des personnages) et des erreurs de casting ( Karen Gillian est aussi expressive qu'un poisson), si Doctor Who ne fonctionne pas pour moi sous l'ère Moffat, c'est qu'il a vidé la série de son âme.

Le côté cheap et kitsch des monstres de la saison 1 (l'hallucinante poubelle vivante développée dans le 1er épisode), les très nombreux concepts empruntés à la SF tendance space opéra (la croisière pour assister à la fin d'une planète dans l'épisode 2, la guerre intergalactique du temps dans le double dernier épisode de Tennant, la découverte de nouvelles races extraterrestres et le développement de leurs civilisations), le côté épique des fins de saison, l'humour parfois lourd (les problèmes de gaz intestinaux de certains ET en saison 1) ou très subtils (tous les dialogues entre Ten et Donna en saison 4) me manquent.

Doctor Who selon Moffat est une série esthétiquement belle (ce qui est normal vu le budget investi dans les effets spéciaux) mais froide et superficielle. Elle laisse un grand sentiment de vide qui fait qu'on l'a oubliée, sitôt qu'on l'a consommée...

Écrit par : Titania | 02/10/2012

@Titania : Je ne vais pas rentrer dans des considérations métaphysiques relatives à l'âme d'une série.
Il y a des anti-Davies, des anti-Moffatt, des pro-ceci, des pro-cela et tout un tas de combinaisons diverses de ces éléments... et chacun doit avoir son idée bien à lui de ce qu'est ou pas l'âme de la série.
Personnellement, ce que j'apprécie c'est que tout autant Davies que Moffatt proposent des visions tranchées et très différentes de la série et de son personnage titre. En assumant pleinement aussi bien l'un que l'autre les outrances et défauts qui ne manqueront pas de susciter des opinions tranchées chez les téléspectateurs.
Chez Davies, ce que j'aime, c'est le côté space opera working class bourré de pathos et de sense of wonder.
Chez Moffatt, ce que j'aime, c'est le merveilleux du conte associé à une utilisation très ludique de la structure scénaristique.
Je fais donc partie de l'heureuse catégorie de téléspectateurs qui apprécient les deux visions.
Pour ce qu'elles sont. Pas en fonction d'une supposée "âme" de la série dont un seul showrunner ne saurait évidemment être seul dépositaire.

Bon sinon, je ne peux absolument pas laisser passer une affirmation qui laisse entendre que Karen Gillian est une erreur de casting. :)
En ce qui me concerne, Amy Pond est la compagne la plus réussie du Docteur depuis le retour de la série en 2005.

Écrit par : Fred | 02/10/2012

Titania : pour ma part j'aime beaucoup le casting des 3 dernières saisons, c'était une de mes consolation en fin de saison 6/début saison 7 (même Donna reste ma compagne préférée) !
Et il est clair que le ressenti du style d'un showrunner est subjectif : je ne suis pas sensible à la manière de Moffat de gérer les émotions des personnages, mais d'autres fans l'apprécient beaucoup...

De mon côté, je préfère le style
de Davies, notamment à cause de cet aspect émotionnel (j'ai pleuré del ongues minutes au départ de Rose, Donna et Ten alors que la séparation du 7x05 m'a laissé de marbre) !
Ses finaux sont épiques, et si ces résolutions sont parfois faciles, elles restent assez cohérentes avec les indices laissés.

J'aime aussi l'aspect "conte merveilleux" présenté par Moffat (notamment en saison 5, que j'ai adoré), mais c'est avec l'utilisation ludique de la structure scénaristique que Moffat m'a définitivement perdu : je trouve qu'il promet monts et merveilles, des jeux sur le temps... et qu'il présente des éléments intéressants de manière bien trop rapide pour avoir finalement une résolution classique et avec des incohérences...
Bref, des idées ambitieuses pour un développement raté !

Écrit par : JainaXF | 02/10/2012

"Pas en fonction d'une supposée "âme" de la série dont un seul showrunner ne saurait évidemment être seul dépositaire."

Bien évidemment, tu as raison sur ce point.
J'aurais peut être dû saupoudrer mon commentaire de plus de "in my humble opinion" pour être plus claire: il s'agit de "l'âme" de la série selon ma définition personnelle du show, tirée de ma compréhension tout aussi personnelle de la série en tant que nouvelle fan. Cela était implicite pour moi mais si cela va sans dire, cela ira encore mieux en le disant sans doute...

Reste qu'avoir une vision tranchée sur le plan artistique ne constitue pas un mérite en soi en ce que me concerne. J'estime que c'est la moindre des choses qu'en tant que show runner il ait une vision de la série, de son passé et de son futur pour assurer la cohérence et la cohésion de l'ensemble.

Ce que je conteste, c'est sa capacité à faire vivre cette vision et à m'y faire adhérer, moi ainsi que tous les autres fans qui n'y trouvent plus leur compte...

Je ne sais pas pourquoi mais l'idée de plaquer "le merveilleux du conte associé à une utilisation très ludique de la structure scénaristique", non seulement ne fonctionne pas (je ne me sens pas émerveillée), mais a abouti à faire perdre à la série selon moi cet attachement émotionnel magique qui semblait une qualité indissociable, et totalement naturelle à Doctor Who du temps de Davies.

Pour autant, je ne dis pas ceux qui aiment la vision de Moffat commettent une faute de goût: je ne juge aucune opinion, je constate juste ce qui fonctionne (pas grand chose) et ce qui ne fonctionne pas (beaucoup trop de choses) selon moi depuis 2010.

Par contre, je ne peux rien faire pour Karen Gillian, elle est vraiment mauvaise... Alors que j'ai adoré tous les autres compagnons...
J'aurais préfére que Rory embarque tout seul avec Eleven, mais Moffat a toujours le besoin de rajouter une touche sexy à ses séries (voir le massacre du personnage d'Irène Adler dans Sherlock)...(Rolleyes)

De mon côté, je préfère le style
de Davies, notamment à cause de cet aspect émotionnel (j'ai pleuré del ongues minutes au départ de Rose, Donna et Ten alors que la séparation du 7x05 m'a laissé de marbre) !
Ses finaux sont épiques, et si ces résolutions sont parfois faciles, elles restent assez cohérentes avec les indices laissés."

Parfaitement! C'est tout à fait ce que j'ai ressenti dans ces scènes de séparation: j'ai pleuré des heures pour Ten et Rose... Par contre, la seule fois où j'ai versé des larmes pour Amy, c'était dans Eleven hour (soit il y a plus de 3 ans!) lors de leur 1ère rencontre, lorsqu'il part en promettant de revenir et qu'elle prépare ses affaires et l'attend.... .

"Bref, des idées ambitieuses pour un développement raté !"

Là par contre, je diverge un peu: je n'ai jamais été excitée/passionnée par ces jeux de déduction qu'il nous propose depuis 3 ans: je ne vois pas l'intérêt de faire de la série une énigme à résoudre pour 6 millions de personnes, ce n'est pas pour ça en tout cas que je regarde Doctor Who...

Écrit par : Titania | 02/10/2012

"Reste qu'avoir une vision tranchée sur le plan artistique ne constitue pas un mérite en soi en ce que me concerne. J'estime que c'est la moindre des choses qu'en tant que show runner il ait une vision de la série, de son passé et de son futur pour assurer la cohérence et la cohésion de l'ensemble."

Tu as tout à fait raison.
Reste néanmoins qu'au départ de Davies, il n'était pas évident que la BBC donne les rênes de la série à un showrunner qui propose une vision aussi différente de la série que celle que proposait Davies.
Je préfère un Moffatt qui divise les opinions que n'importe quel sous-Davies qui tenterait de perpétuer une vision proche de celle qui l'a précédée.

"Ce que je conteste, c'est sa capacité à faire vivre cette vision et à m'y faire adhérer, moi ainsi que tous les autres fans qui n'y trouvent plus leur compte..."

Ben oui, il ne peut pas plaire à tout le monde.
J'espère pour toi que le prochain showrunner adoptera une direction qui te convienne mieux.

"Par contre, je ne peux rien faire pour Karen Gillian, elle est vraiment mauvaise... "

Rien que son accent écossais me fait craquer... :)
Plus sérieusement, je trouve qu'elle a la tâche plus difficile que d'autres compagnons. Contrairement à Rose ou Donna qui ont des backgrounds très développés dans lesquels le spectateur peut aisément se projeter, Amy Pond est un vraiment personnage qui sort de nulle part.
Amy Pond est un personnage beaucoup moins incarné. Cela fait partie de la logique du conte mise en place par Moffatt.
Moi, j'aime beaucoup cette option mais je me rends bien compte que chez beaucoup de spectateurs, c'est un frein à l'émotion.
Et j'ai parfois l'impression que ceux qui n'apprécient pas le personnage tel qu'il a été conçu par Moffatt rejettent la faute injustement sur Karen Gillian.

Personnellement, je trouve Billie Piper assez mauvaise mais ça ne m'empêche par de trouver qu'elle convient très bien à son personnage de working class au grand coeur mais pas toujours très fûtée.
J'aimerais que les détracteurs de Karen Gillian puissent adopter une démarche similaire et voir qu'elle aussi convient très bien au personnage d'Amy Pond tel que Moffatt a choisi de le créer et de le faire évoluer.

"C'est tout à fait ce que j'ai ressenti dans ces scènes de séparation: j'ai pleuré des heures pour Ten et Rose... Par contre, la seule fois où j'ai versé des larmes pour Amy, c'était dans Eleven hour (soit il y a plus de 3 ans!) lors de leur 1ère rencontre, lorsqu'il part en promettant de revenir et qu'elle prépare ses affaires et l'attend.... ."

Davies n'a jamais peur d'y aller à la grosse louche au rayon pathos.
Certains détestent, d'autres adorent.
Personnellement, je suis plutôt client.
Mais il est certain que ce n'est vraiment pas ce qu'il faut s'attendre à trouver chez Moffatt.
Ceci dit, je ne pense pas qu'il faille mesurer la qualité d'une série uniquement au nombre de kleenex utilisés pour sécher ses larmes. En tout cas, ce n'est pas mon cas.
Il me semble que tant chez Davies que chez Moffatt, il y a beaucoup de qualités (et aussi de défauts). Il y a juste que ce ne sont pas les mêmes qualités (et pas les mêmes défauts). Il est dès lors assez logique que chacun selon sa propre sensibilité se sente plus attiré par une vision que par l'autre.

Écrit par : Fred | 03/10/2012

"Reste néanmoins qu'au départ de Davies, il n'était pas évident que la BBC donne les rênes de la série à un showrunner qui propose une vision aussi différente de la série que celle que proposait Davies."

Si mes souvenirs sont bons, Moffat était très en faveur à cette période de renouvellement du cast et des producteurs. Non seulement il était un scénariste régulier de la BBC (pour qui il avait écrit tous les épisodes de Jekyll notamment), mais il était également déjà intégré à l'équipe de scénaristes de Davies, dont il était l'élément le plus reconnu.
Ses épisodes avaient été très bien accueillis pas les critiques professionnelles autant que par les fans et figuraient régulièrement en tête des classements des meilleurs épisodes du show, et il avait une bonne connaissance de la production grâce à sa femme.
Je ne connais pas évidemment le contenu des négociations, mais compte tenu de ces éléments, j'aurai tendance à penser que la BBC était plutôt ravie de l’accueillir comme showrunner et qu'elle était prête à le suivre quelque soit l'option artistique choisie.


"Je préfère un Moffatt qui divise les opinions que n'importe quel sous-Davies qui tenterait de perpétuer une vision proche de celle qui l'a précédée."

Je n'ai jamais rien lu sur les propositions des concurrents de Moffat lors de la sélection, mais dans la mesure où Davies produisait une excellente série, qui satisfaisait une très grande majorité des critiques, des fans et du public; honnêtement, je ne refuserai pas un producteur qui me proposerait l'équivalent, même en moins bon. Comparativement à ce que Moffat propose bien sûr.

"Ce que je conteste, c'est sa capacité à faire vivre cette vision et à m'y faire adhérer, moi ainsi que tous les autres fans qui n'y trouvent plus leur compte..."
Ben oui, il ne peut pas plaire à tout le monde.
J'espère pour toi que le prochain showrunner adoptera une direction qui te convienne mieux."

C'est évidemment impossible de plaire à tout le monde, même Davies avait des critiques. Pour autant, il réussissait à conserver des chiffres d'audience constants, la où Moffat perd des téléspectateurs (si on prend en compte uniquement les vrais chiffres d'audience du direct sans les revisionnages à volonté durant 7 jours du Iplayer qui faussent tout).

"Contrairement à Rose ou Donna qui ont des backgrounds très développés dans lesquels le spectateur peut aisément se projeter, Amy Pond est un vraiment personnage qui sort de nulle part.
Amy Pond est un personnage beaucoup moins incarné. Cela fait partie de la logique du conte mise en place par Moffatt. "

Rory n'est pas mieux développé, et le personnage est nettement plus sympathique. Il faut dire que l'acteur s'en tire beaucoup mieux aussi...

"Et j'ai parfois l'impression que ceux qui n'apprécient pas le personnage tel qu'il a été conçu par Moffatt rejettent la faute injustement sur Karen Gillian."

A ce compte là, il n'y a pas de mauvais acteurs que des mauvais scénaristes ou des personnages trop creux....
Un vrai acteur est capable de faire vivre son personnage au delà du texte. S'il n'a pas de background, il en crée un. Et si l' humanité du personnage ne ressort pas suffisamment du scénario, à lui de jouer sur les émotions pour obtenir du public l'identification et la projection nécessaires au succès de l'histoire racontée.
Amy n'est pas un bon compagnon car elle manque de substance et d'émotions. Karen était trop inexpérimentée et manquait par trop de personnalité, de charisme et d'humour pour occuper le rôle principal féminin dans une série à la notoriété internationale.

"Ceci dit, je ne pense pas qu'il faille mesurer la qualité d'une série uniquement au nombre de kleenex utilisés pour sécher ses larmes. En tout cas, ce n'est pas mon cas."

Je ne suis pas adepte non plus du mélo, mais enfin quand tout dans la scène (écriture, acteurs, musique) est fait pour susciter cette émotion là en particulier à l'égard d'un personnage principal suivi depuis plusieurs années; et qui supposément représente le point d'ancrage du téléspectateur, et que tu ne peux non seulement pas t'identifier mais que tu ne ressens rien non plus (et j'ai la larme facile habituellement), c'est qu'il y a un problème dans la série.

Écrit par : Titania | 03/10/2012

"...dans la mesure où Davies produisait une excellente série, qui satisfaisait une très grande majorité des critiques, des fans et du public; honnêtement, je ne refuserai pas un producteur qui me proposerait l'équivalent, même en moins bon."

Sur ce point, je crains que nous ne tomberons jamais d'accord.
Je préférerai toujours une option qui prend le risque d'apporter quelque chose de nouveau à la perpétuation du même en moins bien.

"Rory n'est pas mieux développé, et le personnage est nettement plus sympathique. Il faut dire que l'acteur s'en tire beaucoup mieux aussi... "

Je connais plein de gens qui n'apprécient pas le personnage de Rory et le trouve carrément inutile...

"A ce compte là, il n'y a pas de mauvais acteurs que des mauvais scénaristes ou des personnages trop creux...."

Il y a évidemment des acteurs qui sont globalement souvent plus inspirés que d'autres mais au-delà de cela je pense qu'à peu près n'importe qui, s'il est bien dirigé, est capable de bien jouer le rôle qu'on lui demande de jouer.

"Un vrai acteur est capable de faire vivre son personnage au delà du texte. S'il n'a pas de background, il en crée un. Et si l' humanité du personnage ne ressort pas suffisamment du scénario, à lui de jouer sur les émotions pour obtenir du public l'identification et la projection nécessaires au succès de l'histoire racontée."

Je ne crois pas que Moffatt joue sur ce plan-là quand il met en scène le personnage d'Amy Pond.
Le Dr Who de Moffatt, pour moi, c'est une gigantesque machine ludique, un exercice de style qu'on peut soit trouver complètement vain ou parfaitement jouissif.
Dans ce contexte, l'interprétation de Karen Gillian me parait tout à fait convenir.

"Amy n'est pas un bon compagnon car elle manque de substance et d'émotions. Karen était trop inexpérimentée et manquait par trop de personnalité, de charisme et d'humour pour occuper le rôle principal féminin dans une série à la notoriété internationale."

Je pense exactement le contraire.

"...c'est qu'il y a un problème dans la série."

Ou ailleurs...

Écrit par : Fred | 03/10/2012

"...c'est qu'il y a un problème dans la série."

Ou ailleurs...

Ca aurait pu être le cas mais j'ai déjà tout vérifié: goûts, quotient émotionnel, capacité d'analyse, argumentaire, sens de l'humour et distance, tout est en place et fonctionne parfaitement....

Je ne m'explique vraiment pas ce mystère...

Écrit par : Titania | 04/10/2012

Bonjour,
Vous ne regardez plus la série Doctor Who? C'est dommage, j'aimais bien lire vos critiques. J'espère qu'un jour vous y reviendrez. Vous pourriez aussi essayer de regarder quelques séries québécoises, on en a des excellentes comme "Minuit, le soir", "19-2" ou "Grande ourse", que je ne saurais que vous recommander. Au plaisir.

Écrit par : Malva | 25/05/2013

@ Malva : Je regarde toujours Doctor Who, même si cette saison 7 m'a peu enthousiasmé et que je ne l'ai toujours pas terminée. J'ai arrêté les review épisode par épisode principalement parce que c'est un type de critique que je trouvais trop répétitif. Et puis la lassitude et une certaine déception avec Doctor Who a accéléré cela. Peut-être ferais-je un bilan de cette saison 7, mais je n'en suis pas certaine.

Sinon, un grand merci pour ces recommandations québécoises ! J'en avais essayé quelques-unes à l'automne dernier, notamment Unité 9 qui m'avait plu. Je connaissais Minuit le soir et 19-2, mais pas Grande ourse. Je vais me renseigner. Le petit écran québécois est une télévision que j'aimerais beaucoup avoir l'occasion et le temps d'explorer plus avant. :)

Écrit par : Livia | 28/05/2013

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